Bonjour,
Je ne voulais pas faire de feed back.
Les yeux de chacun pouvant devenir de véritables prismes déformant pour certains.
Mais prendre sans rendre en retour n’est pas dans ma nature, et j’avais beaucoup cherché sur le forum.
Aussi, j’ai extrait ceci de mon carnet de voyage. Coupé, rajouté des prix, synthétisé, changé des expressions ou des impressions inéditables ici.
Ne serait-ce que pour rester en accord avec moi-même, je poste.
Pour en aider certains, autant , je le sais, qu’en énerver d’autres…
Nous arrivons donc vers la fin janvier pour un peu plus de trois semaines (23 jours) au Sri Lanka, île tant vantée par certains de nos amis voyageurs.
Connaissant plutôt bien l’Asie (que nous aimons) et renonçant à l’Amérique centrale à cause du budget restreint de cette (nouvelle) année de crise, nous nous laissons donc tenter par une promo de Qatar Airways. A 3 mois du départ prévu.
Pas mal au vu des tarifs en vigueur sur nos compagnies privilégiées (608 €). Mais encore cher en comparant avec certaines de nos rencontres. A 6 mois, avec des temps de voyage inconcevables pour nous, ou avec la Saoudia.
Nous voilà donc arrivés à l’aéroport dit de Colombo (Bandaranaike- 35km). 3h et qques du mat’.
Sans soucis. Notre ETA fonctionne à merveille. Nous avons même droit à des box de bienvenue, éditées par Dialog, le premier opérateur dans le pays. Contenant chacune de vagues remises sur des prix outranciers de bourgeoises sociétés locales, et une carte SIM prepaid (50 rps).
Devant l’aéroport, savourant notre clope tant attendue, un mec nous accoste en nous demandant où l’on voulait aller. Negombo.
Il propose 15 $ mais accepte très vite les 1500 Rps que j’avais notées sur le forum.
Quinze à vingt minutes après, nous réveillons le serveur-homme-à-tout-faire du Morning Star.
Chambre spacieuse, clim. et ventilo, télé (TV5) et propreté des lieux font que nous ne regrettons pas nos 70€ pour ce bout de nuit et celle du lendemain.
Après 4h de sommeil réparateur, nous allons prendre notre petit déjeuner, copieux et savoureux, comme peu de fois en général durant notre séjour.
Negombo est à 4 ou 5 km de là, au premier tuk-tuk, on se fait enfumer à 400 au lieu de 250. Bon, c’est moins d’un euro de trop c’est pas le drame…
On rechange des sous dans le quartier des bijoutiers car j’ai oublié mon passeport dans la chambre.
C’est lucratif. 176 pour 1€. Nous avions changer à 172 à l’aéroport.
Nous faisons ‘‘désimloquer’’ le portable prévu à cet effet. Dans les 4 ou 5 euros.
Nous retournons boire une bière à la plage, puis déjeuner à la GH avec des clubs sandwiches et frites, trop copieux pour nous. Un seul aurait suffit.
Le soir, un bon dîner et une transaction sur une voiture pour le lendemain. 7500 Rps pour une Tata Nano. Minuscule et pas confortable, mais peu chère. On rentre dans le voyage, ça y est…
Le lendemain à 8h30, nous démarrons pour Habarana, notre point de base pour le triangle culturel.
En route, nous rencontrons la pluie qui ne nous lâchera pas pendant 3 jours.
Le climat est vraiment détraqué dans le monde entier.
Arrivés au Mutu Village, nous sommes accueillis par Ajith et sa femme, Mutu.
Les sympathiques et bien-nommés propriétaires des lieux.
Lui, est à 100 à l’heure et elle a 3 de tension
Chambre confortable (3 nuits = 90€) et environnement paisible.
Dans les bois, pour ne pas exagérer en parlant de jungle. La télé ne capte que les chaînes locales mais la wifi fonctionne bien, et partout. Seul inconvénient, le proche temple et les prières à 5 h du matin (parfois durant une heure). Que dis-je les prières ?! Ils chantent à tue-tête plutôt !!
On mange bien et le petit déjeuner est très bon. L’après-midi, on se fait le safari de Minneryia. Super. 9500 Rps. Polo pour le lendemain. 30$ l’entrée par tête de pipe et une bonne soixantaine pour le van. Pareil le lendemain pour Anuda (voiture un poil plus chère parce qu’un peu plus loin).
On se dit que notre budget va devoir être à élastique si ça continue comme çà !
Trop cher. En tout cas pour voir ce qu’on voit.
Après l’Inde, le Cambodge ou même les temples Cham du Viet-Nam, nous trouvons ces sites presque fades. Presque, presque…Pas d’énervement !
Car ils restent tout de même intéressants et contiennent quelques sculptures ou lieux magnifiques
3 nuits et 3 jours de pluie plus tard, nous partons à Sygiria en tuk. 1000 Rps.
On cherche longtemps un pied-à-terre, en se fiant aux guides papier et au forum. Mauvaise idée.
Trop loin, pas bien, pas de wifi… Finalement, on accepte une belle remise au Lakmini lodge pour libérer notre tuk-tuk-man. Il nous conduit sans sourciller, c’est vrai. Mais quand même !!!
Bon, c’est pas la joie, mais le proprio, Chandli, est sympa et nous assure la wifi dans les grandes chambres austères et pas très propres. Négociation à 3000 avec nos 2 p’tits dèj.
Il s’avèrera que c’est à 200 m de là que l’on capte (parfois!), devant chez lui.
Il pleut toujours un peu. On renonce au Lion’s rock et nous voilà partis pour Dambulla visiter le beau Cave Temple. Pour une trentaine d’euros, tuk et visite compris. La ville de Dambulla est vivante et sympa. Le m.i.n local y crée une belle agitation.
Le lendemain, après avoir oublié le petit dèj commandé pour 7h, le sympathique ‘‘menteur’’ nous transporte gratuitement au rocher. Les chiens ont aboyé à plusieurs reprises dans la nuit.
Le rocher. 4000 Rps par personne. Le plus cher, mais superbe. Fatigant pour nos jambes de non-sportifs (1200 marches), mais bien.
Trop de monde. Sûrement parce qu’on est samedi et que les cinghalais sont en nombre aussi.
L’après-midi, on part au carrefour des routes de Sygiria et Dambulla, pour prendre le bus pour Trincomalee sans avoir à retourner à Dambulla. Y’en à marre de payer cher pour bouger…
On part en bus, que l’on prend devant la boutique (et la maison) de Chandli. Avec seulement 2 blancs à bord. C’est sympa. On ne sait pas qui est l’attraction de qui…
Nous voilà arrivés au carrefour.
Après dix petites minutes d’attente, arrive le bus pour Trinco. Il est comme la plupart, d’environ 55-60 places assises. Sauf qu’il contient à peu près 130 ou 140 personnes !!
Le chauffeur s’impatiente et engueule les encaisseurs qui tardent à comprendre que les sacs ne rentreront pas dans le coffre. Dans leur logique étonnante, ils veulent qu’un coffre d’une dizaine de m3 puisse en contenir une quinzaine. Tirés, poussés, pressés, nous arrivons à nous caser dans cette boîte de sardines, la tête dans le pare-brise pour ma part. Sabi est esquichée un peu plus en retrait.
Je vois son visage se décomposer car elle est légèrement claustro.
On démarre avec un chauffeur encore plus con que les autres chauffeurs qu’on rencontrera. A fond !!! Comme s’il trouvait plus cool de tuer plus du double de passagers en cas d’accident. On apprendra plus tard que les compagnies (privées) leur demandent d’aller le plus vite possible, pour le rendement. Ceci ajouté au syndrome du ‘‘prince de la route’’ en font des tombeaux roulants.
Lorsque l’encaisseur s’étire pour me tendre le ticket en me demandant de m’acquitter de la somme, je lui dit que non : nous descendrons à la prochaine ville. Cà l’énerve, mais c’est comme çà.
Ils font une pause écourtée à cause du temps que nous leur avons fait perdre. Puis veulent nous laisser là, au milieu de nulle part. Pas question, j’ai bien dit prochaine ville. Nous sommes à moins d’une dizaine d’Habarana, je paye et on remonte dans le poulailler.
Coincé, j’ai appelé Ajith pour qu’il nous sorte de cette impasse. Pas de problème, pour 8000 Rps, il nous fera amener à Trinco. J’essaye de partager le van promis avec ce jeune couple d’américains qui étaient avec nous à l’arrêt de bus. En voyage depuis un mois en Asie et encore pour plusieurs semaines, çà leur fait trop cher. Je comprends.
Je propose çà à un couple de suisses-allemand. C’est riche çà ,les suisses ?!?
Lui a les yeux qui brillent à l’idée de se sortir de là. Elle, refuse poliment. Je ne comprends pas.
Il n’y a rien de fun à rester coincés là-dedans, peu de communication possible à part des frottements et des ballotements. Et on reverra les jeunes amerloques sur la plage, qui nous diront que ça a duré jusqu’à Trinco. J’avais raison.
Ajith est là à l’arrêt d’Habarana, avec son frangin, Gamini, chauffeur de son état.
Je renégocie à 7500.
Nous voilà partis pour Trinco. Dans le luxe doux du molleton et de la clim, affalés dans nos sièges.
On trouve difficilement un hôtel signalé comme super dans les guides. On compte louer une moto ou un scooter pour pouvoir bouger (Upaveli, Nilaveli…). Impossible ici.
Il faut négocier directement avec un possesseur de 2 roues, et çà foire avec le serveur. On est trop loin de tout, ça va nous coûter cher en tuk-tuk.
On repart donc pour Nilaveli. 1500 de plus (20 km et retour du chauffeur sur la bonne route).
Les italiens sont en vacances jusqu’au 15 février, et donc fermés (Palm Beach à Uppuveli). Mais nous avons plusieurs adresses.
Nous commençons alors une nouvelle ‘‘danse de la recherche d’hébergement’’, jusqu’au Seaway hotel. A la lisière de la base militaire.
En bord de mer et bien, on négocie une des plus luxueuses pour 7000 Rps. De plus, Wassan, une sorte de manager, nous loue sa 130 cc pour 1500 par jour.
Trop de vagues pour le snorkeling, qui d’ailleurs, n’est intéressant qu’à l’île aux pigeons. Trop cher et trop venteux pour les garanties (ce n’est pas la saison à l’est). Il faut qu’on freine les dépenses.
Sinon bel endroit. Plutôt sympa aussi.
On commence à manger des poissons grillés. Et çà, ça me plait !
Nous restons presque 3 jours (2 nuits) ici. Puis, après repérages et renseignements, on prendra le bus pour Kandy (4h1/2)vers 10h30. 800 de tuk pour aller à la gare routière, dans Trinco.
On comprends alors qu’il vaut mieux prendre les cars dans les bus stations pour être sûr d’être assis.
Jusque là, on avait du mal à comprendre pourquoi on nous a tant parlé de nature époustouflante. Notre diagonale Negombo-Trinco ne nous avait pas du tout stupéfait.
Ce n’est qu’en approchant de la région de Kandy que l’on trouve une végétation plus luxuriante.
Sur Kandy, j’ai 2 plans: le St Bridget’s GH et le Shangri-La. Arrivés au St Bridget, on se pose .
Propre et dans un joli petit jardin. Très en hauteur sur la ville, donc normalement loin du bruit (excepté toujours les chiens qui aboient et gueulent toute la nuit)
C’est là que nous mangerons notre meilleur rice and curry du SL. Un délice ! Tant copieux que goûteux.
C’est là aussi où nous rencontrons Sabine et Benoit. Simples, faciles d’accès et connaissant bien le pays pour y être venus à plusieurs reprises. De plus, avec un point commun étonnant dans nos voyages respectifs… un même rendez-vous
L’ambiance monacale du début du dîner devient vite plus détendue.
Nous aimons la ville de moyen à moyen-bien :).
Un beau jardin botanique, le temple de la Dent, le lac et un joli temple perdu dans les rizières.
Mais une ville grouillante et hyper touristique. Rien qui ne nous attire.
Après 2 nuits nous décidons de continuer notre périple.
Les conseils de Benoit et du patron nous poussent à aller à Haputale par le train. Bon choix…
1800m d’altitude. Un paysage magnifique lors de notre montée en train. Bon, 5h1/2… Mais cool.
Le village est très sympa.
Nous avons réservé à l’ Amarasinghe qui nous envoie un free tuk-tuk pour nous récupérer à la gare.
C’est Farouk. Distributeur de boulot pour plusieurs tuk et drivers. Super sympa, aussi parce que nous représentons quelque argent pour lui et ses potes.
C’est lui qui me dira: ‘‘n’oublies pas que même le plus gentil des propriétaires (de GH et d’hôtels) te prendra toujours une commission.’’ J’en aurai la preuve quasi instantanée, pour notre départ, lorsque le sympathique patron de la GH me proposera une voiture à 8000 Rps pour Tissa, alors que le prix sera de 6000, en ville.
Matin et soir sont très frais (13-14°) et venteux. On se caille quoi. En revanche, il fait chaud dès que le soleil monte.
Le lendemain, on part pour le Lipton seat, qui propose un superbe 360° sans les contraintes d’horaires et la difficulté de l’Adam’s peack.
On monte en tuk jusqu’à un ou deux km du sommet. Un peu pour se préserver pour la redescente à pieds et aussi pour faire plaisir à Farouk. 1000 Rps. A la base, on voulait y aller en bus.
C’est très beau. Nous buvons un thé noir avec des sortes de beignets salés pas bons et des petits gâteaux au gingembre excellents. Les deux petits km nous ont déjà cassé nos jambes d’‘‘insportifs’’.
On entame la descente par la petite route qui serpente dans les plantations de thé magnifiques. Après sept ou huit km, nous commençons à faire du stop ou chercher un tuk-tuk libre. Vannés.
Nous voulons ruser en coupant à travers les plantations, sur ces chemins de pierres en soi-disant escaliers. Nos jambes en reprennent un coup. Un cinghalais (ou un tamoul) nous y dépasse en courant. On a honte et on fait une pause.
C’est à moins de 2 bornes du village (donc de la tea factory) qu’on en trouve enfin un.
Visite de l’usine (quel boulot!), puis bus pour rejoindre Haputale.
L’après-midi, on reprend le bus pour Ella, un peu plus bas et très en vogue. Nous voulons voir car nous avons une super adresse (Benoit : le Zion) et avions plus ou moins prévu d’y aller.
Ella est une rue, sympathique, où il y a plus de blancs que de cinghalais. Tout est plus cher qu’à Haputale et la vue est plutôt au-dessus du village, alors qu’à Hapu elle est plutôt en dessous.
Il y a le mini adam’s peack qui aurait été bien pour nous, mais tant pis, on ne s’y installera pas.
Retour à la guesthouse pour une bonne douche.
L’ambiance est à nouveau très sympa. Je parle à tout le monde, y compris aux étrangers grâce à mon super anglais
La bouffe dans une bonne moyenne.
Donc, l’histoire du taxi, et nous voilà partis vers Tissa. Beaucoup pour couper notre redescente vers la mer (Polhena) car le voyage serait de 5h environ.
Nous avons réservé au Sunsinda. On a envie d’un peu de luxe (‘fin surtout moi). On va être servi !!
Heureusement, comm’ d’hab’, je renégocie à l’arrivée. Mais c’est tout de même 6000 en BB.
C’est sale, pas entretenu (comme la plupart des hôtels et GH, mais là c’est grave). La télé est en panne. La clim fait un bruit d’hélicoptère. L’eau est chaude seulement lorsqu’elle le veut (froide le matin) et la piscine pas claire du tout. Une belle demeure, un endroit qui pourrait être magnifique.
Les propositions pour le parc de Yala commencent à 7000 par tête ! Et pour 3h seulement car on ne se sent pas 5 ou 7h. Je ne discute même pas. Minneryia nous a comblé.
Le lendemain, on file dare-dare pour le centre. Bus. Direction Matara.
C’est une grande ville en bord de mer. Nous appelons un tuk que Dom nous a conseillé. Il arrive juste après un petit en-cas en face de la gare routière.
Là, c’est la deuxième belle rencontre que nous faisons dans le pays.
Dom et Edith, expats depuis trois ans. La gentillesse dans la tête et l’accueil dans la peau.
Des gens rares avec qui nous passerons quelques bons moments…
C’est grâce à lui qu’on est dans un hôtel tout neuf (Polhena Bay Resort), les pieds dans l’eau, sur une petite plage privée. Sans vagues car protégée par une barrière de corail.
C’est grâce à lui qu’on obtient un super prix pour l’une des chambres les plus luxueuses.
Grâce à son amitié avec le boss, l’adorable Ravindra, nous mangerons un soir des crabes frais et savoureux pour un prix défiant toute concurrence. Entre autres…
Pour les prix, j’ai compris qu’il descendait jusqu’à 6000 pour qques jours dans ses meilleures chambres. 3000 pour les plus simples (déjà bien).
Nous resterons une semaine complète ici.
Enfin du snorkeling ! Mais jamais de tortue avec nous, bien que nous les apercevions matin et soir prendre de l’air pendant leur pique-nique dans la baie.
Louant un scoot (800/jour pour qques jours) pour aller jusqu’à Galle, très belle, en visitant sur la route Mirissa, Unawatuna et consorts. Ou de l’autre côté jusqu’à Tangalle, avec le phare de Dondra, le Bouddha assis de Wewurukannala, Talalla beach et des criques superbes.
Chaque fois contents de revenir dans la quiétude et la bonne ambiance de Polhena.
Un repas gastronomique de Dame Edith, cuisinière avertie, en compagnie de Dom, Sabine et Benoit, nous fait passer notre dernière journée complète ici, à vitesse grand V.
Pour finir, nous aurons notre (semi palace, à Bentota (pour aller visiter Colombo en restant au calme): le Panchi villa. Une dizaine de mille en B&B, treize en demi-pension (pantagruélique).
Nos plans dans la capitale ayant foiré (full), nous avons opté pour cette solution. Sans regrets.
C’est en train (1h15) que nous irons passer une journée entière à Colombo, simple et belle capitale.
Retour le soir au calme de notre joli pied-à-terre. Piscine- Douche- Sniper grillé au ‘‘Alam villa’’.
Notre dernier jour sera à Negombo. Ayant négocié le trajet de Colombo (rejoint de nouveau par rails) à Negombo avec le chauffeur qui nous avait amené à Habarana.
Notre fameuse Tata Nano, pour 2500 Rps (pas cher donc).
Nous revoilà avec le sympathique Francis et son staff. Dans sa magnifique GH, le Morning star.
Dernier bon repas puis un dodo jusqu’à 1h.
Le chauffeur (le même) est là au rdv à 2h.
Décollage à 4h15. Les vacances au Sri Lanka sont finies.
Résultat: 2000 € sans se priver (hors billets). Avec une inquiétante hémorragie au début du voyage.
Les visites sont trop chères je pense. Et le pays ne l’est guère moins (pas en comparaison avec le notre bien sûr) pour les blancs. Surtout si l’on n’est pas trop roots, et plus de la première jeunesse.
La cuisine est peu variée, et heureusement que la mer borde l’île ;D pour pouvoir manger beaucoup de ses produits, que nous adorons (on y vit, à la mer, et j’y suis né).
La gentillesse est de mise, mais l’aspect mercantile de celle-ci lui donne souvent un goût amer.
Le dessous des cartes met en exergue la politique quasi totalitaire, la corruption et le népotisme ambiants. Le racisme inter-communautaire. Pour ne pas trop noircir le tableau, j’épiloguerai en effleurant seulement le sujet de la viciation culturelle qu’entraine le tourisme (presque) de masse. Surtout lorsque règne déjà dans les moeurs un triste et cruel manque d’éducation (je ne parle pas de culture mais bien d’éducation).
Je pense de plus en plus fermement que les plus belles choses de ce voyage, resteront pour moi les rencontres humaines.
Nous n’avons rien trouvé de magique au Sri Lanka, de ce que nous en avons vu, bien sûr.
Juste un beau voyage.
L’Asie en général reste une belle destination.
Rencontrer et visiter une nation de ses propres yeux, y vivre sa propre expérience est la seule vérité.
En parler avec des autochtones ou même des résidents relève certains pans de voile que nos trop courts séjours posent sur la vraie vie du pays.
Bons voyages.
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