Dimanche 16 avril 2017, le quartier de La Boca, dans le sud-est de Buenos Aires, est en ébullition. Le mythique stade de la Bombonera vibre pour Boca Juniors, opposé à Patronato, pour le compte du championnat de football argentin. Leaders du classement, les « Boquenses » concéderont le nul (1-1).
A Buenos Aires, il y a une « boîte de bonbons » toute jaune et bleue qui tremble quand Boca marque. La Bombonera, c’est le coeur battant du football argentin. Une cathédrale de béton où se réunissent à chaque match près de 50 000 passionnés du ballon rond. « Dans le monde, il n’y a pas deux endroits de ce type. L’expérience est unique » dira Carlos Bianchi, entraîneur mythique de Boca Juniors. Une cocotte-minute surchauffée, à l’ambiance parfois électrique, notamment lors du Superclasico Boca Juniors/River Plate, les deux clubs les plus populaires d’Argentine, où « tu penses que le stade va s’effondrer » résume l’ancien footballeur argentin, Omar Da Fonseca. Inaugurée en 1940, la Bombonera est l’antre de Boca Juniors, club fondé en 1905 par des immigrés italiens venus de Gênes et installés dans le quartier populaire de La Boca.
La Bombonera n’est, en fait, que le surnom du stade, qui s’appelle officiellement Estadio Alberto J. Armando, du nom d’un des présidents emblématiques du club de Boca Juniors. C’est la forme rectangulaire peu commune de l’enceinte, avec des gradins élevés sur trois niveaux, faisant penser à une bonbonnière de l’époque, qui lui donna ce surnom. Il aurait été donné par José Luis Delpini, l’ingénieur ayant conçu le stade.
La Bombonera no tiembla, late
Le « Temple du football mondial », selon Diego Maradona, est à visiter. Surtout, lorsqu’un match s’y joue c’est un passage obligé pour les amateurs de sensations fortes. L’expérience y est inédite. Vertigineuse et bouillante. Principalement lorsqu’un but est marqué par un joueur des Xeneizes (le surnom du club, en référence à l’origine gênoise de ses fondateurs, « Xeneize » signifiant « Gênois » dans l’argot de la ville italienne). La Bombonera est réputée pour les vibrations des tribunes, qui se ressentent lorsque les hinchas (les supporters) se mettent à sauter en rythme (voir encadré ci-dessus). Une expression y est consacrée : « la Bombonera no tiembla, late » (« la Bombonera ne tremble pas, elle bat [comme un coeur] »). Frissons garantis.
Comme un tremblement de terre
La Bombonera est à coup sûr l’un des stades les plus chauds du monde, réputée pour la ferveur de ses supporters. Des relevés effectués par un sismologue, lors de la finale de la Coupe d’Argentine opposant Boca au Racing (2-1) en 2012, ont même révélé que les vibrations enregistrées dans l’enceinte étaient comparable à un puissant tremblement de terre. Quand les supporters de Boca ont célébré le premier but de leur équipe, les ondes générées ont été équivalentes à un séisme d’une amplitude de 6,4 sur l’échelle de Richter.
Boca Juniors, un petit air de Suède…
À sa création en 1905, le club de Boca Juniors n’a pas encore adopté ses couleurs bleu et or et joue en rose, puis en blanc ou encore en bleu. Il faut attendre 1907 pour que l’un des dirigeants qui se trouvait dans le port de La Boca voit les couleurs du pavillon d’un navire suédois, le Drottning Sophia, et propose à ses camarades d’adopter les couleurs bleu et or.
Retrouvez le reportage dans son intégralité en vous rendant sur mon blog de voyage : LA BOMBONERA, UN VOLCAN EN ERUPTION
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