De retour d’un
périple de 34 jours : 18 jours en moto de location et bus entre Phnom Penh
et Siem Reap + les magiques temples d’Angkor et autres + le bateau rapide Phnom
Penh-Chau Doc, et 16 jours entre en moto de location, bus, etc. entre Chau Doc
et Saigon. Pour le Vietnam du Sud, voir
le poste « 16 jours entre Chau Doc et Saigon ».
Opinions émises sur cette discussion SUBJECTIVES,
donc les commentaires courtois et des infos complémentaires sont les bienvenus :
un beau pays aux gens très souriants et aimables, trop plat à mon goût comparé
à « mes » montagnes de 2000-3000 m du nord du Vietnam et, du
moins dans la partie que j’ai faite, aux paysages souvent monotones (essayer la
route Phnom Penh-Siem Reap !). On se régale au Cambodge, dans toutes les
gammes gastronomiques et à prix très raisonnables. Seul point (très)
noir : la pauvreté du petit peuple, scandaleuse quand on sait combien le
pays s’enrichit ; tous ces enfants qui mendient dans la rue ou travaillent
au lieu d’aller à l’école, et je ne préfère pas parler du reste !
A noter que j’y étais en pleine Haute
saison, donc beaucoup de touristes.
PHNOM PENH
Phnom Penh pas prévu au départ, mais on ne peut pas louer de moto à Siem Reap,
donc… Arrivée à l’aéroport vers 22h et,
première agréable surprise, le tuk-tuk de l’hôtel, que j’avais prévenu des 2
heures de retard de l’avion, était là tout souriant. Pour votre info, ce ne
sont pas les horribles teuf-teufs bruyants et polluants de Thaïlande, mais des « carrioles »
confortables et peu bruyantes vu que ce sont en fait des
« remorques » à 2 roues attachées à l’arrière d’une moto (au 1er
virage, on se demande si ça ne va pas partir dans l’autre sens, mais on s’y
fait vite). Arrivée au Narin GH, sur la très calme 125 St, que je connaissais
avant. Grande surprise : refait à neuf, avec belles chambres et toujours
le patron super sympa et la grande terrasse pour les petits déjeuners et autres
repas (on y mange d’ailleurs bien). 12$ avec ventilo, 17$ avec clim. Attention,
dans les guides-papier, il est question d’un Narin 2 ; il a changé de nom
car vendu par le proprio du Narin, et est moins bien car pas de terrasse. Si le
Narin est complet, le TAT juste à côté est sympa aussi, également avec
terrasse, et moins cher (8-15$) ; en fait, il y a au moins 5 GH dans la
rue.
Le lendemain matin, direction le loueur de
motos Bike’s Shop du français Bernard. Je savais déjà par des commentaires du
Voyage Forum qu’il était mal-aimable, mais je vous passe les grossièretés
auxquelles j’ai eu droit à propos des « …. de Routards fauchés qu’il ne
veut pas chez lui » et des « …. de français » (paf dans le
nez ! J’ai failli lui répondre qu’il l’était lui-même) ; bref, j’ai
fui et suis allé ailleurs, chez le très gentil Mister Lee de Lucky Moto 143
Monivong (coin de la 184 St) ; beaucoup de choix donc on peut sélectionner
une moto OK pour 6$ automatique (louées uniquement sur PP) et 8$ manuel ;
pas eu un seul petit problème en 16 jours avec la mienne !
Après, j’ai appris ma leçon, jamais vu un
bazar comme les rues de PP : à part sur les grandes avenues –et
encore ! aucun panneau à l’intersection des rues, on ne sait jamais à la
hauteur de laquelle on est (d’autant plus que ça ne se suit pas toujours, on
peut passer allègrement de la 144 à la 182 ; elles sont où, les 146 à 180
?) ; Si on ajoute à ça que la plupart des conducteurs de tuk tuk n’ont
aucune idée du No de la rue à 2 rues d’où ils sont …. De plus, au Vietnam, au
moins, chaque magasin a son adresse sur son auvent ; à PP, pas tous donc
voilà la manœuvre répétée 10 fois par jour pendant 6 jours : quand on
PENSE être au croisement de la bonne rue, on rentre dans la rue transversale
pour trouver une adresse de magasin ; évidemment, c’est pas la bonne rue, donc
demi-tour et on recommence ! Ca fait bien rigoler les locaux et les expats
à qui on raconte ça. Et c’est pas fini : Vous êtes finalement dans la
bonne rue et vous avez un No d’immeuble ; too bad ! Les numéros ont
changé donc vous cherchez le Frangipani Hotel au 27 rue 51 ; vous arrivez
devant le No 27, pas de bol, un terrain vague. Evidemment le bon numéro 27 est
à l’autre bout de la rue, qui doit bien faire 2 km de long. En plus, il y a les bâtiments qui n’ont que
l’ancien No, ceux qui ont les deux, et ceux qui ont donné comme adresse l’un
des deux mais vs avez besoin de l’autre pour trouver. La prochaine fois,
j’essaie l’ile de Ko Dach, ça peut pas être plus compliqué !
Côté restaurant, frustré à Hanoi de bonne
cuisine française pas hors de prix, je me suis régalé au Tamarind,
d’autant plus que, mystère et boule de gomme, la patronne-cuisinières Viet fait
de l’excellente cuisine marocaine (essayer les tajines) ; elle a même
installé une tente berbère sur le toit en terrasse, en plus des tables, pour
famille et petit groupe. Je me suis également régalé Chez Bernard, un
petit bistro comme on en fait plus, 75 rue 15 (entre la 144 et la 148 St, la 146 étant aux abonnés
absents) ; c’est tout petit et on mange très bien + d’excellents vins
français au verre). Evidemment, un diner au FCC, égal à lui-même (pour
déjeuner, je m’arrête dans une bonne pâtisserie et à moi les tartelettes etc. !).
Revisité tout ce qu’il y a à voir à PP
(sauf le centre de tortures de l’horrible Duch, le musée des Crimes de guerre
de Saigon m’a suffit !). Je me suis décidé à aller aux « Killing
Fields » de Choeung Ek, pas vus en 2006 ; quelle horreur, ça prend à la
gorge. Attention : à la sortie de
Phnom Penh, au bout du Bvld Monireth, le chemin pour y aller, un grand pont est
en construction + la route après aussi ; rarement vu des embouteillages
pareils, j’ai failli faire demi-tour avant le pont, mais j’ai repéré sur mon
plan un détour qui permet de contourner une partie des embouteillages :
Sihanouk Boulevard, la 199 St avant Monireth, à droite au bout de la 199 et on
retombe sur Monireth mais après les gros embouteillages ; ça m’a tout de
même pris 2 heures pour les 30 km AR, et en me faufilant en moto entre les
camions et les bulldozers. Noter qu’après le pont en construction, vous arrivez
à une grande fourche sans panneau indicateur de direction, il faut prendre à gauche.
KOMPONG CHAM
Le premier jour de crapahutage en moto n’a
pas été un cadeau. Je voulais prendre la route qui, sur la carte, suit le
Mékong. Donc je traverse le pont et prend plein nord, à travers une horrible
banlieue et soudain, pouf, ma belle route goudronnée fait place à une large route
en latérite (l’ancienne route est en voie d’élargissement sur une bonne
centaine de km) avec une telle poussière rouge que certains véhicules roulaient
tous phares allumés. Après une demi-heure de cet enfer, j’ai finalement repéré
une petite route à droite et me suis retrouvé sur les bords du fleuve ; on
traverse un tas de petits villages sympas ; à mi-chemin entre PP et
Kompong Cham, on arrive sous un grand pont tout neuf non marqué sur ma carte et
personne autour ne parle anglais pour me dire où ça conduit (J’ai eu plus
tard comme l’impression que la route du pont rejoint KC en diagonale) ; je suis
donc passé dessous et re-route en latérite. Bref, une journée pour faire PP-Khompong
Cham ; arrivé couvert de poussière rouge ; rarement pris une douche
aussi agréable !
J’ai bien aimé KC, assoupie le long du
Mékong. Pas mal de Routards qui continuent ensuite sur Kratié. Couché au Mekong
Sunrise, face au fleuve (les propriétaires français sont partis, remplacés
par un cambodgien tout souriant parlant bien anglais) et diné au Lazy
Mekong Daze, adjacent au Mekong Sunrise, tenu par un Breton sympa et son amie
locale (bon repas sur la terrasse). De l’autre côté du Sunrise, le tout
nouveau Khmer Food Restaurant est impec, avec une jolie décoration
intérieure, une petite terrasse bien
sympa, et d’excellents plats bien servis. Il y a aussi un grand resto récent
sur la rivière, le River Wind Place, très fréquenté par le « Tout Kompong
Cham » et un peu trop guindé à mon goût.
Un truc stupéfiant : le pont en
bambou de l’ile de Koh Paen ;
au début de la saison sèche, les locaux construisent tout à la main un très
long pont en bambou pour relier l’île à la ville, avec une structure de support
incroyablement complexe ; et c’est du solide, les voitures passent sans
problème ; pont re-démonté à la fin de la saison. J’ai découvert – trop
tard vu qu’il n’y a qu’une petite pancarte à l’entrée du pont – qu’un petit malin
avait construit dans l’île une guesthouse de huttes au bord du fleuve, la Mekong
Bamboo Hut ; pas visité mais les critiques du Trip Advisor sont très
élogieuses (2$ le hamac, 5$ le lit).
Visité le temple Wat Nokor : c’est OK
mais rien ne vaut les temples d’Angkor.
KOMPONG THOM
Quel bled ! Rien de rachetable, du
moins à mes yeux : hôtels lambda (j’ai couché au mieux que j’ai trouvé :
le Mittapheap, au coin nord du pont ; la patronne parle très bien
français) , le grand restaurant de l’hôtel Arunras est à fuir, le service est
ignoble (en fait, je n’y ai pas mangé ; je me suis pointé à 19h, assis, au
bout de 10 mn, levé pour prendre le menu vu que personne ne voulait se
déplacer ; fais signe ensuite aux serveurs en train de bavarder dans un
coin, en brandissant montrant le menu, ils ont détourné la tête donc je suis
parti). Il y avait un américain qui avait ouvert l’American Restaurant ;
parti ! J’ai fini par diner au Stung Sen, la cantine à midi car les minibus
partent de là dans la journée ; on mange OK avec un service attentif et
souriant. J’ai découvert trop tard qu’une resort avec piscine venait d’ouvrir,
le Sambor Village (mais critiques plutôt négatives sur le Trip Advisor).
Bouffé de la poussière et perdu 10 fois en
moto dans un dédale de pistes sablonneuses pour arriver aux temples de Sambor. Bof ! 3 tours en
brique au milieu d’une belle forêt ; et il faut voir la
« réhabilitation » : pour supporter les linteaux des portes de
chaque tour, des colonnes lisses en béton ; ça gâche la photo !
A voir à mi-chemin entre Kompong Thom et
Siem Reap, le pont pré-angkorien
de Kompong Day¸ qui date du XIe (panneau « Khmer Bridge »
au milieu du village) ; il en reste très peu ; très curieux avec ses arches en arcs brisés
(et oui, après vérification, ça s‘appelle comme ça).
SIEM REAP
Toujours aussi sympa (au centre,
parce que ça bétonne dur en périphérie). Après m’être perdu sans arrêt dans
Phnom Penh, même chose dans le dédale de ruelles du côté de Pub St, surtout
quand il s’agit de trouver un resto dont la seule adresse est « Off Pub St » ).
Mon petit hôtel préféré ? Le Neth Socheata, dans une ruelle donnant sur Thnou St près du
marché ; belles chambres, patron sympa parlant très bien anglais et, en
face, excellent petit restau, le Socheata 2 (même propriétaire). Après, la Ivy Guesthouse avec son petit
jardin, mais c’est souvent le temps complet « tout le temps » au dire
du patron. En très chic relativement pas cher, une excellente adresse : le
Pavillon Indochine, au grand calme dans une petite rue en terre battue
sur la route de l’aéroport, encore tenu par des français, apparemment beaucoup
plus actifs au Cambodge qu’au Vietnam (il faut dire que les salades de visas
doivent être plus simples, ce qui n’est pas difficile) ; élégant, un souci
exceptionnel de la décoration partout, restaurant en terrasse, jardin, piscine,
etc. tout pour plaire pour 70$ avec pt déj et un tuk-tuk pour la journée (60$
en basse saison).
Repéré une auberge de jeunesse pour
Routards, le Angkor Thom Hostel,
avec petits dortoirs de 6 lits 4$ avec ventilo, 6$ avec clim (18 Wat Bo
St).
Côté restos, que du bonheur ! J’ai
continué ma cure de bons petits plats français au Kanell, extraordinaire :
une grande maison en bois et derrière, un très grand jardin ; au lieu d’y
mettre des tables en terrasse, le proprio, un français très cool (sa femme
aussi), a construit des petites pergolas avec une table chacune ; c’est
vraiment très chouette romantique et tout et tout (plus, au fond, piscine
cachée par une haie acceptant gratuitement les gens de l’extérieur mais ils
doivent consommer et manger pour 5$ per personne ; tout est pensé, un vrai pro
! ). Cuisine absolument délicieuse. Me suis régalé aussi 3 fois au Barrio, également dans un très joli cadre, avec un
patron aussi sympa et une excellente cuisine française plus
« bistro » qu’au Kanell (à moi l’andouillette de Troyes et les moules
marinières, les 2 introuvables à Hanoi). Les 2 servent aussi de la cuisine
locale. Pour changer, ai fait 2 excellents diners à l’italien Il Forno du
côté de Pub St. Et un bon déjeuner au Tigre de Papier sur la même rue.
Si vous traversez la Tigre de Papier, vous
tombez sur une petite ruelle et, juste en face, un truc super : Body
& Soul, un spa-salon de massages tenu par un français, avec un gros plus :
cours de massage pour touristes d’une demi e et une journée. Très populaire
donc résa un jour à l’avance indispensable.
LES TEMPLES D’ANGKOR
Bon, je ne vais pas faire le guide.
Seulement quelques choses :
Auparavant,
si mes souvenirs de 2006 sont bons, 15 km avant Siem Reap sur la route de PP,
il y avait une grande pancarte « Roluos » sur la gauche,
indiquant la direction pour le groupe de temples du même nom ; c’était
clair, ça ne l’est plus ; la pancarte en arrivant de PP indique «Prea Koh »
, et en arrivant de SR, «Bakong », les noms de deux des temples du
groupe du Roluos (ou le contraire, je ne souviens plus).
La
foule à Angkor Vat, au Banyon et au Ta Phrom. Facile à éviter ; vous y
aller entre midi et 14h.
Pour
déjeuner justement, la foule s’agglutine dans la bonne centaine de baraques à
boustifaille lambda face à Angkor
Vat. Vous, vous allez à Angkor Thom, après les superbes temples de Preh Rup,
jusqu’au petit bassin de Sras Srang ; au bord du bassin, plusieurs restos
avec terrasses vue sur le bassin au 1er étage, et pas de foule. Après, passer
de l’autre côté du bassin ; vous tomberez dans la campagne avec des villages
sympas où les habitants semblent vivre comme du temps de la splendeur des
temples (on évalue leur nombre à cette époque à entre 600 000 et 800 000, en
fait la plus grande ville du monde).
Pas
grimpé sur le Phnom Bakheng pour le fameux coucher de soleil ; la
foule est telle que c’en est complètement ridicule ; je parie qu’une fois
en haut, en fait de coucher de soleil sur Angkor Vat ou la campagne
environnante, on a droit à la vue des têtes et épaules qui vous
entourent ; en tout cas, c’est pas pour moi. J’y suis monté dans la
journée en 2006, la vue est superbe.
Il y
a un tas de petits temples que les gens ne visitent guère, et ils ont bien
tort. Parmi mes favoris : le Thommanon, le Neak Pean, le Ta Som et le Pre
Rup, étonnant complexe en briques de 14 tours.
ANGKOR PLUS LOIN
Le merveilleux temple de Bantey Srei. Un bijou ! Pas trouvé où était le
bas-relief raflé par Malraux dans les années 20 (pour la petite Histoire, ce
qu’il venait faire en Indochine était connu comme le loup Blanc mais les
autorités françaises de Saigon, qui le détestaient à cause de ses opinions
gauchistes, avaient décidé de le laisser faire et de le prendre la main dans le
sac, ce qui a parfaitement réussi ; pas de taule uniquement parce que
toute l’intelligentsia gauchiste de St Germain, Sartre, la Grande Sartreuse et
Cie, ont crié au scandale, alors que le scandale, c’était le pillage).
30 km d’excellente route goudronnée plus
au nord, un coin super : le massif
de Khulen et la rivière aux Mille lingas (à un moment, vous arrivez à un T,
il faut prendre à gauche). Au bord de la route au pied du massif, sur votre
droite, il y a un grand resto, le Bourey Sovann (où on mange très bien) ;
la piste pour aller à la rivière prend sur la gauche juste avant. Attention :
il y a 2 sites de rivières aux milles lingas. L’un est accessible par une route
privée, donc 20$ de péage, où il faut arriver avant 11h car après, la route étant
étroite, la circulation va dans le sens de la descente. Pourquoi payer alors
que la piste de gauche, gratuite, vous emmène en 30 mn de grimpette très
agréable à une autre portion de la rivière avec des tas de sculptures ? En
haut, il y a des surveillants en uniformes qui proposent de vous emmener dans
un dédale de gros rocs pour voir d’autres sculptures ; évidemment, ils attendent
une « petite pièce » mais ça vaut le coup de les suivre.
Le Bantey Srey + la rivière aux Mille
lingas, ça fait une super journée. Ca peut se faire en tuk-tuk , mais ça
fait long (possibilité aussi de faire l’excursion en minibus de groupe
organisé, déjeuner au Bourey Sovann inclus
- Il y a un français qui organise également cette excursion, et il a
construit un petit restau à côté du BS, mais c’était fermé quand j’y étais, il
n’ouvre que lorsqu’il a des clients). En moto ou voiture, si vous décollez de
bonne heure de Siem Reap, vous pouvez même y ajouter au retour le temple de Beng Melea, donc itinéraire
triangulaire SR-BS-Khulen-BM-SR (ou le contraire). Pas fait car je ne décolle
pas de bonne heure et j’aime bien prendre tout mon temps en route, surtout quand
il s’agit d’admirer les superbes sculptures du Bantey Srei).
LE TONLE SAP
Il y a un village flottant, Chong Khneas,
où je ne suis pas allé car il parait que c’est la grande foule. Par contre,
j’ai beaucoup aimé le village sur pilotis (et non « flottant » comme
il est écrit parfois) de Kampong Phluk, beaucoup
moins fréquenté (et ils sont hauts, les pilotis : 4 m et plus, à cause des
crues). Pour y aller, vous continuez la route du groupe de Roluos et arrivez à
un grand parking, d’où vous prenez un bateau qui descend la rivière, vous
arrête à cet étonnant village pour s’y balader, et vous emmène ensuite jusqu’au
Tonle Sap, une véritable mer intérieure ; on longe à un moment une forêt
inondée que l’on peut parcourir en petite barque. Au coin de la rivière et du
Tonle Sap, 3 restos flottants bien sympas.
PREAH VIHAR
Plus de soldats des 2 côtés depuis la
signature de la nouvelle convention entre le Cambodge et la Thaïlande (qui est plutôt
gonflée de réclamer les temples après avoir signé il y a plus de 20 ans une
convention internationale reconnaissant que PV est cambodgien) …. jusqu’à la
prochaine fois, vu que le Gouvernement Thaï utilise cette salade de Preah
Vihear thaïlandais pour « noyer le poisson » à chaque fois qu’il y a
un gros problème de politique intérieure.
Bon, pas fait PV, et je le regrette fort.
La raison : « on » m’avait expliqué que le seul hôtel du coin était
une resort de luxe avec des chambres à 80$ et plus la nuit, le Preah Vihar
Boutique Hotel ; pas mon truc en pleine
campagne ! En fait, j’ai découvert trop tard qu’il y avait plusieurs
guesthouses dans le village de SA AEM (où est également la Resort – 30 km
au sud de PV). Donc, en moto au départ
de PP, l’itinéraire que j’ai repéré est PP-Kompong Thom le 1er jour,
le 2ej, KT-Tean Mean Chey par la No. 64 puis bifurquer Ouest sur Kulen
et Nord sur Sa Aem ; PV le 3e jour, et le 4e jour,
PV-Anlong Ven-(est-ouest)-SR (plein Sud) par la 67 ; ça doit pas être du
gâteau, mais c’est prévu à mon prochain programme. De Siem Reap, ça ferait la
67 Nord jusqu’à Along Vang puis la transversale Est jusqu’à Sa Aem (1 long
jour), retour à SR par Kulen et le temple de Koh Ker. Je ne connais pas les
heures de trajet, j’espère que quelqu’un qui connait va commenter tout ça.
Evidemment, il y a la solution de la voiture
avec chauffeur SR-PV aller et retour,
mais c’est pas bon marché !
RETOUR A PHNOM PENH ET PASSAGE AU SUD DU VIETNAM
Comme j’avais prévu 15 jours au moins dans
le delta du Mékong entre Chau Doc et Saigon, j’ai zappé Battambang etc. N’ayant
aucune envie de me retaper la poussière de la route SR-PP, j’ai tout simplement
mis la moto sur un bus de la bonne compagnie Rith Monty (résa dans leur bureau
de SR sur la petite place au début du boulevard Sivatha – 10$ pour la moto et
6$ pour moi), connu aussi sous le nom de Paramount ; leurs bus s’arrêtent
sur la 136 St en plein milieu de PP. Je signale l’existence de l’excellent
transporteur Giant Ibis, avec de gros bus modernes partant toujours à l’heure,
ce qui n’est pas le cas des autres (15$ pour SR-PP – Départs 7h45, 8h45, midi
- 6h de trajet) ; ils ont aussi des
bus SR-Bangkok (13h de trajet pour 20$ le départ à 7h, 25$ départ 20h, 21h et
minuit), Poipet (10$) et Battambang (8$).
Nuit à PP et le lendemain matin, bateau
rapide PP-Chau Doc avec la compagnie Hang Chau (achat du billet la veille
recommandé – 24$ - à votre hôtel ou au port - et on vient vous chercher à votre
hôtel en tuk-tuk pour vous amener au port). Départ de PP à midi, arrivée Chau
Doc vers 16h. C’est très agréable et rapide ; un matelot prend vos passeports
pour la sortie côté cambodgien, vous allez à l’immigration vous-même côté
viet ; le tout prend 15-20 mn). La navigation n’est pas sur le Mékong,
mais sur le Bassac jusqu’à la frontière et ensuite un large canal N-S jusqu’à Chau
Doc (l’arrivée est très chouette).
Dans le sens Chau Doc-PP, le bateau part
de Chau Doc à 7h30. Je vous rappelle que
vous ne pouvez pas rentrer au Vietnam par Chau Doc avec un visa à l’arrivée, valable
uniquement si vous entrez au Vietnam par un vol international. Il vous faut un
visa à l’avance par un consulat.
Voilà !