Bonjour à tous,
nous venons de rentrer d’un magnifique voyage en Namibie. Tout d’abord un grand merci à tous les contributeurs de ce forum qui sont une mine d’or pour préparer notre séjour.
À mon tour de faire un petit retour sur ce que nous avons vécu pendant ce voyage et j’y ajouterai probablement quelques photos pour vous faire partager un peu ce que nous avons vécu.
Nous sommes partis le 6 juillet depuis Zurich avec Swiss pour Johannesburg. C’est très étrange d’arriver à l’aéroport vers 20h et de constater qu’il ne reste que 3 vols et que l’aéroport est presque désert. L’avion sera d’ailleurs à moitié rempli, ce qui nous permettra de prendre un peu nos aises pendant ce vol de nuit.
Arrivés vers 9h à Johannesburg, au niveau contrôle, il faut remplir un questionnaire de santé, montrer le test PCR et ils prennent votre température. Escale de 6h , c’etait un peu long mais avec le ré-enregistrement des bagages pour le vol suivant, c’etait trop juste de prendre le vol de 11h. L’aéroport est encore plus vide avec un grand nombre de boutiques fermées.
Nous partons enfin pour la Namibie â 15h avec Airlink, une très bonne surprise avec un en-cas et une boisson pour ce vol de 2h. Nous survolons le désert et le bush, ça y est, nous arrivons.
Au niveau formalités, idem qu’à Johannesburg avec en plus un contrôle de l’extrait d’acte de naissance qui aura été le document le plus étudié.
Notre loueur de 4x4 nous attend à l’aéroport (Zambezi car rental). Tout s’est très bien passé, 4x4 en très bon état, 2 roues neuves, les 2 autres comme neuve, 2 roues de secours. Jacques a du revendre la moitié de sa flotte depuis une année mais il est persévére. Il nous a accompagné pour le change à l’aéroport (tres bon taux) et pour l’achat de la carte SIM. Après environ 30’ d’explications, il est déjà 18h et nous voyage en Namibie commence enfin.
Direction le River Crossing Lodge. A suivre …
Nous apercevons nos premiers phacochères au bord de la route et nous rejoignons le River Crossing Lodge en moins d’une demi-heure en assistant au coucher du soleil.
Très bon accueil, le lodge est à moité rempli et à 100% par des francophones. Le bungalow est très spacieux et a été refait récemment. Premier repas à base d’oryx (et ce ne sera pas le dernier).
Premier réveil en Namibie avec une vue sur la nature environnante.
Bonjour,
Merci pour ce début de compte-rendu !
J’avais repéré cet hôtel, comment l’avez vous trouvé (nourriture, chambre …)?
Hâte de lire la suite de votre voyage.
Bon week-end
Bonjour niflo,
très satisfait de ce premier hôtel. Cela permet de ne pas faire trop de route après un long vol. Accueil très bon, nourriture assez recherchée (menu avec 2 choix pour chacun des plats), chambre spacieuse et confortable. Et du chauffage dans la chambre car il fait un peu froid en juilllet.
8 juillet
ça y est, nous avons hâte de démarrer ce road trip sous un ciel bleu mais un peu frais.
Nous faison un mini-arrêt dans le centre de Windhoek pour voir la Christuskirche et le Mémorial de l’Indépendance.
Nous avons hâte de quitter la ville pour les grands espaces.
Avant cela, petit arrêt ravitaillement au Metro Hyper à la sortie Sud sur la B1 près de l’aéroport Eros. 2 magasins dans ce mall avec beaucoup de choix.
Enfin, cap au sud à 266 km de la capitale pour le désert du Kalahari et ses dunes rouges. La B1 est une longue ligne droite bitumée depuis Windhoek avec des paysages de savane jaunie.
Nous doublons quelques camions mais il y a peu de trafic et on roule facilement à 100 / 110 km/h.
Un petit arrêt pour le passage de l’incontourbable tropique du capricorne.
et un second pour un pique-nique en bord de route mais au calme et à l’ombre d’un arbresur un des nombreux arrêts aménagés.
Nous connaîtrons aussi notre premier contrôle de police lié aux restrictions pour les locaux de se déplacer avec les demandes standards (permis de conduire, lieu de départ, destination). Sur une douzaine, tous se passerons super bien sauf le dernier jour (mais c’est pour plus tard).
Nous bifurquons avant Mariental sur la C20 (goudronnée) puis sur une gravel road (D1268) en très bon état. Le dernier tronçon à l’entrée du Bagatelle Safari Lodge sur une piste de sable (pas nécessaire d’avoir un 4x4).
Nous découvrons notre chalet au sommet d’une dune rouge du Kalahari, superbe.
Nous avons opté pour l’option All in One (game drive, cheetah feeding, sundowner). Nous partons vers 15h30 dans la réserve pour voir nos premiers animaux. Il y a une assez grande diversité mais c’est sûr que c’est plutôt à faire en début de parcours car en ayant fait Etosha ou d’autres parcs avant, on n’aura pas le même émerveillement. Les explications du guide sont très complètes et nous apprécions beaucoup cette fin d’après-midi.
Un petit échantillon des animaux rencontrés
Bonjour,
Merci pour ce retour, je vais suivre avec délectation ce carnet qui ravive de chouettes souvenirs.
Le River crossing lodge ( que je ne connais pas) semble être une bonne option pour dormir près de l’aéroport quand on arrive très tard!
Cordialement,
Patou
Nous enchainons avec le cheetah feeding. Il y a 8 guépards par groupe de 2 dans 4 enclos (20 ha) et nous assisterons au repas de 2 groupes. Ce sont des guépards orphelins ou qui ne peuvent plus être remis en liberté. Nous assistons tout d’abord à leur course puis au repas. C’est la 1ère fois que je voyais des guépards et c’était un jsute magnifique de voir de près ces animaux si gracieux. Bien sûr ce n’est pas la même chose que de les voir en liberté (teaser : ça ce sera pour Etosha ou nous serons seuls à voir un guépard tuer un springbok juste à quelques mètres de nous).
Bonjour Patou,
bienvenue à bord. J’avais lu ton 1er carnet avant de partir et il avait été une belle source d’inspiration. Bravo car c’est très détaillé. Je n’ai lu le second qu’hier. Pour Bagatelle, j’ai l’impression que la partie management (y compris l’attitude des guides) s’est améliorée ou la situation sanitaire avec très peu de clients fait que je ne l’ai pas ressenti. Lors du cheetah feeding, on ne peut pas non plus toucher les guépards mais par contre les rhino sont nourris. Le cadre est magnifique mais c’est sûr qu’il y a un côté “spectacle” avec les activités qui peut déranger.
J’embarque également. Très bon début.
Bonjour blueb,
Très belles photos!
Je suis heureuse de voir qu’ils ont su évoluer de façon positive. Nous avions été un peu choqués par leur désinvolture ( y compris pour les guépards) et nous le leur avions dit.
Il faut dire que nous sortions du KTP où nous avions été immergés pendant 6 jours dans le "Wild ".
Et que nous avions le vécu du CCF…
Je suis contente qu’on ne caresse plus les guépards, c’est une évolution vers un plus grand respect de ces magnifiques animaux sauvages.
A part ça, Bagatelke est une étape de toute beauté, et nous avons un souvenir ému de la marche avec les Bushmen tôt le matin. Super intéressante.
A+, et encore un grand merci pour ce partage,
Patou
@Patou. Oui Bagatelle est un superbe endroit avec les couleurs photogéniques du Kalahari. Les repas étaient excellent (les gâteau du tea time (miam))
La marche avec les bushmen, j’y viendrai dans mon prochain post et je partage entièrement ton ressenti, une expérience très enrichissante.
Après le cheetah feeding, direction une petite dune pour un apéro et contempler le coucher du soleil, c’était parfait, calme et sérénité en contemplant le désert. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de savane jaunie cette année par rapport à d’autres photos que j’ai vu où le le sable semblait plus présent mais je crois que la saison des pluies a été asset généreuse cette année, tant mieux pour eux.
Quelques photos encore de cette fin de journée
Bonsoir,
Merci de nous emmener avec toi!
Je lis avec grand intérêt ton feedbak et me réjouis de la suite!
Un coucou à tous depuis le Masai Mara!
Annick
Bonjour,
Dans deux semaines, nous devrions être en Namibie pour la 2ème fois. Très impatients d’y être mon épouse et moi.
Le Bagatelle Kalahari lodge est un excellent souvenir car il correspond au 1er jour de notre voyage de 2017 et donc les 1ères images de notre vidéo.
Vivement dans 2 semaines.
Et merci de me faire vibrer et patienter.
Loïc
@Annick, bienvenue. Je suis content que tu suives ce compte-rendu car tu as été de bon conseil et source d’inspiration pour la préparation de ce voyage. Bonne vacances dans le Masai Mara.
@Loïc, oui le Bagatelle est un superbe lodge comme on peut le voir dans ta vidéo, nous avions le même logement sur le haut de la dune
Après ce sublime coucher de soleil et un très bon dîner (c’est surpreant de manger des escargots en Namibie), nous suivons un employé jusqu’à son téléscope pour un cours d’astronomie (la Croix du Sud, le Scorpion, la voie lactée, …). C’était très intéressant surtout avec le ciel namibien très dégagé et exempt de pollution. Par contre, il faut savoir que c’est une activité payante, ce que je n’ai constaté le lendemain lors du check-out.
9 juillet
Après une bonne nuit de sommeil, nous démarrons à 8h par une matinée glaciale avec un vent puissant pour 2h de balade dans le Kalahari avec 2 bushmen et un traducteur. Leur langage est fait de clics, il y en a 4 différents qui sont mélangés avec des mots. Ils nous font partager leur culture (chasser, voler des oeufs d’autruche, poser un piège à autruche, les vertues de l’acacia, …) en parlant d’abord dans leur langues. Nous essayons de deviner ce qu’ils disent en fonction de leur gestes et c’est assez amusant.
Nous apprenons beaucoup sur ce peuple pacifiste et sage de chasseurs cueilleurs qui a été sédentarisé et vit maintenant dans les villes. Nous rejoignons après leur campement et nous rencontrons leur famille (le père et ses 4 enfants) qui nous font aussi partager leur culture, par exemple comment les jeunes hommes sélectionnent leur potentielle femme avec un petit arc et 5 flèches lors d’une cérémonie (et elles peuvent refuser), un bel apprentissage de la vie de ce peuple. Les familles viennent de Tsumkwe et changent régulièrement. C’est un moyen pour eux de s’assurer un revenu et en même temps de faire perdurer la connaissance de leur culture.
Par contre c’est vrai que nous avons froid pour eux en les voyant habillé avec si peu alors que nous avons les polaires.
De retour au lodge à 10h, nous prenons un gros petit-déjeuner avant de prendre la route direction Sesriem.
Après Mariental, nous bifurquons sur la C19 qui est goudronnée jusqu’à Maltatohe mais assez monotone.
Nous continuons sur une gravel road qui offre quant à elle de très jolis paysage du désert du Namib, idéal pour un petit arrêt pique-nique au mileu de la nature.
Nous arrivons vers 15h30 au Desert Hill Lodge (à env. 30’ de Sesriem). Très joli lodge ou nous passons le reste de l’après-midi à nous reposer un peu au bord de la piscine.
Les bungalows sont très bien aménagés, le staff super sympa et serviable. A recommander
Aaaaah, j’adore ces bungalows!
Je retiens pour une autre fois si je passe par là.
Juste une minuscule question : A Bagatelle, est-ce qu’il y a toujours l’autruche semi apprivoisée (et handicapée) qui fait le tour des tables à l’heure du tea time? Grand souvenir des gâteaux du goûter pour nous aussi, et de l’apéro en haut de la dune.
Encore merci pour cette magnifique balade!
Patou
@Patou,
oui bungalows très chouettes, grands avec une superbe vue, le personnel très sympa et de bons repas. A recommander.
A Bagatelle, nous n’avons pas vu d’autruche au niveau du lodge (un paon devant, un oryx et un koudou très proches).
10 juillet
Nous ne sommes pas partis aux aurores pour le lever de soleil sur les dunes de Sossusvlei (dur avec une ado qui est difficile à réveiller). Nous prenons notre petit-déjeuner à 7h00 et nous partons à 7h45 pour Sesriem (30’) puis en route pour big daddy avec quelques arrêts photos en cours de route.
Un petit arrêt également à la dune 45 où il n’y a vraiment personne à 9h00
Nous choississons l’option navette pour les derniers km, elle n’attend que nous et nous pouvons partir immédiatement et commencer l’ascension de big daddy.
A mesure que l’on s’approche, la montée a l’air de plus en plus difficile
Nous avons pris l’option de couper la 1ère partie qui monte une première dune avant de redescendre pour attaquer directement la montée que l’on fait avec 5-6 arrêts.
C’est vraiment sympa, peu de monde, il ne fait pas encore trop chaud et la vue est superbe.
Nous restons seuls un petit moment sur la sommet de la dune à observer le paysage avec d’autres dunes à perte de vue puis c’est la descente vertigineuse en courant pour redescendre la dune en quelques minutes, un réel plaisir.
Puis c’est le saissisant paysage des arbres morts de deadvlei.
Un dernier regard sur big daddy
La navette nous dépose ensuite à nara vlei pour une petite marche où nous croisons un chacal
Nous retournons sur le parking récupérer notre voiture et repartons direction Sesriem
Après un déjeuner à l’entrée du parc, nous retournons faire une petite randonnée dans le canyon de Sesriem
Pressée de lire la rencontre avec le guépard à Etosha. C’est le seul félin qu’on ait pas vu cet été et qu’on a cherché sans succès…
Nous nous rendons ensuite au Sosssvlei lodge où nous avons rendez-vous pour un survol en hélicoptère de 45 min, une première pour nous. Nous survolons le canyon de Sesriem et allons jusqu’à Big Daddy et dead vlei en passant par la dune 45. Le survol des dunes au coucher du soleil est juste fantastique, un grand moment dans un petit hélicoptère sans portière, à déconseiller si vous avez peu du vide.
Big Daddy vu d’en haut
Dune 45
Après ce survol en hélico qui nous en a mis plein les yeux, nous rentrons au Desert Hill Lodge à 30’ de Sesriem.
11 juillet
Après une bonne nuit, nous faisons une petite grasse matinée et prenons le petit-déjeuner à 8h30 avec une vue toujours aussi belle sur le désert du Namib.
Nous quittons tranquillement le lodge vers 10h00 directement Swakopmund.
Après 1h de route nous faisons le traditionnel arrêt à Solitaire avec son petit air de route 66.
Comme il est encore tôt, nous passons à l’épicerie acheter cette fameuse tarte aux pommes (ou Apfelstrudel) tant vanté sur ce forum.
C’est reparti sur cette piste en bon état. Nous repassons le Tropique du Capricorne dans la direction Sud - Nord cette fois.
Les paysages permettent d’apprécier de jolies nuances de couleur.
Nous décidons de prendre notre pique-nique en bord de route et en ouvrant notre sac de l’épicerie, je réalise qu’il y a eu une erreur et qu’il n’y a pas de tarte aux pommes mais une tourte à la viande. Je pense que cette fameuse tarte ne vaut pas 1h de trajet pour y retourner, ce sera une très bonne excuse pour revenir en Namibie :). Mais la tourte est également excellente.
La route est un peu longue et assez monotone par la suite. Après avoir atteint Walwis Bay, nous longeons la côte jusqu’à Swakopmund, qui permet d’appércier les dunes d’un côté et l’Océan Atlantique de l’autre. C’est dimanche et il y a beaucoup de pêcheurs ce jour-la.
Nous arrivons à notre hôtel le Driftwood où nous serons les seuls client. Hôtel dans un quartier calme de Swakopmund à 100 m de la plage.
Il est 16h et nous profitons de la fin de journée pour nous promener sur la plage.
11 juillet
Fin de journée en bord de mer avec de belles vagues
Comme les resto sont fermés, nous commandons au Blue Grass, à 5’ en voiture du Driftwood. Première dégustation d’huitres namibiennes et poisson, ce qui change un peu après tous ces repas carnivores. J’ai trouvé que les resto se donnaient beaucoup de peine pour proposer un bon choix de plats à emporter.
12 juillet
Ce matin, nous partons à 8h30 avec l’agence Turnstone qui vient nous chercher à notre hôtel. C’est le patron lui-même, Bruno, qui sera notre chauffeur pendant cette journée car il a du se séparer de tous ses chauffeurs par manque de clients (il a 6 véhicules). Après un premier arrêt dans le lagon de walvis bay pour voir les flamants roses, nous traversons une énorme saline détenue par des sud-africains qui polluent la baie sans crainte de poursuites car un accord lors de la session du port à la Namibie leur a laissé tous les droits. Les couleurs sont belles mais les dégâts sur l’environnement sont terribles.
Nous entrons enfin dans la zone protégée. La piste suit la plage et les dunes se rapprochent de plus en plus de nous jusqu’à rejoindre l’océan. Nous fonçons maintenant sur la plage à côté des dunes et les vagues viennent toucher notre véhicule.
Au bout d’un moment, la marée est trop forte et nous devons rebrousser chemin pour que cette fois le 4x4 franchisse des dunes de plus en plus haute.
Malgré le fait d’être partis tôt, le “vrai” Sandwich Harbour, ce ne sera pas pour cette fois (et une excuse de plus pour revenir). La marée était forte aujourd’hui et Bruno nous indique aussi que la mer s’avance de plus en plus au fil des années.
Arrivés en haut, nous sommes parfois à la verticale et il faut toute la dextérité de Bruno pour se laisser glisser bas de la dune. De belles émotions à chaque franchissement. Nous marchons également dans le désert et gravissons la plus haute dune du monde se jetant dans l’océan. La vue depuis la haute est superbe, entre mer et désert.
Nous avons ensuite droit à un déjeuner perdu au milieu du désert, avec des aliments faits maison (pâté de springbok, pain, gâteau à la citrouille, cannelle et aux noix) et des salades avec des légumes.
Nous finissons notre journée par une visite du centre de Swakopmund avec ses maisons de l’époque allemande qui a développé cette station balnéaire au début du XXeme siècle.
Après avoir fait le plein, nous repartons pour l’hôtel et je constate qu’il n’y a plus aucun cadran qui fonctionne sur le tableau de bord (essence, km/h, …). Je fais le tour de plusieurs stations essences pour avoir un peu d’aide mais personne, et les garages sont fermés. Une petite peur nous envahit, la voiture va-t-elle nous lâcher ? Nous filons à l’hôtel pour envoyer un Whar’s up à Jacques qui nous envoie directement l’adresse d’un garage ou aller le lendemain matin. Allons-nous perdre une journée pour une réparer ?
…
Bonjour blueb,
Je me suis régalée à la lecture de ta journée à Sandwich Harbour.
Très belles photos, encore de superbes souvenirs qui remontent à la surface.
Ce coin est exceptionnel.
Nous avions pu passer au pied des dunes jusqu’au bout, mais d’extrême justesse.Cela dépend effectivement de l’heure ( et de la force!) de la marée haute, il y a eu un peu d’adrénaline surtout en apprenant qu’il est arrivé que des voitures de touristes imprudents étaient parties dans l’océan…
Pour ce qui est de Swakopmund, ce n’est devenu une station balnéaire qu’en 1923, après avoir été fondé à la fin du 19e siècle par les Allemands pour en faire un “grand” port permettant de poser les bases de la colonisation du pays ( les lieux étaient auparavant occupés par les Herreros et les Namas). Walvis Bay était à l’époque un port anglais! C’est donc, paraît-il, la ville la plus blanche et la plus allemande de Namibie…
Bonne suite et encore merci,
Cordialement,
Patou
@Patou, quelle chance tu as eue de passer pour aller au bout de Sandwich Harbour, ce sera pour la prochaine fois pour nous.
13 juillet
Je pars tôt pour arriver à l’ouverture du garage Nissan à Swakopmund. Le mécano est parti et je patiente 45’. Enfin il arrive et il veut que je lui laisse la voiture 1 journée car il n’a pas le temps. Je fais ma mine très triste en lui disant que ce n’est probablement rien. Il accepte et 5’ minutes plus tard, il a changé un fusible et me rend la voiture, prêt à reprendre la route, ouf (et la réparation était gratuite).
Nous voila parti pour le Spitzkoppe, le Cervin Namibien. La route est bonne, d’abord goudronnée puis une gravel road. Nous passons du sable à la pierre.
Un nouveau type de tente se présente à nous en approchant du Spitzkoppe.
ça y est, nous voyons enfin cette fameuse montagne namibienne mais je n’arrive pas vraiment à voir un point commun avec le Cervin
Nous payons notre entrée et nous faisons une petite marche au niveau de l’arche pour apprécier ces formations rocheuses de toutes formes.
Puis nous nous rendons à small bushmen paradise pour apprécier les peintures rupestres d’il y a environ 2’000 ans dont un rhinocéros très bien conservé.
Nous utilisons les services d’un guide et nous enchainons avec la ballade d’environ 2h jusqu’à golden snake, ce qui permet d’apprévier le massif sous d’autres angles.
Les paysages sont grandioses et dignes de l’Ouest américain.
Nous avons l’occasion d’approcher d’assez près des zèbres des plaines
Nous voyons notre premier quiver tree
Après un pique-nique au milieu de ces paysages fabuleux, nous rejoignons le massif de l’Erondo pour une nuit à l’Ai Aiba lodge pour nous tous seuls (pour une 20aine de bungalows).
La moitié des employés a été licenciée et celle restante a du accepter une réduction de salaire de 50% et de faire plusieurs petits boulots, la crise du covid est dure partout.
Nous faisons un sundowner walk avec un guide au milieu des rochers rouges oranges et nous finissons au sommet d’un roc pour un apéro avec vue sur la plaine pendant que le soleil se couche. Magique.
14 juillet
Le vent s’est levé dans la nuit et il fait glacial ce matin. Nous mettons nos polaires, nos vestes et nos bonnet pour un morning drive consacré aux peintures rupestres avec quelques arrêts pour voir des animaux (springboks et zèbres des montagnes d’assez loin car ils sont beaucoup plus craintifs que ceux des plaines).
Ce drive et l’étape au Ai Aiba n’est pas un indispensable, peu d’animaux et des peintures moins impressionnantes qu’au Spitzkoppe.
A la sortie du lodge, il y a un petit living museum San. Nous décidons de faire un petit stop pour les soutenirs, il n’y a vraiment personne et ils semblent tout surpris de revoir des touristes. Cette petite communauté San est glacée ce matin. Ils nous présentent comment faire du feu avec du bois, de l’herbe et un morceau de métal, la chasse avec un arc, la pause de pièges et quelques chants et danses, une petite halte sympathique.
Nous quittons le massif de l’Erongo pour celui du Brandberg avec le plus haut sommet de Namibie (plus de 2500 mètres). Nous faisons une petite randonnée de 2h sous une grosse chaleur pour apercevoir une des peintures rupestres les plus célèbres de Namibie, la White Lady. Il s’agit d’une scène de chasse datant d’environ 2000 ans avec un personnage peint en blanc initialement attribué à une femme (mais il s’agirait d’un chaman). La peinture est remarquablement conservée. C’est agréable de pouvoir faire ces petites randonnées après le temps passé en voitures.
Dernière étape, le Twyfelfontein Adventure camp pour une 1ere expérience de glamping. Très belles tentes au pied d’un petit massif rocailleux, le cadre est enchanteur.
15 juillet.
Après une très bonne nuit sous tente (le Twyfelfontein Adventure Camp est à recommander), départ à 8 h en morning drive pour partir à la recherche des éléphants du désert.
Les couleurs au lever du soleil sur la roche sont toujours aussi sublimes.
Après plusieurs fausses pistes, nous retrouvons leurs traces grâce à un autre véhicule. Il s’agit d’un groupe de 6 éléphants très friands d’acacias.
Bien qu’ils soient habitués à la présence humaine, nous restons tout de même à bonne distance pour qu’ils puissent manger tranquillement.
Après avoir passé un long moment à les observer, nous continuons le drive à la recherche d’autres animaux.
Nous avons également l’occasion de voir la welveschia, la plus ancienne plante du désert qui peut vivre près de 1000 ans.
Après presque 4h de drive, nous rentrons au camp où un déjeuner nous attend (inclus dans le prix du drive).
Puis, il est temps de quitter le camp et de reprendre notre route vers le nord.
Les paysages sont toujours époustouflants, je me répète mais on se croirait dans l’Ouest américain,
Direction le Grootberg pass où nous logerons dans un lodge avec une vue magnifique sur la vallée.Quelques prises d’infos sur les nouvelles mesures en Namibie, pas de changement pour les touristes, ouf. Les locaux ne sont toujours pas autorisés à voyager entre régions et le couvre-feu maintenu à 21h, les restaurants toujours fermés.
La vue est vraiment à tomber depuis le lodge, il y a du vent et dès que le soleil commence à se coucher, il faut bien s’habiller
Petite promenade sur le plateau pour la fin de journée
Entre les éléphants du désert le matin et cette vue magnifique de fin de soirée, nous avons encore passé une excellente journée en Namibue
16 juillet
Nous avions initialement décidé de partir à la recherche des rhinocéros du désert avec le Grootberg lodge mais le temps est trop court pour cette activité de presque une journée, il aurait fallu prévoir une journée supplémentaire car il nous faut encore rejoindre notre étape suivante.
Nous trainons un peu et reprenons notre route vers le nord. Grootberg nous a fait faire un petit détour mais cela valait vraiment le coup.
J’avais repéré une petite chute d’eau, les Ongongo Falls qui ne semblait pas trop loin de la route principale mais la piste pour y arriver se révélera assez difficile. Nous faisons un petit pique-nique au bord du bassin avec une mini chute d’eau. L’eau amène un vrai dépaysement après les paysages de dunes et de pierres des dernièrs jours
Puis direction un Camp Aussicht, également en dehors des sentiers battus avec à nouveau une piste piégeuse. Nous avons choisi l’accès par le sud qui se révèlera assez équivalente à celle du nord que nous testerons le lendemain.
Camp Aussicht est tenu par un ancien mineur qui propose des logements en dur ou des places de camping pour des sorties pour aller à la rencontre des ovahimbas.Le filon de cuivre s’est tari au bout de 10 ans et Marius, dont le père géologue est venu de Stuttgart, vit maintenant de cette pension de famille.L’arrivée ressemble à celle du ferraillerie avec un mélange de brics et de brocs. Tout est fait maison dans un assemblage hétéroclite…
Nous en profitons pour nous reposer un peu, ce que nous avons peu fait depuis le début de notre voyage, perdus au milieu de nulle part.
Bonjour blueb,
C’est un vrai régal de marcher dans tes pas! Magnifiques photos, souvenirs ravivés…
J’ai eu très froid pour les Bushmen qui font leur show tôt le matin avec beaucoup de gentillesse, en sachant qu’ils se dénudent pour les touristes, mais que dans la vraie vie ils sont un peu plus habillés! Nous avions fait la Bushmen walk à Bagatelle ( avec polaires), nous avions particulièrement aimé la séquence où ils ont mimé le piège à autruches, tres drôle!
Un grand merci à toi pour ce partage,
Patou
Merci Patou, c’est avec plaisir de partager ces moments car j’ai aussi beaucoup profité de ce forum pour préparer ce voyage car je ne l’avais pas préparé longtemps à l’avance (mars pour juillet). C’est aussi sympa d’avoir des retours comme les tiens.
17 juillet.
Aujourd’hui, nous suivons Marius sur des nouvelles pistes pour atteindre un premier village himba, juste à côté de la piste principale qui remonte sur Opuwo. Celui-ci n’a pas conservé ses traditions, presque tout le monde est habillé “à l’européenne”. Les enfants sont scolarisés, sauf en ce moment car les écoles sont fermées, et les enfants sont obligés de quitter leurs habits traditionnels et leurs coiffures.
Marius vient y apporter des médicaments pour les villageois. Il fait toujours froid et les habitants sont habillés chaudement.
Le second village à environ 500m a conservé un peu plus ses traditions. Les femmes sont très accueillantes et coquettes. Elles s’enduisent le corps avec de l’ocre mélangé à de la graisse, Les ovahimbas vivent de leurs vaches (lait, viande, beurre. ) et mangent de la polenta.
Nous essayons avec des sourires et des gestes d’interagir avec les himbas
Nous aurons passé un peu plus de 2h dans les villages et nous serons rentrés pour 13h.
Je précise cela pour ceux qui aimeraient continuer sur Opuwo directement, c’est tout à fait possible, ce n’est pas nécessaire de passer 2 nuits à Camp Aussicht.
Ce sera repos pour nous l’après-midi après un passage par la mine. Le soir, un couple d’allemands qui fait le tour du monde en motos se joindra à nous et nous passerons un long moment à échanger avec eux après avoir assisté au repas des porcs-épics.
Quelques remarques sur Camp Aussicht car je n’ai toujours lu que des commentaires dithyrambiques sur cet endroit. Pour ma part, l’endroit est sympathique, perdu au milieu de nulle part. On vient y chercher le calme mais je trouve que le prix est un peu excessif (6400 rand pour 3 et 2 nuits en chambre, 860 rand pour l’excursion himba). On paie l’excentricité du lieu avec des prestations minimales. Les horaires sont militaires (repas à 18h15, petit-déjeuner à 8h15, départ pour l’excursion à 9h15). Marius a selon moi assuré le minima malgré : il ne nous a pas accompagné dans sa mine mais juste indiqué qu’on pouvait y aller, l’interaction dans les villages était limité (il parlait beaucoup avec eux mais ne cherchait pas forcément à nous inclure et nous conseillait de faire des photos car tout ceci aurait bientôt disparu), Marius se couche vers 20 et fait la sieste l’après-midi donc les occasions d’échange sont limités, son discours était souvent dirigé sur la théorie du complot au niveau économique, covid). J’avais peut-être trop d’attente par rapport à cet endroit, cela n’a pas été désagréable mais sans plus pour nous,
J’espère ne pas m’attirer les foudres des fans de Marius sur ce forum mais j’ai plus eu le sentiment d’un personne assez désabusée et qui ne m’a pas fait ressentir de passion pour le pays ou les habitants. Ce n’était peut-être pas le bon moment.
Au final, une destination sans plus pour nous.
Bonjour,
Vos photos des villageoises et leurs enfants sont très belles !
Merci de nous faire partager votre voyage et vos impressions ( bonnes ou mitigées ).
Hâte de lire la suite de votre voyage.
Rebonjour blueb,
Mais non, tu ne vas pas t’attirer les foudres!!!
Chacun son vécu et son ressenti, et je peux parfaitement imaginer et comprendre ton analyse.Notre séjour chez Marius date de 2015, sans doute les choses ont elles un peu changé, et la pandémie là-dessus…
Je dois dire qu’à l’époque la compagne de Marius apportait son charme et sa gentillesse à l’accueil ( je crois qu’elle s’appelait Dottie?), et puis il y a eu le savoureux dîner aux chandelles ( aux produits du jardin), le repas de tous les petits animaux sur la terrasse à l’heure du thé, la visite des porcs épics dans la salle à manger… Pour nous, un moment un peu magique!
Je rigole encore de la douche où nous avons consommé moins de 5L à deux ( challenge perso) , et du miroir que Marius avait accroché si haut que je n’apercevais même pas mes cheveux! Et oui, Marius et ses théories fumeuses, nous avons adoré débattre à fleurets mouchetés, sur l’origine du monde entre autres! J’imagine que c’est pire maintenant!!! Autre image insolite : Les toilettes face au “canyon”, sous la surveillance du gros lapin apprivoisé… Pour nous, une expérience hors du temps! Marius nous avait efficacement dépannés, en nous changeant un pneu que nous avions explosé en chemin. Pour 3 fois rien.
Nous aussi avions " exploré" seuls l’ancienne mine, rapporté ( avec autorisation) 2 ou 3 échantillons de cette pierre semi-précieuse vert-bleu dont Marius avait fait de petits pendentifs.
Mais pour nous, ce fut aussi la visite aux villages Himba qui nous a marqués, nous avions acheté et apporté des kgs de nourriture ( riz, sucre…), les femmes ont changé et dansé pour nous, et nous avons terminé par un picnic dans les environs, avec des explications sur les végétaux locaux.Nous n’aurions pas pu avoir les mêmes rencontres ailleurs, sauf peut-être vers Epupa, mais de façon beaucoup plus superficielle et impersonnelle sans doute.Enfin, ce n’est que mon ressenti très personnel. Mais je veux bien croire que Marius ait un peu vieilli, et se soit un peu “sclérosé”.
Peut-etre un peu désabusé, un peu lassé…
Tellement loin du monde!
Alors, dithyrambique? Non. Mais toujours bluffée, oui.Avec le recul apporté par nos très nombreux voyages, un des moments les moins convenus, les plus atypiques, les plus surprenants.
Mais c’était finalement il y a longtemps!
Et je continue à me régaler de ton récit et de tes photos.
Les portraits sont magnifiques.
Bravo et merci!
Patou
PS Ça me revient : Je crois que la pierre semi-précieuse de la mine de Marius s’appelle la dioptase!
@Patou,
effectivement c’est de la dioptase, de couleur bleu-vert du à la présence de cuivre. Nous avons acheté à Marius un petit pendentif comme souvenir.
Marius n’avait pas de compagne pendant notre séjour, peut-être est-ce un des explications de notre ressenti. Pour le village Himbda, pas de chants et de danses ni de picnic mais un retour rapide et un marché artisanal rapidement mis en place lors de notre arrivée, comme dans tant d’autres endroits, d’où l’impression du de ne pas faire une rencontre différente.
Mais ce que tu as vécu donne vraiment envie, je suis jaloux :).
Sur le toit de la maison de Marius
Sur la route
Nous quittons Camp Aussicht (20´ pour 5 km de piste caillouteuse) pour rejoindre Opuwo, qui ne présente pas un grand intérêt, si ce n’est de faire le plein d’essence et de se ravitailler.Nous voyons des Ovahimbas et également des Herreros, avec leurs costumes de l’époque victorienne.
Nous faisons un arrêt au living museum Ovahimba au nord d’Opuwo sur la piste vers Epupa Falls. Comme son nom l’indique, c’est un endoit pour en apprendre plus sur la culture Himbda, l’équivalent d’un éco-musée. Beaucoup d’explications sont données sur leur façon de vivre, mais il manque bien sûr un peu de contact et de chaleur. La visite finit par des chants et des danses où les femmes étaient beaucoup plus souriantes, cela a duré vraiment longtemps et certaines relançaient chaque fois avec de nouvelles chansons.
Je recommande cet endroit pour son aspect instructif mais il ne faut s’attendre à plus.
Après cet arrêt culturel, nous partons pour Epupa Falls, à 180 km d’Opuwo. Le paysage est toujours magnifique, mais la dernière moitié du trajet est pénible avec des dizaines de passages de rivières à sec qui oblige sans cesse à ralentir et une piste moins roulante.
3h plus tard nous sommes arrivés à la frontière entre la Namibie et l’Angola, séparés par la rivière Kunene.L’endroit est vraiment splendide, une petite oasis après la sécheresse des derniers jours
Nous logeons au Omarunga Epupa-Falls Camp, vraiment très bien situé et avec un très bon accueil.
Nous faisons une marche au bord des chutes d’eau, elles ne sont pas impressionnantes mais c’est surtout le cadre que j’apprécie
Corvée de lessive
et nous grimpons sur une petite colline pour assister au coucher du soleil (attention il y a un péage pour profiter du pont de vue), même en passant par le bas.
Je suis tombé amoureux de cet endroit, c’est un petit coin de bout du monde qui ne me font vraiment pas regretter le détour.
Bonjour
Nous partons bientôt en Namibie, mais je n’ai vu nulle part qu’il fallait un extrait d’acte de naissance.
C’est nouveau ?
Pour l’instant, nous n’en avons pas, faut il en demander un ?
Merci de votre retour.
Pour les mineurs
@blueb
Magnifique! Un régal! Moi aussi, j’ai bcp aimé Omarunga. Moi aussi, amoureuse d’Epupa! Entre autres…
Encore merci pour ce carnet,
Patou
hello,
on a fait quasi les memes étapes: Aussicht- epupa falls
concernant la visite chez des himbas,on a préféré la faire à epupa avec un guide local qui a bien servi de traducteur. du coup bcp d’interractions
Marius nous a paru un peu fermé d’ailleurs.