Genève, Zurich, Lausanne … Des villes qui évoquent les hauts sommets enneigés, des lacs limpides, et des rues qui respirent la richesse.
En cette fin de mois de septembre, j’ai décidé de ne pas m’y arrêter.
Mon road-trip m’a conduite jusqu’à Munich à l’occasion de l’Oktoberfest, la Suisse a été l’étape sur le retour, et bien que la découverte du château de Neuschwanstein m’ait émerveillée, j’ai choisi de vous parler aujourd’hui de la capitale probablement la plus sous-côtée du continent européen: Berne.
On oublierait qu’il s’agit bien de la capitale fédérale de la Suisse, tant ses consoeurs brillent sur la scène internationale pour quelques raisons bien connues. Ou encore, on lui préfère les magnifiques éperons rocheux des cantons d’Uri et des Grisons (et c’est vrai qu’ils sont splendides), et les pistes de ski au pied desquelles on dégusterait bien une bonne raclette. Berne se trouve dans une plaine, et les montagnes ne sont qu’une toile de fond qui paraît distante. Elle ne se hisse même pas au rang des incontournables du Routard … Et pourtant?
J’arrive de Lucerne, qui m’a accueillie avec un temps maussade. Mais aujourd’hui, il fait beau, et sur la route qui me mène à la capitale en passant par Interlaken, la Suisse m’offre ses paysages exceptionnels. Les pentes d’herbe verte semblent dévaler dans les eaux turquoises du lac de Lungern sur lequel des pêcheurs profitent du beau temps. On se demande parfois comment les petits chalets y restent accrochés! J’ai envie de m’arrêter à chaque virage pour prendre des photos tant ce spectacle me semble idyllique. Toute la Suisse n’est qu’une immense carte postale! Il serait criminel de ne pas vous faire profiter des vues du lac de Thoune et de ses châteaux, qui ne sont qu’à une trentaine de minutes de Berne. Entourés d’un écrin de montagnes, les eaux scintillent sous les rayons du soleil de fin d’été, et les plaisanciers qui s’affairent sur leurs voiliers ont bien compris qu’il fallait profiter de ces derniers moments agréables. Je choisis de déjeuner à Oberhofen, où l’on peut aussi visiter le château.
Après cette agréable pause, il est temps de se diriger vers Berne!
Et quelle bonne surprise que cette toute petite capitale d’à peine 135 000 habitants. A cette saison, et probablement pendant toute l’année, les longues rues médiévales sont fort agréables. La topologie de la ville m’a bizarrement rappelé Edimbourg, bien que l’architecture ne soit pas la même. C’est probablement l’effet de ces maisons serrées les unes contre les autres qui semblent monter vers un point culminant.
Mais commençons notre visite sans plus tarder (ce n’est pas par ordre chronologique, je n’ai pas tout fait en une journée).
Le Rosengarten
Comme il faisait beau et que je ne savais pas de quoi demain serait fait, j’ai commencé par le Jardin des Roses, qui offre une très belle vue panoramique sur Berne. Il est facilement accessible en bus. Des rangées de roses de toutes les couleurs accueillent les promeneurs, mais aussi des nuées de moustiques et moucherons à cette saison! Mais ne râlons pas trop car le belvédère vaut le détour. Il permet de voir toute la boucle de l’Aar au creux de laquelle Berne est construite.
Cette particularité était très utile au Moyen-Age mais a ensuite retardé son expansion à un moment où construire des ponts était long. Elle a été fondée en 1191 par Berthold V de Zähringen, duc venant du Sud de l’Allemagne à un moment où la Suisse était un territoire à conquérir. Il l’a nommée d’après le premier animal qu’il y a tué à la chasse, c’est à dire un ours, dit la légende. D’ailleurs, le blason de Berne représente un ours, oui, mais un ours avec un pénis pour faire plus viril, parce qu’à Berne on est de vrais bonhommes!
La Fosse aux Ours
L’avantage de visiter dans cet ordre là, c’est que l’accès aux portes de la ville est en descente. Je vais donc aller voir les trois ursidés en contrebas. Normalement, ils ont un accès aux berges de l’Aar, mais il se trouve que quand j’y suis, le grand enclos est en travaux. Ils sont donc consignés dans une vraie fosse, ronde, et qui semble bien trop petite pour eux. La mère (la plus grosse) tente de repasser les portes désespérément closes en les grattant de ses puissantes griffes, tandis que ses oursons semblent avoir laissé tomber et se promènent en rond. Ce n’est jamais bon. J’espère que cette situation est temporaire, maltraiter ses emblèmes doit porter malchance. Enfin … Au Moyen-Age, la Fosse était bien plus proche du centre-ville et contenait huit ours, qui finissaient par être mangés en civet, alors … Leurs déboires ne s’arrêtent pas là: lors des guerres napoléoniennes, les ours ont été kidnappés pour humilier les Bernois.
L’Aar et le quartier de Matte
En traversant le pont, j’observe des gens qui passent par dessus une barrière pour rejoindre la rivière. Quelle motivation! Il faut dire que se baigner dans la boucle de l’Aar est très populaire. Les gens peuvent partir de plus en amont, sautent d’un pont pas très haut et se laissent porter par les courants qui semblent assez puissants. Arrivés de l’autre côté de Berne, ils regagnent la rive, retraversent la ville et peuvent recommencer, seulement habillés de leur maillot de bain (et souvent maintenant, d’un sac à dos waterproof). Les eaux ne sont jamais très chaudes cependant, même en été!
La ville basse mérite que l’on s’y attarde un peu. Ces jolies petites maisons et ce quartier en pleine gentrification a pourtant eu un passé tumultueux. La ville était et est toujours sujette aux inondations, et les habitants d’ici étaient en première ligne, tandis que les riches vivaient en hauteur. De plus, il faut savoir que Berne tenait sa puissance de l’exploitation des autres villes de son territoire, de la vente des enfants soldats et de sa seule production: le cuir. Or, ce n’est pas une activité qui sent très bon. Les tanneurs étaient donc consignés ici, proches de la rivière. Mais pas seulement: les voleurs et les assassins en avaient aussi fait leur domaine. Tout ce beau monde, surtout des immigrés, parlait hébreu, allemand, anglais … Un langage spécial, mix de tous ceux-ci, a fini par s’y développer: le matte. Il permettait de n’être pas compris des officiers et favorisait donc des activités illicites.
C’est aussi ici que l’on trouve Badgasse, l’ancienne rue des bains et de la prostitution. Casanova, de passage à Berne, s’est comme par hasard retrouvé ici et y consacre un chapitre sulfureux.
Dans un autre registre, c’est aussi ici qu’est né le chocolat tel que nous le connaissons! Mais pourquoi le chocolat suisse est-il si connu alors qu’ils ne produisent même pas de cacao? Il faut savoir que lorsque celui-ci a été découvert, personne ne savait vraiment comment le préparer. Mâcher les fèves amères n’était pas conseillé, et à la limite, des boissons pouvaient être concoctées, mais elles n’avaient pas beaucoup d’intérêt. Mais un homme, Rudolph Lindt, était persuadé qu’on pouvait en tirer quelque chose, et son rêve (moqué) était de faire des barres chocolatées. De longues expériences infructueuses s’en sont suivies, et il faillit bien abandonner et devenir la risée de la ville. Mais un soir, alors qu’il rentre chez lui pour son jour de repos, il laisse tourner la presse par erreur. Et à son retour, le miracle s’était produit! Il fallait juste beaucoup plus de temps que prévu pour obtenir cette délicieuse pâte onctueuse. Nous pouvons le remercier!
Le Münster
Montons maintenant dans la ville haute! Le Münster est la cathédrale de Berne, dont ils sont très fiers, notamment car le clocher est plus haut que celui de Zurich. Lorsqu’ils gagnent des évènements sportifs, ils mettent des banderoles tout autour, qui sont donc visibles d’assez loin. Cette fierté a un prix, car le Münster est un agrandissement d’une église qui en est la base, et est en permanence en rénovation.
Avant les années 40, la cloche était activée manuellement par un gardien qui utilisait un lasso. Mais une nuit de Nouvel An, il avait invité des amis, ils avaient bien bu ensemble, et au moment de la faire sonner, il s’est raté et il a trouvé la mort. Depuis, la cloche est devenue automatique.
La petite place adjacente, la Münster-plattform, est très agréable à toute heure de la journée, de par ses petits cafés, ses allées qui sont propices à la pétanque (et oui, les Suisses adorent!), et de sa vue sur l’Aar. Il y a là un pont de fer qui fait très industriel, et qui est l’un des premiers en ce matériau. Les habitants en étaient très méfiants à sa construction, pensant qu’il ne serait pas aussi solides que la pierre. Les architectes ont donc rajouté un pilier inutile pour rassurer tout le monde.
Berne, nid d’espions!
Une petite maison attire, ou plutôt justement n’est pas censée attirer l’attention, sur Herrengasse. Elle a été la demeure d’un espion américain pendant la Seconde Guerre Mondiale. De là, il pouvait surveiller l’Hôtel Bellevue où tous les politiques séjournaient. Il a finalement été trahi par sa femme de chambre qui oeuvrait pour les Allemands … Encore aujourd’hui, Berne semble avoir gardé une certaine tradition pour l’espionnage, notamment industriel.
La Zytlogge
L’horloge astronomique de Berne date du Moyen-Age, et quoi de mieux à cette époque pour montrer sa puissance que de faire appel à la modernité? Un carillon a donc été construit, mettant en scène un roi, des fous, un coq … Mais il ne semble pas avoir été amélioré depuis, plutôt restauré et gardé en l’état. Il sonne quatre minutes avant l’heure, et comparé à d’autres comme celui de Munich, il est très lent, et reste pour la plupart du temps immobile. Le coq chante et bouge de temps en temps. Bref, on préfère admirer la tour et l’horloge, qui forment un très bel ensemble qui domine la Kramgasse.
Kramgasse
C’est la rue principale de la vieille ville de Berne. Comme il s’agit d’une cité thuringienne, les rues sont tout en long, et il y a très peu de places carrées, ou alors elles ont été ajoutées par la suite. L’architecture est assez particulière: de hautes maisons étroites serrées les unes contre les autres, avec des balcons ornés de quelques dorures pour les plus riches, au niveau de la rue des arcades qui protègent les trottoirs et ce n’est pas fini: le sous-sol est aussi exploité, et de petites boutiques et cafés sont installés dans les caves qui donnent sur la rue! Les rues en elles-mêmes sont pavées, une petite rigole coule en plein centre, reliant toutes les fameuses fontaines dont l’eau est potable.
La maison d’Einstein
Au numéro 49 se trouve la maison du grand savant qui s’est, entre autres, établi à Berne. C’est ici qu’est née la première version de la théorie de la relativité. Mais en fait, l’intérieur est un peu décevant, à titre de comparaison la maison de Freud à Vienne est plus chaleureuse. Ici on trouve surtout de grands panneaux explicatifs de la vie personnelle d’Einstein. Cela dit, il lui en est arrivé, des choses …
Beaucoup de rumeurs et légendes urbaines circulent sur Einstein, notamment le fait qu’il était mauvais à l’école et qu’il l’avait quittée. En fait, cela n’est arrivé que pendant un an au lycée, il s’est fait renvoyer pour sa discipline malgré de très bons résultats en mathématiques et il est parti travailler avec ses parents en Italie tout en abandonnant sa nationalité allemande. Cependant, tout au long de son enfance, il s’intéresse en autodidacte au calcul différentiel et intégral. Il tente le concours d’entrée à Polytechnique de Zurich, accessible sans bac, mais n’y parvient pas. Il intègre un autre lycée pour avoir son bac. Il essaye une seconde fois et cette fois-ci, il est pris, et obtient même la nationalité suisse. Il rencontre sa future femme, Mileva Maric, la seule de sa promo. Albert va réussir ses examens de justesse, car il n’est pas fait pour l’apprentissage scolaire et déplore le manque de physique théorique dans son cursus. Il est bien meilleur en autodidacte. Mileva quant à elle repousse son examen, puis une seconde fois car elle tombe enceinte … Elle va accoucher en secret de leur fille illégitime, Lieserl. Un mariage n’est pas possible car le couple est trop dans la précarité. Albert ne la rencontrera jamais, Mileva doit s’en séparer, elle est adoptée. Est-ce que cela a perturbé le génie? Probablement, mais il n’en est pas moins motivé, avec ses amis il continue à explorer les pistes de la physique. Il poursuit toujours son rêve d’enseigner à Polytechnique, mais aucun professeur n’y est favorable pour l’instant du fait de ses absences, de son comportement impertinent, de ses notes moyennes … Il devient professeur particulier, pour le salaire. Sa thèse est rejetée à l’Université de Zurich. C’est le bordel. Un de ses amis finit par lui trouver un meilleur job à Berne: l’Office des Brevets. Il s’en contente, se fait des amis enseignants, peut faire ses petites expériences et partage ses avancées. Toujours pas d’Université, mais il faut dire que les exigences l’auraient freiné. En 1905, ses travaux commencent à être remarqués parmi les experts: l’hypothèse de la lumière quantique, la taille des atomes et la théorie de la relativité restreinte. C’est en 1908 qu’il publie la formule E=mc², mais il bloque pour en prouver l’intégralité. Et finalement, l’Université de Zurich pense à retourner sa veste et à lui proposer un poste de professeur. Il est ensuite nommé pour le prix Nobel pour la lumière quantique (et non pour la théorie de la relativité!), et prend son poste à Zurich.
Il est aussi convoité par l’Université de Prague, qui négocie un bien meilleur salaire pour l’y faire venir. Entre temps, le couple a eu deux enfants légitimes, deux garçons. La famille va s’installer à Prague, mais ils ne s’y plaisent pas, surtout Albert qui n’a personne à qui parler de sa théorie de la relativité qu’il veut généraliser et ne peut toujours pas prouver. Il retourne une fois de plus à Zurich. Puis il a une offre de l’Université de Berlin, où il va pouvoir avoir la chance de continuer ses recherches. Albert reprend aussi la double nationalité, allemande et suisse. Plusieurs évènements personnels surviennent alors: Albert prend contact avec sa cousine Elsa, divorcée, et en tombe amoureux. Mileva le sait, et elle prend ses deux enfants pour retourner à Zurich. Elle refuse la première proposition de divorce, mais accepte quelques années plus tard. Ensuite, tout en étant à Berlin, il va enseigner à Zurich deux fois par an. Il reçoit le prix Nobel en 1921. Mais déjà, la situation se gâte en Allemagne, et à l’aube de la guerre il émigre aux Etats-Unis à Princeton. Il renonce à sa nationalité allemande et devient citoyen américain, et suisse. Il travaille sur la bombe atomique mais est écarté du projet final du fait de ses réticences. Il est placé sous surveillance du FBI à la fin de la guerre, soupçonné d’activités anti-américaines. On lui a aussi proposé la Présidence d’Israël, ayant participé à la construction de l’Université! Mais à ce moment là il est trop vieux, et refuse. Il meurt en 1955 d’une rupture d’anévrisme.
Le Musée Einstein
A donc, ne pas confondre avec la maison sus-citée. Pour y parvenir, il faut traverser le pont de Kirchenfeld (celui en fer) et arriver de l’autre côté de l’Aar. Il se tient au sein du musée d’Histoire de Berne, inclus dans le ticket. L’entrée avec son jeu de miroirs est assez étonnante. L’exposition en elle-même est un peu plus intéressante que celle de la maison, car de petites vidéos explicatives décrivent les théories de la relativité (restreinte et généralisée), la lumière quantique, etc. Cependant, on sent qu’il s’agit du musée d’Histoire qui lui est un peu délaissé, car d’autres expositions s’invitent pour dresser le contexte historique mais qui n’ont parfois pas grand chose à voir avec Einstein, comme de l’art hébraïque alors qu’on nous dit bien qu’Einstein n’a pas vraiment d’attrait pour le judaïsme, des objets du début du XXe siècle, des écrits sur les nazis qui n’ont pas non plus été rédigés par le savant … C’est pas mal, certaines choses sont intéressantes, mais je ne suis de toute manière pas trop musée, ou alors musée interactif ou très connu.
Le Musée de la Communication
Et puisque nous parlons de musées interactifs, en voici un! Je n’ai pas pu tout expérimenter, car on peut y passer facilement une après-midi entière si on aime ce genre d’installations. Plusieurs activités sont proposées, et le musée est divisé en plusieurs thèmes: l’histoire des communications, Internet, le système neurolinguistique … Il est bien entendu adapté aux enfants, et j’en ai fait les frais pendant une bonne dizaine de minutes. Heureusement, ils ne sont restés qu’au rez-de-chaussée.
Il y a un autre endroit où je ne me suis pas rendu mais qui est bien souvent conseillé quand on se rend à Berne: la colline du Gurten, qui est un bel espace de verdure qui domine la ville, qui paraît cependant un peu plus loin que depuis le Rosengarten.
INFORMATIONS UTILES
Etant venue en voiture, j’ai choisi de séjourner à l’Hostel 77, qui propose un parking pour 6 Francs (donc environ 6€) la journée, ce qui n’est pas excessif à Berne. Ils donnent une carte de bus gratuite, et l’arrêt est quasiment à la sortie de l’hostel. Il arrive en centre-ville en 5 minutes. Les dortoirs sont spacieux, aérés, il y avait une belle vue de là où j’étais, il y a un ascenceur, une cuisine, un café, une cafétéria pour le petit-déjeuner inclus et à volonté … Tout ça pour 34€ la nuit à cette période de l’année. Il y a d’autres options en centre-ville si vous n’avez pas de voiture, mais je crois que c’est au dessus de 40€.
Vous avez la possibilité d’acheter une Museum Card à l’Office de Tourisme de la gare. Pour 28 Francs, vous avez un accès illimité aux musées pendant 24 heures, et pour 35 Francs, pendant 48 heures. Ce prix est pour les plus de 16 ans, et comprend l’accès pour deux enfants en dessous de cet âge là, gratuitement.
Etant à Berne un samedi matin, j’ai profité du marché qui se tenait devant le Parlement. J’y ai acheté de délicieux fromages!
Attention, la plupart des supermarchés ferment à 17h le samedi. Grande surprise pour une capitale … Mais le Migros de la gare reste ouvert jusqu’à 21h. Vous pouvez y acheter du délicieux chocolat pour un prix correct!
La restauration en Suisse est chère, comme beaucoup de choses d’ailleurs. Si vous voulez manger pour (relativement) pas trop cher et en bonne quantité, rendez-vous au sous-sol de la gare. J’ai trouvé un fast-food qui faisait des bowls entre 13 et 15 Francs. Et ils remplissent bien l’estomac! Il y a d’autres options comme des kebabs.
Je peux aussi conseiller le restaurant Lötschberg, qui se trouve dans Zeughausgasse. J’y ai mangé des spätzles plein de fromage, que je n’ai pas pu finir. Et aussi le restaurant Kornhaus Keller, qui est situé dans l’ancienne entrepôt de maïs. Aujourd’hui, c’est une très belle salle à arcades.
J’ai énormément apprécié cette ville! Elle est parfaite pour une courte étape de quelques jours. A taille humaine, elle se parcourt aisément à pied ou à vélo, et en bus pour les plus longues distances. Je ne peux que la recommander.
J’espère que ce carnet vous a plu, et vous a donné envie de caler Berne dans votre parcours touristique!