Hélas c’est maintenant le cas de toutes les compagnies, ou peu s’en faut. Il suffit de voir avec quelle inertie elles traînent des pieds pour verser les indemnités pour retard, prévues par la loi.
Thierry Jean,
Vous avancez !
Vous prenez un peu de distance et serez moins surpris par la réponse s’il devait y en avoir une.
Il est évident que vous ne serez indemnisé que sur le billet électronique dysfonctionnel.
L’achat suivant s’est fait à votre seule initiative, initiative qui s’entend en tant que passager mais qui ne lie pas , du point de vue d’AF, les deux achats.
Ce deuxième billet acheté au prix fort (pour ce tarif on peut faire un vol de 12 h AR en classe affaires) a fonctionné.
Vous l’avez utilisé donc AF a réalisé le service vendu.
Attention !
Je ne m’oppose pas à vous : loin de là.
Je me mets à la place de la compagnie, compagnie que je connais bien, pour d’autres raisons…
Je ne l’avais pas dit pour ne pas jouer les oiseaux de mauvais augure, mais il y a des chances que si remboursement il y a, ce sera celui-lâ, à moins d’un geste commercial surprenant…
Impossible !
Une offre en miles, au mieux…
Bonjour,
Demander le remboursement n’est PAS le bon angle d’attaque.
Le bon angle d’attaque est de se fonder sur le règlement 261/2004 du Parlement Européen et du Conseil, https://eur-lex.europa.eu/resource.html?uri=cellar:439cd3a7-fd3c-4da7-8bf4-b0f60600c1d6.0007.02/DOC_1&format=PDF et notamment les points suivants :
Article 2 « Définitions » :
f) «billet», un document en cours de validité établissant le droit au transport, ou quelque chose d’équivalent sous forme immatérielle, y compris électronique, délivré ou autorisé par le transporteur aérien ou son agent agréé;
g) «réservation», le fait pour un passager d’être en possession d’un billet, ou d’une autre preuve, indiquant que la réservation a été acceptée et enregistrée par le transporteur aérien ou l’organisateur de voyages;
j) «refus d’embarquement», le refus de transporter des passagers sur un vol, bien qu’ils se soient présentés à l’embarquement dans les conditions fixées à l’article 3, paragraphe 2, sauf s’il est raisonnablement justifié de refuser l’embarquement, notamment pour des raisons de santé, de sûreté ou de sécurité, ou de documents de voyages inadéquats;
article 3 « champ d’application »:
- Le présent règlement s’applique:
a) aux passagers au départ d’un aéroport situé sur le territoire d’un État membre soumis aux dispositions du traité;
[…]
- Le paragraphe 1 s’applique à condition que les passagers:
a) disposent d’une réservation confirmée pour le vol concerné et se présentent, sauf en cas d’annulation visée à l’article 5, à l’enregistrement:
— comme spécifié et à l’heure indiquée à l’avance et par écrit (y compris par voie électronique) par le transporteur aérien, l’organisateur de voyages ou un agent de voyages autorisé, ou, en l’absence d’indication d’heure,
— au plus tard quarante-cinq minutes avant l’heure de départ publiée,
[…]
Article 4 « Refus d’embarquement »
paragraphe 3 :
- S’il refuse des passagers à l’embarquement contre leur volonté, le transporteur aérien effectif indemnise immédiatement ces derniers conformément à l’article 7, et leur offre une assistance conformément aux articles 8 et 9.
Article 8 « assistance : droit au remboursement ou au réacheminement »
- Lorsqu’il est fait référence au présent article, les passagers se voient proposer le choix entre:
a) — le remboursement du billet, dans un délai de sept jours, selon les modalités visées à l’article 7, paragraphe 3, au prix auquel il a été acheté, pour la ou les parties du voyage non effectuées et pour la ou les parties du voyage déjà effectuées et devenues inutiles par rapport à leur plan de voyage initial, ainsi que, le cas échéant,
— un vol retour vers leur point de départ initial dans les meilleurs délais;
b) un réacheminement vers leur destination finale, dans des
conditions de transport comparables et dans les meilleurs
délais,
[…]
Article 7 « droit à indemnisation »
- Lorsqu’il est fait référence au présent article, les passagers reçoivent une indemnisation dont le montant est fixé à:
a) 250 euros pour tous les vols de 1 500 kilomètres ou moins;
b) 400 euros pour tous les vols intracommunautaires de plus de 1 500 kilomètres et pour tous les autres vols de 1 500 à 3 500 kilomètres;
c) 600 euros pour tous les vols qui ne relèvent pas des points a) ou b)
[…]
- Lorsque, en application de l’article 8, un passager se voit proposer un réacheminement vers sa destination finale sur un autre vol dont l’heure d’arrivée ne dépasse pas l’heure d’arrivée prévue du vol initialement réservé:
a) de deux heures pour tous les vols de 1 500 kilomètres ou moins, ou
b) de trois heures pour tous les vols intracommunautaires de plus de 1 500 kilomètres et pour tous les autres vols de 1 500 à 3 500 kilomètres, ou
c) de quatre heures pour tous les vols ne relevant pas des points a) ou b), le transporteur aérien effectif peut réduire de 50 % le montant de l’indemnisation prévue au paragraphe 1
Dans votre cas, il est clair que la passagère était bien en possession d’un billet établissant le droit au transport, indiquant que la réservation a été acceptée et enregistrée par le transporteur aérien, et qu’elle s’est présentée en temps voulus, tandis que le vol correspond bien au champ d’application de l’article 3, paragraphe 1.
Il est, non moins évident, que l’embarquement lui a été refusé contre sa volonté, et que ce refus n’avait rien à voir avec « des raisons de santé, de sûreté ou de sécurité, ou de documents de voyages inadéquats; » puisqu’il s’est agit d’un problème informatique interne à la compagnie, et que, par conséquent, l’article 4, paragraphe 3 doit pleinement s’appliquer. En conséquence, la compagnie aérienne devait l’indemniser IMMÉDIATEMENT, conformément à l’article 7. En conséquence, l’intérêt légal (à condition de le demander au tribunal) court à compter de la date du vol en cause.
En application de l’article 8, la compagnie devait proposer un vol de réacheminement « dans les meilleurs délais ». Par votre achat d’un nouveau billet, vous avez prouvé que le réacheminement « dans les meilleurs délais » correspondait au même vol.
Là, doit s’appliquer l’article 4.2, 4ème paragraphe, 2ème alinéa, de la « communication de la commission » 2016/C 214/04 publiée au Journal officiel de l’Union Européenne du 15 juin 2016 https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:52016XC0615(01)
« le réacheminement doit être offert sans coût supplémentaire pour le passager, même lorsque des passagers sont réacheminés par un autre transporteur aérien ou par un mode de transport différent ou dans une classe supérieure ou à un tarif plus élevé que celui payé pour le service initial, »
Par conséquent la compagnie doit
- indemniser la passagère de 300 euros ET la rembourser du nouveau billet que la passagère a dû racheter puisqu’il aurait dû être pris en charge DIRECTEMENT par la compagnie.
Il est clair que palabrer sans fin avec la compagnie aérienne n’est qu’une perte de temps.
La passagère (pas son mari) doit envoyer une lettre recommandée, avec accusé de réception, à la compagnie aérienne.
Mais il ne faut pas en attendre des miracles : ce n’est qu’une formalité incontournable avant de passer à la suite.
Puis, passé deux mois sans réponse satisfaisante, s’adresser au Conciliateur de justice, ce qui, probablement, ne servira à rien, mais vous ne pouvez passer aux choses sérieuses que muni du document de non conciliation que vous délivrera le conciliateur.
Enfin, saisir le tribunal de proximité dont relève l’aéroport de Bordeaux.
Les textes de votre lettre recommandée, conclusions, et discours à faire devant le juge devront reprendre TOUS les points évoqués ci dessus.
Pour la mise en forme, allez voir là : https://retardimportantavion.wordpress.com/2021/03/01/refus-dembarquement-en-cas-de-surbooking-modele-lettre-et-procedure-pour-indemnisation/
Et, vu qu’il s’agit de votre épouse, allez voir là : https://retardimportantavion.wordpress.com/2021/03/02/faq-questions-frequentes/
Cordialement
Alertez une association de consommateurs ! Vous verrez ça va changer
Ca, c’est de l’artillerie lourde ! Le PDG d’Air France va trembler comme une feuille et en faire des cauchemars ! Il va tellement avoir la trouille qu’il va en faire dans sa culotte !
Vous savez quoi ?
c’est que j’ai fait pour Transavia et ça a marché ….
Mais bien sûr c’était un conseil pour la personne qui a envoyé le post .
Chacun fait bien comme il veut vous y compris Monsieur .
Ce qu’on ne sait pas, c’est s’il n’y avait pas un problème avec le nom de l’épouse sur le billet. Souvent les gens qui râlent sur internet ne disent pas tout.
Bonjour Souris Grise,
Si l’on prend en compte la mauvaise foi d’Air France à reconnaitre son erreur, votre raisonnement ( commercial) est cohérent et vient tempérer mon optimisme naturel ! Certes on frise un peu l’arnaque mais le raisonnement se tient …
Au début je pensais obtenir le remboursement, les excuses et un geste commercial . Ensuite je me suis dit que je n’aurai que le remboursement et les excuses. Puis que le remboursement . Et peut être que finalement on me proposerait juste un avoir. Et finalement - à ce jour - rien du tout .
Mais j’ai un avantage sur Air France : Je connais aujourd’hui le montant maxi de mon préjudice ( 2500 euros et il 'évoluera pas !) Mais que vaut sur l’image de marque de la Compagnie la diffusion, sans cesse plus élargie, jour après jour, semaine après semaine , mois après mois , de messages de mécontentement …Au prix de la publicité aujourd’hui c’est difficile à chiffrer, mais sans doute nettement supérieur à 2500 euros ! Comme disent nos hommes politiques "c’est perdant perdant ! ".
Dernière précision, j’ai lu hier dans une revue spécialisée que le service Réclamation d’Air France est piloté et géré par l’Intelligence Artificielle . Je commence à comprendre pourquoi je n’ai jamais obtenu de réponse …
Plus haut, Gilloraymundo vous a donné toute la marche à suivre, vous seriez fortement inspiré de faire la procédure indiquée.
Ce forumeur sait de quoi il parle, et a “dépanné” nombre de voyageurs en galère.
C’est aussi surement ce qu’à du se dire le PDG des laboratoires Servier lorsqu’il a pris connaissance des premiers messages d’Irène Frachon . On sait aujourd’hui comment tout cela s’est terminé !
Et puis j’ai un avantage sur Mr Ben Smith, Sun Tzu n’est surement pas au programme des universités canadiennes, donc il ne sait pas qu’il est parfois imprudent de sous estimer son adversaire .
Bon dimanche à vous !
C’était le bien le même nom sur le billet et le passeport ( et l’ESTA ! ) Mais vous avez raison cela peut parfois arriver.
Bonjour Thierry Jean,
Il me semble que nous sous estimons l’importance qu’a pris l’IA dans notre quotidien.
Les chatbots en sont un exemple mais cela va bien au-delà.
Il y a peu de chances que votre réclamation légitime ait un impact quelconque sur l’image de la compagnie.
Voyez Voyage Privé qui spolie si souvent ses clients en les privant de voyage.
Cette société continue à se pavaner dans les lucarnes des salons…
Une goutte d’eau dans un océan…
Bon courage malgré tout parce qu’il va vous en falloir pour affronter Goliath.
Merci infiniment pour toutes ces précieuses informations que je vais décortiquer avec soin. Au départ je croyais un accord amiable possible , et éviter ainsi la phase " tribunal ", surtout pour un litige de 2500 euros et quand on connait la lenteur des tribunaux français…( et je pensais devoir m’adresser impérativement au Tribunal de Proximité de Gonesse, dont dépend Roissy , ce qui me faisais hésiter , mais j’ai vu dans votre réponse que je pouvais m’adresser à celui de Bordeaux . C’est une bonne nouvelle )
Tout ceci est malheureusement très chronophage mais j’irai jusqu’au bout . C’est une question de principe.
Une petite précision, lors que vous parlez du conciliateur de justice vous faites allusion au Médiateur du Tourisme ? Ou est ce une autre entité ?
Je vous renouvelle tous mes remerciements et vous tiendrai au courant. Et je ne lâcherai rien ( je suis du genre tenace …et accessoirement procédurier ! )
Bien cordialement à vous
Le conciliateur de justice.
Bonjour,
Pour les litiges concernant les passagers aériens, le tribunal de proximité (et conciliateur de justice) dont relève l’aéroport Charles de Gaulle est celui d’Aulnay sous Bois.
Non, ce n’est pas la même chose. Adressez-vous au Conciliateur de Justice. Ce n’est que muni du document de non conciliation que vous pouvez saisir le tribunal.
Sur mon site Internet (je vous ai déjà donné des liens), tout vous est expliqué haché menu.
En raison du paragraphe 3 de l’article 17.3 du règlement (UE) n° 1215/2012 du Parlement Européen et du Conseil, du 12 décembre 2012, s’il s’agit d’un vol sec (pas de prestation au sol liée au billet d’avion), les passagers ne peuvent saisir, à leurs choix, QUE les tribunaux dont relèvent l’aéroport de départ, l’aéroport d’arrivée, ou le siège social de la compagnie aérienne. Il s’agit de la seule et unique exception. Dans tous les autres cas, le consommateur peut saisir le tribunal dont relève son domicile.
Depuis la crise sanitaire, quasiment toutes les compagnies opposent une résistance jusqu’auboutiste aux droits des passagers. En effet, elles ne risquent absolument rien d’autre que de se faire de la trésorerie… Et surtout, elles savent que l’immense majorité des passagers se contentera d’hurler au scandale sur Internet, ce dont elles se fichent encore plus que moi du sort de ma première paire de chaussettes.
Les compagnies ont pris l’habitude de ne céder que juste avant l’audience lorsqu’il est certain que la condamnation est, non seulement proche , mais, aussi, certaine.
Si vous allez faire un tour au tribunal de proximité d’Aulnay sous bois, dont relève l’aéroport Charles de Gaulle (les audiences sont publiques), vous constaterez qu’à chaque audience, la presque totalité des affaires prévues ce jour là, a fait l’objet de désistements… Mais, en attendant, elles ont engorgées le tribunal, les greffiers et juges, croulant sous le volume des affaires, qui, finalement, n’auront pas à être jugées…
C’est au point que, même pour de simples remboursements de vols annulés par la compagnie aérienne, et alors qu’il n’existe aucun cas qui exempte la compagnie de rembourser (donc condamnation certaine d’avance), il faut aller en justice. C’était impensable avant la crise sanitaire. Mais en attendant, les compagnies gagnent sur deux aspects à la fois :
- l’immense majorité des passagers a peur d’aller en justice (je me demande bien pourquoi !!!), et, donc, abandonne.
- retarder le paiement jusqu’à la dernière minute avant la condamnation permet de se faire de la trésorerie.
Alors, ne lâchez rien, et, surtout, armez-vous de patience, car les seules difficultés sont :
- oublier jusqu’à l’existence même d’Internet pour le 1er contact de réclamation, le seul et unique moyen est la lettre recommandée avec accusé de réception. Aussi stupéfiant que cela puisse paraître, il semble que ce soit une difficulté insurmontable pour la plupart des passagers !!!
- suivre, sans s’en écarter d’un poil, les instructions qui se trouvent sur mon site
- la patience. beaucoup de patience, énormément de patience, car si la justice est efficace, elle est lente, surtout en matière de contentieux aérien, vu la politique de résistance, et de quasi obstruction, désormais, adoptée par la quasi totalité des compagnies aériennes.
Prenez le temps de lire ATTENTIVEMENT TOUTES le pages de mon site Internet qui peuvent concerner votre cas.
Cordialement
Avez vous contacté AMEX ? Ils ont une assurance dont vous bénéficiez, et un service contentieux reconnu.
J’y avais pensé ( j’ai une AMEX Gold ) mais il me semble que l’assistance juridique n’est pas incluse dans la cotisation et qu’il s’agit d’une assurance optionnelle à souscrire à part. je vais revérifier ! merci
Merci beaucoup pour cette réponse …et tous les liens qui me permettent de commencer, dès aujourd’hui , ma procédure.
Il y a aussi la protection juridique liée à la multirisque habitation. Mais Gilloraymundo vous a donné la marche à suivre, rigoureuse et exhaustive.
Merci Gilloraymondo !
Vous êtes un Dalloz à vous tout seul !
Si je me résume , les compagnies aériennes - dont Air France - savent qu’elles finiront par devoir payer , mais comme beaucoup abandonnent en cours de route elles sont finalement gagnantes. Et comme vous le dites c’est de la Trésorerie à bon compte ( Quand on voit les résultats d’Air France et le cours de son action, qui n’arrête pas de chuter, on peut le comprendre ! ).
Deux questions : savez vous en moyenne combien de temps dure cette procédure . Et dois je me contenter de ce qu’ils me doivent ou est il de bon ton d’y ajouter des indemnités …pour préjudice ?.
Encore merci pour le " tuto " (!) . Je vous tiens au courant .
Bien cordialement à vous
Bonjour,
Devant le tribunal de proximité dont relève l’aéroport de Bordeaux, aucune idée. Mais c’est certain qu’il va vous falloir de la patience.
Allez voir là : https://retardimportantavion.wordpress.com/2021/03/02/demander-plus-que-lindemnisation-forfaitaire-ou-pas/
Cordialement
Bonjour,
Les compagnies d’assurance d’assistance juridique ont la très solide habitude de palabrer sans fin pour éviter les frais d’une procédure (avocat qui est obligatoire sauf si le demandeur lui-même se défend tout seul).
Presque toujours, elles sont très efficaces pour démontrer, en droit, qui a raison et quelle issue judiciaire on peut supposer devant un tribunal.
Face à quasiment tous les adversaires qu’un consommateur peut avoir, c’est très efficace. Mais, s’agissant des compagnies aériennes, elles ne demandent pas mieux que d’avoir un interlocuteur qui palabre sans fin…
Cordialement
Ce que je crois, c’est qu’il faut avancer dans la procédure en choisissant un “chemin”, et s’y tenir : AMEX, multirisque, ou la voie détaillée par gilloraymondo
J’ai cité la multirisque pour être exhaustif, mais je crois que c’est la dernière option qui est la plus satisfaisante. En tout cas, c’est ce que je choisirais, nonobstant la complexité apparente : après tout, il suffit de lire, et de faire des copier-coller et de remplir quelques champs.
Cordialement.
Bonjour,
Personne ne vous a suggéré d’aller sur AirHelp (AirHelp - N°1 des experts en droits des passagers aériens). On m’a dit qu’ils sont très compétents, c’est gratuit, ils font les démarches et se prennent une comm si remboursement.
J’ai eu affaire à quelqu’un au tchat, très compétent et réactif, mais ils ne pouvaient rien pour moi.
Bonne chance
Nous avons la marche à suivre, exhaustive. Alors pourquoi payer une commission substantielle ?
Bonjour,
Il est tout à fait passible que l’avocat d’Air France aille dans cette voie. D’ailleurs, à sa place, c’est ce que je ferais.
Mais ça ne tient pas en droit si on cite le règlement 261/2004 du Parlement européen et du conseil ;
- article 2 f) ,g) et i)
- article 3, paragraphe 1 a), et paragraphe 2 a)
- article 4, paragraphe 3
- article 8, b)
- article 7, paragraphe 1
et l’article 4.2, 4ème paragraphe, 2ème alinéa de la “communication de la commission” 2016/C 214/04
et qu’on expose l’enchaînement de droit qu’imposent ces différents textes, ainsi que je l’ai fait dans un de mes messages précédents.
Il est clair que le remboursement demandé n’est que la suite du refus d’embarquement et de l’indemnisation qui en découle, et qu’il s’agit d’un billet de réacheminement alors que la compagnie a failli à son obligation de réacheminement gratuit, ce qui fait naître un droit à remboursement.
Pour rappel : un juge ne peut pas avoir d’opinion personnelle. Il doit appliquer les textes de droit cités par les parties, sans état d’âme, mais sous la condition SINE QUA NON de les lui citer.
Même si ça paraît bizarre aux néophytes du droit, il faut considérer que le juge n’y connaît rien et donc lui citer les textes de droit qui doivent s’appliquer, en expliquant ce qu’il faut déduire des textes cités.
Cordialement
Merci pour cet éclaircissement.
Au regard des sommes réclamées, il y a fort à envisager que les services juridiques d’AF ne soient pas prompts à plier.
Mais tout espoir n’est pas perdu, c’est ce qui fait vivre, dit-on…
S’ils sentent que la procédure de l’adversaire est bien documentée…
Suite à un énorme retard d’un avion de la TAP, j’ai demandé et obtenu 600 euros d’indemnité, en suivant “bêtement” la procédure de gilloraymundo.
La compagnie a craqué en début d’audience et s’est désistée, après une longue inertie décourageante (du coup, j’étais tellement content que j’ai versé 100 euros à une association que j’apprécie)
Il m’a fallu une piqûre de rappel pour toucher mon argent une fois le jugement signifié, mais là encore tout était expliqué.
Ce serait bien, que les compagnies soient pénalisées pour procédures abusives parce qu’elles encombrent les tribunaux qui n’ont pas besoin de ça!
Ce qui compte dans la balance ce sont les clients qui, faute d’informations comme celles fournies par l’excellentissime Gilloraymondo, ou qui ne disposent pas de temps disponible qu’il soit psychique ou matériel, pour s’engager dans ces démarches, renoncent.
Aucune idée du pourcentage des sommes dues par rapport à celles effectivement versées, mais la compagnie doit s’en sortir à plus ou moins bon compte (or période exceptionnelle comme celle de la pandémie ou du volcan islandais, par exemple).
Bon courage à Thierry Jean qui , nous l’espérons, aura du temps et de l’énergie à revendre.
Ce n’est pas le cas de tous…
Il faut être stupide, suivre la procédure pas à pas sans chercher à comprendre… Et quand le découragement menace de vous submerger, les nuages de dissipent, le soleil se lève.
C’est chronophage, mais finalement ça ne demande pas trop d’énergie.
Il me semble avoir “lu” quelque part qu’on pouvait être frappé de phobie administrative !
Par contre, l’argent est souvent un bon moteur pour se donner les moyens d’agir.
Gratuit mais payant … 30% ?
Mais justement, je suis l’exemple type d’un individu atteint de cette pathologie
Donc, si je m’en suis sorti, tout le monde ou peu s’en faut le pourra sans peine !
Copier, coller, champs à remplir… surtout sans creuser pour essayer de tout comprendre !
Bonjour,
C’est bien pour cette raison que, la plupart du temps (pas toujours), elles cèdent juste avant la condamnation.
Comme, la plupart du temps, il n’y a pas condamnation, l’article 16, paragraphe 3 du règlement 261/2004 du Parlement européen et du conseil n’a pas à être mis en application (d’ailleurs, il ne l’est JAMAIS dans les cas individuels). .
“Les sanctions établies par les États membres pour les violations du présent règlement sont efficaces, proportionnées et dissuasives” : C’est lettre morte ! Il y a même lieu de se demander si la République Française en a établi.
Les solutions seraient;
- supprimer le paragraphe 3 de l’article 17.3 du règlement (UE) 1215/2012 du Parlement Européen et du Conseil, de façon à ce que le passager d’un vol sec puisse saisir le tribunal dont relève son domicile;
- prévoir dans le règlement 261/2004 du Parlement Européen et du Conseil que si une compagnie aérienne n’a pas fourni au passager, la preuve de la survenance des “circonstances extraordinaires” alléguées dans un délai de (à définir), elle est réputée avoir renoncé à s’en prévaloir;
- doublement des indemnisations dues si, quel que soit le motif, elles sont payées passé un délai de (à définir), ou triplement passé un délai de (à définir).
- en cas de vol annulé par la compagnie aérienne, vu qu’il n’existe aucun motif dispensant la compagnie de l’obligation de rembourser (dans les 7 jours dit le texte), triplement, ou même quadruplement du montant, si le remboursement n’intervient pas dans un délai de (à définir).
- Précision que le remboursement sous forme de bon d’achat (déjà soumis à l’accord du passager) ne peut avoir lieu qu’après l’accord du passager obtenuAPRÉS que le choix avec un remboursement en cash lui ait été donné, tandis que si le choix n’a pas été donné, l’accord du passager est réputé inexistant.
Mais pour tout ça, il faudrait que le Conseil (c’est à dire les 27 chefs d’État ou de gouvernement) se mette d’accord avec le Parlement européen. Ce n’est pas simple, surtout au niveau du Conseil.
Cordialement
J’ai bien compris , il s’agit d’un travail de longue haleine . Je vais donc m’y atteler ! J’ai commencé à mettre mes documents en ordre et j’ai retrouvé une …pépite : Pendant que ma femme se " dépatouillait " comme elle le pouvait à l’enregistrement de mon côté j’avais appelé Air France ( service clientèle à Paris ) pour expliquer le problème . Mon interlocutrice m’avait répondu qu’elle allait voir le problème et me rappeler. Elle l’a effectivement fait , mais trop tard car j’étais en vol entre Bordeaux et Paris. Elle a donc laissé un message sur mon répondeur, que j’ai découvert à mon arrivée à Roissy, qui dit en substance “…ça a été compliqué mais j’ai retrouvé la trace du billet de votre femme , en fait " il a été purgé par erreur " (sic), vous devriez donc pouvoir vous faire délivrer un duplicata , etc… etc…”
Lors de ma réclamation j’avais essayé de le joindre à mon dossier, mais en vain car le système ne permettait pas de joindre des fichiers audio…
Cela étant , parallèlement à mon “action juridique” je vais continuer , sur tous les supports possibles ( internet - sites français et étrangers -, presse, et peut être radio ), à faire partager ma mésaventure , au plus grand nombre possible …Je sais vous allez me répondre " ça ne sert à rien …" soit, mais " Critiquez, Critiquez, il en restera toujours quelque chose" ( Francis Bacon )…ce n’était pas exactement sa phrase mais c’est dans l’esprit !
Bonne journée à tous et encore merci pour vos conseils …et encouragements.
Bonjour
N oubliez pas de nous tenir au courant
Bon courage et ne lâchez rien
Chantal