Bonjour à tout les amoureux de la route! Voilà je suis nouveau parmi vous, et j’aimerais savoir si relier Buenos Aires à Santiago de Chile en vélo est un projet fou ou non. Je ne sais pas si la route est dangereuse et si il existe des chemins qui longent plus ou moins la route si celle -ci est trop dangereuse! Aussi, bien que j’ai déjà été au Chili en 2008 et qu’il ne me soit rien arrivé, je me pose de sérieuses questions quant à l’insécurité que je pourrais rencontrer sur la route. Je me dis qu’un petit français, paumé au milieu de l’argentine, sur un vélo avec de l’argent et un appareil photo sera peut être une proie très facile pour d’éventuels voyous. Voilà qu’en pensez-vous? Je sais qu’il serait certainement préférable de partir à deux mais trouver une personne pour ce projet ne doit pas être chose aisée!!
cordialement
Bonjour,
Je suis français vivant en Argentine et en lisant votre post, j’ai repensé à toutes les conneries que j’ai pu faire dans ma jeunesse insouciante. Néanmoins c’était il y a plus de 40 ans et les choses et les mentalités n’étaient pas les mêmes. Faire ce que vous envisagez sans un minimum de logistique derrière me semble pure folie et les réponses à vos inquiétudes sont en fait contenues dans vos questions. Les routes d’Argentine sont très dangereuses, la criminalité a énormément augmenté et personnellement je pense que vous risqueriez votre vie pour pas grand chose.
Mais ce n’est qu’une opinion
Bon courage
Merci Escondido!votre réponse m’a fait un peu froid dans le dos! quel dommage que le monde devienne aussi moche. C’est fou quand même qu’on ne puisse pas traverser un pays sans risquer de se faire tuer…Il y aurait tellement a gagné à ce que tout soit paisible, sur le plan touristique et sur le plan économique…mais non… bref, je vais essayer de trouver un collègue pour faire ce trip, car il le faut!
Re bonjour,
Ne vous méprenez pas sur mes dires. Il se peut que vous puissiez faire ce voyage et que vous en ressortiez en pleine forme (peut être un peu fatigué) et ravi d’avoir vécu cette aventure. Je ne veux en aucun cas être un briseur de rêve ou de projet, mais je tenais simplement à vous mettre en garde contre la dangerosité de réaliser votre projet en solitaire complet sans “back up” dans ce pays.
Ce n’est que mon avis encore une fois. Je sais que j’ai fait pas mal de trucs un peut fadabraque dans ma jeunesse, mais j’avoue que meme si j’avais encore 25 ans ou moins, je ne m’aventurerai pas dans ce type de projet avec l’expérience de l’Argentine que je possède.
Voila, bon courage et bravo d’avoir des projets.
Salut! Je suis à BA et je pars ce vendredi 28 juin pour Jujuy qui sera ma ville de départ pour mon voyage en cyclo mélange de camping hostel. Je roulerai vers Salta et peut-être plus au sud. Puis je prendrai le bus pour rejoindre la région de Mendoza et y rouler aussi et revenir en bus vers BA 23 juillet. Dis-moi, seras-tu déjà dans le coin? On pourrait rouler un bout ensemble. À bientôt. M-A
Salut,
J’ai en tete ce projet depuis tres longtemps.
Est ce que tu as laissé tomber ou es tu deja parti???
A plus…
Je suis revenue même!
Très beau voyage avec un minimum de préparation. Je te mets en contexte. J’ai eu un mois de congé imprévu, j’ai acheté mon billet pour BA, mis mon vélo dans une boîte, puis je suis partie. Sur place, je me suis procurée une carte au club automobile de BA, mais on ne trouve pas de carte avec les dénivelés. Vivement google map, sinon, on a quelques surprises à 4000m…il faut parler aux gens des villages, ils sont une super sources d’info pour la route, les points où tu peux te ravitailler en nourriture et eau. Parfois, il y a des noms de village sur la carte où il n’y a pas de village. Il faut prévoir le coup.
Les gens sont très accueillants, ils prennent soin de toi. T’offrent le thé, les empanadas en fin pm. Demande pour une petite place pour ta tente, j’ai dormi près des églises, dans des champs avec les chèvres, derrière les négocios (supérettes). Ils se parlent entre eux et cherchent à aider un max. Les argentins ont la peur de l’autre, en fait des autres qu’ils ne connaissent pas, de l’autre village, de la montagne, il y a très certainement un danger, mais pour être une jeune femme, yeux bleus, cheveux châtains, blanche…je dirais qu’ils sont impressionnés. Ils transmettent la nouvelle au prochain pour pouvoir toujours trouver quelqu’un pour t’aider. On m’a arrêté plusieurs fois sur la route pour me prendre en photo, me poser des questions, me bénir. Les gars de la voirie près de Chorrillos se sont déplacés pour refaire une partie de la route pour moi, m’aider à traverser mon vélo au-dessus d’un ruisseau qui traverse la route. Le directeur du musée de Santa Rosa de Tastil et sa femme m’ont demandé mon avis sur les expositions du musée et m’ont offert le thé. Des profs m’ont fait visiter leur village et leur école à San Antonio de los Cobres. Le pasteur et sa femme à Purmamarca m’ont offert une partie de leur terrain pour dormir. À Jujuy une famille m’a invité à l’asado du dimanche. Puis là, je ne nomme pas tout ce que j’ai reçu comme hospitalité dans le centre près de Mendoza ou encore dans le sud près de Bariloche.
Si tu veux plus d’info, envoie-moi ton courriel, ça me fera plaisir de te renseigner au maximum. Moi je te dis qu’il faut faire confiance, mais rester vigilant. Parler un minimum espagnol est essentiel. Les gens sont si heureux de pouvoir te comprendre et comprendre ton périple et t’offrir tout ce qu’ils peuvent alors.
Alors j’attends de tes nouvelles. Au plaisir.
Mais comme je suis heureux de lire ton message. C est comme un signe pour moi, une coincidence. J ai vraiment envie de discuter avec toi. Voici mon email privé nemo0107@hotmail.com. Envois moi le tiens a cette adresse et je t explique un peu ma situation. En tout cas merci pour ta reponse tu as eclaire ma journee =). Herve
Salut !
Mon message intervient des années après. Mais j’aimerais me lancer dans la même expérience.
C’est donc avec plaisir que j’aurai aimé partager avec toi pour que tu me partages ton vécu concernant cette aventure.
Merci beaucoup !