Bonjour je voudrai faire en vélo “le canal de la Garonne” et
rejoindre le “canal du Midi”
avez vous des conseils et faut il une carte itinéraire ?
Parait-il qu’il vaudrait mieux avoir le vent dans le dos !
D’où faut-il démarrer ?
Merci pour vos conseils.
Bonjour, j’ai parcouru le canal latteral à la Garonne et le canal du midi à bicyclette. Le départ se fait à Castet en Dorthe, juste après Langon. Vous pouez vous procurer une carte auprès de “Voies navigables de France” qui gère le Canal. Leur carte tout en étant simple donne aussi des adresses d’hébergement, de réparateur de vélo (he, oui! on peut en avoir besoin…). pour ce qui est du "vent dans le dos, je dirai "comme toujours quand on pédale. autrement c’est plat du début à la fin. C’est une super expérience et c’est magnifique! Vous pouvez me contacter en messagerie personnelle je répondrai à vos questions!
Cldt
Francis
Bjr, je vais faire le canal de la garonne de Tls à Castets (en 3 jours pleins)
je souhaite connaître les hébergements pas chers (type dortoirs)
pour les étapes suivantes
- Tls-Moissac : gîte étape les étoiles ou l’ancien carmel (les prix sont très corrects : autour de 14 euros la nuitée)
- Moissac-larderet ou écluse d’auvignon : là je n’ai rien trouvé pour l’hébergement : vous avez qch à me proposer ?
- larderet ou écluse d’auvignon-castets puis retour sur la réole pour prendre le train pour mtp : qu’est-ce qui est le plus agréable : dormir à castets ou la réole ?
merci par avance des informations que vous pourrez me communiquer
bonne journée
Bonjour, j’ai fait le canal dans l’autre sens Bordeaux - Toulouse
J’ai dormi à La Réole Hotel Flahutat 0556710037 à 40euros
A Moissac au gîte de l’ancien Carmel très beau et très sympa.
Bon courage
voici mon récit de voyage de 3,5 jours concernant el cana l de la garonne de Bordeaux à Toulouse avec une visite d’une journée sur Bordeaux
Récit de voyage : le canal de la Garonne en vélo
du 27 au 30/7/2016 de Bordeaux à Toulouse.
Arrivée le 25/7 au soir à Bordeaux par le train direct Montpellier-Bordeaux, visite de la ville le lendemain en vélo. Très pratique car il y a beaucoup de pistes cyclables. Nuit du 25/7 dans le quartier Bacalan (Airbnb), à 35 mn en vélo de la gare Saint Jean. En me rendant au logement, je remarque un panneau indiquant que la circulation sur le pont C. Delmas sera interrompue le lendemain entre 11h et 14h. Chouette, je pourrai assister à la levée du tablier du pont.
Mardi 26/7/16
Je commence (départ 8h30) par passer devant la Cité du Vin (bâtiment très moderne) située à côté du pont levant Chaban-Delmas. On longe les quais, passe devant la place des Quinquonces où se dresse le monument aux girondins, hommage aux députés girondins victimes de la Terreur, puis la place de la Bourse, face au miroir d’eau.
- Visite du quartier Saint Michel, ruelles étroites, porte de la grosse cloche (pour avoir une belle vue sur ce quartier, il faut monter au dernier étage du parking Victor Hugo qui se trouve tout près de la porte). Du haut on aperçoit aussi le lycée Montaigne. Il y a beaucoup d’églises dans Bordeaux.
- Je passe ensuite à l’office du tourisme (une antenne se trouve place de la bourse) qui me dit que la levée du tablier se fera le lendemain. Dommage, j’ai du mal lire le panneau. Je ne suis donc pas aussi pressée de retourner au pont et continue ma visite.
- Située sur la place Pey Berland, face au Palais Rohan, occupée par la mairie, la Cathédrale Saint André marque la limite entre le Vieux Bordeaux et la ville moderne. la cathédrale Saint André est très belle. Le clocher de la cathédrale du XIIe siècle n’était pas assez solide pour soutenir les cloches et accueillir le bourdon. Il a donc fallu construire un clocher personnel. détaché de la cathédrale Saint-André. Ainsi fut fait en 1440. La tour Pey-Berland, clocher isolée du 15ème s avait une flèche qui fut détruite par une tempête en 1617; on y installa une croix en lieu et place. En 1863, la tour fut couronnée d’une Vierge, Notre-Dame d’Aquitaine, par la volonté du cardinal Donnet. En 1853, un gros bourdon fut accroché aux poutres du beffroi. Avec ses 11 tonnes c’est le quatrième de France. Les murs de la cathédrale ont vu en 1137 le mariage d’Aliénor d’Aquitaine et de Louis VII, le futur roi de France puis cinq siècles après, l’union d’Anne d’Autriche et Louis XIII. Au moment de la Révolution elle deviendra un magasin à fourrage… triste destinée pour ce monument qui eut à subir un incendie dévastateur au XIXe siècle. Si bien que son mobilier fut reconstitué avec les dépouilles d’autres églises. Le Portail Royal ouvert dans le mur nord de sa nef évoque par son style l’apogée du gothique français du XIIIe siècle. Sa restauration a permis de ressusciter son apparence d’origine. En effet, comme beaucoup d’autres cathédrales ses sculptures étaient peintes de couleurs vives pour mieux atteindre l’imagination des populations.
- L’hôtel de ville ou palais Rohan (1771-1783) fut préfecture de la Gironde en 1800, puis palais impérial, résidence royale puis hôtel de ville en 1837.
- Le cour Mably, cloître de l’ancien couvent des Dominicains. A côté, une église baroque Notre-Dame.
- La porte Cailhau donne sur les quais
- La flèche Saint Michel (je suis tombée sur un marché aux puces à ses pieds) et la basilique Saint Michel qui partage avec la cathédrale Saint-André la particularité d’être dotée d’un clocher indépendant. Ici, curieusement, sa Flèche a été édifiée au XVe siècle sur un ancien charnier où furent installées à la fin du XVIIIe siècle des momies exhumées du cimetière situé jadis à l’entour.
- J’aperçois du monde sur les quais qui attendent ! quoi ? en fait, le gros ferry que j’avais remarqué le soir de mon arrivée repart ce jour et il y a donc bien une levée de tablier. Je ré-enfourche mon vélo et me rends vers le pont par les quais. J’ai bien la confirmation par les gardes (la barrière est déjà abaissée, le tablier déjà levé, il est autour des 11h) que le ferry passe entre midi et deux. J’attends une demi-heure sous le soleil, essaye de trouver la meilleure place pour prendre des photos, me prends un café sur une terrasse car l’attente commence à être longue. Il est déjà 11h45. Bon, je décide de repartir vers le centre-ville et m’arrêter à un moment quand le ferry se présentera près du pont. Le remorqueur est déjà à ses côtés.
- Je vais à la place de la Comédie (grand théâtre et grand hôtel en bas duquel est inscrite une belle phrase de V. Hugo lors d’un de ses passages à Bordeaux : « soyons les Etats-Unis d’Europe, soyons la fédération continentale, soyons la liberté européenne, soyons la paix universelle ».En levant le nez, on remarque des macarons, petits ornements au-dessus des portes typiques de l’architecture du 18ème s.
- Je retourne vers les quais pour voir manœuvrer le ferry et son passage sous le pont puis de retour vers le pont de pierre, construit sur ordre de Napoléon 1er entre 1810 et 1822.et je passe sur la rive droite (plus tranquille, qui offre une très belle vue sur la rive gauche, la place de la Bourse). Je passe devant un jardin botanique puis roule sur le pont Chaban Delmas qui était de nouveau en fonctionnement. Je retourne au logement à 15h (sans m’être beaucoup arrêtée, sinon pour prendre des photos). Je décide d’aller au lac à environ 20 mn en vélo (il y a une plage et on peut s’y baigner). Or, à mon arrivée, beaucoup de monde sur la plagette et dans l’eau avec une limitation de zone de baignade très courte ce qui ne me donne pas envie de payer pour faire trempette. Mon idée était d’aller nager et pas de faire trempette. Donc, je me câle un moment sur les hauteurs du lac, écris un peu, fais quelques courses à Auchan pour avoir quelques victuailles à partir de demain et retourne au logement. Je me rendrai de nouveau dans le vieux centre de Bordeaux en soirée, à la tombée de la nuit pour voir les édifices illuminés. Ma logeuse part vers 19h, je mange un peu en compagnie de son chat puis repars par les quais pour me rendre à la porte de la grosse cloche et le miroir d’eau.
- Le pont Chaban-Delmas, la cité du vin et le pont de pierre sont bien illuminés. Je poursuis ma route par les quais en faisant attention car il y a beaucoup de monde (à pied et en vélo) et d’un seul coup, un enfant passe devant moi sans crier gare. Je tombe et heureusement que ni l’appareil photo ni le vélo ont souffert (seul le panier que j’avais fixé à l’avant a eu quelques coups et pour ma part un saignement à l’oreille et quelques égratignures au bras et au genou). Je poursuis ma route, la porte de la grande cloche n’est pas encore illuminée, je vais au marché des grands hommes (boutiques de luxe, pas très intéressant à part les immeubles se reflétant dans les miroirs de ce marché à l’architecture circulaire), balade dans les quartiers des Chartrons (les Halles) et je décide de rentrer (je passe par le miroir d’eau, pas spectaculaire mais sûrement parce qu’il ne faisait pas encore assez nuit).
L’insolite ou la chance : la levée du tablier et la chute (heureusement sans effet secondaire) en vélo. 7h15 de vélo presque non stop dans la ville + 45 mn AR pour aller à bordeaux lac.
Mercredi 27/7
Je retrouve les 2 Philippe à la gare Saint Jean à 8h15 pour un départ effectif à 9h.
Le Canal de Garonne va de Castets en Dorthe à Toulouse. On a coutume d’appeler Le ruban d’eau qui va de Bordeaux à Sète, le Canal des deux mers. Nous partirons de Bordeaux pour rejoindre un peu en aval de Castets le canal à partir de la Réole.
Bordeaux St Jean-Latresne-Sauveterre de Guyenne-La Réole, Lamothe Landerron, soit 70 km
A Bordeaux, après le pont St-Jean une piste cyclable en partie le long de la Garonne conduit à Latresne d’où part la piste cyclable Roger Lapébie dénommée ainsi en mémoire du vainqueur du Tour de France 1937. Quand vous êtes dos à la gare, prendre à droite et tout de suite à gauche. Traverser au feu pour récupérer la voie verte direction Sauveterre. C’est très bien fléché. Jusqu’à Créon c’est assez plat. De Créon à Sauveterre, beaucoup de faux plats et un passage dans un beau tunnel aux détecteurs de présence. Cette ancienne ligne de chemin de fer nous conduit à Créon. Après Latresne, nous empruntons une petite route avant de rejoindre la piste cyclable et rencontrons des grands-parents avec leur petit-fils qui attendaient le mascaret qui devait remonter la Garonne. Le mascaret est un phénomène naturel très spectaculaire qui se produit sur une centaine de fleuves, rivières et baies dans le monde. Ce phénomène de brusque surélévation de l’eau d’un fleuve ou d’un estuaire est provoqué par l’onde de la marée montante lors des grandes marées.
A Sauve, nous faisons un détour (2,4km AR avec une belle montée pour arriver à l’abbaye) pour admirer l’ancienne abbaye de la Sauve-Majeure. Elle vaut le coup mais l’entrée coûte 7 euros. Pour éviter de payer, monter un peu plus haut que l’entrée principale, par la route et à 50 m sur la gauche, petite sente qui vous amène à une autre route et surtout devant un autre portail de l’abbaye où vous avez une vue superbe sur le site. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco au titre des chemins de st Jacques de Compostelle, fondée en 1079 au cœur d’une vaste forêt (« sylva major », elle contrôlait de nombreux prieurés en Espagne et en Angleterre. Philippe le savoyard en profite pour s’acheter un pique-nique pour midi. Après une pause d’une demi-heure, on repart. Passé Espiet, le parcours est un peu moins ombragé et plus monotone.
Le parcours jusqu’à Sauveterre (Créon- Sauveterre : 32 km sur la piste cyclable avec d’anciennes gares et maisonnettes de passages à niveau) est fait de faux plats montants. On arrive à 13h et on se pose (avant de visiter la ville) sur une zone de pique-nique (à côté de la route ! qui s’avère très passante !). On visite ensuite Sauveterre, sa place centrale bordée d’arcades au cœur de l’ancienne bastide de 1281 et ses arcades. Erigée en 1281 par le Roi Edouard 1er à un carrefour de voies de circulation, la bastide de Sauveterre de Guyenne fut particulièrement importante sur les plans économique et stratégique. Pendant la guerre de Cent Ans, elle changea dix fois de suzerain pour devenir enfin française en 1451. A voir : la place centrale à arcades et quatre portes d’enceinte classées
A l’office du tourisme, on demande notre chemin pour se rendre à la Réole et l’employé nous propose gentiment et gratuitement de nous donner les clés d’une des tours (la tour Saubotte) afin d’avoir un beau panorama contre remise d’une carte d’identité. De plus, il nous ouvre la porte d’une ancienne cave médiévale transformée en exposition sur les bastides de la région. A l’extérieur, sur la place, de très belles bâtisses et une maison à pans de bois à côté de l’O.T. Après la visite de la tour, on repart et s’arrête rapidement à un endroit ombragé, Philippe étant fatigué.
Pour rejoindre la Réole (14 km environ depuis Sauveterre), le panneau « vert » cycliste indiquant la Réole est en fait composé de petites routes assez tranquilles et très vallonnées (que des relances !). On fait un rapide tour dans la Réole (église St Pierre du 13ème).
On s’arrête au château Lavison où il y avait une exposition gratuite de tableaux avec la technique du marouflage. L’artiste reproduit à partir de très bons posters couleurs les tableaux connus de grands maîtres en utilisant la colle naturelle (issue avant tout de la colle de lapin). Après cette petite pause, nous repartons pour Lamothe (arrivée à 18h30).
On passe à la Réole et on visite le prieuré des bénédictins (très bel édifice). La commune de La Réole tient son nom du latin Regula désignant la règle de saint Benoît que suivait le prieuré. Plusieurs fois rénové ou reconstruit, les bâtiments actuels datant du XVIIIe siècle (1704-1774), le prieuré devient propriété de l’État à la Révolution après expulsion des moines. Aujourd’hui, le prieuré abrite la mairie de La Réole ainsi que le tribunal d’instance.
Nous aurons roulé 4h le matin (de 9h à 13h avec 3/4d’h de pause à Sauve) puis un départ de Sauveterre à 15h50 jusqu’à 18h30 avec 1/2h à la Réole, 30mn de pause déjeuner, 15 mn de sieste et 30mn au château, soit presque 7h moins les pauses environ 2h30 et parcouru environ 73 km.
Nuit par booking.com à Lamothe Landerron, (entrée du village sur la droite) : maison « les peyres », Les massiots. Belle maison avec piscine en dur tenue par un couple de Normands très aimables, attentionnés. Le seul hic : la maison est située au bord de la N113 et tout proche du passage à niveau. En mangeant au bord de la piscine, on entendait soit les camions, soit les trains. Dur, dur, pour la nuit qui nous attendait. Or, la fenêtre avec double vitrage a fait son effet et fenêtre fermée, la nuit fut calme.
Une chambre 3 lits : 93 euros, taxes comprises
Les plus de la journée : rencontre avec un ragondin, le tunnel, une biche dans les vignes, un chevreuil vu par Philippe
Jeudi 28/7J2 : De Lamothe à Saint jean de Thurac : les peupliers
Ce matin, le ciel est très nuageux. Après un très bon petit-déjeuner, nous partons à 9h15 pour faire 4km sur la 113 afin de rejoindre la bifurcation (route arborée très jolie) pour Couthures S/Garonne. Après une bonne demi-heure de route, on rejoint l’écluse de l’avance sur le canal de la Garonne. A partir de là et jusqu’à l’écluse St Christophe, 69km.
Nous atteignons le Mas-d’Agenais à 11h. Une bonne grimpette nous attend pour rejoindre l’église St-Vincent, 12ème s, en travaux. A l’intérieur, le « christ en croix », œuvre de Rembrandt. En 1804, la famille Duffour, originaire du mas, partie depuis une génération à Dunkerque, achète ce tableau dans une vente publique et en fait don à l’église du Mas en souvenir de ses origines dans cette bourgade. En 1853, Mr Mellingre, curé du Mas, confie ce tableau à Mr Irénée de Luppé pour être restauré. En 1957, des délégués des Beaux-Arts, en visite au mas, jugent que le tableau a besoin d’être restauré. Ce qui est fait au Musée du Louvre à Paris de sept 1959 au 23/3/1960 et c’est bien un authentique Rembrandt réalisée en 1631. On se prend un petit café et en route pour Damazan.
On se rend sur le point de vue en hauteur sur la Garonne et le pont, il y a une aire de camping sauvage (pas d’eau) dans le parc.
Damazan, ville neuve du XIIIe siècle. On repart autour des 13h30 après un pique-nique en contre bas de la ville, pour arriver à Agen autour des 17h
On passe à Buzet sur Baïse (petit port agréable) où l’on prendra un café. Passé le premier resto/bar face aux péniches, et si l’on veut manger plus tranquillement, continuer le long du canal jusqu’à la capitainerie (grande aire de camping et pique-nique) et on arrive à Damazan à 12h40, en quête d’une boulangerie à défaut d’épicerie. Peu de monde et toujours la place principale avec sa halle u milieu et des maisons anciennes à colombages.
De Buzet sur Baïse jusqu’à Sérignac, le parcours est peu intéressant, on longe l’autoroute et sans ombre.
Le pont canal d’Agen est magnifique. La construction du pont-canal d’Agen a bien failli être interrompue définitivement en raison de la concurrence des voies d’eau et du chemin de fer. Son histoire est bien entendue intimement liée à celle de l’ensemble du Canal latéral. Le 25 août 1839, la première pierre est posée par le Duc d’Orléans, fils aîné de Louis-Philippe et la princesse Hélène de Mecklembourg, son épouse. En 1841, les travaux sont arrêtés. Le pont sera utilisé quelque temps par les charrettes des cultivateurs afin de leur éviter un détour par l’ancien pont de pierre. Le 5 mai 1846, une loi impose la reprise des travaux et le pont sera achevé en 1847.
Mais là n’était pas la fin des soucis. Ce pont aurait peut-être pu devenir ferroviaire : En 1850, Les partisans exclusifs du chemin de fer évoquent la question de combler la tranchée du canal (dans son ensemble) pour y établir les rails. Il faudra attendre mars 1856 pour que l’ensemble du canal latéral à la Garonne fût terminé. Ce pont quant-à lui mesure 539m de long, dispose d’une largeur de 12m 48, d’une profondeur de 2m70 et est composé de 23 arches. La largeur de la voie d’eau est de 8,80m ce qui n’autorise pas les croisements. De part et d’autre de l’aqueduc, des bassins d’attente ont été aménagés. Les ingénieurs des Ponts et Chaussées Jean-Baptiste de Baudre et de Jean Gratien de Job, ont été chargés de sa construction. Il est entièrement fabriqué en pierres de taille du Quercy.
On visite la ville (cathédrale saint Caprais, abside du 12ème s, elle devint cathédrale en 1803.assez quelconque de l’extérieur mais très/trop décorée à l’intérieur), place, théâtre, hôtel de ville, musée (anciennement 4 hôtels particuliers), beaucoup de maisons à colombages. Il reste 10km pour se rendre au gîte de St jean de Thurac (très bon gîte, presque au bord du canal, beau jardin, piscine hors son, très bon accueil. Kate, la propriétaire, nous offre même une boisson fraîche à notre arrivée et un petit gâteau. Quelle attention ! Arrivée vers 18h30
Nuit à Saint Jean de Thurac à 9 km d’Agen gîte les peupliers 1 chambre de 3 : 75 €pdj
Téléphone 0553957938 ou 0605679815. A recommander
On aura parcouru presque 90 km
Vendredi 29/7/16: De St Jean de Thurac à Montech
Départ du gîte de Kate après un bon petit déjeuner et une nuit calme. Kate est vraiment très accueillante, son jardin tenu par son compagnon donne jusqu’aux gorges de la Garonne. On fait le tour de sa propriété pour rejoindre le canal et admirer un pigeonnier qu’il nous avait indiqué. Après le départ à 9h30, arrivée à 11h à Valence d’Agen. On aperçoit sur le chemin la centrale nucléaire de Golfech. On s’arrête environ 3/4h à Valence d’Agen, ancienne bastide anglaise.
Bel hôpital en briques (1895 et fut construit grâce aux legs de M. Vergnes (riche commerçant de la région). Ce fut un hospice tenu par des religieuses jusqu’en 1973. Il a été restauré récemment et offre un exemple parfait de construction régionale par le mélange de briques et de pierres avec lesquelles il a été bâti.), église imposante - L’église primitive fut construite peu après la création de la bastide (1283) et avait un rôle défensif par sa position. L’église actuelle date de 1902. Elle est de style néo-renaissance. Son intérieur est gothique rayonnant. L’orgue construit en 1865 par Vincent Cavaillé Coll était à l’origine un orgue de salon.- une place avec ses halles actuelles qui datent de la fin du 19ème s, un pigeonnier, un vieux lavoir près de la Gendarmerie (du Pé de Gleyze, 19ème s) et surtout un lavoir circulaire à l’entrée de la ville qui se distingue par son originalité. Une fête se préparait avec des décors au bord du canal qui représente le village comme il était il y a quelques siècles. On repart à 12h pour aller à la base nautique e. Après un détour obligatoire dû à une déviation (‘piétons et cyclistes inclus), on arrive autour des 13h à la base nautique. Un petit crochet de 800m depuis le canal avec des escaliers et une rampe à vélo pour monter sur le pont qui franchit la Garonne et le Tarn. La base nautique près de Saint Nicolas de la Grave n’est pas très bombée, heureusement. L’accès à la piscine coûte 1euro/pers : pas de baignade ni dans la Garonne ni dans le Tarn Il y avait aussi un circuit ornithologique sur la base de loisirs que je ne pourrai pas faire. Petit pique-nique après une courte baignade, le soleil est au RV. Contrairement à hier, où nous avions eu un ciel nuageux tout au long de la journée (que de très rares percées bleues), .Nous irons ensuite visiter Moissac et rejoindre notre avant-dernière étape de notre circuit à Montech. Pour l’instant, c’est farniente. Sur le chemin, Philippe fait remarquer un système ingénieux de fil mis en travers du canal et proche de chaque écluse afin de permettre le déclenchement automatique de l’écluse. On repart de la base à 15h et arrive à Moissac à 15h40. On fait un tour à l’abbaye de Saint Pierre sans entrer dans son cloître (payant, 6euros). Après un café, Philippe nous devance pour arriver avant 18h à Montech. Il doit repartir autour des 19h pour aller chercher son amie, Sabine, à la gare de Montauban.
On va, Philippe le Savoyard ! et moi, jusqu’au moulin au bord de la Garonne puis reprenons la voie verte jusqu’au pont-canal. Malheureusement pas de bateau sur le pont qui aurait pu rendre la photo insolite. Cependant, quelques centaines de mètres plus loin, nous rencontrons un gros canard boiteux qui vient quémander. On lui donne des graines de tournesol, un peu de cookie et d’eau. On reprend alors notre route vers Castelsarrasin (on remarque de grosses cheminées sur le parcours. On saura plus tard, qu’il y avait des industries de papier dans cette région. De Moissac à Castelsarrasin, le canal est assez peu ombragé. On s’arrête à Castelsarrasin, visiter l’église classé monument historique (en brique), assez sobre à l’intérieur puis repart pour Montech. On arrive à la pente d’eau (qui n’est plus en activité). Philippe avait réservé via airbnb 2 chambres à 40 euros la chambre. Grâce au GPS de Philippe, on arrive à bon port après avoir acheté (il est déjà 19h) quelques trucs pour le soir. La femme est moyennement accueillante. La bâtisse est vieille, grande, et c’est une propriété de famille. Le mari était notaire, tout est vieillot et l’entrée est assez délabrée.
La pente d’eau de Montech est un ouvrage unique, mis en service en juillet 1974. Elle permet aux bateaux de plaisance le franchissement d’un seuil de 13,30 mètres sur le Canal des Deux Mers. Ce système remplace le passage de cinq écluses. Comme elle n’est plus en service, en fait l’hôte de Montech précise qu’on ne peut plus appeler ce canal l’entre deux mers puisque les gros gabarits de péniche ne peuvent pas emprunter les 5 écluses qui n’ont pas été mises aux normes comme les autres. Conçu par Jean AUBERT, ingénieur français, ce système permet de contourner 5 écluses rapprochées (sur 2 km). Deux locomotrices sur pneus, reliées entre elles, poussent un tablier (ou “masque”) dans une rigole bétonnée en pente remplie d’eau. Ainsi le bateau est déplacé sur un volume d’eau (ou “coin d’eau”) à la montée ou à la descente. Le gain de temps est de l’ordre de 45 minutes. Longueur de la rigole : 443 m avec une pente de 3% Largeur : 6 m Vitesse : 2 km/h Volume déplacé : 1500 m3 Bien dommage pour une machine unique au monde qu’elle soit hors service ! Les plaisanciers ont toujours le plaisir de passer les 5 écluses n°11 à 15.
Après avoir posé nos affaires et en attendant Philippe et Sabine, nous allons faire un tour sur la place principale où se trouvent la maison de retraite dans une vieille bâtisse et l’église de Notre Dame de la Visitation, construite entre 1385 et 1452, de style gothique méridional. Le clocher, quant à lui, de style « toulousain » est haut de 46 mètres. Son carillon comprend 17 cloches dont la plus ancienne date de 1600.
Un peu plus loin, une autre église imposante, la Feuillade. Démolie à la Révolution, rappelée par une simple croix, elle fut rebâtie trente ans plus tard, mais elle était exigüe et en mauvais état. Malgré les objections de la municipalité, les habitants du quartier, “renonçant à toute subvention communale”, décidèrent d’en faire construire une autre. Les dons affluèrent et l’église actuelle fut ouverte au culte en 1872. Dimensions: 35m x 20m Hauteur du clocher = 48m.
L’insolite du jour : rencontre avec un rat des villes à Moissac et une superbe glace : café liégeois, vue à l’unique café de Montech où Philippe et moi avions pris une boisson en attendant le retour de Philippe et Sabine. Un accueil chez nos hôtes un peu froid.
Pour ces derniers, un bruit étrange et bruyant dans les canalisations ne leur a pas permis de se doucher dans leur chambre. Philippe a terminé sa douche dans notre « suite »
Samedi 30/7/2016 : de Montech à Toulouse
Je me lève de bonne heure et vais faire un tour dans Montech qui bien que petit a une crèche, une maison de retraite, une ancienne usine à papier. La plupart des habitants travaillent soit à Airbus à Toulouse, soit à Montauban. On part à 9h15 après avoir eu un petit déjeuner simple mais avec 2 carafes de café. On rejoint Grisolles où l’on s’arrête prendre un autre café et faire quelques courses pour le midi. On s’arrêtera en route ¾ d’h. Ce tronçon de piste n’est pas très intéressant, peu ombragée et beaucoup d’habitations et d’usines au loin. On voit que l’on se rapproche de Toulouse. On aborde Toulouse à la hauteur des Ponts-Jumeaux, point de jonction du canal de Garonne, du canal de Brienne et du canal du Midi. On arrive à la gare à 14h30 par une piste cyclable qui longe le canal du midi.
L’insolite du jour : une belle libellule rouge au moment de notre dernier pique-nique.
4h30 de route sans la pause