Salut Megann. Jérôme. Je suis dans l’optique de bouger dans les mêmes conditions que toi. J’attends de rencontrer le bon partenaire. Je suis de Rouen également. Plutôt que d’échanger par écrit, je te propose de se rencontrer et d’échanger sur le sujet. Mon téléphone 0636118202. Au plaisir.
ça résume bien de nombreux voyages !
les plus jeunes, sont très attentifs à voyager, à sortir des sentiers battus… et, paradoxalement, je trouve que les quinquagénaires vont beaucoup plus partager leurs voyages
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@jorcas
Les jeunes ne publient pas leurs voyage sur les réseaux sociaux ?
Aujourd’hui , les touristes , jeunes ou moins jeunes vont partout et visitent tout , que ce soient les incontournables ou le hors sentiers battus .
Allez à Lisbonne , Barcelone ou Rome , il y a autant de jeunes que de vieux .
Certaines destinations qui n’étaient pas très touristiques il y a encore peu de temps comme l’Ouzbékistan , l’Albanie , la Colombie,etc…sont maintenant très prisées , il n’y a qu’à voir le nombre demandes sur les forums.
Je ne sais pas ce que vous appelez hors des sentiers battus , mais même dans les pays et les villes les plus touristiques il y a toujours des endroits hors des sentiers battus , il faut juste être curieux.
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Aujourd’hui , le voyage est devenu un produit de consommation rapide .
Je ne sais pas si les gens prennent le temps de “digérer” leur voyage , à peine rentrés ils sont déjà en train de préparer le prochain voyage.
Le but des voyages n’est peut-être plus le même qu’avant , aujourd’hui , c’est surtout de la consommation et beaucoup voyagent pour faire comme tout le monde .
Dans un forum où quelqu’un demandait des conseils de ville européenne pour un week-end en amoureux , une intervenante lui répondait qu’elle n’était jamais allée à Lisbonne mais qu’elle en avait beaucoup entendu parler et que ce serait sa prochaine destination , ça aurait pu être Bucarest ou Erevan , mais peu importe , toutes ces villes sont interchangeables !
On a l’impression que les voyages n’ont aucun sens, à part ceui de consommer pour consommer .
C’est exact, mais je pense que même pour les « locaux », les villes sont de plus en plus interchangeables. Ça m’a frappé la dernière fois que je suis allé à Porto, je me suis dit, au fond, c’est pareil qu’à Paris, mêmes rues, mêmes bagnoles, mêmes gens, mêmes kebabs et mêmes magasins de fringues (seule la langue diffère, mais vous vous débrouillerez très bien en anglais, voire en français). Les trucs remarquables, comme le pont sur le Douro, vous les verrez parfaitement sur YouTube, et bien mieux qu’en vrai, à quoi bon aller se faire suer dans un aéroport à attendre que l’avion veuille bien se pointer ? Payer des fortunes pour la gloire d’avoir passé une nuit en B&B ?
A l’époque où je voyageais (des vrais voyages, pas des week-ends achetés clés en main sur le Web), le voyageur sac au dos était parfois une véritable attraction, une bête curieuse (en Turquie par exemple). C’était même souvent un honneur que de lui offrir un verre, pour discuter un peu, dans un anglais pire que le nôtre. Aujourd’hui, c’est juste encore un pigeon à plumer, sans intérêt s’il ne veut pas raquer. J’ai vu ça récemment aux Açores : les gens sont polis, mais se fichent totalement de vous, vous êtes juste là pour « tourister » et payer, ensuite vous rentrez chez vous, et basta. Je me souviens qu’en Serbie, j’ai un jour été invité « de force » par des locaux qui m’avaient vu errer, sac au dos, à la recherche d’un coin pour dormir : ils m’ont fait manger, dormir, ils m’ont piloté bénévolement à travers la ville et m’ont encore fait des cadeaux avant de me laisser partir ! Je n’ai pas payé un centime, je leur ai juste envoyé des cartes postales ensuite ! Et ils n’étaient sûrement guère plus riches que moi.
C’est vrai, dans chaque pays, on peut se sentir vraiment dépaysé, en fuyant les destinations les plus touristiques (Venise, Barcelone, Dubrovnik… Paris pour les étrangers). En Norvège, il m’est arrivé de ne quasiment pas voir un étranger pendant 6 semaines ! A peine avais-je rejoint ensuite une « ville » (Narvik par exemple) que j’en rencontrais des centaines, sac au dos et appareil photo autour du cou. Et beaucoup avaient « fait » bien mieux que vous. En bagnole, la majorité se précipitait en direction du Cap Nord, histoire de se faire essorer encore un peu plus par le gouvernement norvégien. Ensuite, ils inscrivaient « Cap Nord », avec la Date, dans la poussière qui décorait leur bouzine (aujourd’hui, je pense qu’il n’y a même plus de poussière), et rentraient très fiers chers eux, avec les bois d’élans obligatoires sur la galerie.
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C’est tout à fait ça , les habitants des pays visités nous prennent pour de simples consommateurs qui “touristent” et le plus souvent la “rencontre” avec l’Autre est purement commerciale .
Et certains touristes ne sont absolument pas intéressés par la culture des pays visités , ce sont des séjours très superficiels .
Maintenant , pour préparer ses voyages , il y a aussi le “Travel planner” , il est partout , je n’ai pas vraiment compris la différence avec une agence de voyage.