Récit de voyage dans les Cinque Terre, région Ligurie,
Italie, du 14 au 18/04/2018
Samedi 14/4/2018 : 350 D+ ; Km Parcourus 13,9 en 3h 20
Yvan, Marie-Jo, Sabrina et moi-même partons le samedi 14/4 de Montpellier en voiture. Heureusement, car au début nous pensions nous rendre à Levanto en train. Avec la grève de la SNCF qui sévit, nous aurions eu des problèmes. Départ à 8h30, arrivée 15h00 à Levanto (en réalité, l’appartement que nous avions loué se trouve à Dosso, 5 km par la route de Levanto, ou 3,8 km par un sentier GR
Monica, notre logeuse, nous attend à l’arrêt de bus de Dosso (nous lui avions donné un ordre d’idée de l’heure d’arrivée) et heureusement car l’appartement est difficile à trouver. Le parking gratuit se trouve en haut du hameau et une forte pente nous attend pour rejoindre l’appartement où une bouteille de limoncello nous est offerte en cadeau de bienvenue. Elle nous indique le chemin pour descendre à Levanto (environ 45 mn dit-elle).
Monica : tel +39 3665801855 Casa Burrasca ; 325 euros pour 4 personnes pour 5 nuits
Dosso se trouve à 237 m et daterait du XIIIème siècle. Parmi les constructions intéressantes : un arc de porte d’entrée en serpentinite verte locale (XIVème).
Après nous être installés, nous décidons de descendre à « la ville » Levanto. Nous sommes rapidement accompagnés par des randonneurs à quatre pattes.
On prend le mauvais chemin juste avant le hameau de Casella et l’on se retrouve à devoir prendre la route car nous ne trouvons plus la marque du GR. Nous arrivons à Levanto, allons à la plage et décidons de retourner sur Dosso, après avoir pris un café. Nous repérons le GR que nous aurions dû prendre à l’aller et qui se trouve à l’entrée de Levanto, à côté du rond-point.
Levanto Montale
Au retour, par le bon chemin, nous arrivons à Montale et, ne trouvant plus la marque du GR, demandons à une vieille dame notre chemin pour Dosso. Elle nous indique un sentier à suivre tout droit. Derrière l’église, à un moment donné, on hésite mais les indications qui montrent un GR tout droit n’indiquent pas le nom de Dosso. Nous le suivons quand même. La nuit commence à pointer car nous avions commencé la montée à 19h20, mais puisqu’il n’y avait que 40 mn de montée, c’était encore faisable. Nous nous retrouvons sur un chemin qui nous ne semble pas le bon. A 20h, nous arrivons à un village qui s’avère être Lerici. On frappe à la porte d’une maison (seules 2 sont éclairées !) et l’homme qui nous renseigne semble désolé car nous sommes encore bien loin. Il nous conseille de récupérer la route (chose que nous allions faire de toute façon) et de ne pas passer par les bois, ce qui rallonge énormément le trajet (on est à environ 4 km de Dosso). En arrivant sur la route, Sab allume son GPS, on aperçoit en face Dosso, et on voit parfaitement tous les virages à parcourir pour arriver à notre appartement. Confiants, nous n’avions pas pris la carte avec nous, donc difficile de se repérer quand on voyait des noms sur les pancartes. Marie-Jo allume sa frontale afin d’être vus des automobilistes. Nous arrivons vers 21h30. Pour une reprise (pour certaines), ce fut assez long. En tout cas, on s’est rendu compte que le balisage était aléatoire…
Notre village, Dosso sur le flanc de montagne l’Eglise de Levanto
Dimanche 15/4 : 800 D+ ; 19 km parcourus en 5h15 : sentier Levanto-Monterosso-Vernazzza
On se lève un peu tard, on descend en voiture jusqu’à Montale et on n’arrive à Levanto que vers 10h15. On trouve le sentier médiéval qui passe par le vieux centre de Levanto en se dirigeant vers l’église et le château (très belle vue sur Levanto et ses alentours depuis le château), ce qui nous évite un 200 D+ depuis la plage.
Ici commence le sentier panoramique qui traverse une forêt de chênes verts, pins et d’oliviers en grimpant régulièrement jusqu’à Punta Mesco (on passe par une très jolie maison d’artistes). Avant la descente vers Monterosso, très belle vue sur les 5 villages des cinq terres.
Arrivés en vue de Monterosso, dans la descente, un sentier à droite mène à la Punta Mesco (319D+ , 1h 30) où se trouve un ancien Sémaphore. Yvan, ayant pris de l’avance et ne nous ayant pas attendues (le méchant !!), le visite. Pour notre part, et comme le sentier de droite n’indiquait pas « Punta Mesco », nous pensions y être passées et continuons par la gauche, sentier qui mènera directement à Monterosso. (Une belle descente en escaliers bien raide avant d’atteindre le port avec, depuis le haut, de très jolis points de vue sur le village).
Visite de Monterosso : C’est le plus grand des villages des Cinque Terre. Il est séparé en 2 par un promontoire rocheux au sommet duquel se dresse une statue en bronze de saint François d’Assise accompagné d’un chien. La partie ancienne du village conserve des maisons-tours ou case-torri et des ruelles étroites ou carrugi. C’est le premier village (1056) à avoir été documenté du point de vue historique. Il se compose de deux fractions, le vieux bourg et Fegina - la zone plus touristique - et possède plusieurs monuments importants; l’église S. Jean Baptiste du XIVème siècle, érigée en face du palais médiéval du "Podestà ».
Nous pique-niquons face à la mer, prenons un « expresso » puis poursuivons vers Vernazza. C’est à la sortie de Monterosso que nous devons nous acquitter d’un droit de passage de 7,50 euros pour pouvoir emprunter le sentier du littoral. Ce ticket n’est valable qu’un jour, que l’on parcoure le tout ou une seule portion.
Cet argent est sensé servir à sa gestion et à son entretien car, avec l’afflux des visiteurs, il se détériore vite et peut rapidement redevenir dangereux.
Monterosso vers Vernazza
Vernazza a été citée pour la première fois dans un document en 1080. Les vestiges d’un “castrum”, série de fortifications médiévales du XIème siècle comprenant un château et une tour cylindrique, dominent le village de Vernazza. Les maisons sont séparées par une seule rue centrale, et, perpendiculairement, par de raides escaliers nommés “arpaie”. Le monument historique principal est l’église Ste Marguerite d’Antioche, en style roman-génois, datée du XIIIème siècle. On peut en reconnaître la partie médiévale, et celle datant de la renaissance.
A Vernazza, une très belle tour avec une montée bien raide. Sab, Marie-Jo et Yvan préfèrent rester au port et savourer una gelata bien méritée à la gelateria (il porticciolo Molo : très bonnes glaces) qui se trouve sur le port.
Pour monter au château, je dois payer 1,50 €. La vue y est belle (le temps est malheureusement assez nuageux).
En redescendant, je retrouve le groupe et nous décidons de prendre le train pour rentrer à Levanto plutôt que de continuer vers Corniglia (et ne pas profiter du tarif 7,50 euros pour 2 portions payantes). Il est en effet déjà 16h45 : le temps de marcher jusqu’à Corniglia et en comptant large, nous y serions arrivés pour 19h30 et nous ne voulions pas répéter ce qui nous était arrivé la veille (ayant laissé la voiture à Montale et il fallait donc prévoir 30 mn de montée de Levanto à Montale). Heureusement car une fois à la gare, en attendant le train, il se met à pleuvoir fort.
Encore une journée bien remplie, sans s‘être trompé ! Contrairement aux autres sentiers, celui des Cinque Terre est bien balisé à partir du château de Levanto.
Lundi 16/4 : 150 D + ; 18,2 km en 4h15 : Visite de Pise et petite marche littoral de Levanto
On décide d’aller à Pise en voiture car les combinaisons de trains étaient compliquées. On met 1h20 et 9,40 € (autoroute). Nous arrivons à nous garer très près du centre sans nous en rendre compte ! Le tarif horaire est assez correct (2,50 € pour 3 heures de stationnement) … à condition que le parcmètre marche (ce qui n’était pas notre cas) et l’on arrive très
vite à la place où se trouve la tour de Pise, le baptistère et la cathédrale (Pour la visiter, il faut demander au musée qui se trouve en face une entrée gratuite et l’on vous donne un horaire de visite).
On y admire le campo santo monumental, le Battistero di Giovani (très belle coupole, entrée 5 euros) et le musée Della Sinopi (où l’on prend l’entrée gratuite pour la visite de la cathédrale).
Marie-Jo trouve enfin des crayons écrits Cinque Terre. Yvan se prend au jeu et achète aussi une, puis deux babioles !
Nous allons d’abord nous perdre dans les ruelles de Pise car nous avons la visite de la cathédrale pour 12h00. Yvan nous accompagne un tout petit moment et décide d’aller au jardin botanique (magnifique pour qui aime les plantes, bien pensé, et particulièrement calme à 100m de la foule des touristes). La place dei Cavalieri est très belle (avec le très beau bâtiment de l’école nationale supérieure).
Ce palais de la Piazza dei Cavalieri était à l’origine le Palazzo degli Anziani (Palais des Anciens). En 1562, l’architecte Giorgio Vasari a commencé à le reconstruire et à l’agrandir, créant le magnifique Palazzo della Carovana, où se tenaient les cours de chevalerie de l’Ordre de Saint-Etienne. Le bâtiment le plus imposant de la Piazza dei Miracoli est notamment orné des bustes de six Grands-Ducs toscans.
Depuis 1810, le palazzo abrite la Scuola Normale Superiore, un collège d’élite de l’enseignement supérieur fondé par Napoléon. Devant le bâtiment se trouve une statue de Cosme 1er de Piero Francavilla. Sur le côté nord de la place se trouve le Palazzo dell’Orológio, construit en 1607 pour l’Ordre de Saint-Etienne.
On va ensuite au bord de l’Arno. En face, rive gauche, se trouve une église assez originale que nous visitons. L’église de Santa Maria della Spina, à l’origine, était un petit oratoire bâti sur les rives de l’Arno, elle fut démontée et remontée pierre par pierre à un niveau plus élevé au-dessus du fleuve. L’église gothique richement ornée doit son nom au fait qu’elle abrite une épine (spina) de la couronne du Christ, amenée à Pise depuis la Terre Sainte.
La cathédrale est très belle, assez sobre, on ne voit pas d’orgue. Nous nous retrouvons ensuite avec Yvan qui nous attendait devant les calèches alors que lui avions demandé d’être en face de la cathédrale pour 12h30. Il faisait trop chaud, donc il a préféré nous attendre aux calèches (heureusement que nous avons des portables !!!)
Nous trouvons une pizzeria où nous achètons de quoi manger et commandons des petits cafés avant de reprendre la voiture et retourner à Levanto.
Nous passons près de Carrara et voyons les carrières de marbre à flanc de montagne : impressionnant comme la montagne est éventrée par cette exploitation.
En route, et compte tenu de l’heure, on décide de faire, une fois de retour à Levanto, une petite rando côtière jusqu’à Bonassola.
Après quelques courses au supermarché, on emprunte donc ce chemin sur 3 km, dont les ¾ sont sous tunnel (très beau mais point de vue « niente » : piste cyclable et pédestre). On arrive à Bonassola et on monte à la Punte Levanto (très joli sentier aménagé et sécurisé par des barrières en bois). Après cette petite grimpette, on va au centre-ville et on trouve una gelateria.
Sentier de Punte Levantot
Retour à pied et on arrive à l’appartement à 18h45.
Mardi 17/4 : 750D+ ; 19,8km en 5h16’ Vernazza-Corniglia (280/3,2) + Corniglia-Volastra-Manarola (470/3)
On part un peu tard et on arrive à se garer à côté du rond-point de Levanto, ce qui nous évitera la remontée à Montale à la fin de la journée. On prend le train de 9h16 de Levanto pour Vernazza (4 euros/trajet/personne). On démarre la rando à 10h, en prenant le chemin payant. En arrivant à la cabane pour payer, surprise ! Le trajet est gratuit car il n’y a que 3 km payant à parcourir. Nous le faisons en 1h, 280D+). La vue est jolie sur Corniglia, le temps est assez voilé.
On visite Corniglia, joli petit village, en hauteur : c’est le seul des Cinque Terre qui n’a pas de port. Comme nous allons poursuivre vers Manarola, il n’est pas nécessaire de descendre jusqu’à la plage pour remonter plusieurs marches.
Nous voyons beaucoup de rails à crémaillères sur le circuit des cinq terres. Celles-ci permettent de transporter aisément le raisin vendangé dans ces vignes cultivées en terrasse sur des pentes très escarpées. Elles sont très impressionnantes et Yvan regrette de ne pas être là au bon moment pour les voir en fonctionnement.
https://www.youtube.com/watch?v=ojVyu2OcgSM (on voit comment fonctionne cette crémaillère)
Après une visite dans la ville, nous prenons le chemin en direction de Manarola via Volastra. Le balisage est bon, ça grimpe assez progressivement. Nous avons souvent de belles vues sur Corniglia (le ciel bleu apparaît). En 1 h nous arrivons à la Madonna di Salute. Pique-nique à l’ombre et il nous reste environ ¾ d’heure de descente bien raide avec beaucoup d’escaliers (sous la pluie). La vue sur Manarola (au début sous la brume) est très belle.
De Corniglia à Vernazaa Vue sur Corniglia
Que des cultures en terrasses, bien sûr, vigne ou oliviers, avec les filets pour récupérer les olives. A cette époque de l’année, les filets ne sont pas dépliés. La descente sous la pluie est assez glissante.
A un moment donné, face au village et en hauteur, 2 choix : à droite (beau panorama sur le port et village et on peut rejoindre le village), à gauche, on fait un détour et on arrive à l’église d’où part le sentier vers Riomaggiore (1h de marche). On choisit de revenir vers la gauche après avoir pris quelques clichés sur le chemin côté droit car Yvan avait pris de l’avance et nous ne savions pas quel chemin il avait pris. Marie-Jo et moi-même retrouvons Sab qui avait pris le chemin d’en face. Nous nous rendons vers le centre-ville. Inédit : les barques dans la rue principale. Café avant de continuer la visite.
Canton de la Commune de Riomaggiore, Manarola est doté de nombreuses maisons-tours, en style génois. Ce village fut fondé au XIIème siècle, son nom provient probablement de “magna roea”, une grande roue de moulin existant dans l’ancien village. Les premiers témoignages sur Manarola remontent au XIIIème siècle, et concernent les affaires des Seigneurs Fieschi, et au XVIème siècle également, certains textes relatent un épisode de résistance courageuse aux incursions des pirates. Le monument principal du bourg est l’église S. Lorenzo (S. Laurent), construite vers 1338 par les habitants de Manarola et de Volastra, comme on peut le lire sur une pierre scellée dans la façade.
Le port (petit avec une belle vue depuis la jetée). Là, nous voyons un hélico qui fait des allers-retours entre le port et un autre endroit qu’on n’a pas pu identifier. Nous comprenons ensuite que le port est fermé car ils sont en train de refaire l’embarcadère en y coulant du ciment… largué par l’hélico ! Nous qui pensions prendre le bateau à Manarola (puisque le soleil brillait de nouveau), nous prenons le train pour rentrer. Personne n’a envie de poursuivre jusqu’à Riomaggiore du fait que la pluie a dû bien mouiller le sentier.
On décide de dîner en ville (Levanto) : le restaurant que nous avions repéré avant de remonter sur Dosso en fin de journée était recommandé par le guide du routard mais n’acceptait pas de réservation. Nous descendons à Levanto autour des 19h45 mais le restaurant était plein : 20’ d’attente ! Après avoir regardé le début du coucher du soleil, nous trouvons un petit restaurant très mignon où nous mangeons très bien : lasagnes, pâtes. Seul Yvan a dû attendre plus de 20 mn pour avoir sa salade avant son plat principal.
Shopping : Yvan aussi !
Mercredi 18/4 : 450D+ ; 14,1km en 3h45 Manarola-Riomaggiore + boucle au-dessus de Riomaggiore
Nous marchons de Manarola à Riomaggiore via le sentier Dell’Amore qui est normalement fermé (et donc nous ne repassons pas comme prévu via Volastra). Nous rencontrons très vite la barrière… poussée de côté et nous décidons d’y aller quand même (beaucoup d’escaliers et de très belles vues).
Le chemin 531 se prend en haut de l’église : belles vues sur Manarola (environ 1h de route) ; plus loin, on croise des randonneurs qui nous disent que la descente est nickel. En fait, le sentier est fermé car il y a eu un petit éboulement que nous traversons sans problème (d’autres dégâts ont probablement été réparés avant notre passage).
Via dell’Amore, vue sur Manarola, Riomaggiore et la pointe Mesco Marie-Jo : pu…. D’escaliers !
Quand on arrive à l’entrée de Riomaggiore et comme on a l’intention d’aller à Sella la Croce, on pense prendre le sentier 501 pour rester sur les hauteurs. De toute façon, on ira au port pour prendre le bateau après notre rando. On arrive au village haut et l’on trouve la porte du sentier fermée et infranchissable.
On essaye de passer par la gauche, mais c’est compliqué. On voit des escaliers dans un jardin et avec précaution, on y rentre. Une vieille dame apparaît alors très en colère (on peut la comprendre) contre les randonneurs, nous-mêmes. Elle nous passe un bon savon mais accepte qu’on passe par ses marches. En haut de la route, on rencontre un Italien qui nous indique le chemin à Croce.
La montée est abrupte. Souvent à plus de 50% de pente ! Il fait assez chaud et on est dans la forêt. On ne peut donc pas admirer le paysage côtier. On arrive à environ 365 m d’altitude – j’aperçois un beau serpent gris. On décide de faire une boucle et de ne pas aller jusqu’au sommet, on prend le sentier 530 qui passe par le Santuario di nostra Signora di Montenero . Ceci nous permettra d’avoir une vue sur la côte et de ne pas faire un AR : nous voulions, au départ, ne pas arriver trop tard à Riomaggiore afin de prendre le bateau pour Vernazza.
Brève visite de Riomaggiore : : Les premières indications sur Riomaggiore sont datées de 1251, date à laquelle les habitants du district de Carpena, éparpillés sur le coteau à mi-hauteur, ont juré fidélité à la République de Gênes. Entre le XIIIème et le XIVème, les habitants de ces lieux décidèrent de descendre vers la mer, et d’animer le village. La consolidation de la domination génoise apporta une amélioration dans la sécurité des ports et de la navigation - condition fondamentale à l’époque pour tout échange commercial -, et fut donc un élément déterminant de cette migration
.
On se prend un petit expresso près du port. Yvan devait reprendre le train pour Levanto car il n’était pas intéressé pour dépenser 20€ afin d’avoir une vue depuis la mer. Or, le prix annoncé (complètement différent de celui affiché sur internet) est de 10€ !
Super : nous prenons tous un billet.
Le retour par la mer est très beau.
Nous débarquons à Vernazza et dégustons une dernière gelata avant de retourner sur Levanto en train.
Sportives, mais gourmandes !!
Jeudi 19/4 : visite de Dosso et retour France : 2,8 km en 45mn
Avant de reprendre la route pour Montpellier, on décide de faire une petite randonnée autour de Dosso par des sentiers repérés sur la carte. Nous trouvons difficilement le repère au départ du village, mais le sentier est (enfin semble) ensuite bien marqué. Malheureusement, le sentier s’estompe rapidement, et bien sûr, plus aucun repère n’est visible. Nous pensons que le sentier a été « couvert » (volontairement ?) par des plantations de vignes et nous devons rebrousser chemin. Les filles décident de visiter le hameau et ses alentours et Yvan fait l’aller-retour à Montale (avec un pont et une cascades magnifiques). Certains filets de récupération d’olives sont déjà étendus.
Que d’escaliers montés et descendus dans les cinq terres ! En voici un aperçu :
De Vernazza à Corniglia
Au départ de Manarola vers Riomaggiore
Quelques ruelles des villages des « Cinque Terre »
Ruelles, Vernazza
L’Italie ne serait pas l’Italie sans eux !! Des triporteurs 2-temps partout !
Le plus beau village (à nos yeux et à l’unanimité) : Vernazza, sans compter sa gelateria !
Les insolites : les barques entreposées dans la rue principale de Manarola, les crémaillères utilisées pour l’entretien et la récolte de la vigne cultivée en terrasse, et l’hélicoptère-bétonnière