Côte ouest de Tuléar à Morondava

Forum Madagascar

Encore le même problème; je reprends la journée en pirogue

Départ à 6 heures, au lever du soleil, avec la petite famille rencontrée la veille

> . au début, il a fallu ramer, pendant 1 heure. L’eau du lagon était plate. La barrière de corail est à 4 kms de la plage.

> . on est arrivé, après 2 heures, sur un îlot où vient 150 Vezos
> . Un paréo sert de voile. Les filets sur le sable sont des moustiquaires ; ils servent pour pêcher les crevettes

Les enfants ont peur du Vazaha

Arnaud à la course

Après avoir visité le petit village et rencontré quelques femmes, tous les hommes étant à la pêche, moment de repos. Un bon café et 2 beignets chacun, j’ai payé pour 40 centimes

Rien sur l’île, même pas d’eau douce. Il faut se rendre à Morombe pour remplir les bidons


Quelques arbres sur l’îlot : défense d’y toucher. On ne pourra profiter du bois que lorsque l’arbre sera tombé de lui-même.

Retour à Morombe. Arnold est à la barre

On double une autre pirogue. On se cache comme on peut le visage pour se protéger du soleil

Arrivée sur la plage de Morombe et retour de pêche

Tout le monde n’a pas la même qualité de voile

Tombée du jour à 18h00

Ce soir, c’est la fête avant la mise à l’eau d’un boutre tout neuf demain matin; on me conseille d’assister à cet évènement.
Il a fallu 2 heures pour que tous les gens qui ne sont pas partis à la pêche tirent sur des cordes pour que le bateau gagne enfin la mer.


A demain pour le parcours entre Morombe et Ambatomilo, avec une étape à Andavadoaka

Après la mise à l’eau du boutre de 30 tonnes, tiré sur des rondins jusqu’à la mer, je suis parti aussitôt pour une matinée de piste.

En cours de route, arrêt dans un village de bout du monde, l’occasion de soigner un pépé blessé au pied et une petiote au cuir chevelu.

Andavadoaka. Épicerie restau : soupe à 500 ariary, soit 13 centimes d’euro

A Andavadoaka, le “coco beach” étant full avec un groupe, j’ai trouvé un hébergement chez un plongeur qui m’a laissé sa pièce pour l’équivalent de 4 euros la nuit. Nuit difficile à cause du lit défoncéet et de la musique jusqu’à minuit. On n’a rien, mais on fait la fête.

. Le lendemain matin, petit déjeuner dans la rue… et la journée repart

. Corvées d’eau toute la journée. 20 kms sur la tête

. Tout le monde comprend de quelle réparation il s’agit

vers Ambatomilo


. Séchage d’algues dans un village sur le parcours. Le collecteur paye 700 ariary (moins de 20 centimes d’euro) le kg. Le camion envoie le chargement à Tulear. De là, les algues sont
envoyées, en partie en France, dans une usine de traitement dans le Cotentin, pour en faire de la gélatine.

. Barrage sur la piste qui a été travaillée pour le passage des 4x4 (0,50 euro)

. Ambatomilo. hébergement et repas succulents et belle rencontre avec Martine, une Nantaise de 70 ans qui vit ici depuis 20 ans.

Un fort vent du sud empêche toute pêche. Les bateaux ont été remontés en haut de la plage

plage et dune de sable blanc et mer turquoise

. Seule navigation possible, en bord de côte

. quand un simple hameçon fait des heureux

. Encore des soins

. Et toujours des sourires

demain, direction Salary

direction Salary

Bungalow du “Takaliro”, “chez Jean-Louis”, face à la plage. Ambiance familiale très sympa.
Prix pratiqués:

petit déjeuner: les beignets remplacent la baguette

J’ai bien aimé l’ambiance du village de Salary

Les tas de coquillages près de la maison indiquent que l’homme n’a pas pu aller à la pêche, donc pas de poissons

. Autre inconvénient du vent : il faut déblayer le sable de la d’une chaque matin

. Le camion collecteur de poissons et fruits de mer passe chaque semaine

. toujours le problème de l’eau, mais avec le sourire

après les efforts… place aux loisirs et aux jeux

Salary, côté plage et mer. Sortie depuis chez Jean-Louis

une petite heure à la pêche aux poulpes, avec deux gamins.

certains préfèrent ramasser des algues ou, en plongeant, des coquillages.

Klaxons dans la nuit: c’était l’arrivée du taxi-brousse en provenance de Tuléar. 2 gendarmes accompagnaient le véhicule.

ce soir, peut-être, de Salary à Mangily.

de Salary à Mangily

Le vent du sud (vent de face ), toujours très fort, m’a empêché de relier Salary à Mangily par petits sauts de village en village, en pirogue .
Comme les transports pistiers sont très rares et que Claude, qui devait me lâcher à Salary, est dans l’obligation de se rendre à Tulear, j’ai profité de l’occasion et il m’a laissé à Mangily.
En cours de route
. le puits est parfois très lointain. double portage

déjeuner (excellent) chez Odilon, à Tsiandamba.

. En rang pour obtenir un failli bonbon malgache d’un demi gramme (autrement c’est l’émeute). C’est dire le dénuement

portraits à Tsiandamba:

. Taxi-brousse, signe de ville proche (Manombo). Devant rouler parfois de nuit, un gendarme armé accompagne chacun d’eux.

Toute cette descente de Morondava à Mangily a été très riche en rencontres sympas et en moments d’émotions. Le dernier étant d’avoir véhiculé la famille d’un défunt, revenant au village à 15 kms. La veille, ils avaient suivi la charrette portant le corps jusqu’à l’église et au cimetière. On avait dans la voiture, la grand mère, la femme du défunt, 2 soeurs, un bébé et le gamin de 8 ans que j’avais sur les genoux. Il n’a fait que regarder le bout de la piste, sans se retourner une seconde. Quelques jours de repos “chez Cécile la plage”.

à suivre, 3 jours avec un duo de choc de jeunes piroguiers, pour ne pas rester trop “buller” à Mangily.

Séjour à Mangily et dans les environs

J’ai failli quitter Mangily aussitôt y avoir mis les pieds, mais le côté sympa de “Chez Cécile la plafe” avec un petit bungalow confortable à quelques mètres de la mer, la bonne
nourriture à base de poissons très frais, vendus directement par les familles de pêcheurs qui viennent proposer leurs produits au cuistot, et surtout la rencontre de 3 piroguiers super cool (photo), parlant assez bien le français, m’ont fait changer d’avis.
Sinon, l’endroit se présente comme une succession d’hôtels et de restaus de toutes gammes, le long d’une plage plutôt jolie et propre. Hôtels remplis de Vazahas de toutes
nationalités (ce soir une quinzaine d’Anglais, hier autant de Russes certainement amateurs de rhums arrangés). Tous ces touristes attirent une foule de vendeurs de souvenirs,
souvent des gamins qui du coup ne vont pas à l’école, l’endroit étant fréquenté pratiquement toute l’année. Vous ajoutez des nuées de masseuses qui n’ont rien de
professionnelles et de solliciteurs de toutes sortes… on est alors très loin des villages de la côte que j’ai fréquentés tous ces jours-ci.
Alors, merci à mes 3 piroguiers qui m’ont fait de nouveau rencontrer de vrais Vezo durant ces 3 derniers jours : un village au sud, Ifaty, une partie de pêche près de la barrière de corail et
une formidable arrivée de pêche à Ambolimailaky

.

la route vers Tuléar passe dan le village

Ifaty, par pirogue. On peut y aller aussi par la route, en tuk-tuk.

Le meilleur moment, c’est l’arrivée des pêcheurs, en fin de matinée.

quelques belles prises, dont une raie

fumage du poisson pour la conservation

2ème jour, virée près de la barrière de corail

distribution de fil à pêche et d"hameçons

3ème jour: direction Ambolimailaky.

Sans conteste, la plus belle balade à faire depuis Mangily.

Visite d’un village à 1 heure de pirogue, très intéressant. Le pirogue s’appelle Eric, que l’on trouve en bout de plage de Mangily, côté Ifaty. Très intéressant et plein d’humour.

En cours de navigation, élevage de concombres de mer. Les parcs sont créés par des Chinois qui payent des hommes pour surveiller le nuit, installés dans des cabanons sur l’eau, pour éviter les vols.


Vers 11 heures, arrivée des pêcheurs. J’ai surtout fait de la vidéo. Pendant 2 heures, une armada de voiliers apparaît. Aussitôt que les pirogues ont touché la plage, les poissons sont sortis par les femmes, les filets sont vite remontés, puis les pirogues hissées en haut de plage, pour vite faire de la place aux nouveaux arrivants.

Ça grouille de vie, entre l’animation liée à la pêche, les vendeuses sur de minuscules étals sur le sable, les gamins qui jouent, se baignent au milieu du trafic, ceux qui cherchent avec
leur petite gamelle à récupérer quelques poissons tombés. … Je ne sais plus où donner de la tête pour les photos. Il me manque un grand angle pour saisir ces centaines de voiles.

et les pirogues ne cessent d’arriver…

Extraordinaire ! J’y retournerai le lendemain avant de partir sur Tulear puis le village de St Augustin.

De bons moments dans le village, très intéressant lui aussi:

quelques portraits pour terminer:

demain, fin du voyage: Tuléar - Saint Augustin et Anakao

Bonne soirée

Super merci pour tous ces partages !

Tuléar

Après Mangily, je suis allé à Tulear, la grande ville du Sud, en tuk tuk, l’occasion de réaliser que la corruption des gendarmes est toujours bien présente, malgré la promesse du Président de l’éradiquer . A un barrage, 3 flics de style Rambo arrêtent tous les véhicules et font payer discrètement 5000 ariary (1,25 euro).
A Tulear, pas grand chose à voir, sinon la vie des marchés et des scènes de rue. J’ai passé une bonne partie de ma journée avec un guide très intéressant, un des employés de mon hôtel qui avait sa journée de congé.

jeunes mendiants

départ du taxi-brousse pour Fort Dauphin. Il faudra compter 36 heures de poiste… si tout se passe bien.

Saint Augustin

Le lendemain, direction Saint Augustin, un village de pêcheurs où j’étais allé en 2007. Comme à Belo/Mer, une lagune longe le village

Installation chez Espérance, une forte femme, en bord de plage.

Visite du village et distribution de photos prises il y a 12 ans, l’occasion de trouver 2 gamins de l’époque devenus d’excellents piroguiers, qui vont me transporter dans des endroits merveilleux. Gustave, le dernier des 15 enfants de Julien, l’un des plus réputés piroguiers Vezo sur les 500 kms de côte, m’accompagne à chaque sorti. Solide gaillard, mais quelle gentillesse et quel calme !

. Remontée d’une rivière sur 3 kms jusqu’à sa source, vaste piscine naturelle. Activités le long des rives. Baignade dans une eau translucide.

. Traversée d’un fleuve parallèle à la rivière pour remettre une photo à un vieil homme, dans le village natal du piroguier Adexi et de ses enfants. Très bons moments dans un bout du monde. Le musicien local est venu pour fêter l’événement.

. Retour par la mangrove (oiseaux)

bord de plage

soirée chez Espérance

quelques portraits (comme d’hab)

demain, Anakao et, cette fois, ce sera la fin

Bonne soirée. En Bretagne, 9 degrés et flotte; j’ai passé la journée à trier et classer mes photos (ciel bleu - mer émeraude - sourires des gens …) Hum ! envie de mettre les voiles !

Top !

Bonsoir. Dernière étape avant le retour sur Tuléar: Anakao.

Après 3 jours à Saint Augustin, direction Anakao. Gustavo trouve une pirogue à moteur pour se rendre à Soalara, un village sur l’autre rive du fleuve, d’où part une piste vers Anakao. Après l’orage de la nuit,le vent est tombé; il aurait fallu 4 à 5 heures de pagaie pour y aller en pirogue.

Après 1 heure d’attente, départ du 4x4 brousse. On m’offre la place du copilote (Vazaha + âge + carrure = beaucoup de privilèges),pour le même prix. Dedans où dessus, ils sont 36.

Anakao, village un peu touristique avec de grands hôtels à l’écart des villageois. Il y a pourtant un sacré problème d’eau ici ; les piroguiers se rendent chaque matin à Saint Augustin pour remplir les bidons de 20 litres dans la rivière et les vendent ensuite 500 ariary le bidon.

bidons en attente dans la mangrove de St Augustin

arrivée des bidons à Anakao

bungalows et restau, “chez Emile”, en bout de plage

Grâce à Gustavo, j’ai eu une bonne adresse dans le village, sur la plage, chez Zandarliny. Elle m’a préparé de bons petits plats (cigales de mer, calamars sautés à l’ail. …) et surtout trouvé un super piroguier pour nous conduire dans d’autres bouts du monde.
. Vue depuis ma table chez Zandarliny

. marée basse

. Retour de pêche : la plupart des pêcheurs n’avaient rien et lui tire le gros lot

. Frédéric, le piroguier

Avant de passer quelques heures dans le village à 10 kms d’Anakao, visite du
cimetière Vezo sur une île déserte : les Vezo sont majoritairement catholiques, mais ils conservent d’anciennes traditions, comme les pagaies et une valise, près des tombes, pour le dernier très long voyage.

au moment de débarquer près du village, on croise un troupeau de zébus qui partent broûter de l’herbe sur l’îlot-cimetière

photos du village

je ne m’attendais pas à trouver dans ce bout du monde un Vezo moderne faire du repassage avec un fer à repasser de nos grands-mères

Frédéric, aussi bon cuisinier que piroguier, nous prépare des cigales de mer

d’autres n’auront pas beaucoup à manger

retour à Anakao

mon copain, prénommé Espoir, ayant vu la pirogue arriver, a nagé 100 mètres à notre rencontre et finit sur la balancier

Beaucoup d’enfants ont des plaies importantes et des brûlures (huile, charbons de bois, eau bouillante. …) cette petiote, il y a 2 ans, en dormant, a eu un cauchemard et à renversé une bougie allumée sur son bras; la cire brûlante s’est déversée sur son bras, d’où ces cicatrices.

dernière visite dans le village. Voilà comment on peut récupérer un peu d’eau pas tout à fait douce. on rebouche le trou pour creuser ailleurs; autrement, l’eau serait vraiment saumâtre.

. Dernier coucherde soleil à Anakao, avec lune et Venus

. Ce matin, retour sur Tulear en bateau express


. Les charrettes à l’arrivée font partie du prix du bateau(12 euros ) c’est pour éviter la boue du port

Dernière virée ce soir à Tulear avec mon cyclo-pousseur pris 3 fois ds la journée. Cette fois-ci c’est pour découvrir le marché de nuit ; tous les étals étaient éclairés à la bougie. Revenu de ma chambre avec des flacons de gel douche et de shampoing pour les remettre à mon cyclo-pousseur; bizarre de s’entendre dire alors de la part d’un gars de 35 ans qui ne me connaît pas : " Ho, merci beaucoup papa, bonne nuit papa."

Soava mandry (bonne nuit aussi)
Yves

FIN

PS: si quelqu’un a des infos sur les pistes entre Morondava et Majunga, je suis preneur. Merci

J’ai oublié le dessert habituel

Bonsoir Yves,
Quel beau voyage tu as fait! Un vrai, celui à la rencontre des habitants pour comprendre ce qu’ils vivent au quotidien. Un dépaysement total, ce qui est finalement recherché en s’évadant à l’étranger.
Ton récit m’a apporté un rayon de soleil toute cette semaine, génial. Que de belles photos, bravo.
Tu m’as fait rire quand tu as dit vouloir fuir Mangily, en effet quelle transition après la cote ouest si tranquille et authentique. Et pourtant on est très très loin des stations balnéaires où pululle la plupart du tourisme dans le monde. Tu as soigné souvent des gens qui en avaient plus que besoin, raison de plus pour leur apporter de France des produits de premiers soins. Nous avions remplis nos sacs au maximum des kilos autorisés en soute pour offrir dans les villages reculés : les revues auquelles nos enfants étaient abonnés qui ont fait tant d’heureux, des crèmes données en échantillons par les pharmacies, des habits que nos amis et famille ne mettaient plus.
Tu n’es pas allé chez Pierrot le Suisse, le personnage t’aurai plu, l’environnement et les villages alentours aussi. Mais tu as découvert d’autres lieux sur la route où tu as pu dormir et manger, le long de la cote, loin de tout, et surtout pas dans des résorts sans âme, pour de belles trouvailles.
Voici un vrai voyage, celui dont beaucoup de monde rêve de vivre, mais que peu de monde ose découvrir. En 2019, c’est encore possible de faire du tourisme hors des sentiers battus, surtout à Madagascar. Merci pour ton merveilleux récit qui donne encore envie de poursuivre en mode routard.

Bonsoir Valdon et merci pour ton message. Mon récit et les photos sont un juste retour de ce que tu m’avais apporté comme infos et conseils dans la préparation de ce périple. Je regrette de n’être pas passé par Tampolove, chez Pierrot. Il m’aurait fallu 2 jours de plus, mais ce n’est que partie remise. Je n’ai qu’une hâte: retrouver cette région, face au Canal de Mozambique, hors des sentiers battus, comme tu le dis. J’aimerais y retrouver tellement de gens, du type de ceux que j’ai rencontrés bien de fois dans des campagnes reculées ou dans des bidonvilles sordides dans de nombreux pays de la zone sud, ceux que j’appelle les “héros de la vie quotidienne”, ceux qui n’ont rien, mais qui ont tout, en particulier une joie de vivre communicative, qui manque à un bon nombre de nos concitoyens.
Veloma. Bon futur voyage à Mada ou ailleurs.

Merci Valdon d’avoir donné du sens et de l’authenticité dans cette liaison effectuée comme il se doit… Punt aan de lijn.

Bonjour,
J’ai lu avec intérêt votre périple en prenant des notes ! J’envisage de faire la boucle Tana/Morondava/Belo/Morombe/ Mangily/Tuléar et retour à Tana par la RN 7, en faisant des haltes dès qu’un endroit me plaît. J’ai tout mon temps car retraitée.
Pensez vous que je puisse voyager seule avec le chauffeur (Gérard Location) sans problème ?
Sinon je vais devoir trouver une compagne (ou compagnon) de voyage …(pas évident).
Ce voyage se fera à l’automne 2021 si tout va bien. J’ai le temps de le peaufiner.
Merci d’avance de vos conseils.
Cordialement
Nosy

Bonjour à vous.

La vie est bizarre. Calme plat sur le thème des voyages depuis plusieurs mois (à part mes recherches sur les forums) et ce matin, en moins d’une heure, je reçois un mail d’une jeune guide birmane pour demander de mes nouvelles et donner quelques infos sur son pays, visité pour la 3ème fois en 2019, puis votre message qui me replonge dans les souvenirs de mon dernier séjour à Mada dans cette partie reculée du pays, très dépaysante, que j’espère retrouver le plus vite possible.
Pour répondre à votre question, si vous êtes certaine que votre guide connaît bien la région, je suis sûr que c’est la façon optimale de profiter des rencontres. J’étais seul avec mon chauffeur-guide, Claude; je me suis très bien entendu avec lui et il m’a apporté beaucoup. Je continue d’ailleurs à communiquer avec lui; le secteur du tourisme est tombé à zéro et c’est très difficile pour tous ceux qui en vivaient (hôteliers, restaurateurs et guides…)
N’hésitez pas à prendre contact avec moi si vous désirez d’autres précisions sur le parcours (voir message privé).
Bons préparatifs.
Bien cordialement.
Yves

Bonjour,

Vous pouvez faire le voyage seul sans problème si vous avez les moyens de payer. Je ne connais pas Gérard location. Il vous faut un bon 4x4 et un chauffeur qui connaisse bien les lieux.
Pour les haltes, il n’y a pas énormément de possibilités sur cette côte donc il vaut mieux réserver préalablement (sans payer) car en octobre si le tourisme est reparti il peut y avoir un peu de monde (quoique).
Sinon c’est sublime surtout entre Ambatomilo et Tsiandamba enfin c’est mon goût :slight_smile:

Bonjour à vous

(je réécris un message que j’ai envoyé, mais qui ne semble pas avoir été diffusé).

Je pense sincèrement que la meilleure façon de découvrir cette région reculée, mais très dépaysante de Mada, c’est justement de la visiter seule, avec un chauffeur-guide qui connaît bien le coin. Tous vos instants seront accaparés par le parcours, les paysages et surtout par toutes les rencontres que vous ferez.
C’est ainsi que j’ai apprécié cette côte, avec un chauffeur, Claude, très sympa, qui m’a beaucoup appris, a toujours été de bons conseils. Je continue d’ailleurs à communiquer avec lui. La situation actuelle fait que le secteur du tourisme est quasiment à l’arrêt et que la situation est très préoccupante pour tous les hôteliers, restaurateurs et guides. J’espère que le pays s’ouvrira au plus vite; je sauterai alors dans l’un des premiers avions à destination.
Bons préparatifs. N’hésitez pas à m’appeler (voir message privé)
Bien cordialement
Yves

Merci beaucoup !
Nosy

Bonjour Nosy
Vous pouvez tout à fait voyager seule avec Gérard. Une de mes amie, retraité, a passé une partie de son périple seule à bord avec Gérard et tout s’est bien déroulé. C’est un homme calme et très sécurisant qui s’adapte aux situations, important en voyage, surtout dans ce coin perdu loin de tout.
Prendre son temps sur place, au rythme du pays, tranquillement. Réserver les gîtes peut-être rassurant mais il y a toujours eu de la place sur notre trajet. Gérard avait fait pour nous les réservations en fonction de nos choix, puis nous avions modifié quelques dates au dernier moment de notre arrivée, cela se fait très bien, c’est une bonne solution.
La situation a Mada est catastrophique d’un point de vue touristique pour l’économie de ceux qui en vivent. Ils n’ont plus rien pour subvenir à leurs besoins et ne peuvent pas se reconvertir temporairement car plus rien ne fonctionne. Il faut vite y retourner pour aider ce peuple un des plus pauvre de la planète.

Encore faudrait-il que les frontières rouvrent et vu la situation là bas, ça n’est pas près d’être le cas. Octobre 2021 me semble un objectif raisonnable.

Bonjour,
Je suis entièrement d’accord avec vous, il faut aider ce magnifique pays à remonter la pente. Malheureusement le confinement a stoppé le tourisme (et ils sont encore en confinement à ce jour …).
J’espère que ça ne durera pas mais l’hiver sur les hauts plateaux s’installe et le Covid reprend de plus belle.
Cela me rassure de savoir que je peux faire mon circuit seule. L’hôtel Kanto à Manj est il si insalubre que ça ?’
Cordialement
Nosy

Bonjour

Manja est une étape pratiquement obligatoire entre Belo et Morombe. Un moment, j’avais envisagé de ne pas m’y arrêter, mais, sur les conseils de Claude et pour lui éviter une trop longue route, j’ai donc passé une nuit au Kanto à Manja. Bien sûr, c’est un hôtel gasy, mais il est en plein centre et j’ai été plutôt agréablement surpris: petit bungalow avec un lit assez large, avec moustiquaire, et matelas potable; salle de bain avec douche, lavabo et WC dans le bungalow. Ces bungalows sont collés les uns aux autres, mais… mon voisin polonais, motard, qui désirait faire la piste de Tuléar à Majunga, était discret. J’ai fait une courte vidéo de l’endroit, mais je ne peux pas vous l’envoyer par ce message. Restau correct, bar animé, ambiance sympa… : c’est rudimentaire, mais c’est Mada et, en plus, en pleine brousse.
Il se peut que d’ici 2021 un autre hôtel ouvre: “chez Juliette”, un peu mieux, mais excentré, d’après Georges, un gendarme en retraite qui habite Morondava et qui fait taxi 4L. C’est par hasard que je l’ai rencontré (il m’avait véhiculé de l’aéroport en ville) et j’ai sympathisé avec lui. Ce grand gaillard connaissant bien la région m’a aidé dans ma quête (pour lui, ça ressemblait à une enquête) pour remettre dans des villages environnants et jusqu’à l’allée des baobabs, une cinquantaine de photos prises 11 ans auparavant. Nous avons vécu ensemble de grands moments. Son n) de tél: 0343634602.
Quant à la petite ville de Manja, c’est sympa d’observer le carrefour devant l’hôtel: peu de véhicules, mais un défilé de personnes se croisant, revenant du marché ou y allant, des scènes de vie que l’on voit moins dans les villages de la côte, mais très typiques de la vie “à la malagasy”, avec quelques imprévus: des gamins jouant à la pétanque sur une des places ou ce directeur du collège local arrivant à son établissement, porteur des épreuves du BEPC (brevet) entouré de gendarmes armés…
Bons préparatifs… J’adore cette partie du voyage: imaginer, pour ensuite avoir la surprise de la réalité sur le terrain.

la 4L de Georges:

Bonjour, je serai a Madagascar ce mois d’aout et je voudrai faire le trajet Morondave-Tulear ou l’inverse. Croyez -vous que l’etat des routes ait pu changer ces deux dernieres annees?
Nous serons une famille de 4, est il possible de le faire sans louer de 4*4 afin de faire un peu d’economie? Est-ce vraiment eprouvant?
Est-il plus facile de le faire dans le sens Morondave-Tulear ou Tulear Morondave?
Le but est de faire la boucle Tana-Antsirabe-Tsiribinhia-Tsingy-Morondave-Ifaty-Isalo-Tana.
J’ai deja visite Madagascar il y a 15 ans environ et j’avais fais plutot la cote Est, avec le canal des Pangalanes, le train etc.
(mon clavier est anglais et donc pas d’accent nul part, je m’en excuse)

Bonjour,
Que vous fassiez le trajet dans le sens Tuléar - Morondava ou Morondava - Tuléar, c’est identique .
Quant à faire cet itinéraire en VL personnellement je ne le ferais pas. D’ailleurs je ne sais pas si vous trouverez un chauffeur qui acceptera ce choix.
La derniére fois que nous avons fait cet itinéraire, c’était en 2018. Magnifiques paysages et plages au sable blanc . Prendre son temps pour profiter du moment . Salary, Andavadaoka, … des endroits merveilleux.
Par contre la piste ( en 2018) … Des travaux devaient avoir lieu… Les cyclones de 2022 ont peut être encore détérioré le trajet !
Vous découvrirez les seuls péages de Madagascar …et les ensablements …
Le COVID nous a empéché de faire à nouveau ce trajet en 2021 et nous avons hate d’y retourner.

Bonjour,
Je confirme qu’il faut impérativement un 4X4 pour faire ce trajet. Vous ne trouverez quasiment pas de location à Madagascar, mais des véhicules avec chauffeur, qui vous guident admirablement.

Totalement d’accord. Et de combien de jours disposez-vous ? Il faut du temps pour faire ce circuit sans précipitation…

Bonjour à tous les amoureux de Mada et en particulier du sud-ouest, de la côte des admirables Vezo (Salama Valdon). Je confirme tout ce qui vient d’être rappelé. Après mon périple précédent, en fin 2019 (voir le compte-rendu et les photos ci-dessus), j’ai eu le plaisir d’y retourner de début décembre 2021 à mi-janvier dernier, avec 16 jours sur le même itinéraire qu’auparavant et des nouveautés: séjour chez Pierrot le Suisse, visite de villages vezo sur des îlots et rencontre avec des Mikéa, les hommes de la forêt. Je me suis trouvé être le premier Vazaha sur cette côte depuis 2 ans. Drôle d’impression! Dommage que le véhicule prêté par un “ami” de mon copain Claude, qui m’avait piloté la fois précédente, nous ait procuré pas mal de soucis, à cause d’un manque d’entretien pendant cette période de fermeture du pays. Mais c’est Mada.
Impression très nette d’une paupérisation du pays, surtout à l’intérieur des terres (villages entre Belo et Maroua) et dans le sud. En plus, les Chinois sont à construire une autoroute en plein milieu de la forêt des Mikéa, pour l’extraction des terres rares. Un vrai scandale!
J’ai envoyé un message privé à Rosanna. Comme je n’ai pas reçu de réponse, il est possible qu’il n’a pas été envoyé. Veloma

Bonjour,

je vous remercie pour vos messages. Je les ai lu. Je comprends qu’ il faut que je trouve un chauffeur avec 4*4 pour ce trajet. En ce qui concerne le temps j’aimerai que ca me prenne 7-8 jours. Mais je n’aime pas avoir l’impression de faire des vacances avec une personne en plus, qui de plus est un guide, donc j’aimerai limiter au maximum cela.

Je compte me rendre a Antsirabe depuis Tana, puis ensuite a Miandrivazo. De la, trouver un chaland pour faire la descente de la Tsiribinhia et arriver 3 jours apres a Belo/Tsiribinhia. Pensez vous qu’il est possible de trouver un 4*4 avec chauffeur a Belo, ou dois-je avoir organiser tout cela avant?

Il est sur que c’est moins risque de reserver en avance mais j’aime pendant mes vacances prendre le temps et laisser un peu les choses venir toutes seules. J’apprecie beaucoup plus ces moments avec du recul que les vacances bien cadrees ou l’on sait d’avance ou on va arriver chaque soir, ou l’ on va dormir, manger etc

Merci.

Bonjour. D’abord, j’apprécie le fait que vous aimez voyager en individuel et être maître de votre temps, mais votre projet, sans un chauffeur (pas besoin de guide), est irréalisable: il faut connaître les pistes, savoir conduire dans du sable… S’ensabler près d’un village ne pose pas de problème, mais s’ensabler entre 2 villages, c’est galère. Dans certains secteurs, il peut très bien se passer des jours sans aucun véhicule.
Prévoir ce parcours en 1 semaine est irréalisable:
1: Morondava - Bélo/Mer
2: Belo - Manja
3: Manja - Morombe
4: Morombe - Andavadoaka
5: Andavadoaka - Ambatomilo
6: Ambatomilo - Salary
7: Salary - Mangily
8: Mangily - Tuléar
Vous n’aurez fait que du 4X4, traversé une forêt d’épineux, vu quelques baobabs et n’aurez rien appris de la vie des Vezo, un peuple dont le mode de vie est en voie de disparition. Dommage, vraiment. Si vous aimez vous arrêter à votre convenance, profitant d’un endroit sans avoir à programmer un hébergement, il vous faudra 2 semaines.
De Belo sur Tsiribihina, vous pourrez, peut-être, trouver un chauffeur pour vous amener à Morondava, mais celui-ci devra revenir chez lui. Il vaut donc mieux prévoir quelqu’un de Morondava, ville beaucoup plus importante, pour aller vous chercher. Je connais quelqu’un de très agréable, de même qu’un chauffeur de Tana qui pourrait vous conduire à Antsirabe puis Miandrivazo. Vous pouvez m’appeler (si vous avez reçu mon message privé).
Bonne journée. Yves

Bonjour,
Trouver un 4 x 4 à Belo, il faut oublier… Il vous faudra louer le véhicule à Tana et le ramener à Tana. SI, par le plus grand hasard, vous trouviez à louer un 4 X 4 à Belo, je ne vous dit pas le tarif…
Une durée de 8 jours pour faire Morondava à Tuléar me semble un minimum si vous voulez profiter des endroits paradisiaques sur la côte.
Vous appréciez les voyages sans avoir à “supporter” un chauffeur accompagnateur. Je comprends mais n’oubliez pas que lorsque vous serez en pleine brousse, un interlocuteur parlant le malgache et pouvant vous faire découvrir des endroits typiques est indispensable.
Bon voyage

Bonjour,
je ne peux qu’abonder dans le sens des deux messages précédents qui sont pleins de bon sens. Moins de jours pour réaliser ce trajet anéantirait l’esprit d’improvisation et de réelles découvertes qui vous plaît. il faut organiser son chauffeur à l’avance pour les raisons expliquées. Ceci n’implique en rien un programme figé. Vous pouvez contacter Gérard +261 33 11 705 53 disponible sur Wattsapp, mail : gerard.mada.location@gmail.com, avec qui nous avons partagé notre séjour entier à Mada, il est très discret, de grande confiance et s’adapte toujours à nos envies du moment. Ou contacter Claude, que nous avons vu avec un couple, il est très sympa et connaît le coin comme sa poche. Bon préparatifs mais il va falloir faire un choix entre la descente de la rivière et les Tsingy et la côte ouest car vous n’aurez pas le temps de tout faire avec votre temps disponible.

Bonjour,

juste pour preciser que j’ai 23 jours au total a Madagascar. Et durant ces jours je pensais pouvoir voir et faire : la descente de le Tsiribinhia, les Tsingys, Morondave, Ifaty, le parc d’Isalo et Sainte Marie. Si possible sans a avoir a prendre l’avion dans le but de limiter un peu le budget car ils sont assez chers et deja le billet depuis l’Europe coute enormement aussi.

Pour Sainte Marie je pensais nous reserver 7 jours a la fin dont 3 qui seront pour l’allee-retour depuis Tana, ce qui fait 3-4 nuits sur place.

J’ai donc au total 15 jours pour faire la boucle depuis Tana en prevoyant 2 jours pour l’Isalo.

Cela me semblait correct mais d’apres vos commentaires ce n’est pas vraiment possible a moins de faire au moins 6 heures de route tous les jours.

Soit je vais finalement prendre l’avion de Morondave a Tulear, soit faire l’impasse de Ifaty et tout cette cote en faisant un retour sur Antsirabe depuis Morondave.

J’ai encore un peu de temps pour reflechir.

Merci en tous cas pour vos messages.

Sujets suggérés

Services voyage