De Joburg à Capetown, nos 3 semaines en décembre

Forum Afrique du Sud

Dimanche 15 décembre. De St Lucia à Capetown.

Nous partons tôt (7h30) en direction de Durban, où nous laisserons la voiture à 10h (retour nickel chez AVIS), avant de prendre notre vol pour Le Cap à l’aéroport Kingshaka (nom d’un roi Zulu). C’est facile, l’aéroport est situé “du bon côté” quand on arrive par la N2.
Nous refaisons le plein à la station Nvoti Shell, à 16km de l’aéroport.
Nous aurons donc mis 2h30 pour faire St Lucia- Durban, sur une excellente route.

Et nous avons fait 2750 km depuis Johannesburg.

Nous volons avec Mango parce que j’aime la couleur de leurs avions.


Non, j’rigole : c’est une très bonne compagnie low cost, qui nous a été recommandée par nos contacts sur place. Ainsi que, pour les vols intérieurs, Kulula ou British.
Nous avons juste 30 minutes de retard, mais récupérons assez vite nos bagages à l’arrivée.
D’autres auront moins de chance que nous, avec des bagages perdus par South African Airways entre Johannesburg et Capetown.

Passage chez AVIS pour récupérer notre petite Toyota Yaris, qui ne nous enthousiasme pas (Le conducteur n’a pas de place pour son pied gauche, le coffre est trop petit pour nos 2 sacs, et la voiture ne braque absolument pas!). Mais, bon, ce n’est que pour une semaine.

Il fait beau, mais frais.
Enorme bouchon au croisement de la N2 et de la M3 , on improvise un itinéraire bis en nous souvenant qu’il faut juste contourner Table Moutain par l’Est (merci Maps.Me!).

Nous arrivons à Hout Bay un peu après 17h et retrouvons Intaba, notre lodge préféré.
Accueil chaleureux, comme en famille. Papotages avec Valérie et Pierre-Marie… Comme si nous nous étions quittés la veille!
Le petit chien Basile nous reconnaît et fait la fête en chansons.


Les agapanthes sont fleuries et la Montagne de la Table n’a pas bougé.
C’est toujours aussi beau.
Même hébergement que l’an dernier, le studio sous la serre, parfait. Retenu en janvier!

Par contre, nous renonçons à aller écouter les chants de Noël aux jardins de Kirstenbosh, tout le coin est blindé, il y a des voitures garées le long de la route sur des km.
Et puis c’est un peu tard!

Nous partirons tranquillement dîner au bord de la plage de Hout Bay, au Mariners Wharf.
C’est fou, les habitudes! On se sentirait presque chez nous.

Vue depuis la terrasse : la plage est à gauche, la jetée en face, et de l’autre côté de la baie, on aperçoit la célèbre Chapman’s Peak Drive qui longe le flanc de la montagne.

C’est beau, mais la fraîcheur nous propulse vers l’intérieur.


L’accueil est toujours aussi sympathique, nous reconnaissons quelques serveurs et saluons le patron (aux petits oignons!).
Notre dîner? Un régal, une fois encore : calamars grillés aux épices parfumés et curry vert de poisson, le tout arrosé d’un sublime sauvignon blanc Sophie Te Blanche. Avis aux amateurs!

Bon début!

Lundi 16 décembre. Capetown.

Le 16 décembre, est un jour férié : Le “Jour de la Réconcilitation”, instauré en 1995 après la fin de l’apartheid. Pas de cérémonies ni de festivités particulières, c’est juste une journée de vacances.
Et comme il fait très beau, tous les Capetowniens décident aujourd’hui d’aller à la plage. Tous les parkings à proximité de la côte sont bondés!

Nous partons tôt en direction du Cap et emprutons la route côtière, pour aller à Signal Hill (en face de Table Mountain), en bifurquant à Camps Bay.
Il y a déjà un peuple fou là-haut, avec des voitures à la queue leu leu, tant vers Table Mountain qu’au départ de la rando de Lions Head, mais nous arrivons à trouver une place sur le petit parking de Signal Hill.
C’est une journée d’ initiation au parapente, animée par plusieurs clubs.

Pour les randonneurs :

Pour les photographes amateurs :


Pour les autres!
On peut voir, au centre, le quartier de Bo Kaap et ses maisons multicolores au pied de la montagne.

Nous redescendons vers Camps Bay et reprenons la route côtière, adressant au passage un petit salut aux policiers à cheval.

Bien sûr, nous nous garons au parking Breakwater, très facile d’accès (coordonnées entrées sur Maps.Me), tout près du Waterfront, et toujours aussi peu cher. Ne pas écouter ceux qui disent que tous les parkings du cap sont hors de prix!
La preuve :


De là, nous traversons le centre commercial Victoria Mall (au retour, nous y ferons des courses au Pick n Pay en sous-sol), et de l’autre côté de la rue, un autre grand bâtiment gris et blanc faisant partie du Waterfront.

Nous donnons priorité à la visite du centre historique, que nous avions partiellement laissée de côté l’an dernier, donc nous rejoignons le bureau des bus Hop On- Hop Off pour attraper la ligne rouge (City Tour) ou bleue (Mini peninsula). Les billets sont moins chers achetés sur internet (ticket classique 1j 235R).
www.citysightseeing.co.za/en/cape-town/all-tours-and-activities

Pourquoi le bus?

  • Parce qu’il nous conduit directement en haut de Long Street, au n°81, à l’arrêt n°5, où se trouve un bureau annexe (et accessoirement un café/snack et des toilettes en sous-sol;
  • que de là on peut accéder à la ligne jaune, nommée Downtown Tourqui fait une boucle incluant le musée Sud africain, la citadelle et le musée District Six;
  • et qu’enfin, le ticket donne droit à une visite guidée gratuite (s’inscrire au sous-sol), soit Bo Kaap, soit le centre historique.

Aujourd’hui, c’est l’histoire qui nous intéresse!
Nous nous retrouvons au départ de 11h, seuls avec un jeune guide très érudit et très bavard. Nous découvrons des tas de choses, qui nous donnent envie de refaire un tour tout seuls ensuite!

Départ sur Green Market square, tout près de Long Street.
Construite à la fin du 17e siècle, cette place servit successivement de marché aux légumes (Green), puis aux esclaves, pour devenir ensuite un point central dans la lutte contre l’apartheid. Actuellement marché d’artisanat.


Quelques beaux monuments en périphérie, dont l’ancienne Town house.

Tout le quartier porte l’empreinte des Hollandais, puis des Anglais, et la mémoire de l’apartheid y est omniprésente.
Sous l’apartheid, le gouvernement classait la population en sept races distinctes en fonction de critères bien précis, et ce classement induisait un code rigide de droits et devoirs.
Re: De Joburg à Capetown, nos 3 semaines en décembre. - PATOUTAILLE

Nous découvrons avec étonnement un morceau du mur de Berlin, qui fut offert à Nelson Mandela en 1996, comme symbole de la chute des barrières entre les peuples.


A proximité, la cathédrale anglicane St Georges, plusieurs fois reconstruite, mais encore inachevée dans sa version acuelle. Desmond Tutu y fut archevêque et y est enterré…
Nous ne visitons pas en raison d’un offfice religieux.

Nous trouvons magnifique le jardin botanique voisin, on y flânerait volontiers plus longtemps!

Il se prolonge par les maisons du Parlement (et la statue de Victoria), puis le mémorial de l’esclavage.

Un grand bâtiment moderne porte sur sa façade des petits bustes représentant les 11 langues officielles d’Afrique du Sud, dont les quatre principales sont l’anglais (principale langue véhiculaire), l’afrikaans, le zoulou et le xhosa…

Après avoir mangé un morceau, nous revenons nous promener dans le quartier.
Et finalement, nous modifions nos plans initiaux et revenons au Waterfront.

Pour le plaisir!



De l’autre côté du pont, la Clock Tower arbore ses habits neufs!


Et parfois, le pont pivote pour laisser passer les grands bateaux…

Nous décidons de revenir passer ici la soirée du lendemain!

Bonjour,

Juste pour dire que si Desmond Tutu repose c’est chez lui en bonne santé j’espère depuis son retour d’hôpital.

Ca fait plaisir de voir revenu un beau ciel bleu (et chaud).
Merci pour le récit.
Serge

Oups. Ah ben ça , alors !
Effectivement.

Merci Serge,

Mille fois pardon.
C’est pourtant ce que nous a dit notre guide, (ou du moins ce que j’ai entendu) en précisant qu’on ne pouvait pas voir la tombe en raison de l’office religieux en cours!
Quand nous y sommes revenus, la cathédrale était fermée.
Je n’avais pas vérifié, l’âge de l’ancien archevêque rendant les faits plausibles.

Désolée!

Cordialement,
Patou,

Bravo Patoutaille! et merci beaucoup de nous faire partager votre beau voyage! je suis arrivée moi aussi le 1er décembre à Johannesbourg et en suis repartie le 31.
C’était la 1ère fois en Afrique du Sud, j’ai beaucoup aimé mon voyage. De vous lire et voir vos photos me donnent envie de vite repartir…
Merci encore

Dominique

Mardi 17 décembre. Capetown.

Bonjour,

A propos de la journée d’'hier, il ne faudrait pas que j’oublie de mentionner les gros embouteillages que nous avons rencontrés sur notre trajet de retour le long des plages! Effarant! Et le nombre de voitures de luxe!!!
Nous avons mis une heure pour rejoindre Hout Bay. On se serait cru au Cap Ferret au mois d’août!

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas : ce mardi est très calme, et gris aussi mais le soleil reviendra dans la journée.

Nous avons réservé aujourd’hui une visite privée de quelques townships, avec Marc, un guide réservé par Valérie.
Nous ne voulions pas de ces tours charters en bus ou minibus où les touristes ne descendent que pour prendre leur photo et puis repartent.
Nous voulions comprendre, le passé, l’histoire, la vie actuelle, l’évolution, les perspectives d’avenir. Rencontrer les gens.
Je n’ai pas emporté mon appareil photo, le téléphone (plus discret) sera mon témoin si besoin.

Le choix de Marc comme guide s’avère excellent : Il a vécu dans l’un des townships que nous allons visiter, sa famille étant un pur “produit” de différents métissages et ayant subi de plein fouet les effets de l’apartheid et de la “délocalisation” des habitants de District Six, qui est à l’origine d’une grande partie des Townships du Cap.

L’histoire de sa famille, du reste “relativement” aisée, est passionnante et illustre bien les souffrances et blessures engendrées par l’apartheid, avec des membres de la famille classés dans des catégories raciales différentes (en fonction de leur couleur de peau) et des parents ayant de ce fait interdiction de voir leurs enfants, parqués dans des quartiers différents.
Marc est lui-même “colored”, mais avec une grand-mère italienne, tellement pâle (et aux cheveux souples) que vous pourriez le prendre pour un blanc.

Un township, c’est un faubourg, un quartier populaire, réservé aux personnes “non blanches”.
On y distingue ceux réservés aux “colored” et ceux à majorité noire, comme Langa.
Au départ, au début du siècle (1901), les premiers townships étaient destinés aux populations noires, mais il fut décidé par la suite d’élargir la notion en créant des zones urbaines cadastrales dont on pouvait plus facilement “contrôler” la population. L’apartheid fut en fait une façon d’organiser et de structurer officiellement une situation qui était tout sauf nouvelle.

Marc vient nous chercher à Intaba avec sa voiture, nous commençons par une visite au musée de Distict Six.
Nous connaissons (déjà visité l’an dernier) mais cela ne nous dérange pas d’y retourner avec lui, au contraire. Sa famille a vécu là, il peut nous montrer la rue et nous raconter des souvenirs rapportés par ses parents.
Cet immence quartier fort bien situé où les gens de toutes origines vivaient en parfaite harmonie fut un jour déclaré “zone exclusivement blanche” et entièrement détruit, rasé par les bulldozers. C’était en 1966. Il y eut 60 000 personnes déportées.

Le musée est dédié à ces familles qui furents délocalisées dans différents townships, certains créés pour l’ocasion, dans différents “quartiers” en fonction de leur race ou religion.
Sur un plan au sol, les familles ont écrit leur nom à l’endroit où elles ont vécu. Il y a aussi d’immenses draps brodés avec les noms et des témoignages, et plein de souvenirs, de photos.
Une fois encore, nous sommes émus.


Différentes cartes d’identité comportant en rouge la mention de la “race” (parmi les 7 races officialisées par le Parlement)

L’ancien District Six est aujourdhui une immense friche désolée, laissée à l’abandon (à l’exception de quelques rares bâtiments religieux ou scolaires), personne n’ayant osé y conduire le projet initial de quartier réservé aux blancs, personne n’osant envisager une suite qui ne serait pas une spéculation sauvage. A qui appartient le terrain qui fut volé à ses propriétaires il y a plus de 50 ans?

Nous visiterons avec Marc trois townships situés dans le secteur de l’aéroport :
Bontheuwel et Gugulethu, réservés aux “colored”, et Langa, township noir (peuplé à 99% par des bantous).

De fortes nuances existent, tant au niveau de l’habitat, des catégories sociales, des aménagements (crèches, écoles, centres de soins - rares ou absents-), des projets et initiatives…
Peu d’infrasructures en général, aucun transport en commun si ce n’est ces compagnies de minibus privés, qui furent créées dans les townships pour pallier le manque, et qui sont maintenant gérées par la mafia locale.

L’entraide et la solidarité s’y retrouvent partout, le partage n’est pas un vain mot, mais certains territoires sont synonymes de criminalité, drogue et violence.

Nous nous sommes promenés, beaucoup en voiture (les distances sont grandes!) et un peu à pied, nous sommes entrés dans un restaurant, dans un “shebeen” (bar informel dans une cabane en tôle où vous pouvez goûter de la bière locale qui macère dans un seau), chez un charmant couple de retraités avec qui nous avons bavardé un moment, dans une lugubre barre d’immeubles de béton…
A Langa nous étions accompagnés par un 2e guide (local), par sécurité je pense.
Nous n’avons pas pu visiter de crèche ni d’école (vacances scolaires) ni rencontrer de chamane (absent pour affaires)… Cela se fait, habituellement.

Quelques images très contrastées :


(Célèbre boucherie/restau à Gugulethu, qui organise de mégas braais avec bière locale et concerts le dimanche. Belle viande dans des vitrines réfrigérées)
Des équipements et des projets existent dans ce quartier.

Bontheuwel (qui milite pour être reclassifié en “suburb”) comporte des parties qui ressemblent à de mignons quartier pavillonnaires, avec des coquettes maisonnettes, équipées il est vrai de lourdes grilles, barbelés et chiens méchants.

Mais tous les quartiers ne se ressemblent pas!
Certaines rues sont à fuir à partir de 18H.
Des massacres ont eu lieu, des affrontements avec les forces de l’ordre, la contestation reste bouillonnante.

Plus loin (ou bien était-ce un autre township?), nous voyons tout un secteur où des containers sont utilisés pour des petits commerces qui pemettent de survivre…

Et Langa :


(Rue des bouchers - la viande s’expose au soleil-)


A Langa, des entassements de minuscules cases en bois et tôle côtoient des immeubles de béton (construits par le gouvernement). Pas d’écoles ou peu, les jeunes n’en voient pas l’intérêt ici, “c’est beaucoup plus intéressant de traîner dans la rue” (sic).
Les paraboles leur sont offertes… dans l’espoir qu’ils achètent des bouquets de chaînes.
Et les smartphones sont dans totes les mains.

Quelles perspectives?
Dans certains quartiers, des initiatives privées apportent peu à peu des améliorations. Des crèches, des écoles, des terrains de sport. Des frémissements d’économie locale viennent entretenir l’espoir.
D’autres coins sont carrément livrés à eux-mêmes.

Dans certains endroits, des maisons en dur remplacent peu à peu les taudis. Souvent le fruit d’initiatives privées.
Les projets officiels “d’amélioration de l’habitat”, eux, se heurtent aux classiques problèmes de corruption et de trafics en tous genres…
La route sera longue…

Les gens sont pris dans la spirale infernale de la pauvreté et du chômage : Comment survivre? Aucune aide. L’absence de perspective fait le lit de la délinquance.
Comment trouver du travail quand on ne peut pas se déplacer?

A l’Est de Hout Bay, de l’autre côté de la M63, sur le flanc de la colline, il existe un township nommé Imizamo Yethu, que l’on peut visiter à partir d’un arrêt de la ligne bleue du bus Hop on-Hop off, il suffit de demander au conducteur (il faut qu’il y ait un guide disponible).

On voit régulièrement dans ce secteur des groupes de jeunes hommes désoeuvrés, assis au bord des trottoirs ou des carrefours : ce sont des demandeurs d’emploi, qui attendent désespérément qu’un éventuel employeur passe en pick up et leur propose un boulot pour quelques heures, quelques jours…

A suivre…

@ mimie61
Bonjour Dominique,

et merci pour votre message très sympa.

Je suis en train de refaire le voyage.
Et, devinez? … à moi aussi ça me donne envie d’y retourner!!!

Cordialement,
Patou

Mardi 17 décembre. Capetown (suite).

Après une pause à Intaba, changement d’ambiance : nous repartons en voiture vers le Waterfront, nous voulons profiter encore une fois de l’ambiance festive et des animations.


Concert à l’amphithéâtre, le public danse :

Ce soir nous dînons de ce côté du Waterfront, au restaurant Karibu :
situé un peu plus loin au 1er étage, c’est Bee Bee qui l’avait recommandé l’an dernier, en mentionnant je crois bien les plats de gibier.
Nous avons beaucoup aimé : l’ambiance raffinée (relativement chic), l’accueil chaleureux (demander Angela, elle est congolaise et sera ravie de parler français), et la cuisine savoureuse.
Nous avons choisi de l’autruche grillée et un ragoût de springbok, avec un verre de pinotage. Un régal (merci Bee Bee!).

Un conseil pour ceux qui chercheraient plutôt un menu poisson/fruits de mer : nous avions bien apprécié l’an dernier le restaurant Fish Market V&A Waterfront, situé tout à l’opposé, à droite de la clock tower. Pas le temps d’y retourner cette année, mais un bon tuyau.

Retour sans problème à la tombée de la nuit par la route côtière.

Mercredi 18 décembre. Capetown et la Péninsule du Cap de Bonne Espérance.

Aujourd’hui nous avons imaginé un circuit sympa : partir vers Constantia puis découvrir Muizenberg et ses cabanes de plage multicolores, puis suivre la route côtière historique le long de False Bay, jusqu’au Cap de Bonne Espérance, avec retour par Chapman’s Peak Drive.
Nous ne connaissons pas la première partie de la côte et nous allons revoir les petits pingouins de Boulders Beach, auxquels nous sommes accros!
Quant au Cap, le paysage est tellement beau…


Un pélerinage, quoi!

En passant, nous achetons des fruits exotiques au petit vendeur malawite qui se tient au carrefour de Constantia. Il a un choix formidable pour des prix canon.

Ah, voilà donc Muizenberg!
Vaste parking le long de l’immense plage. Nous donnons 5R au gardien qui nous surveillera la voiture.
Superbe plage jusqu’à l’infini… ou presque!


Les petites cabanes victoriennes sont telles qu’on les imaginait.
C’est le paradis des surfeurs! Les vagues en sont couvertes, de loin ils ressemblent à des petits phoques!
Ici c’est le royaume du surf.

En sortant de la ville vers le sud, on s’arrête le long de Historic Mile, pour admirer quelques beaux bâtiments témoins d’une autre époque.
La gare :


Cette petite maison blanche, Posthuys, daterait de 1673 et serait le 2e plus vieux monument du Cap : c’était un poste de guet pour les bateaux.

La Poste :

La maison du consul d’Italie, casa Labia (1929), plus ou moins devenue restaurant assez classe et centre culturel (fermée aujourd’hui).

A St James, minuscule plage et d’autres cabanes. Mignon.
Dommage que la voie ferrée coupe l’accès au littoral.

Plus loin, Kalk Bay est un joli village, apparemment très touristique. Des boutiques d’art, d’antiquités, d’artisanat, de fringues, des cafés…


Tiens, un café en terrasse au Sirocco?

Et des huîtres? Pourquoi pas!
Nous en avons goûté dans le monde entier!
Ici elles sont délicieuses, mais occasionnent une longue attente, car aucun employé présent ne sait les ouvrir!
Nous avons failli nous en occuper nous-mêmes (le patron est venu s’excuser).


Il est 11h30… En attendant de luncher…

Nous poussons ensuite (en voiture) jusqu’au joli port de pêche, à la sortie du village.

Juste en face de la jetée, un restau cantine dans son jus, qui semble très apprécié des locaux, c’est de l’authentique ici! Adopté!
Bien sûr, poissons et fruits de mer au menu. On commande, on reçoit un numéro, et on attend (pas longtemps!).


Nous optons pour un Fish n Chips : c’est un vrai!
Gigantesque! (70R pp)

D’autres ont pris des gambas, des langoustes, des moules…
On salive!

Bon. Il est l’heure d’aller voir les pingouins et de marcher un peu.
Direction Boulders Beach, pas très très loin.
En fait, ce sont des manchots. Mais ici, ils sont appelés Penguins.

Notre Wild Card nous dispense des droits d’entrée.
Nous soignons notre addiction en faisant une longue balade aller-retour entre les 2 entrées du site.
C’est magnifique. Et en plus, le soleil s’est levé!




Il y a plein de jeunes avec leur duvet, ils n’ont pas encore mis leurs plumes et donc, non étanches, ils ne peuvent pas encore aller dans l’eau pour se nourrir.

Les nids se trouvent soit dans le sable, soit sous les buissons où les gens du parc ont installé des abris en plastique.

Ils sont craquants!
Nous apercevons aussi quelques damans, vite effrayé par les cris des jeunes visiteurs.

Nous continuons jusqu’au bout de la péninsule.
L’accès au Cap de Bonne Espérance est une fois encore l’occasion de deux longues files d’attente. Trente minutes pour atteindre le guichet… et passer tout de suite, avec entrée gratuite grâce encore à la Wild Card.


Juste pour le plaisir. Au bas de la falaise :

Au bout de la route, le panneau (les 2 autres parties sont squattées):

L’Océan Indien est déchaîné comme d’habitude, on a une pensée pour tous les navigateurs qui croisèrent au large.

On croise de nombreux touristes et quelques autruches.
On est quand même allés jusqu’à Cape Point, sur le site du phare, mais sans monter jusqu’en haut cette fois (fait l’an dernier), juste pour le panorama!

Nous rentrons au bercail en empruntant comme prévu la célèbre Chapman’s Peak Drive (50R/voiture), normalement superbe au coucher de soleil… mais sans soleil aujourd’hui!
Belle vue sur Hout Bay.

Courses au Spar, dîner at home.

Bonjour,

Quand j’ai vu la bouteille de “Windhoek”, j’ai cru m’être trompé de destination !!
J’ai cru qu’on était à “Swakop” … :wink:

Patou,
Merci pour ce post sur la péninsule avec toutes ces belles photos : un des plus complet que j’ai pu lire jusqu’à présent.
bon aprés-midi

Bonjour Aude,

Merci à toi!

Des détails complémentaires sur le Cap de Bonne Espérance se trouvent sur mon carnet de l’an dernier : “… De la Table aux éléphants d’ADDO”

Pour cette année, je rajoute ici quelques trucs que j’ai zappés dans le message précédent :

Et, bien sûr, je rappelle qu’on peut trouver de la bière Windhoek ailleurs qu’en Namibie!

Cordialement,
Patou

Jeudi 19 décembre.

Lorsque nous quittons Intaba Lodge (à regret une fois encore!), le mauvais temps est de retour.
Décidément, les années se suivent et ne se ressemblent pas.
Il fait à nouveau carrément froid.
La bonne nouvelle pour Le Cap, c’est qu’il tombe un peu d’eau.
La mauvaise pour nous, c’est qu’il pleut.

L’objectif suivant est la région des vignobles, plus exactement Franschhoek.
Nous dépassons Stellenbosch sans nous arrêter, nous l’avions visité avec beaucoup de plaisir l’an dernier.

Nous mettons 1h30 pour atteindre l’entrée de Franschhoek, où nous allons faire une pause à Boschendal, que nous n’avions pas pu visiter l’an dernier.
Le domaine, qui date de 1685, est magnifique, tant pour l’architecture de ses bâtiments anciens que pour ses parcs et jardins. Ses vins sont réputés, sa table aussi, et on peut même y loger de façon très confortable.


Visite avec Kway et parapluie…

Le restaurant côté face :


Côté pile :

Le meilleur moyen de se réchauffer est d’entrer pour une dégustation-lunch!
Juste parce que c’est beau :


L’accueil est très souriant.
Nous optons pour une assiette de fromages de chèvre et de confit de porc, accompagnée d’un verre de chenin blanc et de pinotage, réserve du sommelier (25R/verre).
Service un peu long, ce doit être le froid…
Etiquettes au graphisme intéressant.

A Franschoek, nous avons réservé dans la même charmante guest house que l’an dernier, chez Addey et Alta Malherbe, au calme et à deux pas du centre.
La langue française n’est plus qu’un lointain souvenir dans l’histoire de cette vieille famille huguenote…

Nous partons aussitôt nous balader “en ville”.

Et surtout, nous devons absolument refaire la visite du musée des Huguenots, où nous avions jeté un coup d’oeil un peu trop rapide l’an dernier (ça ferme à 17h!). Cette fois-ci, nous prenons notre temps.
Le mémorial dédié aux Huguenots se dresse face à la rue principale, majestueux, d’une élégante sobriété.


Au centre, la statue de la “Femme Mère”, couverte de symboles : rejetant le manteau de l’oppression et le regard tourné vers l’avenir, bible dans une main et chaînes brisées dans l’autre (liberté de conscience et de religion), fleurs de lis sur sa robe (noblesse d’esprit et de caractère)… Sur le globe terrestre, à la pointe sud de l’Afrique, un écusson portant encote quelques symboles forts.

Nous sommes émus par l’histoire de ces familles françaises qui ont fui les persécutions et les massacres à partir de 1688, après la révocation de l’Edit de Nantes.
Le musée, rénové et terminé récemment, est en deux parties, de part et d’autre de la rue.


Nous admirons les témoignages et objets anciens, souvenirs de la vie des immigrants.

Nous découvrons la liste des noms des vieilles familles françaises et de magnifiques arbres généalogiques,


Et des vieilles bibles…

Découvons aussi comment fut décidée ici, dans la 2e moitié du 19e siècle, la création d’une nouvelle langue, l’Afrikaans, proclamée langue officielle en 1925 seulement.

Sur les murs du couloir, nous retrouvons des éléments d’une histoire de France un peu oubliée, présentés dans une rétrospective aussi intelligente qu’esthétique, très accessible.
Une succession de panneaux qui ponctuent les points forts d’un passé douloureux qui amena plus de deux cent mille personnes sur le chemin de l’exil.

Et puis, la grande salle qui évoque cette immense vague migratoire qui reçut le nom de “Grand Refuge”, et que De Gaulle surnomma un jour “Le Grand Désastre”.


Dans un registre plus léger, le bâtiment voisin abrite un très joli “musée du parfum” (en fait, plutôt dédié aux contenants)


Une multitude de véritables bijoux et oeuvres d’art sont exposés dans cette caverne d’Ali Baba, sans être malheureusement bien mis en valeur!



Un rêve passe…

La fin de journée sera beaucoup plus terre à terre : achat de billtong (excellent) dans la petite boutique à côté du Pick & Pay, puis dîner au Café Franschhoek, avec un bobotje (le vrai, 125R pp) divinement accompagné d’un verre de chardonnay Eikehof (55R).

Demain, circuit des vignobles!

bonjour
Un grand merci Patoutaille pour ton récit de voyage sur l’ Afrique du sud .
Malgré mes multiples voyages à travers le monde je n’y suis jamais allée et je me suis régalée.
Récit trés agréable à lire et de magnifiques photos à regarder
BRAVO !!!
Je vois que Puma n’est pas seulement actif sur la Corse.

Coucou Drani!

Un grand merci pour tes commentaires, ravie de t’avoir emmenée avec moi en voyage pour de belles découvertes. Ce que j’aime (entre autres) dans ce pays, c’est sa variété…

Et… bien sûr, Puma suit beaucoup de choses avec un oeil de lynx (haha!), particulièrement en Afrique.

Bises,
Patou

Vendredi 20 décembre.
Temps frais, nuages et éclaircies.

Nous allons découvrir des domaines viticoles avec le Winetram (260R pp).
https://winetram.co.za/tours/

L’organisation repose sur un partage tram/bus.
C’est une façon très agréable d’allier découverte et dégustation sans avoir à conduire.
Il existe 8 circuits différents, désignés par des couleurs, chacun desservant entre 8 et 11 propriétés, sur le principe du bus Hop On Hop Off. On choisit ses stops, et on fait en général 5 ou 6 arrêts en fonction des horaires et des activités souhaitées.

Au vu de notre expérience, ayant testé 3 lignes, nous avons une nette préférence pour les circuits qui fonctionnent par demi-heures, ce qui permet une organisation plus souple.
L’an dernier nous avions beaucoup aimé la ligne orange.
Cette année nous commençons par la rose :

Le kiosque de rendez-vous au centre ville a changé d’emplacement, mais reste très facile à rejoindre à pied.


De là, une navette vous emmène jusqu’à une “gare” toute neuve, construite juste à l’entrée de la ville, non loin du Franschhoek Cellar.

La ligne rose commence à 9h30 par le tram.


C’st assez amusant : à chaque “croisement”, l’aide chauffeur se transforme en garde-barrière (sans barrière), et se précipite à l’extérieur pour agiter un drapeau rouge… même s’il n’y a aucun automobiliste.

La ligne rose offre un très beau circuit.
Nous commenions par un arrêt à La Grande Provence (et oui, beaucoup de noms français!), où nous sommes acheminés jusqu’au Domaine en charette tirée par un tracteur.
Très chic (je parle du domaine).

Belle propriété, beaux bâtiments, beaux jardins, accueil sympa, musée (extérieur) de sculptures, et musée (intérieur) d’oeuvres d’art diverses. Tout est très esthétique, d’un grand raffinement.
Il y a aussi un enclos à guépards (que nous évitons).
Mes oeuvres préférées :


A La Grande Provence, nous resterons 1h30 et partagerons la dégustation de 5 vins (75R, mais on nous en fait goûter 3 autres!) et d’un copieux plateau de fromages (180R).
Mais non, je vous rassure, il y a très peu de vin dans chaque verre!

L’étape suivante, c’est Eikehof. A l’oposé! C’est un petit domaine familial (accueil convivial) par la propriétaire), modeste et rustique, paisible, très bucolique. Les poules courent en liberté, et il y a des autruches dans un enclos, plus loin. Lunch (250R pour 2) sous les grands chênes, à côté de la camionnette collector du grand-père.



On a adoré! et en plus, la patronne nous a fait goûter sa “pépite”, un nectar de type “vieux Banyuls”, qui venait juste d’être mis en bouteilles.

L’arrêt suivant c’est Leopard Leap, juste parce que nous voilions voir cette maison réputée. Une demi-heure nous suffit car nous n’avons ni faim ni soif! Juste un café. Un vaste bâtiment moderne qui semble exclusivement dédié à la dégustation de viens et au restaurant (superbe buffet), et une jolie boutique arts de la table.


On s’était promis une dégustation vins/chocolat, nous la faisons au Franschhoek Cellar.
Copieux! Un peu trop? (6 chocolats, 6 vins, 3 blancs et 3 rouges , 80R).
Et de l’eau!



Ils font même des dégustations vins/pop corn!!!

Ensuite, nous avons décidé de finir le circuit par des bulles : c’est la spécialité de Le Lude, propriété qui se trouve juste après le musée des Huguenots.
Magnifique!


Délicieux! Bulles fines, arômes fleuris… Du beau travail.

Nous rentrerons à pied, en longeant les vignes.


Le centre ville n’est pas loin du tout!

Ce soir, nous nous contenterons d’un repas léger sur notre terrasse…

Samedi 21 décembre.

Nuages et vent frais, il a plu cette nuit.
Pas vraiment un temps d’été ce matin!

Nous avons pris une deuxième journée pour “explorer” la ligne bleue. Départ 10h.
Elle s’avèrera plus contraignante, avec des intervalles horaires d’une heure.
On sent le poids du week-end : il y a davantage de monde!

Sur notre passage, à 9h30, nous voyons le marché de Noël en train de s’installer. Chouette! Nous y ferons un tour au retour.

C’est le petit domaine La Bri (nom dérivé du français “L’abri”), créé en 1694, qui ouvre le bal : nous y testons une intéressante dégustation vins/billtong (90R).

Les environs sont une fois encore très beaux, avec des tapis d’agapanthes, des vieux arbres et des vignobles (non désherbés) à perte de vue.


Notre arrêt suivant sera Holden Mans.
Propriété familiale (le chef de famille est là!). Superbe accueil, très attentionné.
Nous étions alléchés par la promesse d’une dégustation “huîtres et rosé”, mais ils n’ont plus d’huîtres! Alors nous nous rattrapons avec de succulentes moules en curry vert, sur lesquelles nous essayons une variation de 4 vins que nous partageons (90R). Un rouge “Visionnaire” excellent.

Comme dans certains autres domaines, on peut passer commande via une plate-forme basée en Allemagne (Port gratuit à partir de 18 bouteilles, et minime au-dessous).

Notre lunch (enfin, la suite…, les moules ayant servi d’entrée!), ce sera à La Bourgogne, quiche (95R), soleil et parasols, viognier et chardonnay partagés (30R).


Très beaux paysages.
Nous zapperons Glenwood (très loin au fond de la vallée) et La Couronne (très belle propriété sur les hauteurs de Franschhoek), traversons La Rochelle et finissons par atterrir à Rickety Bridge, que nous réservions pour la fin en raison d’une proposition de dégustation vins/panacotta.

Rickety Bridge, on l’approche en tram, et on finit le trajet par 5 minutes de charette/tracteur.
Ça ressemble à ceci (photo prise à la Grande Provence):

Rickety Bridge, c’est fort beau.
Il paraît qu’on peut y loger pour un tarif raisonnable…
Et il y a même un terrain de pétanque, mis à disposition des clients, même de passage!



Hélas! “Sorry, no more panacotta”. Il eût fallu réserver!
Pfff…! Nous dégustons quand même deux petits chenins blancs de derrière les fagots avant de rejoindre notre tracteur.

Puis attendre le tram.


Finalement, la ligne bleue n’est pas notre préférée, même si certains endroits ne manquent pas d’attraits.

Retour à Franschhoek à 16h, direction le marché de Noël.
Déception : ils sont en train de plier. Et zut!
La chose que nous ignorions: ici, le marché de Noël fonctionne de 10h à 15h. Pfff…!

Ce sera donc : flânerie et shopping en boutiques (un peu), thé en terrasse, et dînette légère!

Dimanche 22 décembre.

Ajourd’hui c’est le départ!


Nous ne mettrons qu’une heure pour arriver à l’aéroport, le dimanche il n’y a pas beaucoup de traffic!

Pas assez de traffic non plus chez Mango : pas de vol à 11h, nous sommes reportés sur le vol de 13h.
Bon, ca va, j’avais pris une grosse marge! Habituellement je n’enchaîne jamais un vol domestique et un vol international.
lls ont quand même vérifié que cela ne posait pas problème pour arriver assez tôt à Johannesburg et attraper notre vol d’Air France, sinon ils nous auraient trouvé une autre solution.
Effectivement tout s’est bien passé, y compris la récupération des bagages à Johannesburg.

Personnellement, j’adore l’aéroport OR Tambo à l’époque de Noël…

Peu après le décollage, nous survolons False Bay et le township de Mitchell’s Plain.

L’Afrique du Sud est un pays montagneux.

C’est le moment de faire un rapide bilan de notre voyage, de l’itinéraire et des choix effectués?

  • Nous n’aurions changé aucun de nos hébergements, qui furent tous absolument parfaits.

  • Pas de changement non plus pour les locations de voiture, nous validons Avis une fois encore (Choix SUV parfait pour la 1e partie, mais peut-être autre chose qu’une Toyota Yaris en petite voiture sur Capetown).

  • Nous aurions pu supprimer la 2e journée à Franschhoek, pour la reporter avant, sur St Lucia, où nous serions bien restés 2 nuits au iGwalagwala, pour découvrir les Eastern Wetlands.

  • Swaziland : sans regretter une minute notre magnifique séjour à Mkhaya, nous avons le sentiment d’avoir juste effleuré le Swaziland, qui à notre avis mériterait 2 jours de plus (au moins?), avec d’autres réserves et randos. D’un autre côté, avec le temps pourri que nous avons eu, nous aurions souffert!

  • La triste météo et le froid dans le Krüger n’ont pas permis de profiter au maximum de ce superbe parc (surtout dans le sud!), nous avons renoncé à regret aux morning walks et night drives…
    Mais on ne maîtrise pas tout!

Allons-nous revenir en Afrique du Sud?
Très certainement, en élargissant notre rayon de découverte!

En attendant, nous serons de retour chez nous à temps pour Noël!

Bonjour Patou,

Un grand bravo pour ce carnet de voyage aussi bien écrit !!
Dommage pour la météo, mais, comme tu dis, on ne maitrise pas tout.
On dit “jamais 2 sans 3” donc tout est possible, surtout que le pays est si grand, avec d’autres régions à visiter.

Bises et à bientôt.

Michèle.

Patou,
merci pour ce fabuleux récit!

Bonjou Patou,

Merci pour l’ensemble du récit détaillé.
Salutations.

Puma

Bonsoir
je viens de déguster…votre récit de voyage.
Nous avons fait exactement le même voyage que vous dans l’autre sens, avec les mêmes poses mais dans d’autres hébergements en novembre 2017.
Quel plaisir de revoir Houtbay, La Cap, St Lucia etc…
Ce qui est assez amusant c’est que pour le temps, ce fut également l’inverse…
Nous avons passé 3 jours au Cap sans apercevoir Table Mountain…super temps au Swaziland et Kuger et ensuite un brouillard à couper au couteau et froid pendant 2 jours sur Graskop et tout le retour sur Johannesburg…et 2 jours de pluie à Graskop c’était un peu long!
J’espère qu’il a plu autant à Captown car lors de notre passage en nov 2017, c’était la panique, restriction d’eau, ils arrivaient dans l’été avec 30% de leurs réserves habituelles…nous avons vraiment pris conscience lors de notre semaine dans la région qu’il fallait, chez nous aussi, économiser l’eau.
Nous avions un superbe logement à Houtbay où l’eau était coupée tous les soirs, où la propriétaire nous a demandé de récupérer dans des seaux l’eau froide qui coulait de la douche avant la chaude etc…de chauffer cette eau pour la vaisselle…dans un cadre luxueux, ça fait bizarre et un peu “froid dans le dos”!
Nous attendons avec impatience notre voyage en Namibie, décollage le 30 octobre 2020…préparé en partie grâce à toutes vos infos sur le forum Namibie.
Merci pour vos retours. Quel courage de nous faire tous ces récits.
A plus

@ michèle :
Merci à toi!

Bien sûr qu’il y aura un 3e voyage!!! Mais je ne sais pas quand je pourrai le caser, car les projets se bousculent, et : d’une part nous ne partons jamais en été, et d’autre part, on ne part pas n’importe où n’importe quand…

Oh, je peux commencer à y réfléchir, ce sera le début de l’aventure…
Je voudrais aller à Augrabies Falls et aussi vers la rivière Orange, et aussi du côté Ouest.
Et ma “moitié” voudrait bien retourner au KTP. Qui n’est pas vraiment à l’Ouest.

Mais je voudrais aussi envisager un 4e voyage en Namibie (et là, on est d’accord…).
Je te raconterai.

Bises,
Patou

@ Puma
Merci et amitiés à toi!

Patou

@ Aude

Je te souhaite un très beau voyage, et plus de chance que moi avec la météo!
Le départ approche…

Amicalement,
Patou

@cc370

“Same same, but different!”

Merci pour votre message!
Faire un carnet, pour moi, c’est une façon de partager et aussi de rendre ce que j’ai reçu à travers différents posts et carnets du forum.
Je suis d’accord, ça prend du temps, beaucoup de temps.
Mais c’est en même temps un grand plaisir, l’occasion de refaire le voyage et de faire remonter tous les souvenirs : conclusion, je me régale!

Bonne journée à vous,

Patou

Merci infiniment Patou pour ce merveilleux récit très complet et bien détaillé !
je m’en servirai pour mon voyage en septembre (1ère fois en AFS !)

Isabelle

Merci à toi Patou pour tout.
En fait, grâce à ton partage, et ceux des autres routard de ce forum, je me sens déjà un peu en AFS. Ce temps de préparation fait partie du voyage, et tes détails, conseils, photos y participent.
Quels plaisir de lire ces récits le matin avant de partir au boulot devant son café, ou en rentrant le soir aprés une journé éprouvante. La fin d’un carnet, c’est comme la fin d’un feuilleton que l’on suit avec plaisir, puisque l’on se sent proche des acteurs / voyageurs dont on partage les péripéties quotidiennes .
Bon séjour au cap vert !

Bonjour,
J ai lu avec grand plaisir votre carnet de voyage, merci d avoir pris le temps de partager ces moments et ces photos !
Je prévois un séjour en Afrique du sud en août 2020 en famille et peut être en camping car. Sauriez vous me dire si la sécurité dans le pays est suffisante pour partir avec de jeunes enfants? Certains articles sur l afs sont un peu effrayants. Le camping car peut il selon vous être un bon moyen de voyager ou risque t on d attirer trop l attention?
Merci pour vos conseils

@Isabeyle
Merci!
Je te souhaite de faire un magnifique voyage toi aussi.
N’hésite pas si tu as des questions, il y a plein de monde sur le forum pour t’aider si besoin (et si on peut!).

Amicalement,
Patou

@ Aude
Je te remercie, tu es adorable.
C’est vrai que moi aussi j’avais des rdv sympas tous les jours…
Plus ceux qui m’écrivent en dehors du forum!
C’est ainsi qu’on se fait parfois de nouveaux amis grâce au forum, quand l’ambiance est aussi chaleureuse que sur celui-ci. Et il y en a qu’on retrouve en voyage, ou d’autres une fois rentrés au bercail!

Le Cap Vert c’est une escapade courte, départ le 23 février.
Mais là, je suis surtout en pleine préparation du Sichuan pour l’automne… si le satané virus chinois ne fait pas trop de dégâts.

Bonne journée et très beau voyage à toi,
Amitiés,
Patou

@sandr137
Bonjour et merci!

Il ne faut pas se laisser décourager par les rumeurs et autres oiseaux de mauvais augure.
Il n’y a pratiquement aucun risque à aller en Afrique du Sud, avec ou sans enfants, à condition de respecter quelques règles élémentaires qui ont été données à plusieurs reprises sur le forum.
Il ne faut pas aller n’importe où ni à n’importe quelle heure.
Et prendre la bonne habitude de verrouiller les portières et fermer les vitres quand on traverse une zone urbaine. Aucun risque en rase campagne! Ni dans les coins très touristiques.

Pour le camping car non plus, je ne vois pas de risques particuliers, nous en avons croisé plusieurs. Bien fermer les portes… et de toutes façons vous resterez dans des zones touristiques. Simplement, avec un camping car il y a quelques pistes que vous ne pourrez pas emprunter, mais cela ne sera pas un drame.
Si vous vous garez sur un parking où il y a un gardien, donner un petit billet (5R) au gardien qui surveillera le véhicule. Idem dans des endroits où le gardien vous aidera à trouver une place et à vous garer.

Un conseil : faites votre itinéraire et commencez à réserver vos emplacements, certains campings sont assez demandés en août, notamment au Krüger ou dans les endroits où il n’y en a pas beaucoup!

Cordialement,
Patou

Re bonjour,

Je reviens sur l’histoire du choix de la voiture!

D’abord, sur notre parcours, un 4x4 n’était vraiment d’aucune utilité.

Alors, pourquoi un SUV sur la partie Blyde- Krüger- Swaziland- Hluhluwe, et pas une citadine? La différence de prix n’est pas anodine.

Effectivement, j’admets que tout notre itinéraire aurait été faisable avec une berline, petite ou grande. Surtout en saison sèche! Là, nous aurions galéré.

Nous avons choisi un SUV en pensant que :

  1. Nous risquions d’avoir un peu de pluie (bingo!) et que sur des pistes mouillées, il vaut mieux avoir des pneus qui accochent bien, par sécurité. Ce qui fut le cas pour nous!

  2. Dans des coins où le relief est plus accentué, sur des routes ou pistes un peu pentues, un SUV sera peut-être plus adapté. Ce fut le cas : Notre Toyota Rav4 grimpait bien et avait d’excellentes reprises. Aucun pb dans les dépassements de gros camions.

  3. Sur des routes au revêtement très abîmé ou des pistes un peu “rustiques”, une voiture avec une plus grande garde au sol est un élément de sécurité : je pense en effet aux énormes potholes sur certaines routes, aux énormes “bumps” (coupe-vitesse) du Swaziland, où nous avons croisé des conducteurs arrêtés au bord de la route après avoir cassé leur direction ou éclaté un pneu; aux pistes de terre où les trous alternent avec la présence de gros cailloux… (où les voitures basses raclent leur caisse); sans parler d’énormes flaques d’eau dont on se demande toujours ce qu’elles cachent!
    Bref, même au Krüger, il y a des pistes où nous ne serions pas passés avec une citadine.

  4. Si on est assis plus haut, on voit mieux les animaux… Bien sûr!

Voilà… A posteriori, personnellement on referait le même choix!

Cordialement,
Patou

Pour Aude :
Les jours et horaires du Bay Harbour Market :

Pour le trouver depuis Constantia

Houtbay en zoom

A+,

Patou

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