Entre carnaval et randonnées : notre semaine au Cap Vert, fin février

Forum Cap-Vert

Bonjour,

C’était avant le tsunami. Ou du moins, avant qu’il ne frappe nos rivages…

Nous sommes partis sereins, le 23 février, sous un beau soleil.
Le rassemblement de Mulhouse n’était pas terminé, nous n’avions pas de malades, juste quelques français rapatriés de Chine et soigneusement confinés. Pas de cas au Portugal (escales à Lisbonne) ni au Cap Vert (safe!).

Ce petit voyage est notre premier retour au Cap Vert, il y en aura d’autres, j’espère!
L’an dernier nous avions manqué de peu le carnaval de Mindelo, et nous nous étions promis d’y assister cette année.
En réservant nos prestations très très tôt, presque 1 an à l’avance, tant notre motivation était grande!

En revanche, voyage court, car nous emmenions un couple d’amis qui n’avaient pas beaucoup de congés…

La décision fut donc stratégique : ce sera Mindelo pour le carnaval (2 jours), puis Santo Antao pour les randonnées (5 jours).
Ambiances tout à fait différentes, mais le charme opèrera partout!

Je remercie au passage tous les “complices” qui m’ont apporté des conseils et infos, ainsi que tous ceux qui ont continué à nous faire rêver à travers leurs retours en images.
Amitiés à Ptitortue, à qui j’avais promis ce petit carnet…

Un résumé de notre voyage?

  • Vols Toulouse-Lisbonne puis Lisbonne- Sao Vicente, avec TAP (502€ pp avec bagage en soute inclus, escale/nuit à Lisbonne à l’aller, puis stop-over de 3 jours, gratuit, au retour).

  • Mindelo : 2 nuits réservées via Expedia (j’y reviendrai)

  • Ferry Mindelo- Porto Novo (Santo Antao) le 26 février, tickets à acheter sur place (A/R 800 cve pp)

  • Santo Antao : 2 nuits à Espongeiro (Casa Espongeiro), puis 3 nuits à Ponta Do sol (Casa D’Mar).
    Pour ceux qui ont suivi mon carnet de l’an dernier : j’ai changé de chaussures!

  • Retour vers Porto Novo le lundi 2 mars, ferry, puis vol pour Lisbonne.

Lundi 24 février :

Lisbonne. Nous sommes à l’aéroport à 7h30, por un vol à 9h30.

Nous sommes très excités.
A Mindelo, j’ai réussi à réserver 2 chambres avec balcons au Royal Café Mindelo, rue de Lisbonne, sur le passage du carnaval!
Chambres réservées (et payées) en mars 2019, quand même, pour être sûrs, via Expedia.
Nous avions repéré les lieux l’an dernier…

L’aventure commence au départ de Lisbonne.
Normal, me direz-vous!
Sauf que …
D’abord, on nous annonce une panne d’avion : le vol pour Sao Vicente initialement prévu est retardé. D’environ 1 heure. Pffff…! On fera avec.

Pendant notre attente, vers 10h, coup de fil d’Expedia :
L’hôtel Café Royal Mindelo vient d’annuler nos réservations!
Comme ça, sans raisons. Ils ont annulé et puis c’est tout.
Notre correspondante d’Expedia (charmante) nous informe qu’ils mettent tout en oeuvre pour nous reloger, mais que, vu le carnaval, tout est complet partout. Ils cherchent, ils cherchent…
Oui, s’il vous plaît. Merciiii! Oh, je vous aime, Expedia!
Heureusement que l’avion a eu du retard… Nous avons finalement décollé vers 10h40.
Juste avant le décollage, un rapide message d’Expedia : Hôtel Casa Branca, 2 chambres libres! Ouf! On se rappelle à l’arrivée?

“Dis donc, tu nous a prévu un voyage aventures? On savait pas”!
Heu…

L’arrivée sur la baie de Mindelo :

Bref! Nous atterrissons sur Sao Vicente vers 13h40 (-1h par rapport à Lisbonne).
Les formalités sont longues, trop longues. Même quand on a déjà le papier du visa (enfin, de l’autorisation pseudo-visa attestant qu’on a bien payé les 30€), finalement ceux qui n’ont pas le papier passent plus vite, dans la file voisine.
Longue aussi, la récupération des bagages. Ce n’est pas mécanisé, nous sommes dans un petit pays.

On rappelle Expedia, qui confirme l’hôtel Casa Branca (c’est au-dessous de chez Jenny, pas très loin du centre ville, pas très loin de l’embarcadère).
L’hôtel a bien voulu nous garder les 2 chambres, mais il faudra payer nos 2 nuits dès notre arrivée. Repayer, quoi.
On verra plus tard pour les remboursements, Expedia promet que.
Garder les factures.
A ce jour ce n’est pas complètement réglé mais nous ne désespérons pas…

Ceci dit, très bel hôtel, zen et cosy, belle déco, et accueil adorable par le personnel et la patronne Vera, et tout et tout. Beaucoup plus cher que le précédent bien sûr.
Dommage que l’environnement se dégrade à grands pas en raison d’une barre de béton qui émerge juste devant, destinée “au développement touristique de l’île”.

Vite, un petit tour en ville, pour montrer à nos amis et retrouver nos souvenirs, humer l’ambiance, decouvrir les préparatifs…


Face au port :

L’an dernier nous avions logé au Casa Cafe Mindelo, le bâtiment vert pâle, au-dessus du restau aux parasols rouges! Complet cette année.

Haha! Voici l’objet du délire, rue de Lisbonne :

Les préparatifs battent leur plein, les gradins sont installés tout le long des rues, qui vont devenir de plus en plus animées.


Coucou!!Merci pour le petit cadeau du carnet de voyage! je me rejouis de lire tout ça et j’attends la suite avec impatience!! Bon dimanche

Bonjour Patou,

Merci pour le carnet de voyage, je vais suivre ça de très !! Nous avons logé à l’hôtel Aria juste derrrière peint en vert !!

A+

Michèle.

Hou là là! L’espadon a piqué du nez!

Bonjour Marie et Michèle, ravie de vous retrouver ici aujourd’hui! Je vous embarque avec moi!

Mais en attendant, nous passons au distributeur près de la marina pour retirer des escudos. Ils nous en restait de l’an dernier, mais ils ne suffiront pas.
Nous aurons besoin de liquide pour payer nos repas, nos déplacements et nos hébergements sur Santo Antao.
Nous mettons un point d’honneur à ne pas utiliser des euros (qui sont cependant acceptés partout) afin de ne pas déprécier la monnaie locale.
Le taux de change reste le même : 1€ = 110 cve.

Mais si vous payez quelque chose 1000 cve, par exemple un taxi, et si par facilité vous souhaitez payer en euros, on vous demandera 10€ (c’est à dire 110 cve, soit 10% de plus)!
Donc, n’utiliser les euros que pour du dépannage!

Bon. Quid du carnaval?

Voici le programme, que Marie avait mis en ligne quelque temps avant :

On voit que les festivités débutent le vendredi qui précède le Mardi Gras, mais elles montent en puissance jusqu’au premier point fort qui sera le défilé nocturne du groupe Samba Tropical, le lundi soir, apparemment le plus réputé…

Mais d’abord, le plus urgent : comment faire pour trouver des places sur les gradins, étant donné que nous avons “perdu” nos balcons?
Nous avons posé question sur question pendant notre tour de ville : tout est complet partout.

C’est la dynamique Vera, la patronne du Casa Branca, qui va nous sauver : d’après radio lavabo, faut se dépêcher, il reste quelques places au bout de la Plaça Nova, à côté de l’Eden Park, elles s’achètent au Mindel Hotel ( le grand bâtiment bleu vif, un peu plus haut, vous pouvez pas le manquer!).
Nous y filons en courant.
Bingo! Nous voilà heureux propriétaires de 8 bracelets-bandelettes/ sésames d’accès au paradis, 4 mauves pour ce soir (1000 cve pp) et 4 verts pour demain (1300 cve pp). Pas donnés!

En prime, Vera nous offre des vouchers d’accès à la piscine de son 2e hôtel, le superbe Pont d’Agua tout neuf, près de la marina, avec un accès sur le toit-terrasse le lendemain, pour pouvoir admirer les chars qui partiront de cet endroit. Et les derniers préparatifs du grand défilé!

Dans la foulée, nous passons au port des ferries pour acheter nos tickets pour le ferry du mercredi matin 7h.
Héhéhé! Vous rigolez? C’est complet! Aië! Et celui de 11h? Aussi. Et 14h? Aussi.
Bien sûr, réservés depuis longtemps par les agences ou tous ceux qui s’en retournent chez eux après le carnaval.
Angoisse.
L’aventure continue…
Par contre, je découvre qu’on pouvait maintenant réserver en ligne, ce que j’ignorais :

Ouf, il reste des places sur le ferry de 16h.
En revanche, c’est un speed boat, qui fait le trajet en 1/2h, au lieu d’une heure. Nous préviendrons Alain, de Casa Espongeiro, pour qu’il prévienne Jon de Corda, le chauffeur de l’aluguer que nous devrons prendre.
Nous perdons une journée sur Santo Antao, nous passerons un peu plus de temps à Mindelo.

Nous dînerons au Pont d’Agua pour fêter notre arrivée : excellent dîner de poisson grillé (arrosé d’un excellent blanc Cha de Fogo), restau classe mais service trrrès long.

Bon, le défilé Samba Tropical, c’est à quelle heure? 21h? OK. Ça laisse le temps de repasser à l’hôtel pour attraper des vêtements chauds, car il souffle ce soir un petit vent frais assez traitre!

Ben oui, Patou, tu t’es endormie, je commençais à trépigner!! hihi! et Michèle, contente de revoir en forme et sur les forums! ;0)Patou, si tu m’avais demandé, je t’aurais dit que les ferry allaient être blindés de chez blindés le lendemain du carnaval. C’est un peut toujours le cas autour des différentes fêtes, dans un sens ou dans l’autre, avant ou après la fête, selon sur quelle île a lieu la fête. Dis donc, t’as fait vivre des émotions à tes amis!! Mais ouf, heureusement, ils avaient mis des ferrys supplémentaires et vous avez eu des places.
En parlant de place…coup de bol pour les gradins assi! Tu dis “pas donné”. bon, perso je trouve que 9 ou 12 euros pour des places de spectacles c’est raisonnable, même au CV. Surtout si tu dis nous dit que ca vaut vraiment la peine?? Il faut savoir que le moindre bal, soirée etc… le bracelet est toujours autour des 6-8 euros. Donc 9-12 pour le carnaval, qui est le truc presque le plus réputé du CV, ça va. Donc ma qeustion ausi: est-ce que ça vaut vraiment le coup d’avoir des places en gradin? On verrait moins bien si on n’était pas en gradin?
Et peut-être un petit commentaire pour d’autres qui te liraient: je serais moins sûre que toi pour dire qu’on peut payer partout en euros. Dès qu’on sort un peu des zones plus touristiques ce n’est pas toujours possible, en particulier sur santo antao. Quoi qu’il en soit vous avez bien fait de faire vos réserves d’escudos car en effet on y perd moins au change! Et c’est ce que je conseillerais, comme toi, à tout le monde de faire!

La suite, la suite! on veut voir des plumes dans les fesses, et des paillettes sur les joues!! hihi

@Ptitortue

C’est vrai, quand je dis " pas donné" je pense à l’échelle cap- verdienne bien sûr, et non européenne.

Pour les euros, bien sûr je pensais aux zones touristiques, tu as bien fait de le rappeler!
Allez, spécialement pour toi, en avant-première :

A+…

21h pétantes : nous voici installés sur les gradins, juste à côté de l’hôtel Eden Park.

Sommes- nous bêtes! Un carnaval, c’est pas comme un train, ça part quand ca veut.
(Encore que…)
Et bien le défilé Samba Tropical part se fait désirer… pendant près de 2 heures!
Il faut dire que nous sommes assez loin du point de départ…
Heureusement que nous sommes chaudement vêtus.

En un mot : Magnifique! Costumes absolument somptueux, ambiance… samba, quoi!
Voici quelques images (désolée pour la qualité, je n’avais emporté que mon petit compact hélas pas très doué la nuit, car Lui était chargé de filmer…).



(superbe!)


Un tourbillon de plumes et de poils!

01h00 : Nous sommes rentrés à l’hôtel par des petites rues (aucun sentiment d’insécurité!), en contournant la foule, des étoiles plein les yeux!

Alors oui, les gradins, ça valait le coup, d’abord pour ne pas attendre 4 heures à piétiner sur place, et surtout pour bénéficier d’une vue d’ensemble!

Mais le lendemain, nous aurons un vécu plus diversifié…

Ah ben me voilà submergée de plumes et paillettes!!! merci++++

Bonjour,

Merci pour ce carnet.
Cela aide à faire passer la pilule un peu amère d’un voyage reporté à l’an prochain …

Cordialement,

Christine

Bonjour Christine,

Merci pour ce petit mot!
Ah oui, j’imagine la déception…

Je pense que nous apprécierons tous beaucoup plus fort nos futurs voyages.

Pour nous le suivant était pour cet automne, et nous ne sommes même pas sûrs de pouvoir partir!

Cordialement,
Patou

Mardi 25 février.

C’est le grand jour!

Bon, soyons honnêtes : nous avons beaucoup mieux dormi dans notre hôtel un peu excentré que si nous avions eu nos chambres rue de Lisbonne. Déjà là, nous avons été bercés jusque tard dans la nuit par les échos de la fête!

Nous allons occuper la matinée à flâner et montrer à nos amis quelques lieux sympas.
La baie est paisible, il fait un peu gris…

La ville est encore un peu endormie.
Certains lieux touristiques resteront fermés en raison de la fête (Petit Musée Maritime à la Tour de Belem, Marché central, Musée dans l’ancien palais du Gouverneur).


Nous longeons la côte juqu’au marché aux poissons, toujours très actif le matin.



Au mur ( à la façon de… Picasso?)

Notre poisson préféré, c’est l’esmoregal. Grillé, c’est un délice!
Il y en a des gris et des roses (je crois que ça s’appelle sériole en français, mais moi je traduis par “C’est mon régal”!).
Nous avons aussi goûté de la murène à Ponta Do Sol. Pleine d’arêtes!

Pour les pêcheurs amateurs :

En sortant, direction le marché aux fruits et légumes.
Beaucoup de légumes, et principalement des bananes.
Est-ce que tout cela vient de Santo Antao?
C’est difficile de dialoguer…


Et nous arrivons ainsi sur la Place de l’Etoile. Si, si!
Plaça Estrela!
Un peu de produits maraîchers, beaucoup de marchands de souvenirs pour les touristes.
Souvenirs faits en Chine? Pas tous!
Quelques échoppes de tailleurs avec machines à coudre en action, qui vous proposent des chemises, robes ou blouses colorées sur mesure!
On peut aussi se faire coiffer…



Sur une autre partie de la place, quelques murs portent des fresques de type “azulejos” qui évoquent une époque lointaine…




Malheureusement pas du tout mises en valeur!

Pour les poissons, même si le esmoregal (c’est bien la sériole) est bon, moi je préfère encore plus le “Garoupa” (mérou), rouge à poids bleus! Hmmmm! rien que d’y penser!! miam!Pour la murène, il faut savoir qu’au Cap Vert c’est une délicatesse. Plein d’arêtes mais tellement fondant! j’adore! Faut surtout savoir choisir les bons morceaux, car selon leur façon de la couper, il y a des morceax sans arête!! si si!!! Mais sinon je te l’accorde, les arêtes sont traitres et en Y, et moi je la mange à toute petit bouchée.

Oui c’est vrai, Marie, le mérou/garoupa c’est délicieux aussi. C’est le premier poisson que nous avions goûté l’an dernier en arrivant sur Santiago.
Je suppose que dans l’esmoregal, c’est aussi le nom qui me plaît beaucoup?
Haha!

Ah! Au fait! J’ai oublié!
Voici un petit plan qui permettra d’avoir une idée des lieux que je cite ici :

Après notre vagabondage dans les différents marchés, un café plus loin (au Casa Café Mindelo), en terrasse, et après un tour du côté de la rue de Lisbonne (en pointillés), nous nous posons au Nautilus (Nous n’avons pas pas de souvenir de ce restau l’an dernier? Pourtant sympa, ombragé, entrée indiquée “club nautique” ou “centre culturel”!)
Quatre énormes salades composées et 4 bières : 2800 cve.

Le carnaval?
Dès 14h pour quelques improvisations…
Mais nous traduisons : “Vous avez le temps…!”
On fait un saut à l’hôtel se reposer un peu?

En chemin, on sent de l’électricité dans l’air.
Les premiers chars sont sortis de leur cachette. On les positionne, on les peaufine.

Côté Sud :


On consolide certains équipements et accessoires, on ajuste les costumes, on essaie des poses…

Côté Nord :


On arrime plus solidement la queue du paon!

A tout à l’heure!

15h : Il est temps de bouger!
Les rues sont devenues une véritable ruche et un festival de couleurs.

Nous avons repéré deux points de départ :
le Nord (du côté de l’embarcadère et de notre hôtel), et le Sud (du côté de Pont d’Agua).
Nous nous rapprochons du second, puisque nous avons nos entrées sur le toit-terrasse de Pont d’Agua.

Rien ne déparrera finalement avant 17h30.

AVANT :
Pendant plus de deux heures, nous allons nous promener, nous mêler à la foule et observer l’intensification des préparatifs.
Il règne ici une ambiance très bon enfant, familiale presque, amicale et bienveillante.
Tout le monde s’active, les uns cherchent leur groupe, d’autres attendent d’être positionnés sur leur char, les équipes peaufinent les détails, effectuent les derniers raccords, apportent les ailes, les couronnes, les sceptres…
Ça déborde de plumes!!!

Le service d’ordre est très visible, rassurant, c’est juste un peu gênant pour la vue quand on est au niveau du trottoir!
Difficile de garder sa place au 1er rang! Et finalement, l’horizon est assez limité!

Plusieurs mois à l’avance, chaque groupe a choisi un thème et créé les costumes correspondant au thème, ainsi que la chorégraphie. Tout est tenu secret (en principe!) jusqu’au grand défilé.

Nous sommes époustouflés! Fascinés par la beauté des chars, la somptuosité des costumes, le raffinement des détails. Parfois jusqu’à la pointe des chaussures!
Quel travail!
Que c’est beau, que c’est beau, que c’est beau!

Voici un florilège de nos personnages (et costumes) préférés :



Parfois, ils attendront près de 4 heures leur entrée en scène…


Et revoilà nos tournesols!


Parfois, il n’y a pas de paillettes!

A suivre…

Merci Patou !!!

Les costumes sont magnifiques !!

A+

Michèle.

Coucou Michèle,

Oui : Une merveille!
Assez de plumes pour Marie, je pense?

Quand je pense à tous ces volatiles qui se sont fait plumer… J’en ai la chair de poule.

Mais ce n’est pas fini!

16h.
Nous faisons un tour vers la piscine de l’hôtel Pont d’Agua : Nous tombons sur sophie et son équipe, en plein tournage d’une émission d’Echappées Belles.
Nous sommes les seuls visiteurs.

Quelques stars du carnaval sont là et se font cocooner par couturières et maquilleuses …


Nous la retrouverons trônant sur le char symbolisant l’Enfer!


Quel raffinement!

Allez, on le suit…

Ah ben là c’est sûr, j’ai ma dose de plumes!!! Heureusement que je ne suis pas allergique! ;o)Et heureusement qu’il y a a au moins une photo de Mandinga au milieu (celui qui est tout noir sans plume). C’est également une grande tradition du carnaval de Mindelo. Ils représentent l’héritage africain du peuple capverdien. Symboliquement ils représentent aussi des guerriers qui conquièrent leur territoire en opposition à un régime politique, mais par la plaisanterie.

Ah! Merci Marie pour ces explications!
Tu es précieuse.

D’autres Mandingas? Ils n’étaient pas très nombreux il est vrai.



Assez impressionnants!

Nos mecs choisissent de monter sur le toit terrasse, tandis que nous, les filles, préférons la rue!


Les musiciens se mettent en ordre.

Nous allons assister à la finition de mon char préféré : celui de Poséidon.


Livraison de Poséidon sur son cheval :


Et voilà! Il chevauchera, majestueux, pendant de longues heures…
Heureusement qu’il ne fait pas une chaleur torride.

Les “mamies à la pipe” marcheront devant. En fait, elles vont souffler dans les pipes, qui sont des cornes de brume!


Ah! Une retardaire!
T’as un mot d’excuse?

Du coup, nous assistons à l’habillage express!
(On garde les ailes - le truc doré en premier plan!- Ce truc doit faire sacrément mal aux épaules quand les ailes sont lourdes!)

Et voilà!

Devant le char, défileront aussi les plantes marines :

Dans la foulée, on installe la reine des eaux salées (Amphitrite?) et ses dauphines


Prêts? (Je suis sur la pointe de la pointe des pieds)

Enfin! Le char s’élance au milieu des acclamations.

Les autres suivent. On les reverra … plus loin.

La voilà, notre Diva!

Nous “courons” vers le côté Nord : Là-bas aussi, ils vont démarrer.

Nous partons maintenant rejoindre nos gradins…

Il faut faire un très large détour par l’extérieur, car tout le centre ville est bloqué, la foule est tellement dense que même à pied on ne passe pas!
On improvise un peu.
Heureusement que nous avons le sens de l’orientation!

les Mandingas ont leur propre défilé il me semble. Selon le programme 2020 cela semblat être le dimanche. Mais je ne sais pas exactement quel jour vous y étiez. et normalement ils défilent aussi le dernier jour pour “l’enterrement” du Carnaval.Image trouvé sur le net (Les voyages de Mat) pour te montrer que parfois ils sont nombreux!

Les Mandingas les plus connus sont ceux de Ribeira de Bote, un quartier de Mindelo. D’ailleurs, les chars et thèmes sont souvent décidés/réalisés par groupes/associations et aussi quartier/zone (les 2, assoc et quartiers, étant souvent liés) : Monte Sossego, Bela Vista, Chã d’Alecrim, Ribeira de Julião etc… J’ai jamais vu le carnaval, mais souvent discuté avec des gens qui en font partie.

Merci Marie pour ces précisions que j’ignorais.
Et non, nous ne les avons pas vus, nous sommes arrivés le lundi.

Sue notre chemin :
Hahaha! Position stratégique et exclusive!

Bon. Enfin arrivés sur nos gradins! Il a fallu jouer des coudes.
On a manqué le tout début, mais on ne peut pas être partout.
Je retiendrai donc un best of.

Et revoilà nos mamies dansantes!


Et l’arrivée de Poséidon…



Elle est belle!

Hermès(?): les livres et la connaissance, la flamme…


Les diablotins, qui précèdent l’Enfer…



Et ses effets spéciaux!

Mais il se fai ttard, nous allons bientôt replier nos ailes…


Epoustouflant!

Dîner tardif au Casa Café Mindelo (médaillons de thon au sésame et calamars grillés).
Les caïpirinas y sont fort bonnes, mais pas que…
Nous n’y sommes pas seuls!
On gère la pénurie de tables, en partageant la nôtre avec un jeune couple d’italiens qui nous rassurent : ils sont arrivés en janvier, et ils viennent de Naples.

Ambiance, musique live, dehors, dedans, stéréo…

Mercredi 26.
Ah… les lendemains de fête…
On va quand même faire un tour au marché central?
Très clean.

Et puis au Musée? Coup de coeur de l’an dernier, dans l’ancien palais du Gouverneur, avec cette exposition des Arts Africains (plusieurs pays représentés) absolument extraordinaire.
Nous y retournons avec un grand plaisir.
En voici quelques aperçus :

Mancala : jeu africain. Celui-ci, très ancien, vient du Ghana. On y joue à deux, avec des petits cailloux ou coquillages, on le trouve aussi en Asie, et les règles peuvent varier selon les pays.
(Tuto et jeu disponibles sur internet)



Le Roi et la Reine d’un carnaval précédent (enfin… leurs tenues!)



Il nous semble que les tenues se sont bien enrichies en quelques années!

Et puis, au rez-de-chaussée, nous visitons la partie consacrée à la Diva aux pieds nus, sa vie, sa carrière. Avec fond musical bien sûr!

Nous faisons ensuiteune pause café très sympa sur la terrasse de l’Alliance Française (La Pergola)

En attendant de prendre le bateau pour Santo Antao, ce sera ensuite déjeuner au Nautilus, puis pause piscine au Pont d’Agua…

Nous nous rapprochons ensuite de l’embarcadère, et embarquons sur le speed ferry.
16h : On décolle!
C’est vrai que c’est rapide!

Je vous retrouve sur Santo Antao?

Super beau reportage ,je me suis régalée
Bravo
Amicalement

>>Je vous retrouve sur Santo Antao?

c’est sûr!! Avec encore plus d’impatience que sur Soncente!!!

Bonjour,

Merci pour vos messages, publics et privés!

Je suis ravie de partager avec vous ce carnaval dont nous avons rêvé pendant 1 an.
Nous ne sommes pas déçus, au contraire.
Ce fut un grand moment, et nous en avons un ressenti vraiment extraordinaire : outre le côté esthétique, l’ambiance et les rythmes exotiques, l’absence d’insécurité (sauf rares pickpockets dûment surveillés par tous), la convivialité et le côté très bon enfant, nous avons admiré la participation et l’implication de tous, jeunes et moins jeunes, nous avons ressenti le dynamisme et la complicité de toutes les équipes, et deviné le formidable travail réalisé pendant des mois.
Je tiens à redire tout notre plaisir et notre admiration.

C’est sûr qu’en poursuivant sur Santo Antao nous allons faire le grand écart en terme d’ambiance!!!

L’arrivée au port de Porto Novo se fait dans la discipline, il y a tout un protocole à suivre pour récupérer les bagages et quitter le bateau.
On traverse le bâtiment flambant neuf de l’embarcadère, avant de monter les escaliers et de tomber sur la cohue.


Il ne faut pas se tromper d’aluguer!
Le nôtre sera rouge, c’est celui de Jon de Corda, qui a été prévenu par Alain, d’Espongeiro, en conformmément aux infos du site.

Jon nous attend, les bagages sont hissés sur le toit, et nous nous trouvons une place dans le véhicule. Nous ferons plusieurs détours en ville, car Jon récupère des enfants qui sortent de l’école, d’autres qui vont retrouver leurs grands parents, il récupère aussi des marchandises à livrer en route, un sac oublié … C’est tout un système d’entr’aide et de solidarité qui fonctionne remarquablement bien.

Nous sommes heureux de faire découvrir à nos amis un autre visage du Cap Vert. Et ce n’est pas fini!
Et puis l’aluguer part à l’assaut de la route de montagne, croisant quelques chèvres au passage.


Des enfants s’endorment en chemin, nous veillons sur eux.

Une légère brume sèche flotte sur l’île.

Arrivée vers 18h à Casa Espongeiro, chez Alain et Lucia.
Beaucoup de vent.
Nous sommes 8 à arriver en même temps, nos hôtes sont (presque) débordés!


(photo ci-dessus prise le lendemain, par beau temps)

Nous faisons connaissance de Lucia et Alain, et leurs enfants Lou et Misaël.

Nous allons occuper 2 des 3 chambres “confort” donnant sur le balcon aux hamacs.
Simples, mais charmantes, sympas et confortables.


Très beau panorama.

Et puis ce fut le moment du dîner. Un grand souvenir!

Echanges “internationaux” avec les autres hôtes, échanges sur les idées de randos, conseils d’Alain (ah, les petites fiches d’Alain sur les itinéraires possibles, elles sont aussi précieuses que géniales!)…
Et puis, l’apéro du patron : un choix de grogues fabuleux, tous aussi bons les uns que les autres. Dur de choisir!
Et puis, le repas préparé par Lucia : aussi copieux que savoureux!
Salades fraîches (du jardin), fromages de chèvre (locaux), pain fait maison (à tomber!), légumes et ragoût de poulet à la tomate (tout maison), riz, glace au citron maison (à se damner!), digestif (rhum).
Voilà! c’est la gourmande qui a parlé.
Nous sommes aux anges, ravis de passer une deuxième nuit dans coin de paradis.

Jeudi 27.

Après un copieux et délicieux petit déjeuner, nous avons programmé une journée en 2 temps, avec deux boucles pas trop difficiles autour d’Espongeiro.

Nous sommes un peu frustrés d’avoir perdu la journée d’hier à cause de ce problème de ferry, car j’avais prévu d’aller jusqu’à Pico da Cruz… mais nous n’en apprécierons que davantage nos futures randonnées.

La première sera vers l’Est : Espongeiro- Escovadinha- Pedra Rachada (2h30 à 3h avec photos), et la seconde vers l’Ouest : Espongeiro- Bord’Ferro- Gudo de Matino… avec possibilités de prolonger la boucle si on veut (1h30 à 3h).
Chaque randonnée a une fiche qui détaille le trajet, en donnant des repères précis, les sentiers ont été repérés et balisés par Alain, tout cela est remarquable. On ne peut (presque) pas se perdre!
Nous avions prévu un panier lunch picnic, commandé à Lucia, sans savoir où nous grignoterions.

Quelques aperçus de nos magnifiques balades?



Salut!



Il reste encore un peu de brume au-dessus du cratère de Cova, que nous longeons au retour, avant de rejoindre la route pour le dernier tronçon.

Je confirme que j’ai horreur de marcher sur les pavés!

On se fait allègrement doubler…

Voici une idée de nos 2 boucles (en vert, pour ceux qui ne connaissent pas!)

La deuxième rando nous fait passer à Bord’Ferro, près de bâtiments d’Etat et d’une ancienne pépinière pour reboisement (années 80-90). Il y a là un gros réservoir d’eau et un impluvium (avec au sommet une installation de captation de brume, abandonnée).
Des gens vivent là et cultivent des plants.


Plus loin, en montant vers la gauche, une magnifique vue sur le village de Corda et, au-delà, sur l’Océan.


Belle mise en jambes!

Au retour, nous croisons un transporteur local…

Et puis, apéro, et dîner encore une fois fort savoureux : salades, fromages de chèvre, parmentier de poisson, glace traditionnelle à la farine de maïs grillée.
Merci Lucia!

Vendredi 28.

Aujourd’hui, c’est le grand jour : la descente depuis le cratère de Cova vers la vallée de Paùl.
Nous avions dû y renoncer l’an dernier en raison d’un problème de chaussures!

Nous avons organisé avec Alain le transfert de nos bagages jusqu’à notre prochain hébergement à Ponta do Sol, ce sera fait par un aluguer (ou plusieurs?) de confiance (1200 cve pour 5 bagages).
Les bagages sont prêts à 7h00, nous prendrons ensuite un solide breakfast et emporterons un panier lunch picnic comme la veille, avec beaucoup d’eau.

Départ 8h15. Bye bye Alain et Lucia!
Il faut rejoindre la Cova, la route pavée est jolie mais ingrate, et personne pour nous avancer jusqu’au cratère.


Il nous faut descendre dans le cratère et longer la montagne à gauche en passant au ras des maisons, pour atteindre le col au prix d’une petite grimpette.
Au fond, les gens travaillent leurs parcelles de terrain. L’activité agricole est importante ici, sur ce plateau volcanique fertile.

Nous atteignons le col à 10H : nous pouvons commencer la fameuse rando du sentier 101, aux 77 virages et 1100m de dénivelée!
Le panorama est époustouflant! On en prend plein les yeux!
Les photos peuvent difficilement rendre l’immensité, le vertige, la beauté grandiose.


Petite pause, puis on attaque la descente.

Peu après le départ…

C’est très beau, mais la descente est interminable!
On a trouvé longue la dernière partie…malgré le plaisir de retrouver un peu de fraîcheur en passant à travers les cannes à sucre. (On a mis 2 heures pour descendre).

Un peu mal aux genoux quand même (on n’est plus si jeunes!).
Mais tellement heureux à l’arrivée!
Wouah! on a descendu tout ça!

A l’arrivée à Cabo da Ribeira, on se pose pour déguster une bière bien fraîche dans une petite buvette, où nous grignotons notre lunch (avec autorisation de la patronne).

Nous votons pour une poursuite par la route qui descend jusqu’à Vila das Pombas (tant pis pour le chemin à travers les cutures, ce sera pour une autre fois!), cela nous permettra de sauter dans un aluguer quand nous serons trop fatigués.

Finalement nous ferons le tiers du trajet et trouverons un aluguer qui nous dépose à Riviera Grande (visite à l’ATM). Un second aluguer nous amène à Ponta do Sol, où nous retrouvons nos marques avec plaisir!



Arrivée à Casa D’Mar, chez Marlène et Guillaume, retrouvailles amicales…
Un bébé est né en fin d’été, la famille s’agrandit!
Guillaume a acheté Kasa Tambla, qu’il gérait depuis un certain temps déjà.
Nos bagages sont là, notre chambre aussi, avec vue sur mer (et sur l’ancienne piste d’atterrissage, fermée depuis 2003).
Quelques petites améliorations ont été apportées à l’étage pour améliorer le confort, c’est toujours aussi sympa.

A notre demande, Marlène a réservé nos dîners chez Caleta, en terrasse.
Juste après le petit port.

C’est la maison bleu vif, avec la tortue qui sort du mur, là!


En face de l’Océan.

Nous retrouvons la cuisine savoureuse et raffinée découverte l’an dernier.
Ce soir : mises en bouche (offertes), croquettes de poisson et filet de poisson sauce mangue, vin blanc de Fogo.

Samedi 29.

Quand on a dit à Marlène qu’on envisageait de faire la descente Corda- Coculi aujourd’hui, mais que nos mollets et genoux tiraient un peu, elle a réagi par un “Hou là là!” très bienveillant… et nous a dissuadés d’enchaîner ainsi 2 grands descentes!
Parmi ses conseils pour un truc plus cool : une boucle au-dessus de Xôxô.
Pourquoi pas?

Nous négocions le prix d’un transfert avec Alberto, un taxi qui justement stationnait devant la maison. Collectivo jusqu’à Riveira Grande, privé ensuite (1200 cve pour 4, idem pour le retour, il suffira de lui envoyer un message quand nous voudrons rentrer).
Nous avions envisagé de contacter Micau, notre adorable taxi de l’an dernier (il est sur le Petit Fûté) mais il paraît qu’il est très pris en ce moment. Alberto sera tout aussi adorable, et très sérieux, même s’il parle moins bien le français on arrive à bien se comprendre. (Tél sur demande).

Nous ne sommes pas déçus, la rando est superbe.
Après la fin de la partie goudronnée, la route devient pavée, puis elle devient un chemin.
Ça “pique un peu” au début quand même!
Même pour les locaux, habitués, la montée est un peu rude sous la chaleur, jusqu’aux premières habitations après l’école. Une halte s’avère souvent nécessaire…


J’adore ces petits ânes!

J’ai oublié de mentionner que nous apprécions beaucoup nos bâtons de marche, que nous avions oubliés l’an dernier…

Une fois encore, nous admirons l’ingéniosité déployée pour récupérer un peu d’eau pour les cultures!



(La fleur de bananier permet de réaliser de délicieuses salades, mais cela ne semble pas être dans les habitudes cap-verdiennes?)

Tous ces petits hameaux accrochés à la montagne!

C’est tout droit!


Et ces mini terrasses qui structurent les parois abruptes pour cultiver maïs, manioc, légumes…
Quel travail! Quel courage!

Quand les hommes ont sculpté la montagne…

Nous ne ferons pas la boucle complète , car d’une part après le village (Agua de Rabo Curto?) l’itinéraire de la boucle 202-203 ne nous paraît pas extrêmement clair … et d’autre part nos amis ont un peu chaud.
Mais qu’importe! Ce fut une très belle balade.

Une fois de retour en bas, halte déjeuner sur la terrasse de Melicia : ils ont des jus de fruits frais extraordinaires, et ils sont justement en train de préparer le BBQ , poulet ou poisson grillé.
Belle adresse!
De l’autre côté de la route, une chose fabuleuse : un petit ruisseau, deux minuscules mares (de l’eau!!!) avec des canards!

Retour à Santo Antao avec Alberto, repos, puis balade sur un petit bout de la route côtière (212) pour les beaux points de vue sur l’Océan.

Dîner chez Caleta (mises en bouche, poulpe sauce diable ou lambis/buzios à la créole).

Bonjour
Contente de revoir ces magnifiques paysages de Santo Antao.
Et Mindelo, l’ambiance doit être autre qu’en juin, période creuse à laquelle nous y étions.
J’aimerai bien y retourner pour le carnaval, ça donne envie
Myriam

Merci Myriam!

Ravie d’avoir pu montrer un autre visage de Mindelo, et ce moment exceptionnel qu’est le carnaval!
Habituellement nous fuyons la foule, la cohue et le bruit… mais là rien ne nous a bloqués, nous en avons gardé un ressenti extraordinaire.
Et nous y retournerions volontiers, puisqu’il paraît que c’est chaque année un peu plus beau!
Cordialement,

Patou

Dimanche 1er mars.

Nous avons réservé Alfredo pour 9h et négocié le transfert : montée jusqu’au village de Corda, puis retour dans l’après-midi depuis Coculi (3000 cve au total pour 4).
Nous apprécions sa gentillesse, son sourire, son sérieux et sa ponctualité.

Je n’ai pas parlé des toujours aussi fabuleux petits déjeuners de Casa D’Mar, avec chaque jour une petite variante. Les crêpes valent le voyage! Une pause sur la terrasse du dernier étage face à l’Ocean, pour papoter une boisson fraîche (ou un thé) à la main, ça vaut le coup aussi.
La lessive y sèche bien, entre soleil et vent!
Il y a dans notre couloir un petit frigo en libre service, ainsi qu’un plateau thé/café à disposition. Comme à la maison!

Bon. Nous voilà partis.
Nous avions eu tellement envie de faire cette rando l’an dernier…
Après Ribeira Grande, la route de Corda part à l’assaut de la montagne, spectaculaire.
Les panoramas sont époustouflants.

Mon passage préféré, c’est ici, lorsque la route épouse la ligne de crête, quand on a le regard qui plonge sur deux vallées!

Alberto nous laisse dans le village de Corda, à l’angle du bâtiment jaune de l’école.
Il nous indique le sentier, sur la gauche.




Nous aimons beaucoup ce sentier qui ne fait pas que descendre!

C’est plutot varié, quelques grimpettes et quelques plats herbeux permettent de détendre les muscles…

Et puis ca va, on ne rique pas de se perdre! C’est tout droit!

Sauf que… quand on arrive sur une bifurcation en T, gros problème!!!
Réunion au sommet. Perplexité.
La fiche desciptive dont nous disposons n’est pas très explicite sur ce coup là.
Ou du moins, pas pour nous!
Aucune marque, aucun panneau, aucun promeneur à qui demander le chemin.
Que dit le GPS? Bof… Apparemment, les deux chemins semblent mener à Rome.


Les mecs choisissent le chemin de gauche, parce qu’il descend (pour le moment!) et qu’il mène près de quelques maisons, où il pourrait “peut-être” y avoir quelqu’un qui pourrait “peut-être” nous renseigner…
Allez, faisons-leur plaisir!

Bon. Je vous rassure : les maisons sont désertes (mais très jolies).
Nous suivons le chemin…

Voilà. Jusque là, ça va. Maintenant, on voudrait descendre, aller là-bas, en bas!


OK. On a trouvé un “escalier”.
Une horreur! Interminable descente. Enormes pierres posées n’importe comment, énormes marches, énorme dénivelée…
Enorme souvenir aussi!
En bas, on tombe sur une adduction d’eau, un muret qui court au-dessus des maisons en les contournant.
Au-dessous, un miracle : une buvette. On s’écroule : Vite! une bière bien fraîche!
On fait rire les hommes qui sont là, qui discutent , d’autres randonneurs aussi, qui se sont posés à l’ombre.
Apprendre à apprécier les choses simples!

Quand on repart, puisqu’il faut bien repartir, nous réalisons que nous avons faim.
Nous sommes à Figueira de Cime. Encore 2 km avant Coculi.
C’est là que nous tombons sur Pierre, Pierre Lopez, devant sa merceira.
Un grand bonhomme haut en couleurs, qui ne détonnerait pas dans un western.
Oui, il peut nous faire une omelette, aux oignons si on veut, il a aussi du fromage de chèvre. OK. Le prix est dérisoire (600 cve pour 4), nous rajoutons un bon pourboire pour les boissons et la cuisinière.
En attendant l’omelette, il offre l’apéro : un ponche au miel fait maison. Un nectar.
Pourra -t-on repartir après ça? Surtout qu’il fait suivre le repas d’un petit digestif…
Purée! On deviendrait alcooliques, ici!
On bavarde. Qui on est, d’où on vient, ce qu’on a fait…
Pierre nous explique qu’il a vécu à Paris, et que là, il est en train de terminer des chambres d’hôtes. Nous n’avons pas visité, mais si vous êtes en panne dans le coin…


Le monsieur là-devant, c’est le voisin, qui tenait absolument à nous faire la bise!
Et la voisine d’en face nous a offert des fleurs de son jardin.
Merveilleux pays!

Le temps passe vite quand on ne s’ennuie pas!
Mais il faut repartir, retrouver Alfredo qui nous attend…
Repos…

Encore un dîner à se lécher les babines, parce que ça fait aussi partie des plaisirs de ce voyage : Mises en bouche, filet de poisson malaisienne citron gingembre et ses accompagnements gourmands, ponche coco. en dessert. Et les habituels musiciens!

Ah! j’avais oublié le petit bout de sentier côtier 212!
Juste pour voir l’océan… et Ponta do Sol, là-bas au fond.

Lundi 2 mars.

Breakfast très matinal, grâce à l’excellente organisation de notre Casa d’Mar.
Alberto nous attend à 7h20 pour nous conduire à Porto Novo par la route côtière.
Le ferry est à 9h.
Nous mettrons 1h comme prévu et paierons 4000 cve pour nous 4.

La côte est magnifique, j’aime beaucoup cette route aussi.


Près du port, c’est l’effervescence autour des camions qui vont transporter les produits frais vers Mindelo.


Il ne faut pas que la cargaison se détache!

Bye bye Santo Antao! Nous reviendrons!

Nous ne connaissons de toi qu’un (gros) confetti!

Il y aura donc un prochain voyge, bien sûr. Mais quand???

Sans doute irons-nous découvrir aussi la petite île de Maio, qui nous tente depuis un moment. D’autant plus que nous avons maintenant sympatisé avec Patricia, qui propose deux villas à louer en bord de mer…
Et j’ai lu deux carnets de voyage qui m’ont alléchée, même si nous sommes beaucoup moins “aventuriers” que Ptitortue!

La traversée est sans histoire, et le débarquement rapide.
Nous trouvons tout de suite un taxi pour nous conduire en 10 minutes à l’aéroport (1000cve).
Nous grignoterons en attendant notre vol pour Lisbonne prévu pour 13h40…

À bientôt!

Super! Merci d’avoir partagé ce voyage avec nous!! Je suis ravie d’avoir eu tes impressions très positifs sur le carnaval. Je vais y réfléchir plus sérieusement pour un prochain voyage! Car 22 voyages au Cap Vert sans faire le carnaval, ça va pas, ça!!! ;O)
Oui, il fadura revenir sur santo antao et faire par exemple la partie Ouest: ribeira das Patas, Alto Mira, le plateau de Lagoa aussi etc… hihi!!A bientôt

Bonjour Patou,

Oui, un grand merci pour ce carnet de voyage qui nous fait revivre nos voyages passés.

Bonjour, Marie,

Pas trop dur d’être éloignée de ton île ? Et Arlindo … j’espère qu’il garde le moral…
Espérons que cette situation finisse au plus vite…

Bon courage à toutes les deux.

A bientôt.

Michèle.

Bonjour Michèle,
Nous allons bien tous les 2, merci!!! POur le moment le Cap Vert contrôle la situation mais j’ai le sentiment que ça va se compliquer ces prochains jours. on verra.

Bonjour,
Si j’ai bien compris ils ont verrouillé chaque île, ce qui permet sans doute de limiter les dégâts.C’est sûr que le virus ne peut venir que de l’extérieur, ce qui s’est passé d’ailleurs, il n’existe pas de " génération spontanée".

J’ai demandé des nouvelles de Santo Antao mais pour le moment je n’ai pas de retour…

Sur Maio d’après Patricia et ses contacts, tout va bien au niveau sanitaire, mais sans revenus, beaucoup de familles ont des difficultés pour se nourrir.
Les pêcheurs ont le droit de pêcher, mais pas très loin.

On croise les doigts!

Prenez soin de vous!
Amicalement,

Patou

Des nouvelles de Santo antao?Alors, c’est à peu près sur toutes les îles sans cas positif, la même chose. Donc sur Maio comme Santo antao ils sont en confinement recommandé; les resto/hotels/ecoles/marchés etc… sont fermés et réunions de famille interdites. Pas de cas positif encore sur santo antao, Maio, Fogo, Sal, Brava, Sao Nicolau. Qq cas sur BV, Praia et SV. Et du coup sur ces îles là c’est plus trict et il y a du monde en quarantaine sur ces îles.Les transferts inter-îles sont à l’arrêt pour les passagers. Uniquement pour marchandises et transfert sanitaire.Sur Santo Antao comme ailleurs c’est compliqué pour la grande majorité des gens qui n’ont pas de salaires fixes, et qui vivent de tourisme, de pêche, agriculture, vente sur les marchés ou dans la rue etc…

Il y a des associations qui font des collectes (Crowfunding type Wemakeit projet, cabo verde &friends) et qui commencent à mettre des chose en paces pour distribuer de la nourriture aux personnes le plus en difficulté. Mais est ce que cela sera suffisant?

et un 11eme cas déclaré ce matin sur BV.

L’état d’urgence était jusqu’au 17.04. Ils parlent de prlonger mais ils sont en train de parler éventuellement de ré-ouvrir un peu l’activité sur les îles sans cas positif, et de laisser des conditions strictes sur les autres.Voilà les nouvelles.

MArie

Rebonjour!
Oui, je viens d’avoir des nouvelles.
Ils doivent voter aujourd’hui pour décider si on peut rouvrir un peu d’activité ( constructions, etc…) sur les îles qui ne sont pas contaminées.

Cela permettrait de retrouver du travail donc quelques salaires.
Mais il n’est pas question s’ouvrir les hotels ni le tourisme bien sûr.

Bonne journée,
Patou

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