Personne n’a dit dans cette conversation que Venise ressemble au reste, la nuance est pourtant de taille entre ressemblance et points communs ! Et on va dans toutes ces villes pour la beauté propre à chacune d’entre elles.
Moi je suis ravi quand quelqu’un assure qu’il ne retournera plus à Venise, si seulement il pouvait y en avoir davantage ce serait encore plus merveilleux!
Apparemment depuis le mois d’avril les touristes reviennent en masse à Venise mais je pense que c’est encore le bon moment pour y aller parce qu’il n’y a toujours pas de touristes Chinois ou Japonais ( ni Russes ) et je crois que quand ils vont revenir ça risque d’être pire qu’avant la pandémie .
En 2021 j’ai fait 2 séjours ( 2 semaines entières à chaque fois ) et il n’y avait pas tellement de touristes, on pouvait visiter la ville dans de bonnes conditions .
Mais à Venise on trouve toujours des endroits où il n’y a pas de touristes , la plupart y vont pour 3 ou 4 jours , ils vont voir les incontournables ( Rialto et alentours, place Saint Marc et alentours, quelque musées et églises proches du Rialto et de Saint Marc ) + Burano et Murano ( bondés , surtout le week-end ) , en dehors de ces lieux on peut trouver des endroits plus tranquilles que les touristes pressés n’ont pas le temps de visiter .
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J’y étais une semaine en mai, ayant fait (comme tout le monde) le calcul que c’était le bon moment, et bien mal m’en a pris, marée humaine permanente sous 35 degrés, un enfer. poursuivi sur 200 mètres sous les insultes par un vénitien pour avoir osé uriner sur un carré d’herbe, alors qu’il n’y avait pas un toilette à l’horizon. plus de français que d’italien, dépaysement zéro, tous les ponts bloqués par des perches à selfies, et plan de la ville du routard foireux pour arranger le tout. heureusedment quelques moments de grâce dans les églises ou sur le canal, mais bon, dans l’ensemble plan galère, je ne recommande pas du tout cette destination.
@Astral_Ptojection_75 : si c’était en mai 2022 j’ai effectivement vu des photos " effrayantes" avec des rues et des ponts plus que bondés , en 2021 ce n’était pas comme ça ( août et octobre 2021 pour moi ).
Mais quoiqu’il en soit après les restrictions et les frustrations liées au covid les Chinois et les Japonais auront certainement la même frénésie de voyages que les Européens et ça va être terrible ! ( et pas qu’à Venise ! ) .
J’ai lu qu’en ce moment on peut voir dans toute la ville des petites affiches avec le chiffre 49 999 : c’est pour attirer l’attention sur le fait qu ’ à Venise il y a de moins en moins d’habitants , d’ici à l’été pour la première fois il y en aura moins de 50 000 .
Il y a beaucoup plus de touristes que d’habitants ! Et ça je crois que c’est bien une spécificité vénitienne !
ces musées ils sont aussi pour les 500.000 habitants de l’agglomération vénitienne et les 5 milllions d’habitants de la Vénétie qui n’ont pas ça chez eux
amusant celui qui voudrait décentraliser les musées de Venise alors qu’en France tous les musées incontournables sont concentrés à Paris
Oui c’était en Mai 2022, il y a presque 3 semaines… Plus de touristes que d’habitants ça ne fait pas le moindre doute, mais là c’était une écrasante majorité de français, plus des latinos et des indiens, pas vu de chinois par contre ni de japonais, des coréens non plus…
Bon bah si vous allez à new delhi pour voir de l’art berrichon ça vous regarde après tout, caguez vous en allègrement, en ce qui me concerne ça ne fera pas parti de mes priorités…
Il n’y a jamais eu de tableau de Bosch à Barcelone … ils se trouvent tous à Madrid au Prado et proviennent des collections royales car Felipe II en était un fervent admirateur et les avait dans sa chambre à l’Escorial.
Mes préférés se trouvent à Lisbonne ( les tentations de Saint Antoine), à Vienne ( le Jugement dernier) et il y en a de très beaux aussi à Naples, à Venise, à Saint-Germain-en-Laye, etc.
Bonsoir
Il y en a un qui suit ! Bravo !
Autant j’adore Lisbonne, je n’ai jamais mis les pieds à Barcelonne. Il s’agit en effet de la Tentation de Saint Antoine au museu nacional de arte antiga.
Mais que faut-il être benet pour aller voir les oeuvres d’un artiste néerlandais … AU PORTUGAL !!
Le Jugement dernier à l’Académie des beaux-arts de Vienne est effectivement magnifique également. Mais il semblerait qu’il y ait mieux à faire à Vienne que de visiter les oeuvres d’un néerlandais … EN AUTRICHE ! Pourquoi pas de l’art bérrichon aussi !
les touristes les plus nombreux sont les Italiens , selon le nombre de nuitées payantes , donc sans compter ceux qui viennent y passer le dimanche et rentrent chez eux le soir
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Puisque l’art berrichon est exprimé avec tant de grâce, pourquoi ne pas évoquer le berrichon Eugène Delacroix.
“Christophe Colomb et son fils à la Rabida”
Et aussi, sur le même thème: « Le retour de Christophe Colomb »
Ces 2 tableaux sont visibles à Tolède ! Mais qui visiterait « le musée d’art de Tolède » pour voir de l’art berrichon ? Faudrait être “bébête” …
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on a le choix: on voit une merveille dans le musée où elle est exposée - ou on ne la voit jamais.Quel choix est plus bèbéte?
Certains préfèrent s’enfoncer plutôt que de reconnaître que leur raisonnement est stupide, heureusement qu’il y a des musées d’art asiatique ailleurs qu’en Asie : c’est à la Cà Pesaro de Venise que j’ai découvert avec émerveillement l’art japonais de la période Edo et depuis je ne manque jamais de mettre les pieds dans un musée d’art asiatique où que ce soit dans le monde et je suis devenu un peu un spécialiste de l’art asiatique bien avant de débarquer en Asie.
D’ailleurs les Asiatiques reconnaissent que certaines de leurs plus belles œuvres se trouvent à Paris ( Guimet, Cernuschi entre autres) à Seattle, à Budapest, à Lisbonne, Turin ou ailleurs…
Écoutez, élargissez un peu votre culture, votre esprit, lisez Hegel, les situationnistes, en particulier les textes qui traitent de la naissance de la civilisation des musées, celle-ci allant de pair avec l’extension sans limite de l’univers de la marchandise, donc de la séparation et de la fragmentation de l’unité du monde inaugurée par l’apparition de la classe bourgeoise, et peut-être daignerez-vous comprendre mon propos. Je ne vais pas répéter ad nauseam que Venise est (ou devrait être) une ville singulière ni faire un cours d’histoire à la susnommée avo6 qui prétend que les peintres vénitiens n’ont pas circulé en Italie, ce qui est démenti par n’importe-quelle page wikipédia.
Quand à savoir que la joconde est au Louvre, j’étais au courant, même qu’elle s’est prise une tarte à la crême en pleine poire très récemment.
Non ! Je n’écoute pas quelqu’un qui ment à longueur de lignes et qui s’arroge une légitimité de façon péremptoire à défaut de convaincre avec des arguments pertinents. Qui pensez-vous être pour vous ériger en critique de philosophie après nous avoir démontré votre impéritie en histoire de l’art ? Vous n’avez pas de doute ; votre suffisance relève du solipsisme. Personnellement, je déteste Hegel et sa conception empesée (héritée de l’ancien monde) de la création artistique. Je lui reconnais d’avoir osé contredire Aristote qui avait établi l’impossibilité de penser que « l’être et le non être pouvaient se juxtaposer dans la même idée. Hegel affirme que «contradictio est regula veri, non contradictio regula falsi» … c’est déjà ça ! Je privilégie plutôt dans l’approche de Schopenhauer qui, a contrario de ce vieux Hegel, considère – comme Kant – que l’art est désintéressé ou n’est pas. A l’inverse de Hegel, l’idée de l’esthétique de Schopenhauer trouve son essence dans la confrontation à l’éthique. Il affirme déjà que l’art est un moyen d’échapper au quotidien. L’esthétique donne les moyens au discours d’évaluer la distance avec le monde permise par l’art. Introduction au mécanisme nietzschéen de l’esthétisation de l’éthique. Mais le plus troublant est de constater que vous citez Hegel et manifestez depuis des jours une totale contradiction avec ses écrits ! Hegel a écrit :
« L’histoire est le devenir qui s’actualise » … Rien que cette phrase justifie largement, que dans une évolution naturelle, les arts de toutes les périodes ont leur place dans une ville d’art comme Venise. Des mosaïques du XIIème siècle à l’exposition de Bruce Nauman au palais Grassi en passant par les œuvres de la collection Guggenheim … évidemment. On peut même citer aussi la programmation de Milton Nascimento ces dernières semaines à La Fénice. Vous allez me dire que quand on visite Venise (un peu trop vite ? Non ?) aller écouter de la musique samba/rock … vous allez encore me répondre ;
Même si c’est à La Fenice !
Votre notion de l’art à Venise est tellement sclérosée, qu’effectivement cela me fait penser à Hegel
Ah les 17 situationnistes ! Les textes de l’Internationale situationniste ? Animés entre autre par Guy Debord, influencé par la pensée marxiste d’Henri Lebebvre ? Là encore, je me demande quelle lecture avez-vous faite de cet épiphénomène « situationniste ». Le maître mot de Guy Debord était « le dépassement » de l’objet de l’art entre autres. Ce mouvement portait donc dans ses gênes sa propre extinction artistique. Et elle eut lieu ! Sauf pour Debord. Vous nous citez donc un mouvement qui a inspiré (entre autres) l’art déconceptualisé et critiquez l’existence à Venise de la collection Guggenheim dont les œuvres « modernes » seraient passées pour ringardes aux yeux des situationnistes … Où est la pertinence ?
Merci à Avo06 ;
Tout est dit !
Il n’y a que vous pour vouloir garder Venise dans le formol de ses canaux ! Votre vision de Venise est une dystopie totalement obsolète. A cause de la sur fréquentation, je n’y mets plus les pieds depuis près de 10 ans. De plus, à cause de la spéculation immobilière, je ne peux plus y passer plusieurs semaines par an comme à la fin du dernier millénaire. J’écris ceci pour vous exhorter, de la même péremptoire que la vôtre, à passer plusieurs semaines à Venise. Dans les quartiers à l’ouest de l’île principale (près du stade). Allez au cinéma à la Multisala Rossini, allez voir un match de volley au Palasport Taliercio (sur la route de l’aéroport) ou, évidemment un match de foot au Stadio Pier Luigi Penzo, faire vos commissions dans l’un des marchés flottant du Castello, sortir le soir dans un des clubs (de jazz ou pas) du Dorsoduro, etc. Quand vous aurez compris que Venise est vivante, qu’elle mange, qu’elle joue qu’elle est toujours ancrée dans son époque comme Peggy Guggenheim l’avait si magnifiquement ancrée dans la sienne … Votre discours sera peut-être audible ! Parce que ce n’est pas en employant vos insultantes objurgations
furieusement dirimantes à la pertinence de votre propos, que vous allez convaincre qui que ce soit !
Vos avis sont tellement inapropriés, confus, abscons, contradictoires que l’on peut douter de leur sincérité. Etes-vous allé à Venise ? Avez-vous lu Hegel ?.. Ou plus simplement, existez-vous ?
en dernière conséquence le Théatre La Fenice ne devrait donner que des opéras de compositeurs vénitiens - seulement que le répertoire se résumerait à Monteverdi et Vivaldi et quelques baroqueux peu connus.
En général, quand je lis ceci :
C’est une quasi signature de totale ignorance et de parti-pris provocateur …
Et donc, je ne lis pas les post dudit auteur. Mais j’ai découvert ceci :
C’est alors que l’on comprend que l’intervenant s’empêtre dans son aporie. Sinon pourquoi énoncer de telles inepties ? Nous comprenons alors que l’intervenant ne comprend rien à Venise … ne comprend rien à la peinture. Et comme de trop nombreux intervenants, nous sommes encore face à un cas d’ultracrépidarianisme (= donner son avis quand on y connait rien).
Pourquoi nier l’évidence ? Je nie ! Je nie vigoureusement ! Je sais que la vague postclassique a été violente à Venise.
Puisque dans mon post précédent, j’ai écrit ceci :
J’illustre mon propos :et après avoir rafraichis ma mémoire :
Dans les années 20, à Venise, comme dans d’autres capitales de l’art en Europe, est né un mouvement de rejet de l’académisme des siècles écoulés. L’école de Burano dont le retentissement fût absolument énorme. Parmi ses rangs, se trouvait ;
Umberto Moggioli . Un des premiers membres de l’école de Burano
Umberto Moggioli, Autoportrait, 1919Né à Trente en 1886, il s’inscrit à l’Académie des Beaux-Arts de Venise. Il part en 1908 pour son premier séjour à Rome pour fréquenter l’école française du soir du nu. En 1909, il expose à la Biennale de Venise et à Burano.U
mberto Moggioli, Le pont vert, 1910 Félice Casaroti
En 1901, suite à une dépression nerveuse, il est contraint de se reposer sur les collines euganéennes ; ici, il commence à peindre pour la première fois, puis affine la technique avec l’artiste Giovanni Vianello.
En 1907, il expose pour la première fois à la Biennale de Venise , admis grâce à un portrait de sa sœur Elvire, Portrait de femme. Il revient à nouveau à la Biennale de 1909 et 1910. Entre 1911 et 1915, il vit à Vérone où il fonde avec d’autres artistes la revue La Via Lattea , à laquelle il collabore avec des illustrations dans le style Art nouveau .Au cours des dernières années, il a été proche des artistes de Ca 'Pesaro : Arturo Martini, Gino Rossi , Umberto Moggioli , Pio Semeghini.Pio Semeghini
Pio Semeghini
Filles de Burano 1939 Avec l’étude des anciens maîtres italiens, les impressionnistes et l’influence de ses contemporains, il développe un langage pictural personnel unique dicté par des voilages épais et des vibrations intenses qui, révélant la structure picturale de l’œuvre, devance l’art informel.
Après avoir fréquenté l’Académie des beaux-arts de Modène et de Florence, il se rend à Paris en 1899 . Il étudie les maîtres impressionnistes français (Cézanne, Renoir, Bonnard, Gauguin, Van Gogh) et les maîtres italiens de la Renaissance. En 1902, il retourne en Italie à l’été, fréquentant Burano depuis 1911, où il forme avec Gino Rossi, Umberto Moggioli et Arturo Martini et d’autres, un partenariat artistique qui sera appelé l’école de Burano.
À l’été 1919, il expose ses peintures pour la première fois à Venise, à la XIe exposition d’art au Palazzo Pesaro, avec un bon accueil critique.
En 1920, il forme et signe le Manifeste du Groupe des Dissidents de l’exposition de la Biennale. L’année suivante, il est invité à la première biennale d’art romain et présente sa première exposition personnelle (avec soixante-quinze tableaux) à la galerie Geri-Boralevi. En 1926, il participe pour la première fois à laTullio Garbari.
Le déchu (1929), FlorenceIl est né en 1892 à Pergine Valsugana dans le Trentin .Dans les années 1903 / 1908, il fréquente l’ école royale Elisabettina de Rovereto , avec une adresse technique. Ses premières aquarelles appartiennent à cette période .
À l’automne 1908, il s’inscrit à l’ Académie des Beaux-Arts de Venise. Ici, il rencontre de jeunes peintres d’avant-garde, intolérants à la peinture académique comme lui, connus plus tard sous le nom de Ca’ Pesaro Rebels : Umberto Boccioni , Teodoro Wolf Ferrari , Felice Casorati , Gino Rossi , Arturo Martini , Umberto Moggioli . Ce fut une période d’étude intense et de collaboration avec certains magazines d’avant-garde. En 1910 , il participe à l’ exposition Ca’ Pesaro , pour laquelle il est chargé de préparer le manifeste.
Sa première exposition personnelle à Trente a lieu en 1912 dans la salle de la Philharmonie. Le 31 juillet de la même année, son père mourut ; sa douleur se manifeste dans l’un des plus beaux poèmes. En 1913 , c’était sa deuxième exposition personnelle à Ca ‘Pesaro. Il a également conçu le manifeste de cette exposition.Gino Rossi (de son vrai nom Luigi ; Venise , 6 juin 1884 - Trévise , 16 décembre 1947
Pêcheur , 1912Il est né de Stanislao et Teresa Vianello dans une maison de la Calle degli Orbi, dans le quartier de San Samuele . Il étudie au Collegio degli Scolopi de l’ abbaye de Fiesolana , puis au lycée Foscarini.En 1907 , accompagné de son ami sculpteur Arturo Martini , il se rend à Paris , où il est attiré par la peinture de Gauguin (en plus de celle de Van Gogh et les Fauves ).
Il participe ensuite aux expositions Ca’ Pesaro qui jouent à cette époque un rôle stimulant à Venise pour le renouveau de la culture italienne en opposition aux expositions officielles de la Biennale de Venise .
Toujours avec Martini, il revient à Paris en 1912, où ils exposent ensemble au Salon de l’Automne , aux côtés d’ Amedeo Modigliani . Sa première période, de 1908 à 1914, est soulignée par une série d’œuvres exécutées dans des séjours à Burano (qui pour lui et d’autres peintres vénitiens constituaient une sorte de Bretagne) et à Asolo.
Paysages bretons, vues de Burano et descriptions d’Asolan révèlent différentes influences, de la synthèse de Gauguin à certaines stylisations de la liberté. Mais à ces œuvres aux couleurs passionnantes s’opposent d’autres dans lesquelles l’artiste dénonce une recherche formelle d’engagement constructif rigoureux. Parmi ceux-ci, nous nous souvenons de Maternità , de 1913, L’educanda e Signora in verde , de 1914.
Après guerre, retour au pays natal et les nouveaux contacts avec l’art ouvrent à Rossi de nouvelles visions et de nouvelles directions, qui conduisent sa peinture vers le cubisme , remontant aux origines la leçon lucide de Cézanne.
De 1918 à 1924 (époque où sa maladie s’aggrava pour le conduire, en 1925, à l’ asile Sant’Artemio de Trévise, d’où il ne sortira mort qu’en 1947), il exécuta des œuvres qui le placent, comme les critiques ultérieurs le diront reconnaître, parmi les plus grands artistes à l’origine de l’art italien moderne.Et tant d’autres comme Ercole Sibellato …Alors, la question est de comprendre le pourquoi de ce message éhonté ? Pourquoi intervenir sur un sujet que l’on ne maîtrise pas … mais alors, pas du tout ! Parce que ignorer les mouvements postclassiques de la peinture italienne … RIEN DE GRAVE ! Mais pourquoi alors ne pas se retenir d’écrire n’importe quoi ? Est-ce que j’interviens sur le form Cambodge ?
D’ailleurs, quand on lit « Pourquoi nier l’évidence » ou pire, le comminatoire « je sais de quoi je parle », la contrevérité arrive souvent juste derrière. Pourquoi ? Parce que, quand l’auteur doute, ou sait qu’il ne sait pas, il tente d’empêcher son lecteur d’avoir son libre arbitre. Pour que ses lacunes et le manque d’épaisseur de ses connaissances passent inaperçu.
Beaucoup de choses dans votre commentaire insultant, confus, abscon et rempli de notions mal assimilées. Vous êtes mal tombé à me parler de Schopenhauer, je connais très bien et sa conception archéo-platonicienne de l’art est totalement étrangère à toute notion de devenir historique, donc à coté de la plaque dans le cadre de mon propos. Vous me parlez de Debord qui voulait le dépassement de l’art ? De nombreux textes et une thèse de la “société du spectacle” font l’éloge des cités italiennes de la renaissance, comme première ébauche d’un monde où l’art, le devenir (par la jouissance aristocratique d’une vie historique pleinement vécue grâce à la redécouverte de l’antiquité et son intégration dans l’auto-représentation d’une classe sociale, donc non muséal) et la vie quotidienne se trouvent non séparées. Donc à priori hostile au traitement muséal des oeuvres d’art, correspondant au déclin de l’aristocratie et à l’ascension de la bourgeoisie, prélude à la société du spectacle. Et Venise étant la seule cité italienne n’ayant, pour le coup, architecturalement pas bougé (ou si peu), je soulève donc la question de savoir si l’installation de musées d’art moderne est pertinente, non seulement en tant que musées mais aussi dans une perspective historique de l’art, s’il y a là cohérence intellectuelle, ce que je ne pense pas. Vous me direz que c’est moi qui suis incohérent, que je nie le devenir historique de cette ville, que j’en ai une conception sclérosée, muséale, mais c’est une question purement dialectique à laquelle je n’ai pas de réponse, je la vois plutôt comme un modèle figé, une bizarrerie (donc effectivement un “devenir qui ne s’actualise plus”) qui pourrait servir de modèle à une vision future de la révolution de la vie quotidienne, certainement pas un lieu où des mécènes ou des collectionneurs viennent s’approprier des espaces pour en faire n’importe-quoi et déconstruire la belle unité figée de cette ville. Par ailleurs je fréquente aussi des musées, donc vos posts sur la joconde au louvre ou delacroix (on rigole à coté d’un tintoret hihi) à la rabida sont parfaitement inutiles. Et pourquoi vouloir savoir si j’existe, vous vous en caguez aussi non…
Attendez, je me contrefiche de savoir qu’il y a eu des artistes post-classiques à Venise, ne me faites pas un cours d’histoire de l’art svp, votre mauvaise foi est sans concurrence, vous faites semblant de ne pas comprendre ce que je dis pour embrayer sur une leçon de culture totalement hors-propos, et c’est moi qui suis dirrimant et crépidarisant, on croit rêver… Je me doute bien qu’il y a eu des artistes vénitiens depuis le 18ème siècle, nom de dieu !!!
Vous écrivez :
Je réfute. J’illustre mon propos
Du coup vous écrivez ;
Voilà
en fait tout ce qui est postérieur au XVIIIe siècle devrait être banni de Venise : les vaporetti, l’électricité et tout ce qui va avec , les téléphones , etc…
Il y en a un… c’est peu… vous feriez mieux de réfuter les propos de avo6 qui dit que les peintres vénitiens n’ont pas circulé en italie alors que c’est faux… mais bon vous êtes copains comme cochon alors évidemment la bonne foi dans tout ça… Il y avait effectivemernt une part de provocation dans mon propos sur peggy gougheneim et vos réactions outrées me font bien marrer !!! S’il vous plait ne vous rabaissez pas au niveau de ces snobs et ces mécènes, nouveaux riches qui ne comprenant rien à la dialectique ni au concept sortent leur peu de culture générale pour contredire ce qu’ils ne comprennent pas… Vous avez visiblement plus de culture qu’eux, donc encore un effort pour vous élever à la hauteur du concept (j’ai vu quelques bribes, à développer donc), et on sera à peu près d’accord je pense…
Ces éléments techniques, à part quelques tentatives limitées nommées "design"et produites par quelques dégénérés, ne sont pas encore pleinement entrés dans le champ conceptuel de la représentation, donc je ne vois, pour ma part, aucune discussion quand à leur présence.
Vous êtes tellement agressif… il n’y a que la vérité qui blesse pourrais-je dire, mais je ne vais faire comme vous à essayer de psychologiser platement les opinions de mon contradicteur… pourquoi dites-vous que je n’y connais rien ? je parle de ce que je sais, et pas besoin d’être prix nobel d’économie pour avoir une opinion sur la droite ou la gauche en politique… Titien a été à Florence en 1546, c’est une info très facile à trouver mais la vérité ne vous intéresse pas, vous préférer écraser la personne avec laquelle vous n’êtes pas d’accord, ce procédé est répugnant. Je me fiche bien que vous connaissiez la phénoménologie de l’esprit de hegel, arrêtez de sortir votre science, là n’est absolument pas le propos. La philosophie aide à sortir d’une vision plate du monde, chose que l’encyclopédie ne parvient pas à faire, et vous ne l’avez pas manifestement compris, c’est dommage. Quant à savoir si les mécènes sont utiles oui évidemment, ce n’est absolument pas un scoop, par contre le mécénat a lui aussi une histoire, et le glissement progressif d’un mécénat aristocratique vers un mécénat bourgeois puis un mécénat de nouveau riche change quelque peu la donne, et a à voir avec la marchandisation de l’art, devenu à la fois “conceptuel” et intégralement marchand, d’où les déchets “design” et autres immondices. On est loin du dépassement de l’art dans la vie historique pleinement réalisée par les maitres sans esclaves, mais bien plutôt dans la passivité spectatrice des esclaves sans maïtres. Je vous souhaite de rejoindre la cohorte des premiers. Prenez ceci comme une main tendue.
Oui c’est cela, après les supputations exotiques j’ai droit aux suggestions érotiques, non merci, le chefs-d’oeuvre de la renaissance ont la vertu de hiérarchiser les passions et de mettre temporairement la libido en sourdine, je resterai donc chaste lors de mon prochain séjour là-bas et réserverai ma concupiscence à d’autres destinations. Vous avez remarqué l’érotisation des figures religieuses dans nombre de peintures renaissance ou baroque ? Ce n’est pas fait pour exciter mais pour détourner la libido vers le sacré, et ça fonctionne ! Les protestants, inventeurs de la pornographie industrielle (USA, Pays-Bas, Suède), devraient avoir honte de leur iconoclasme, ils n’ont rien compris à rien, et vous non plus en me conseillant d’aller voir se tortiller des italiennes en maillot, et dieu sait qu’elles ont du charme à revendre…
Loin de mon ordinateur toute la journée je découvre à mon heure habituelle avec stupéfaction que l’incohérence de l’infernale déjection a encore gagné du terrain, hier on jouait encore au magot savant mais là on en est à l’affreux macaque qui veut noyer le poisson en distrayant la galerie avec force grimaces et singeries…
Se rend-elle seulement compte que plus ça va plus elle fait l’unanimité contre elle ??? Et que son discours à force de caricaturer les propos d’autrui n’est plus qu’une logorrhée débridée?
Pa-thé-ti-que !!!
Un seul exemple de la mauvaise foi de cette … personne : j’ai dit que Tiziano avait circulé en Italie tout comme Giotto ( et quelques autres mais que ce n’était pas la règle absolue ( ou générale, peu importe)… mais j’y pense cette… personne doit aussi ignorer que Tiziano et Titien sont la même personne !!! Je culpabilise du coup d’avoir accusé cette … personne d’être de mauvaise foi alors qu’elle n’était fautive que d’être ignorante…
Maintenant si vous voulez que je relève tous les exemples de mauvaise interprétation je le ferai avec plaisir à mon retour de voyage dans une semaine.
Allez, un peu de musique vénitienne pour détendre l’atmosphère… J’ai dit des choses très vilaines sous le coup de l’émotion… J’essaye de supprimer des messages…
https://www.youtube.com/watch?v=UaZvL6rka7Atrop de G dans Peggy Guggenheim, ça doit être ça… ça fait gueugueu, gogol, google, quelque-chose d’un peu niais, d’un babillement un peu obscène, un peu racoleur… alors que c’est sans doute une femme formidable qui a fait beaucoup pour l’art et pour Venise, vous vous rendez compte ? hahahahahaha
Bonjour,
Rassurez - vous , vous n’êtes pas le seul à dire à dire des " choses vilaines " ou des stupidités sur les forums , vous , au moins vous avez le mérite de le reconnaître, mais comme vous l’avez dit plus haut , vous n’êtes pas un habitué des forums.
Au bout d’un moment je crois que le mieux est de ne plus répondre aux messages , sinon ça n’en finit pas , ça devient ridicule et le but principal d’un forum de voyage c’est de donner des infos sur les voyages , d’aider les futurs voyageurs à préparer leur séjour ( c’était d’ailleurs le but de la personne qui a lancé ce fil de discussion ) .
ça dépend ; acquerir quelques notions de culture ,d’histoire , mais aussi d’économe et de géographie sur les lieux qu’on visite fait pour moi partie du voyage
Oui Tul, tu as tout à fait raison : mieux vaut s’arrêter, il aurait d’ailleurs fallu ne pas embrayer sur la première réflexion pour aussi stupide qu’elle puisse paraître. Je te ferai un compte-rendu de Turin en m.p. dans une semaine environ, c’est une ville extraordinaire et injustement méconnu. Je n’y étais pas venu depuis 37 ans et les changements sont spectaculaires, elle mérite bien deux semaines de séjour minimum avec les environs.
Merci à Fulgur que je n’avais jamais eu le plaisir de rencontrer malgré les insinuations de certaine personne, j’espère que nous aurons encore le plaisir d’échanger ici ou ailleurs. Merci tant pour le soutien que pour certains renseignements intéressants et (ou) enrichissants.
Bonjour,
Personnellement je préfère aller chercher ces notions ailleurs que sur ce forum.
Sinon relisez les messages précédents , certes il y a des interventions instructives comme celles d’Avo6, notamment quand il donne son avis sur le Palazzo Grassi ou quand il parle de Peggy Guggenheim et Venise ( ou quand il évoque d’autres artistes ) , il explique posément , c’est bien écrit et c’est intéressant mais ensuite c’est une bataille d’ego entre 2 participants qui s’invectivent , qui essayent de se rabaisser mutuellement , c’est à celui qui sortira le plus de mots savants , à celui qui montrera le plus sa culture ( ou son vernis de culture ) … heureusement l’un des 2 a fini par se rendre compte que c’était du n’importe quoi.
Bref , ça n’apporte rien au niveau culturel et c’est très désagréable à lire ( d’ailleurs je n’ai pas tout lu en détail tellement c’est indigeste et pénible à lire ) .
Malheureusement on voit ça sur d’autres forums ( et j’ai souvent remarqué que c’étaient des hommes qui ont ce " comportement " … ) .
Bonjour Avo6 ,
L’Italie regorge de villes et de sites extraordinaires , l’été dernier j’avais beaucoup aimé mon étape en Émilie Romagne et des villes comme Milan et Gênes valent aussi le coup.
Il n’y a pas que Venise , Rome ou Florence !
Je lirai attentivement ton compte rendu sur Turin , tes conseils sont toujours pertinents et instructifs et après mon été panaméen je retournerai en Italie pour des séjours plus axés sur la culture.
Profitez bien de cette dernière semaine à Turin !
Et pourtant, Tiziano semblait déjà y connaitre quelque chose 
Oui, je me faisais la même réflexion… et puis, l’érotisme (qui se joue de la pornographie en se voilant la… face) en choquait déjà plus d’un en pleine renaissance Vénitienne
et ça, aussi, exposé dans le Palais Ducal https://palazzoducale.visitmuve.it/it/eventi/eventi-in-corso/ospiti-a-palazzo-artemisia-gentileschi/2022/06/22526/maria-maddalena-in-estasi/
Portrait évocateur à nos yeux contemporains, provocateurs à ceux de l’époque d’Artemisia (et très recherché par ceux des collectionneurs…)