Estimant ne pas avoir une forme physique suffisante pour affronter l’ascension de l’Adam’s Peak nous avons décidé de faire la ballade de 10 km dans le parc Horton Plains et de voir le World’s End, précipice de 800 mètres au pied duquel se blottissent quelques maisons tout en bas de la falaise.
Le site est d’une beauté étrange et silencieuse.
Tantôt rocheux tantôt recouvert d’une herbe touffue tout à la fois séchée par les vents et humide de brume omniprésente, le plateau constitue une succession de paysages de prairie ondulante et de ruisseaux marécageux d’où émergent des arbres et buissons rabougris enveloppés de mousses grises.
La ballade pédestre de Hortons Plains et World’s End s’effectue en une boucle à parcourir en 3H30 environ. L’entrée du parc est marquée par une petite guérite où le garde vous dépouille de tout ce qui peut polluer, notamment tous les emballages, papiers etc…
Renoncez aux petits gâteaux, sauf s’ils sont en vrac dans votre sac. Emportez 1,5 l d’eau par personne.
A environ 200 mètres devant, c’est le début de la boucle.
Je vous conseille de bifurquer à gauche pour tourner dans le sens des aiguilles d’une montre. En effet, dans ce sens, vous arrivez à une première plateforme qui est little World’s End. A cet endroit, le sentier se poursuit pour gravir entre arbres et arbustes une butte boisée, le long de la crête abrupte.
Suivre ce sentier et vous arriverez au Word’s End, le point le plus haut de l’à pic et à 3 km environ de l’entrée.
L’abrupt est vertigineux mais pratiquement tout le temps masqué par les nuages tourbillonnants qui s’accumulent sur toute la hauteur de l’aplomb rocheux. L’atmosphère est humide et cotonneuse.
La chaleur du jour permet parfois à l’air chaud de monter au dessus de cet obstacle en soulevant le couvercle nuageux. La vue se découvre alors, gigantesque et fascinante. Malgré l’heure tardive de notre visite nous avons eu cette chance pendant 5 à 7 minutes et c’est une sidérante vue d’avion, les pieds sur terre.
Il est recommandé de découvrir le site avant 10H le matin car la brume s’accumule affectivement tout au long de la matinée et la probabilité de voir le fond de la vallée diminue avec les heures.
Arrivé à cette 2è plateforme, un gros cylindre en béton peint en vert qui sert de poubelle indique la poursuite de la boucle sur la gauche par le chemin tracé au milieu des herbes.
Cette partie ne présente aucune difficulté, d’autant que le word’s End est le point le plus point haut du circuit et que la ballade va donc être légèrement descendante pendant 4 km jusqu’aux chutes de Baker, sur la gauche du sentier, fléchage indiqué.
Sympathiques mais pas spectaculaires et il reste environ 2,5 km jusqu’à la fin de la boucle, soit 40 minutes de marche sans trainer. Le chemin passe à cet endroit au dessus de zones marécageuses envahies de mousse des marais et longe une petite retenue d’eau.
C’est la fin de la boucle.
Il suffit d’être correctement chaussé, pantalon à cause des ronces, Kway recommandé, car en l’espace d’une heure, le franc soleil peut se transformer en déluge.
Un pull de coton peut aussi s’avérer appréciable, chapeau et crème solaire indispensables.
nous avons logé à la Cranford Villa, 542 Kahagolla, Diyathalawa
à 3km environ de Bandarawela, au km9 de la route B 396,