Je suis une jeune ingénieure en recherche et développement des matériaux diplomée en France et je souhaiterais enseigner en Suisse.
J’aimerais connaître les démarches à effectuer pour avoir des chances d’obtenir un poste.
Ayant de la famille dans la commune de Giffers cela serait plus intéressant pour moi de trouver dans ces environs.
Avez-vous des sites qui pourraient me mettre sur la voie des premières démarches que je devrais effectuer ?
Une fois sur place par où commencer ?
Je suis vraiment dans le flou concernant les démarches, la reconnaissance de mon diplôme, les possibles formations à effectuer…
Merci d’avance pour votre aide !
pak452
salut,
pour enseigner il vous faut une expérience professionnelle et suivre une formation pédagogique en cours d’emploi.
pour trouver une poste dans le public, peu de chance mais essayez de suivre les offres d’emploi.soinon visez les collèges privés.
pensez aussi à la langue, vous devez vous concentrer sur la suisse romande.
pour les démarches, la première est de trouver un employeur et de lui fournir une bonne lettre de motivation…qui luui donne l’envie de vous engager
Bonne chance
Anonyme3
J’ai un peu d’expérience professionnelle du fait que j’ai régulièrement donné des cours particuliers à des élèves en France.
Je souhaiterais donner des cours de physique-chimie, maths, ou encore anglais et allemand.
Je parle couramment allemand ça sera difficile pour moi de trouver un poste en Suisse alémanique ?
Merci pour vos réponses !
mimile4
Tout d’abord, une première remarque. Il n’est pas possible de donner une réponse valable pour toute la Suisse. L’éducation est de la compétence des cantons et il y a autant de systèmes que de cantons. Même s’il y a de très fortes analogies entre les différents cantons.
Par exemple, l’enseignement est l’une des rares professions pour lesquels certains diplômes sont exigés en Suisse, tout au moins dans l’enseignement public.
L’enseignement privé fait ce qu’il veut, mais, comparativement au public, il y a peu d’établissements privés et, jouant sur l’absence de diplôme (ce qui ne veut pas dire absence de compétence), en général de ses enseignants (ceux qui ont les titres requis préfèrent l’enseignement public), les salaires sont notablement plus bas.
Les réponses que je vais vous donner ne sont valables que pour le canton de Genève, situation que je connais bien puisque, ingénieur de formation, j’y ai enseigné durant les 25 dernières années de ma carrière.
Enseigner les langues
Il faut un master en lettres, dans la langue considérée, puis ensuite faire les études pédagogiques (en emploi partiel) durant, sauf erreur de ma part, 2 ans.
Le manque de candidats (les études de lettres allemandes sont réputées,à juste titre, difficiles) et le grand nombre d’heures d’allemand dispensées font qu’un master de littérature (ou tout autre sujet) allemande est la voie royale pour l’enseignement.
Enseigner la physique ou la chimie
Comme pour les langues, il faut un master dans l’un de ces domaines, master complété par les études pédagogiques.
Enseigner les maths
De nouveau, comme pour les langues, la physique ou la chimie, il faut un master en mathématique.
Vu le grand nombre d’heures dispensées et le relativement faible nombre de candidats, la possibilité est réelle. On admet aussi des candidats titulaires d’un master en physique, pour l’enseignement des maths dans les premières classes de l’enseignement secondaire.
Enseigner en tant qu’ingénieur
Il faut impérativement un diplôme d’ingénieur, suivi d’une expérience pratique, en industrie, de 5 ans pour les ingénieurs polytechniciens EPFL/EPFZ ou de 8 ans pour les ingénieurs HES.
C’est, à priori, la seule option qui vous est ouverte. Le nombre d’années d’expérience dépendant de l’équivalence de votre diplôme avec les titres suisses.
À ce stade, il y a deux niveaux d’enseignement :
A) Écoles d’ingénieur (Genève :HEPIA. http://www.hesge.ch/ecoles_hes/hepia.asp)
En principe, n’y enseigne que des ingénieurs polytechniciens, parfois titulaires d’un doctorat, mais il y a des exceptions.
B) Écoles techniques (Genève : CFPT http://www.ge.ch/po/cfpt/)
Peuvent y enseigner soit des ingénieurs HES, soit des ingénieurs EPFL/EPFZ.
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Voilà, un court résumé de la situation à Genève. Mais je pense que l’on peut appliquer cette situation, par analogie, aux autres cantons romands. En tout cas, elle s’applique totalement en ce qui concerne HEPIA, ce centre de formation faisant partie d’une structure inter-cantonale suisse romande.
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Je ne parle pas, bien sûr, de l’enseignement supérieur (université ou écoles polytechniques). Dans ce cas, c’est le long schéma habituel qui s’applique :
bachelor -> master -> assistanat -> doctorat -> maitre assistant -> chargé de recherche -> chargé de cours -> prof extraordinaire -> prof ordinaire.
Sauf compter de nombreuses publications et, quasi obligatoire, un post-doc de l’autre coté de l’Atlantique.
marmailles5
Ingénieure en matériaux…dite au moins le domaine ???
Je suis dans le domaine des productions animales = biologie et chimie organique + de la santé animale ( alicament…).
Je suis arrivé en Suisse un peu par hasard en 1996, une simple annonce dans la revue des cadres de l’agriculture ( APECITA / Tribune verte ). Etre une force de propositions.
La firme Romande qui m’a recruté en 1996/2002 est maintenant en concurrence directe avec la firme Alémanique ( Canton de St Gall ) avec qui je bosse depuis 2002…je ne parle pas l’Allemand, ni l’Anglais ( nul de nul en langue…).
Depuis, mon patron parle un Français trés correct, une secrétaire bilingue et notre Docteur en Chimie ( Hongrois ) qui décode trés facilement mes formules et qui les valides.
Pour la suisse, il faut vraiment "ciblé ", car la reconnaissance des diplômes étrangers n’est pas le plus fort des Suisses.
Chose étonnante, être Ingénieur étranger " sonne " mal aux oreilles des Suisses…a l’inverse BTS…c’est quoi comme cursus…et là…ils regardent le parcourt, votre CV et l’expérience…+ une excellente écriture.
J’ai été prof…j’ai abandonné…
Je donne des cours privé dans mon domaine…mais gratuitement.
Je vous donne une piste en France : " Groupe Roullier / Timac / Hypreed " à Dinars et St Malô…ils recrutent trés fortement.
Laurent
marmailles6
Pour vous, j’ai regardé les offres du groupe Roullier ( filliale Timac )…il y a une proposition d’emploi trés sérieuse pour vous.
A vous de faire votre candidature**, je ne peux pas intervenir**.
Entre la Suisse et le 77…le 29 c’est pas mal au début et de partir ailleurs pour eux…ils ont maintenant un bureau au pays Basque et ailleurs…
Laurent
Anonyme7
Bonjour Monsieur,
Je vous remercie tout d’abord pour votre réponse. Sachez que j’ai continué mes recherches dans l’enseignement privé, car au vu des réponses qui m’ont été données, c’est ce qu’il y a de plus plausible à tenter. Pour ma famille à Giffers, elle m’aide en effet dans mes démarches.
Je vais vous donner des précisions sur mes études en école d’ingénieurs, car j’ai en effet été trop laconique, veuillez m’en excuser.
J’ai étudié de manière globale les métaux (plus précisément les alliages d’acier et d’aluminium), les plastiques (les composites de surcroît), les céramiques, mais aussi les constituants de batteries et accumulateurs. De plus, les méthodes de mise en oeuvre des matériaux que sont les dépôts en couches minces (couches épaisses de quelques nanomètres) me sont connues. J’ai bien entendu eu à faire aux méthodes d’analyse des matériaux comme la microscopie électronique par balayage, la diffraction aux rayons X entre autres.
En ce qui concerne ma venue en Suisse, j’ai été motivée par les possibilités qu’il existe dans ce pays. C’est, je l’admets totalement, une démarche très spontanée, mais qui sera fructueuse, j’en suis certaine.
Pour être force de proposition, je le serai, car l’option Recherche et Développement que j’ai choisie en dernière anée de cursus englobe les différentes innovations, et j’ai fouillé les innovations de mon côté après avoir fini mes études.
Voici ma réponse à votre message dont j’ai apprécié la teneur.
Merci encore.
Anonyme8
Bonjour,
Je suis dans une situation semblable. Je suis ingénieur et souhaiterais enseigner les mathématiques en Suisse.
Après quelques recherches, voilà les différents points trouvés:
Une reconnaissance du niveau académique et nécessaire, puis une formation pédagogique est à envisager en parallèle de l’emploi d’enseignant;
OU les directeurs d’école peuvent choisir qui ils veulent donc très bien choisir quelqu’un ne possédant pas de formation pédagogique suisse mais ayant montré ses compétences;
Pourriez-vous donner votre retour des points qu’ils vous ont permis de parvenir à réaliser votre objectif afin de m’éclairer ?