Bonjour à tous,
Je rentre d’un séjour de 7 jours à Venise avec une amie. Un séjour pendant lequel le taux de fréquentation a été plus bas que d’habitude, heureusement pour nous…
Nous étions situés dans un hôtel délicieux et relativement central (belle chambre propre et climatisée, petit déjeuner copieux, personnel poli et charmant), du côté de San Stefano.
La ville est belle, très très belle, nous l’avons arpentée pendant de très nombreuses heures, découvrant au fil de nos pérénigrations (on se perd facilement dans Venise !) ses quartiers, ses édifices somptueux, ses palais magnifiques, sa basilique (fermée sauf pour la messe !) et le Palais des Doges, ses églises, ses musées, ses places, ses ruelles, ses canaux, ses quelques jardins, ses puits, ses ponts… sans oublier toutes les autres merveilles que l’on peut découvrir du fond d’une impasse, du sommet d’un campanile, dans l’une de ses églises, dans une salle de musée… sans oublier les nombreuses îles qui bordent la Sérénissime et ont offert à nos yeux éblouis un panorama sublime sur Venise et la lagune…
La ville est remarquablement propre, c’est à signaler.
Son histoire et sa construction sont incroyablement intéressantes et complexes.
Ce voyage serait inoubliable ne serait-ce l’accueil qui nous a semblé froid, peu chaleureux, souvent pressé, parfois à la limite de l’incorrection, le pire étant le jour où mon amie s’est vue être traitée d’une manière inqualifiable, violente et grossière par un gardien de musée. De ma vie, je n’avais jamais assisté à cela.
Il y a eu, bien sûr, sur notre route, des personnes charmantes qui ont pris la peine de nous renseigner, qui ont même pris le temps de s’arrêter et de discuter avec nous. Il nous a semblé qu’il s’agissait de Vénitiens, c’est-à-dire de personnes qui résident à Venise. Car il faut savoir que 70% des personnes qui travaillent à Venise n’y habitent pas, la population étant constituée essentiellement de saisonniers.
Par ailleurs, la plupart des indications sont données en italien, quelquefois mais trop rarement doublées en anglais… C’est à peu près tout ! En outre, les plans de la ville sont très incomplets et obligent de fréquents arrêts pour demander sa route dans ce labyrinthe magnifique où l’on se perd si facilement…
Venise doit vraiment améliorer la qualité de son accueil.
Alors, aller à Venise ? Oui, sans hésitation, pour sa féérie, sa poésie, ses splendeurs, ses merveilles, ses couleurs, sa lumière.
Avec en poche, bien entendu, son indispensable Routard ! Et en prenant le soin de vérifier que le lieu où vous voulez aller est… ouvert !
Bien cordialement,
Chantal (10 août 2020)
Paris, le 10 août 2020