Médicaments en Thaïlande

Forum Thaïlande

Bonjour,
Je lis, de ci de là, qu’emporter des médicaments en Thaïlande est très contrôlé. Perso, je pars avec des sommnifères pour passer un bon vol !
Faut-il déclarer sa pharmacie de voyage classique (paracétamol, antistaminique, aspirine et donc sommnifère…) à la douane en arrivant ?

Merci pour vos témoignages récents.

Routardement

Hervé

pourquoi tu prend tous ses medico qui vont te nuire …laisse tomber tous cette ccochonerie …je vais te dire pourquoi …dans l avion tu n a pas besoin de te droguer pour dornir …en plus tu a l hotesse de l ai elle peut te donner u quelque chose …a l arriver tu vas passer normalement …une fois en ville tu a pliens de pharmacie si tu te sent mal tu achete sur place …maintenant si tu suis un traitement prescription medicale oui tu peut en prendre sinon tu a pas besoin …voila mais il parait que si tu chope la dingue il faut prendre du paracetamol pas l aspirine …quel idée de prendre un sommenifere pour dormir …t és pas un peut deranger …laisse faire la nature

C’est curieux ces types qui sur le forum juge les autres (l’anonymat sans doute)! quelle agressivité dans ce post… juste un détail apprend à écrire sans faire de fautes avant de te lancer dans un post parce que vraiment çafait mal à la lecture !

Y a t-il un routard qui peut répondre à ma question parce qu’avec uen réponse pareille je vais pas aller loin ?

Routardement

Hervé

Bonjour,

Pour faire simple, tout ce que vous pouvez acheter en France sans ordonnance ne posera pas de problème. Mais inutile de vous charger d’aspirine, de parcétamol ou d’ibuprofène, on trouve tout ça sans aucun problème dans n’importe quelle pharmacie. En revanche, attention aux somnifères ! Les barbituriques, les benzodiazépines, les hypnotiques peuvent vous attirer les pires ennuis si un douanier a l’idée de vous faire ouvrir votre valise. Un somnifère comme le Stillnox, par exemple, à base de Zolpidem, entre dans la 2ème catégorie, et vous devrez justifier d’un certificat médical (si possible en anglais) et ne pas en avoir pour plus de 30 jours de traitement. De même pour les anxiolytiques (Lexomil, Tranxene, Xanax, etc.), très étroitement surveillés.

Vous trouverez ici le classement des substances. Lisez attentivement la composition de vos somnifères et regardez s’ils apparaissent dans une de ces listes :

http://narcotic.fda.moph.go.th/faq/upload/FAQ%20Restriction%20on%20Narcotics%20version%202.doc._cff2.pdf

http://narcotic.fda.moph.go.th/faq/upload/Restrictions%20on%20psychotropic%20substances.doc._79a6.pdf

Cordialement,
PVM

Ah j’adore !
Le culot
Le prado on le changera pas, c’est trop tard ! :-)))

Sinon, PVM est de très bon conseil
EN Thaïlande, il y a presqu’autant de pharmacies que de 7/11 (bon, j’exagère un peu)
Et on y trouve tout, faut juste être certain d’être bien compris quand on demande
Et ce qui est bien, et qu’on devrait bien adopter chez nous, c’est qu’en Thaïlande, on vous donne le nombre de comprimés (ou les doses) juste nécessaires
C’est-à-dire que si le médecin vous prescrit 2 pilules par jour pendant une semaine, le phramacien va vous donner exactement 14 comprimés, pas un de plus, quitte à laisser une boite incomplète dans son tiroir, qui servira au client suivant
Pas de gâchis

je me disait bien que tu a la tete feler …vas avec tes drogue puis tu vas voir le sourire des douanes …certains medicot sont synomyme de drogue voila pour une bonne lecture

Bonjour, Fomec,

… et il faut savoir ce qu’on demande. Ne pas oublier que les médicaments ont un nom commercial, qui peut varier selon les pays, et un nom scientifique, celui de la ou des molécules actives qui le composent.

Si vous avez l’habitude d’acheter en France du Dacryum pour lavage ophtalmique ou du Dermo 6 pour problèmes dermatologiques, il est probable que le pharmacien thaïlandais ne comprendra pas ce que vous voulez, car ces substances ne sont pas commercialisées sous ce nom en Thaïlande. En revanche, il comprendra acide borique ou pyridoxine chlorhydrate, ou même, qui sait, H3BO3 et C8H11NO3…

Le plus simple est encore d’emporter les notices des médicaments dont on pourrait avoir besoin sur place. Elles parleront plus à un pharmacien que le seul nom commercial d’un produit et il pourra fournir celui dont la composition est la plus proche de ce qu’on souhaite.

Cordialement,
PVM

Précisions bienvenues

J ai toujours besoin de médicaments pour des séjours d au moins trois mois et le médecin me fournit une ordonnance en précisant les doses et la durée du traitement.
Par contre je ne déclare rien à la douane et je n ai jamais été fouillé.
Au début de l année, après une chute, j ai été immobilisé et je me suis trouvé à court de ketum.Mon épouse a parcouru les principales pharmacies de la ville de Nongkhai avec la notice du médicament mais n a pas trouvé l équivalent : mais dans les grandes villes et hôpitaux on doit pouvoir se fournir plus aisément.
Quand un membre de ma famille thaï a de la fièvre, je leur donne un doliprane 1000 mg qui d après eux est très efficace et les plonge dans un sommeil réparateur. Alors si on veut passer une soirée tranquille…

Bonjour
TIGER BALM, y a qu’ça d’vrai !
:wink:

Bonjour,

J’avais répondu à Hervé75 par message privé, mais comme ces éléments peuvent intéresser tout le monde, je redonne ici ce texte (revu et corrigé, car j’avais fait quelques erreurs) à propos de la procédure légale pour faire entrer en Thaïlande certains médicaments. Les témoignages des uns et des autres sont évidemment précieux et peuvent fournir des indications, mais ils se contredisent parfois et rien n’est plus sûr que de s’abreuver aux sources officielles.

Le site de l’ambassade de Thaïlande en France indique : “Selon la loi sur les stupéfiants (B.E. 2522-1979), modifiée par la loi sur les stupéfiants (B.E. 2545-2002) et la nouvelle réglementation en vigueur depuis le 29 septembre 2009, les personnes en cours de traitement médical peuvent transporter des médicaments contenant des produits stupéfiants à condition de ne pas dépasser 30 jours d’utilisation. Autorisation à demander en anglais, au moins 2 semaines avant la date de départ, par fax 00 66 25 91 84 71 ou en envoyant un e-mail à la Division du contrôle des stupéfiants/Food and Drug Administration, Ministère de la santé publique : narcotic@fda.moph.go.th.”

J’ai vérifié ces consignes (l’ambassade de Thaïlande applique souvent les textes de manière très restrictive, voire abusive), mais il semble qu’elles soit ici - en partie seulement - fondées. Simplement, l’ambassade n’entre pas dans les détails et ouvre le parapluie le plus largement possible, en évoquant très généralement “des médicaments contenant des produits stupéfiants”.

Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’on ne doit pas mettre tous ces médicaments “contenant des produits stupéfiants” dans le même panier, comme le fait l’ambassade, et qu’il faut faire la distinction entre les “narcotiques” et les “psychotropes”. Les règles sont différentes selon la famille, et c’est pourquoi il existe deux tableaux distincts.

1°) Les narcotiques - ce sont essentiellement les antalgiques, antispasmodiques ou antitussifs qui contiennent des substances dérivées de l’opium, telles la morphine ou la nosacpine (attention notamment à la codéine, classée “narcotique catégorie 2”, qu’on trouve dans de nombreux anti-douleurs ou antitussifs - On se rappellera la mésaventure arrivée à une touriste française arrêtée l’année dernière en Géorgie pour une boîte de Dafalgan codéiné. Il ne semble pas y avoir de précédents en Thaïlande, mais ici, comme en Géorgie, la codéine est considérée comme un narcotique). On trouvera la liste des substances classées “narcotiques” ici :

http://narcotic.fda.moph.go.th/faq/upload/Thai%20Narcotic%20Act%202012.doc._37ef.pdf

2°) Les psychotropes - ce sont essentiellement les anxiolytiques, les antidépresseurs, les somnifères - par exemple, le Lexomil, que les toubibs français prescrivent à tour de bras, est composé de Bromazépan, et se trouve dans le tableau des psychotropes, catégorie 4. Le Stillnox, somnifère qu’on croque allègrement en France aussi facilement que des cachous, contient du Zolpidem et est classé psychotrope catégorie 2. On trouvera la liste des substances classées “psychotropes” ici :

http://narcotic.fda.moph.go.th/faq/upload/Thai%20Psychotropic%20Act%202012.doc._1d96.pdf

Il faut donc, en se référant à l’un ou l’autre tableau, identifier clairement la famille du médicament qu’on utilise, et sa catégorie. Toutes les autres substances qui ne figurent pas sur ces tableaux, même si elles sont en France soumises à prescription médicale, ne posent - en principe - aucun problème.

Une fois qu’on a identifié la famille et la catégorie de son médicament, il faut se reporter au “Guide pour les voyageurs sous traitement médical transportant des médicaments personnels contenant des substances narcotiques ou psychotropes vers ou depuis la Thaïlande” pour avoir davantage de précisions. C’est un document en anglais produit par la Food and Drug Administration of Thailand, donc un document officiel.
On pourra le consulter ici :

http://narcotic.fda.moph.go.th/faq/upload/guidance%20for%20travelers%20version%204.doc._e1a4.pdf

Puisqu’il y a deux familles distinctes, il y a deux procédures distinctes pour les introduire en Thaïlande. Celle qui concerne les “narcotiques” est beaucoup plus contraignante que celle qui concerne les “psychotropes”. La vertueuse Thaïlande veut peut-être ainsi prouver qu’elle est intransigeante en matière de drogue et que c’est bien à tort qu’on l’a stigmatisée pendant des années pour sa production d’opium. Les étrangers sont tellement méchants…

Je détaille ici les deux procédures, telles qu’elles sont décrites dans le guide :

1°) Pour les narcotiques : Les procédures sont d’une lourdeur et d’une complexité administrative admirablement thaïlandaises.

D’une part, seuls les narcotiques figurant dans la catégorie 2 sont autorisés - sous conditions. Les autres ne sont pas considérés en Thaïlande comme des substances ayant des vertus thérapeutiques, donc ils ne peuvent être assimilés à des médicaments, même si votre médecins vous les a prescrits en France.

“Les voyageurs vers la Thaïlande sous traitement nécessitant une de ces substances [narcotiques catégorie 2, je le rappelle] doivent obtenir un permis (formulaire IC-1) délivré par l’administration des denrées alimentaires et des drogues [Food and Drug Administration] avant leur départ.”

Pour obtenir ce permis, on doit fournir :

  • L’ordonnance du médecin prescrivant ce traitement, laquelle doit contenir :
  • le nom et l’adresse du patient,
  • son état médical,
  • le nom des médicaments et la raison pour laquelle ils ont été prescrits,
  • la posologie et la quantité totale de médicament prescrit,
  • le nom, l’adresse et le numéro professionnel du médecin prescripteur.

Mais ce n’est pas tout. D’après les textes, il faut aussi un “Certificat délivrée par une autorité compétente du pays de départ pour confirmer que le patient a l’autorisation légale de transporter ces médicaments pour son usage personnel”. Ce qui signifie, je pense, qu’il faut prouver que le produit est légal dans le pays où il a été prescrit et ne provient pas d’un trafic quelconque.

Une fois qu’on a téléchargé et rempli le formulaire IC-1, qu’on a obtenu une ordonnance en anglais délivrée par le médecin et comportant toutes les mentions requises, qu’on a le fameux certificat qui prouve qu’on a le droit de posséder les substances incriminées, il faut envoyer tout cela par courrier, par fax ou par mail au moins deux semaines avant la date d’arrivée dans le pays, à la Narcotic Control Division en Thaïlande (les adresses se trouvent dans le guide), ou passer par l’ambassade de Thaïlande à Paris. Si l’on fait la demande par fax ou par mail, il faut tout de même envoyer parallèlement les originaux des documents par courrier.

On pourra télécharger les différents formulaires et les tableaux sur la page :
http://narcotic.fda.moph.go.th/faq/download.php

Lorsqu’on arrive en Thaïlande, on est tenu de déclarer à l’aéroport ces médicaments considérés comme narcotiques.

Les voyageurs qui utiliseraient un antalgique ou un analgésique opiacé ont donc tout intérêt à adopter un autre médicament s’ils veulent éviter ces délires procéduriers.

2°) Pour les psychotropes catégories 2, 3 et 4.

C’est relativement plus simple : il n’est pas nécessaire de demander une autorisation. On peut les transporter librement, à condition qu’on puisse présenter en cas de contrôle une ordonnance d’un médecin (en anglais, si possible) contenant les mêmes indications que dans le cas des narcotiques, et que le traitement n’excède pas 30 jours.

On n’est pas tenu de les déclarer en arrivant à l’aéroport, ils sont considérés comme objets personnels. Il est tout de même précisé que tous les médicaments doivent être conditionnés dans leur boîte d’origine.

Pour se faire prescrire des narcotiques en Thaïlande, seuls certains hôpitaux agréés ont le droit de le faire. On trouvera la liste ici :

http://narcotic.fda.moph.go.th/faq/upload/Lists%20of%20preparations%20of%20Narcotic%20drugs%20and%20hospitals%20edit.doc._3041.pdf

Rien n’étant précisé pour les psychotropes, on peut penser que tous les médecins peuvent en prescrire librement dans le pays.

J’espère que cette contribution est assez claire. Elle pourra être utilement complétée, affinée, corrigée, précisée (ou contestée), afin d’être utile au plus grand nombre possible.

Quoi qu’il en soit, on ne saurait trop conseiller aux voyageurs de vérifier les médicaments qu’ils emportent dans le royaume. Il serait dommage qu’un film commencé dans Vacances sous les tropiques se terminent dans Midnight Express…

Cordialement,
PVM

Préférez les grands groupes comme par exemple les “Watson” afin d’éviter les copies, elles sont nombreuses.
Si vous consultez un médecin en Thaïlande, c’est lui qui vous donnera les médicaments avec l’exacte quantité, une pochette par spécialité avec la posologie reportée sur celle-ci.

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