Naxos et Athènes : petit compte-rendu

Forum Grèce

Nous sommes partis une dizaine de jours fin septembre : une semaine à Naxos que nous avions appréciée - trop brièvement - il y a plusieurs années et 3 jours à Athènes que nous connaissions déjà un peu.
A l’arrivée à l’aéroport, très facile de repérer où sont tous les bus X96, X97, etc…
Il faut prendre son ticket à la petite guérite et attendre tranquillement son bus. 5 €/ pers. pour aller au Pirée avec le X96. En revanche une fois dans le bus aucune indication du défilement des stations. Il faisait nuit (20h15) donc pas trop de repères. Nous descendions un peu avant le terminus : arrêt NAT pour rejoindre l’hôtel Piraeus Dream. On a demandé aux passagers grecs du bus. Trajet un peu long, arrivés à 21h45.
Le temps de poser les valises à l’hôtel et on est allés acheter nos billets de ferry pour le lendemain, départ 7h25 du quai E7 pour Naxos avec ces bons vieux gros ferrys de la Blue Star. Ils sont très confortables, bien plus que les horribles speedrunners qui vous ballotent comme un bouchon, et très ponctuels. Y être 20 à 30 mn à l’avance suffit. Les destinations s’affichent sur un panneau lumineux en haut de la grande porte arrière, alternativement en grec et en anglais, on peut donc vérifier son parcours. De même les bagages sont parfois stockés en fonction de la destination.
Plaisir de retrouver cette île de Naxos = des plages merveilleuses (toute la côte ouest), de jolis villages (Halki, Apiranthos), des randos à faire, des morceaux d’histoire (les Kouros vers Mélanes, assez émouvants, chapelles byzantines, et puis bien sûr le Kastro de Hora…)
Il y a encore pas mal de routes qui ne sont que des chemins de terre (dirt roads) : attention aux amortisseurs…
Restaurant à conseiller : la taverne Axiotissa à Kastraki, sur la route d’Alyko. Fava, poisson grillé, miam !

Au retour au Pirée on prend le métro – à gauche sur l’avenue en sortant des quais. Pas difficile, il n’y a qu’une ligne à cet endroit, qui va vers le centre d’Athènes. On achète son billet à une caisse automatique (1.20 €) et en ¼ d’heure on est à Monastiraki.
Nous avions choisi l’hôtel Attalos, principalement à cause de son emplacement idéal. En plus nous avions un (grand) balcon avec vue sur l’Acropole.
Visite de l’Acropole justement, y aller très tôt ou tard l’après-midi pour éviter les paquets de cars de touristes qui se déversent, sinon c’est abominable.
Le musée de l’Acropole, en contrebas, est une vraie réussite : belle architecture, belle lumière, un coin pour les enfants, très pédagogique, une progression intelligente, et les vraies Caryatides… et puis une boutique plutôt bien achalandée, pas comme celle qui se trouve en sortant de l’Acropole et qui ne ressemble à rien…
C’est d’ailleurs un mystère pour moi : pourquoi les musées, et particulièrement le musée archéologique national (à voir absolument) n’ont-ils pas des boutiques plus conséquentes ? Il y a pourtant de quoi faire, en termes de reproductions, produits dérivés, etc… Non ?
Nous avons trouvé l’atmosphère assez polluée cette fois-ci. Un bon prétexte pour aller à la colline du Lycabette : eh bien c’est époustouflant ! Cette vue dominante sur la ville, la mer, les iles en face, le port du Pirée, l’Acropole sur sa colline … ça remet tout en perspective, c’est magique. Un très bon moment.
En parlant de bons moments, un restaurant à conseiller, O Tzitzikas kai O Mermigas, sur la rue Mitropoleos (réserver à l’avance peut-être). Mais en Grèce il est difficile de ne pas trouver de bonnes choses à manger…
Pour rapporter un joli souvenir artisanal, le magasin du Musée des Arts populaires, 45 rue Adrianou.
Retour vers l’aéroport en métro, la ligne 3 (bleue). Prendre la rame indiquée « Airport », il y en a une toute les ½ heures, temps de trajet 50 mn environ, le tarif est spécifique sur cette ligne 8€/pers ou 14 € pour 2. On arrive pile en face de l’aéroport. Il n’y a plus qu’à aller se faire enregistrer avec les (pas toujours) charmantes préposées…
Encore une question, à part celle sur les boutiques des musées, à l’attention de ceux qui vivent en Grèce : que signifie cette habitude dans les églises d’écrire un mot sur un petit papier qu’on glisse ensuite dans une urne ? : prières, vœux… ? Merci à ceux qui pourront m’éclairer, ainsi qu’à tous ceux qui répondent aux questions diverses et variées sur ce forum

Bonjour,
Il s’agit tout simplement d’“ex-voto” que l’on dépose pour faire un voeu ou pour remercier d’un souhait exaucé. On en trouve dans de nombreux pays, notamment dans des endroits sacrés et souvent sur des arbres. La pratique existe aussi en France, plus discrète : vue dernièrement, par exemple, à la Basilique de Lisieux.

Eh bien je me coucherai moins bête !
merci à vous

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