Le bourdonnement permanent de deux avions 7 jours sur 7 au dessus d’une zone protégée par un arrêté de biotope, encore un grand mystère. Dans un pays où tout est réglementé, on se demande toujours pourquoi il existe des abérrations de ce type. Cela est encore plus étonnant lorsque l’on sait qu’il existe un aérodrome à moins de 10 kilomètres ou encore un parc d’attraction (Walibi) guère plus loin pour les adeptes de la galipette.
En matière de protection de l’environnement, des sites ou des personnes, la réglementation concerne surtout les tondeuses à gazon ou les barbecues. Oui le parachutisme dans un lieu comme celui-ci provoque une gêne considérable et dépasse l’entendement. C’est un peu le problème de tous les “sports à papa” mécanisés ou motorisés, ils disparaîtront avec le crash climatique que nous vivons.
Il faut partager la terre, l’eau et le ciel…
Cela est une formule de catéchisme, lorsque l’on souhaite partager le ciel et que l’on pense aux générations futures, on pratique le parapente, on utilise pas un coucou à moteur.
Et si vous aviez 20 hélicoptères et 10 à 20 ulm qui volent 7 jours sur 7 et qu’il fait beau toute l’année… vous n’avez même pas besoin de l’imaginer: ÇA EXISTE et noulafé! Le tourisme ça peut aller jusqu’à là.
Il est intéressant dans ce cas là de faire des mesures objectives et de constituer un dossier: vous laissez un enregistreur audio (qui peut être un smartphone, mais un vrai enregistreur est mieux, enregistrer en format non compressé (wav)) et faites des observations “indémontables”: des analyses temps fréquences avec le logiciel audacity …
L’île de la Réunion est le must en nuisances de loisir aérien, lieu de rêve pour collecter un maximum de signatures acoustiques de pétoires volantes et l’exemple d’organisation touristique à ne pas suivre, la référence mondiale de la nuisance de loisirs, et qui dit mieux, perpétrés à ce niveau dans un Parc National, un condensé de tout ce qu’il ne faut pas faire, ici nous essayons les erreurs à ne pas faire ailleurs…
Lançez une pétition !
Un vrai bonheur de ne plus avoir ces zouzous et et ces frelons au dessus de nos têtes durant le confinement. Je pense que cela représente un vrai frein au développement touristique autour du lac du Bourget; lorsque que vous êtes une semaine à l’hôtel pour entendre ce bourdonnement permanent, vous ne revenez pas deux fois.
La pollution sonore de cette activité touche également l’autre coté du mont du chat, à Vertemex d’après des habitants de cette zone qui se plaignent en comparant à l’île de la Réunion (le fait que des lieux silencieux laissent entendre très fortement et longtemps des aéronefs en continu même loin et très haut, et que du coup ça prive de l’accès à la nature: ce n’est pas là une question de dB mais de contraste bruit/calme).
"lorsque que vous êtes une semaine à l’hôtel pour entendre ce bourdonnement permanent, vous ne revenez pas deux fois"
À cela on répond que l’activité bruyante valorise et attire d’autres touristes qui rapportent plus: on remplace des touristes calmes par d’autres qui s’éclatent en dépensant dans des manèges et usines à bruit, et ceux là… semblent plus intéressants car ils font du tourisme intense et dépensent plus… alors la formule magique est dire aux autres “tant pi pour vous si vous n’aimez pas ça allez vivre ailleurs”
Lorsque l’on sait qu’un service public comme “jeunesse et sports” cautionne cette activité, on se dit que l’horizon est bien noir pour les forces vives de notre pays.
Le tourisme change totalement et ce goût pour les activités à sensations le démontre: le but du tourisme n’est plus la découverte d’une région mais d’y cumuler en le moins de temps possible le plus possible des expériences à sensation, et en grande partie dans le but inavoué de les partager dans les réseaux sociaux afin de valoriser son égo. Tout ce qui est rapide et bruyant donne une impression “intense”. Le mot “intense” correspond à cette recherche, et, mécaniquement, cela provoque des nuisances intenses… Si vous lisez quelque part qu’une destination est “intense”, vous saurez quelle ambiance touristique y règne. Il est anti-naturel de faire quelque chose “d’intense” discrètement…
Chacun a ses libertés et ses moyens…
Pour répondre à Campone, vous devriez quitter cet échange dans la mesure ou vous ne faîtes que le parasiter avec des phrases insipides voire ridicules.
Bonjour, j’aime bien l’analyse que vous faites sur l’intérêt que porte une partie des touristes aux distractions spectaculaires, afin de les relayer sur les réseaux sociaux et de se donner la sensation d’exister. J’ai envie de dire pourquoi pas, mais lorsque l’on mesure l’impact que cela peut avoir sur les milieux et le climat, on se dit que c’est une vraie bêtise. L’état comme d’habitude ne joue pas son rôle de régulateur ou de modérateur en appliquant des régles ou en interdisant.
Pourquoi tant d’agressivité ?
Par ce que les nuisances installées dans l’environnement, répétitives et de grande durée cumulée sont une forme de violence sur les populations qui habitent là, et qu’en retour ça rend irritable voir agressif.
c’est grace aux touristes fortunés…
que vous avez les infrastructures…
qui vont bien…
et que votre baraque à de la valeur…
avec le confinement…certaines de ski vont crever…
et au passage les vallées vont se vider…
et votre maison vaudra plus un clou…
pensez s’y il vaut mieux des touristes fortunés…
que des routards sacà dos fauchés qui font du camping sauvage…
ou les campings cars… qui emméne bouffe lidl avec eux…
et dépensent rien sur place…
écologie et économie çà va pas ensemble…
investissez dans du double vitrage ou alors allez dans un coin ou ya pas de tourisme…
allez chez les sans dents…lol…
Pour répondre à Gignac 31, je n’ai personnelement rien à “valoriser”, et je trouve que votre discours ressemble étrangement à un prospectus d’assurances vie. Pour ce qui est des infrastructures financées à grands frais avec de l’argent public afin d’engranger des bénéfices chez les grands groupes pour in fine favoriser une poussée d’adrénaline et d’orgueil chez quelques uns, je ne suis pas preneur.
Sur le continent du négoce, il est évident que si l’écologie n’a pas sa place, l’économie de marché à une mort programmée et la notre aussi d’ailleurs. A quoi pourrait donc bien servir des stations de ski sans neige et des Alpes sans glaciers ?
Pour en revenir à la thématique du forum, le parachutisme est pour moi la vitrine du mépris de l’environnement et de l’égoïsme, c’est une activité qui n’a plus aucune légitimité aujourd’hui. Bien évidemment si l’on rapporte son impact chiffrée avec celui de la pollution automobile, c’est ridicule mais le symbole est énorme sur notre capacité à réagir face aux nuisances.
La question que l’on devrait se poser est "quel monde souhaitons-nous à nos enfants "?
Et pour votre dédain du “routard sac à dos fauché” dans les Alpes, il fallait quand même oser sur un site comme celui-ci, c’est tellement énome …
L’éternel débat entre les écologistes de la décroissance et ceux du progrès…
Intéressante étude sur la gêne due au bruit l’aviation légère et l’absence de réglementation en France, avec une étude sur des aérodromes en région Rhône-Alpes.On constate, mais rien ne bouge… l’immobilisme est une spécialité bien de chez nous.
Renvoyer l’activité 10km plus loin ça va faire plaisir aux riverains de cet aérodrome ! Quand on voit comment la nature s’adapte aux nuisances crééés par l’homme, je ne pense pas que cette réserve naturelle soit menacée par cette activité.
Maintenant il est bien possible que cette activité soit en augmentation ( comme beacoup d’autres, plus d’humains: plus d’activité) et c’est peut être ça qui pose soucis.
Comme dis plus haut, arrêtons lesactivités motorisées ! Il suffit de remplacer par le parapente et le bruit va disparaitre ( mais les animaux peuvent en avoir peur).
Un exemple de vol en parapente à Chamonix ça fait envie !
Le parachutisme n’est pas un sport mais un divertissement bruyant, polluant et élitiste qui relève d’une autre époque. Cela pourrait être toléré quelques heures dans une journée, mais comme il n’existe aucune réglementation ni contrainte, c’est l’enfer tous les jours du matin à la tombée de la nuit.
Un avenir est-il encore possible pour les “sports à moteurs thermiques” ?
"Renvoyer l’activité 10km plus loin ça va faire plaisir aux riverains de cet aérodrome ! Quand on voit comment la nature s’adapte aux nuisances crééés par l’homme, je ne pense pas que cette réserve naturelle soit menacée par cette activité."
Se servir de “la nature” comme poubelle sonore est bien le pire que l’on puisse faire! c’est déverser la pollution sonore précisément là où ça fait le plus de dégâts, puisqu’on supprime les derniers endroits de calme qui restent et impacter le plus cruellement possible les humains qui viennent dans ces temples naturels “respirer” loin du désordre-la-ville… Dans la nature, un bruit faible devient fort par contraste, l’émergence acoustique plus élevée, l’impact est considérablement plus grand qu’en zone urbanisée. La nature est très vulnérable à la pollution sonore et on déplace la nuisance sur des humains encore plus sensibles et aussi la plupart des animaux, insectes et même les plantes qui perçoivent d’abord le paysage acoustique et particulièrement LES VIBRATIONS, on connait bien la décoloration des batraciens due à la pollution sonore ainsi que baisse de croissance des végétaux en présence de bruit constant (au profit de plantes envahissantes qui remplace vieux arbres et plantes locales). Organisez des baptèmes de l’air pour 50.000 touristes par an DANS le PARC NATIONAL DE LA VANOISE et vous pourrez être fier de suivre l’exemple de La Réunion mis à part qu’en plus la Réunion autant surpeuplée que le Japon… MESURES RÉCENTES à la Réunion, le jour où ils faisaient l’effort du moins de bruit possible (13 mai 2022, contrôles et mesures de la STAC)
(Ce type de mesures peuvent être faites avec un logiciel gratuit Audacity, un ordinateur équipé de linux et un enregistreur à 250 euros, ne vous en privez pas pour militer!)
L’électrique n’apportera pas le silence car le bruit provient des pales et hélices.
Un drone électrique de 250 gramme ou un petit avion d’aéromodélisme en sont la démonstration!
Attention aux nouvelles lois alpines qui interdisent l’héliski (Bravo!!!) mais qui, bizarement tolèrent la dépose à ski avec des “aéronefs sans pilote à bord”: on en rigole mais c’est pas une blague, car ces aéronefs sans pilotes à bord (drones porteurs) EXISTENT et servent déja au base jump, et avec un peu plus d’autonomnie bientôt pour le ski: les skieurs vont se pendre à cet aéronef sans pilote à bord puis le larguer une fois atteint leur point de départ ou de saut: bientôt dans les alpes, “vous n’avez rien à dire on respecte la loi”!
Limiter, fixer des quotas, en pratique ça ne marche pas. Un peu de nuisances tolérées est la porte ouverte à plus de nuisances, c’est le principe du pied coincé dans la porte.
Si on n’appele plus votre région par son nom mais par un slogan inducteur de comportements de recherche des sensations (par exemple “La Réunion L’île intense”) c’est potentiellement très dangereux pour la qualité de vie, car ce genre de communication change l’approche globale des touristes potentiels: les gens adoptent sans même s’en rendre compte l’appelation-slogan, se l’approprie et l’associent à leur égo enrichi du voyage, et la propagent sans conscience que ce sont des slogans de manipulation marketing (des “implants mentaux” lancés pour la vente et déjà associés à des communications publicitaires virales ou subliminales). Surveillez bien le “marketing” de vente de la région et les comportements viraux associés, et contrez si possible par les réseaux sociaux…