Projet: Vivre en presque totale autarcie

Forum Expatriation

Bonjour à toutes et à tous.

Je viens vous faire part d’un projet de vie qui me tient vraiment à coeur. Vivre en presque totale autarcie. Pourquoi presque totale? Parce que toute personne possèdant des terres est soumise à des taxes, et, ne souhaitant pas vivre en nomade, Il faut donc inévitablement que je génere de l’argent afin d’être capable de payer celles-ci( donc travailler pour quelqu’un ou vendre mon travail( ce que je propose)).

L’idée est donc d’acheter un terrain, une île, …( après une étude des lieux) Ou le but serait d’y produire la totalité de mes/nos besoins en nourriture, électricité, eau par le biais de l’agriculture, de la pèche, de l’élevage, d’énergie renouvelable afin d’être auto-suffisant et de vendre les surplus au marché ou autres afin d’accumuler asser d’argent que pour payer les taxes, le matériel dont on ne saurait se passer et prévoir les coups dur.
(Des moyens tels que le tourisme( ou autres suivant l’endroit) peuvent être aussi une source de revenu. Certaines personnes pouvant être interessées par le fait d’apprendre de nouvelles choses, de découvrir un autre mode de vie, …)

Le but n’étant donc pas de suprimer l’argent puisqu’il est impossible de s’en priver à cette époque mais de se donner la possibilité de vivre la vie souhaitée. Vivre en totale autarcie n’étant pas possible, je voudrais proposer une alternative qui s’y rapproche le plus possible.

Je ne suis pas du tout contre le fait de vivre en communauté. Je suis même pour donc, si certaines personnes partagent les mêmes idées que moi, pourquoi ne pas envisager faire quelque chose ensemble? Plus il y’a de connaissances, d’entre-aide, plus nous pourront nous épanouir plainement et avec facilité.
Sachez que je ne suis pas non plus contre des idées suplémentaires.

Si certains d’entre vous ont eu une expérience similaire ou en vivent une actuellement, n’hésitez pas à m’orienter, me conseiller. Pour ceux qui aimeraient faire le pas et qui voient en mon idée une vie qui leur correspond, n’hésitez pas à vous manifester. si d’autres ont des connaissances, des conseils ou autres, je suis preneur! Ce projet de vie me tient vraiment à coeur mais… est-il réalisable? Je pense que oui sans être pour autant utopique.

(Je vous demande, s’il vous plait, de ne pas juger. J’aimerais avoir des retours interessant).

Merci à vous d’avoir pris le temps de me lire. En espérant avoir l’occasion de le faire à mon tour. Anthony

… le problème sera de trouver des compagnons car cela nécessite un “effet de groupe”, autrement dit une communauté. Hors ce n’est plus, mais absolument plus, dans l’air du temps. Les derniers vestiges se sont éteints dans le milieu des années 70. Maintenant c’est l’individualisme hypertrophié et mortifère (car on ne peut rien faire en restant tout seul à part se vendre à un salariat de plus en plus réduit et mal payé).

Pour ma part je ne suis même pas arrivé à en débaucher un, c’est tout dire. J’étais trop concret, je ne les faisais pas “rêver” (à une “île déserte” où “partir avec rien et vivre au jour le jour” comme vous pouvez lire dans les forums). Mais je ne désespère pas d’en rencontrer, localement, lors de vadrouilles au Chili ou en Argentine.

Sur le plan matériel, par contre, ce n’est pas bien difficile. Il est assez aisé, dans beaucoup de pays d’Amérique du sud, d’acquérir un terrain pas bien cher où on pourra faire ce que qu’on veut sans être enquiquiné, comme en France, avec “permis de construire” et autres “installations agréées”. De plus les impôts locaux n’auront rien à voir. L’eau peut généralement se trouver par forage si on est un peu éloigné d’un patelin (et elle sera meilleure que celle des canalisations). Pour l’électricité pas de souci non plus il y aura toujours une ligne à proximité.

Une fois le terrain retenu il faudra obtenir le statut de résident comme “investisseur”. Ca sera à voir selon les pays.

Mais, pour mener à bien un tel projet, il faudra arpenter les pays possibles, repérer les bons coins où on a envie d’y vivre et, bien sûr, d’établir de bons contacts avec les locaux.

Il faut donc :

  • un capital à investir en fonction de ce qu’on veut développer
  • une réserve monétaire pour pouvoir assurer la phase d’exploration

et… les oiseaux rares, parties prenantes du projet (s’il ne s’agit pas d’une espèce éteinte comme les dodos).

Ton projet est le tien quoiqu’on en pense, tu es responsable de ta vie et si tu te plantes comme si tu réussis pleinement (ce que je te souhaite), ce sera la conséquence de tes choix.

+1 avec le message d’antila que je complète (un peu) en ajoutant la contrainte administrative. Bien voir avant tout si on aura (ou pas) le visa permanent, la carte de résident.

Au Brésil par exemple nb de gringos se sont fait avoir par des vendeurs véreux qui leur ont juré que la propriété de tel ou tel bien leur donnerait le VIPER presque automatiquement (pub relevée à Joa Pessoa: “le visa en trois mois!”) alors que le site des affaires étrangères (itamaraty) prévoit on ne peut plus clairement que “la propriété de quelque bien que ce soit ne donne aucun droit à résider de façon permanente au Brésil” (je cite)

Je connais un couple qui se retrouve avec une jolie fazenda qu’il ne peut occuper que… deux fois 90j par an (90j par période de 180) alors que c’était “l’investissement de leur vie” prévu pour subsister dessus justement à peu près en autarcie (autosubsistance aux trois quarts, le quart restant destiné à payer les impôts fonciers, les rares biens matériels qu’on ne peut pas fabriquer, etc.) Là encore ils ont cru aux promesses du vendeur et du “cartorio” plus celles d’un avocat véreux associé en réalité au vendeur.

Pas de régularisation a posteriori possible pour eux (déjà X demandes toutes rejetées, ça traîne depuis 12 ans) alors que s’ils avaient déposé une demande préalable de visa investisseur, cela se serait réglé assez vite. 90.000 euros fichus en l’air, tout leur petit capital.

Autre chose: dans certains pays (dont le Brésil, toujours) quand tu as le VIPER, en sortir plus d’un certain temps (deux ans pour le BR) fait perdre ce droit à résidence. Même si tu as des biens dans le pays il faut alors refaire tout le processus sans certitude quant au résultat.

Je précise que ce sont des généralités illustrées par un exemple, celui du Brésil, évoquées pour donner des pistes à la réflexion préalable, en aucun cas transposables pour tous les pays (de l’Amérique latine ou d’ailleurs) Certains sont stricts, d’autres coulants et ce n’est pas toujours ceux qu’on croit, dans un sens ou dans l’autre.

Il faut regarder au cas par cas, soi même, sur les sites officiels (ex sites consulaires) Et voir aussi si le principe constitutionnel de non rétroactivité des lois existe, cela pour qu’une résidence permamente accordée à certaines conditions ne soit pas remise en cause ultérieurement si les conditions ont évolué (ce principe existe au Brésil. On est passé de 1500 à 6.000 r$ de revenus par mois pour avoir le droit à un VIPER retraité, mais ceux qui avaient moins que ces 6.000 r$ n’ont pasvu leur RNE remis en cause; cela pour ilustrer mon propos sur la non rétroactivité des lois)

benj77 en parle en connaissance de cause et j’en avais déjà discuté sur place quand j’y étais en 2009.

Etre résident permanent est indispensable pour un expatrié. Et il ne faut pas avoir peur de consulter un avocat sérieux pour savoir ce qu’il en est concrètement.

Sûr que le Paraguay est le pays le plus cool à ce niveau là car il n’y a pas de condition, juste de la paperasse d’état-civil. Si je m’y suis fourvoyé (car on ne peut rien faire avec les paraguayens) ce n’est quand même pas par inconscience mais parce que des critères objectifs existaient (outre la résidence il faut ajouter la stabilité de la monnaie, meilleur que l’euro, et le fait qu’on peut acheter ce qu’on veut en attendant d’être résident ce qui met 6 mois une fois déposé toutes les pièces).

Les retraités, même avec une petite retraite (mais quand même pas ridicule comme la mienne de 81 EUR/mois), n’ont généralement pas de souci dans les pays d’Amérique du sud (sauf le Brésil) car il y a un type de visa de résidence permanente pour eux, les autres, les vrais expatriés, viseront le visa “investisseur”.

D’où l’indispensabilité d’avoir tout repéré sur place et avoir établi des bons contacts avec des locaux dont certains auront une “promesse d’embauche” qui sera très bien vue pour obtenir la résidence.

Ceci dit on peut prendre son temps (et une location sur place) car il n’y a pas de souci avec le visa touristique qu’on renouvelle tous les trois mois avec un A-R à la frontière (sauf pour le Brésil comme l’a expliqué benj77).

Récemment pour tous les pays du Mercosul en riposte à une décision de Schengen?

C’est une question, hein, pas une affirmation! A vérifier pour chaque pays concerné sur les sites officiels des consulats et pas sur des forums ou autres sites où les gens “croient savoir” et ne savent souvent pas.

Oui pour le bon avocat mais… s’en méfier aussi. TOUT vérifier, surtout lors des contrôles des transactions. Dans le nord du Brésil par exemple, il est fréquent que les résidents (brésiliens ou étrangers) de Belém fassent appel à un baveux de Fortaleza (et vice versa) par peur qu’il ait été circonvenu par la partie adverse. Le risque est plus faible quand il vient de loin… (c’est là qu’on voit que notre vieux système de “conservation des hypothèques” formaliste a quand même du bon: chez nous il est quand même rare qu’on achète un bien foncier ou immobilier à un type qui ne le possède pas.^^ )

Ce qui vaut pour le monde entier. Ne jamais confondre “avocat recommandé par le Consulat” et “avocat recommandé par un employé du Consulat”. Je le sais, je me suis fait avoir, je suis tombé sur un véreux et ça m’a coûté un bras, Type incompétent, corrompu, qui refilait une comm à son rabatteur.

VIPER retraité au Brésil de nos jours: il faut 6.000 R$ par mois, (env 1700 euros) et (rare donc à souligner) les formalités pour ce VIPER sont simples! Je vais le demander juste pour pouvoir prolonger mes séjours de plus de 90j

Certains le font en Ariège

http://www.travelplugin.com/vivre-en-autonomie-france-realite/
http://www.lvn.asso.fr/spip.php?article981

Ca ne me rajeunit pas car ca remonte aux années 70, Le SPSU et une bande d`escrocs grugeant les plus naïfs. L’Ariège, je connais bien, c’est très froid l’hiver, ce qui fait que la production agricole est HS pendant 6 mois.

Et puis l’Ariège, c’est la France. Donc terrains et maisons de plus en plus chers, impôts locaux, on n’en parle même pas (surtout quíl va falloir s’occuper des “migrants” et leur donner des rentes). Sans oublier les administrations qui vous mêneront une vie impossible, permis de construire, etc. Juste un exemple : dans un hameau de la Creuse où je rénovais une grange avec un ami, on a été les seuls à se faire refuser l’électricité au motif que notre prise de terre n’était pas bonne (dans du granit, c’est sûr) en même temps qu’on était les seuls à avoir une prise de terre.

Aucun de ce type de souci dans les pays d’Amérique du sud que je connais. On trouve des terrains pas chers où on peut faire ce qu’on veut et les impôts locaux sont très légers. Il faut juste se préoccuper d’être résident.

où que ce soit, qui ont une sorte de leader naturel, celui qui se dévoue pour “faire les papiers” et toute cette sorte de choses. Concession agricole et communauté qui se suffisait à elle même. “tout partager, les travaux, la vie ensemble, les repas, etc” bien entendu sans calculs mesquins.

J’en ai vu une ainsi, se développer en Guyane, sur des dizaines d’hectares qui en plus avait une réputation qui dépassait largement la région: les babas cools plus ou moins routards y passaient au cours de leur périple et contribuaient au boulot commun contre l’hébergement, la bouffe, ils apportaient leur pierre à l’édifice, au défrichage. Là encore, sans calculs mesquins, on est pas dans cette société capitaliste de merde, on est potes.

Et puis un jour comme ça se produit hélas souvent, la communauté s’est disloquée, et on a voulu faire les comptes, pas au centime près mais pour que ceux qui avaient mis des milliers d’heures de boulot pour l’édifice reçoivent en partant un petit quelque chose, pour redémarrer ailleurs.

Ils ont été vite faits: tout, absolument tout était enregistré au nom du fondateur (le bail emphytéotique, les bâtiments, les espaces cultivés etc) lequel avait fait toutes ces démarches si emmerdantes, je suis sympa les mecs, je vous laisse les joies du bûcheronnage ou de la charpenterie, des cultures, pendant que je vais faire des queues aux guichets de Cayenne, et ceux qui voulurent partir n’avaient que le droit de faire leur sac.

Le “fondateur” s’est donné le beau rôle en leur octroyant quelques piécettes et il est maintenant à la tête d’une belle exploitation tout ce qu’il y a de plus normée, insérée dans la société.

Je dis ça je dis rien, mais surtout quand on veut vivre en autarcie on peut se passer de l’électricité raccordée! (du vécu, sept ans en Guyane avec deux panneaux solaires, une lampe à gaz (sur grosse bouteille et colonne belvédère, là ça ne coûte à peu près rien en butane, avec les petites cartouches jetables c’est l’horreur) un frigo à pétrole (cher à l’achat mais increvable, aucune pièce en mouvement et ça consomme très peu si on consacre 10mn/jour au réglage), et un tout petit groupe qui fonctionnait 10h/sem environ quand je branchais la pompe qui tirait l’eau du puits pour la hisser dans le réservoir en hauteur et que je devais utiliser l’ordinateur - avant l’ère internet dont on peut aussi se passer, si! si! (mais j’écrivais)

Je me suis certes remis très vite dans mes habits de civilisé décadent quand cette belle expérience s’est terminée, mais il m’en reste quelque chose et je suis à peu près sûr qu’en cas de grosse merde du genre cataclysme naturel sur la durée ou exode obligé, je serais sans doute moins empoté que d’autres.

Cela dit je ne crois guère à la vraie autarcie en France. Parce qu’il faut quand même vendre un peu pour se procurer ce qu’on ne peut pas produire (des tas de choses, bien plus que dans un pays chaud où la dépense en vêtements est infiniment moindre par exemple), qu’on ne peut pas vendre facilement du fait des normes de sécurité alimentaire, que pour avoir assez de bois pour se chauffer six mois par an il faut une sacrée surface boisée etc.

Nos “communautaires en autarcie” en France, 98 fois sur 100, font la queue à la poste entre le 5 et le 8 pour retirer leurs 500 euros du RSA, ils ont la CMU, et leur activité personnelle (très respectable, souvent intéressante) est souvent davantage un mode de vie et un complément de revenus qu’un vrai retour aux sources en se coupant de la société.
Parce qu’avec un RSA à la campagne quand on a le logement pas loué (même très rustique), le potager, le poulailler, les clapiers, voire une ou deux ruches et trois chèvres pour le lait etc. on vit infiniment mieux qu’avec un SMIC dans une ville, un loyer à payer tout comme l’intégralité de la nourriture, des transports, et toutes les dépenses contraintes (je ne critique pas le RSA, d’abord ce serait HS sur ce forum ensuite il correspond à un besoin pragmatique; enfin si certains départements l’octroient et le maintiennent assez facilement, d’autres sont bcp plus sélectifs)

D’ailleurs même dans ma “communauté guyanaise” évoquée ci-dessus et alors que la vraie autarcie était possible, avec les meules à charbon de bois pour la cuisson (et assez de bois pour les alimenter, ça repoussait plus vite qu’on le coupait et pour que ce soit le cas en France il faut une sacrée surface), des lampes à huile et l’huile faite sur place, des cultures vivrières en excédent (ventes sur les marchés rapportant de quoi acheter des outils, des vêtements, etc) de l’élevage, du miel, du sucre de canne, qq plants de café et même le tabac qui fait rigoler, dès que le RMI fut institué, tous les ayant-droits ont fait la queue à la poste. Et quand l’un d’eux s’est quasiment coupé le bras en abattant un arbre il n’est pas allé voir le chaman du coin, mais bel et bien l’hosto de Cayenne (et il fit très bien).

Cela pour dire que la vie en quasi autarcie est possible, que ce choix est infiniment respectable (pour moi du moins même si c’est aux antipodes des orientations que j’ai données à mon existence) mais que justement pour être cohérent et ne pas se planter il faut être en position permanente de réflexion.

Est-ce que tel ou tel truc est indispensable, nécessaire ou superflu? (ex EDF dans certaines situations qu’on ne peut pas généraliser… des fois c’est oui, des fois c’est non)
Est ce que si je vais dans telle direction je ne me mets pas un fil à la patte à long terme pour une satisfaction à court terme?
Et accepter une part de risque qu’on a du mal à évaluer tant on est formaté. Chez nous si on est malade on est soigné d’abord, ensuite on voit si la personne peut payer (sauf la bobologie et encore quand on insiste…). Dans plein de pays où on vit comme on veut et où on le fait effectivement en quasi autarcie, ou on se paye une assurance santé (mais dans ce cas il faut travailler pour la vie quotidienne PLUS pour dégager du cash et alors ce n’est pas un fil mais un câble qu’on se met à la patte) ou on accepte le fait qu’un accident parfois banal, une maladie, peuvent avoir des conséquences dramatiques. Cette part de risque acceptée ou pas est de la liberté souveraine de chacun, mais pour être libre encore faut-il en être informé. Et se souvenir que la situation où on est à 20-30 ans (jeune, seul dans la vie, en pleine santé) n’est pas forcément celle où on sera vingt ans plus tard (pas pour refuser les aléas, mais pour les gérer et les accepter en toute connaissance de cause)

Cordialement

Dans les histoires de ces babas qui se font gruger par plus filous qu’eux, il n’y a pas de victimes innocentes. Une commnunauté est une association au sens capitaliste du terme. Il y a donc des parts sociales pour chaque membre, des clauses d’entrées et des clauses de sortie. Il y a, à peu près dans tous les pays, une forme de type SARL qui peut convenir et qui offre suffisament de protection.

Le style du baba “partageux” qui partage avec d’autant plus d’enthousisme les affaires des autres alors que lui n’a rien est, il me semble, révulu.

Quand a l’autosuffisance il s’agit d’un circuit productif agricole où chaque étape du circuit est légèrement éxédentaire. C’est là où on peut parler d’autosuffisance. Je m’étais fait expliquer tout ça par un ingénieur agronome. C’était du sérieux. Mais tout cela n’était pas trop mon truc, je suis plutôt un technicien bricolo à tout faire.

Et, comme je vous le dit, tout ça est à envisager hors de France où vous êtes taxés à mort avant d’avoir engrangé en euro.

Tout ceci nécessite d’en discuter sérieusement ce qui n’a et ne sera jamais fait dans les forums de type Routard où justes quelques rousseauistes vont venir “rêver” et que la mentalité générale est telle qu’elle exclue toute démarche collective.

D’un côté la nécessité de s’associer selon les rites “capitalistes” avec parts sociales et tout et tout, pour se préserver.
De l’autre des rousseauistes généreux mais utopistes, incapables de penser comme cela. Ou ils sont tous comme ça et ils se font allumer par l’extérieur, ou il y en a un plus malin que les autres (décrit ci-dessus) qui se révèle le prédateur des autres. En plus la communauté bénéficie souvent du travail des gens de passage.

Des types qui vivent en autarcie réelle ou factice, j’en ai connus en Guyane. L’un (Dubernat) a écrit un bouquin à compte d’auteur (les solitaires crèvent seuls) quasi introuvable de nos jours mais intéressant même si on lève les yeux au ciel devant ses postulats ravageurs (ex. sur les femmes. “il y a 80% de connes, 15% de s… et 5% de saintes; les pires, ce sont les saintes”)
Chasseur pêcheur cueilleur et un peu orpailleur, il vivait dans la jungle, résolument misanthrope mais incroyablement ingénieux. Et son savoir n’était pas inné: ça s’apprend, de vivre dans la jungle, c’est dur, c’est risqué, c’est très chronophage. Rien à voir avec l’idée qu’on s’en fait. Il se fait vieux s’il vit toujours, j’ignore ce qu’il est devenu.
L’autre, qui a toujours de beaux projets mirifiques, est un escroc qui piège les naïfs. Un assassin de surcroît, qui a exécuté une de ses victimes qui avait eu le malheur de se rebiffer et qui fut condamné pour ça. Je le traque de forum en forum, là où il recrute les futurs gogos et je l’ai empêché déjà de nuire de nouveau.

Justement la création d’une association pour vivre en autarcie en Guyane, c’est son truc, son modus operandi

Cordialement

Je suggérerais bien aux impétrants de prendre 90j - durée légale d’un séjour touristique - à cheval sur saison sèche et saison des pluies pour aller se poser dans un de ces villages loin de tout du sertão brésilien ou de la pampa, pour observer et apprendre. Point de départ d’une réflexion personnelle

Dans mon groupe libertaire des années 70 nous étions aussi confronté à ce dilemne : ne pouvant rêver à un îlot de socialisme dans un océan de capitalisme étions nous condamnés à mener une vie de cons, autrement dit de prolétaire selon Marx (“Celui qui n’a pas de pouvoir sur l’emploi de sa vie et qui le sait”) en attendant un très hypothétique grand soir ?

Bibi, lui, proposait la forme schizophrénique de la lutte de classes en préconisant la structure capitaliste de l’économie à ceci près que si les capitalistes (de peu de capital) c’était nous mais que les prolétaires, archi exploités, c’était nous aussi.

Cela me semblait le seul moyen de construire une vie économique en sortant de l’individualisme du salariat qui est de plus en plus voué à la disparition misérable.

C’est pourquoi je suis perplexe que cette “époque formidable” qui voit l’éclatement de toutes les contradictions allant même jusqu’au remplacement ethnique des populations indigènes ne suscite pas une réflexion révoltée de la part de ceux qui en souffrent le plus. On ne lit que, par ci, par là, quelques élucubrations de fumeurs de moquette (biologique). Or l’expatriation devrait être vraiment à l’ordre du jour, non plus comme une “vie alternative” mais comme une nécessité vitale car une seule chose est sûre : à perdurer dans le Titanic qui coule on ne peut que boire la tasse définitive.

Bonjour,
ton projet est tout a fait légitime dans le monde que nous connaissons aujourd’hui.

Nous sommes quelques personnes à la recherche d’un projet presque similaire.

Je ne sais pas ou tu en est dans ton projet mais je suis disponible pour echanger avec toi , si l’on peut regrouper nos infos…

Nous concernants : nous avons de 26 à 32 ans , avons tous vécus et travaillés ensemble ,tous nos biens on été vendus ou sont en cours de vente.
Nous avons eu des commerces en France en relation avec le tourisme , et souhaiterions créer un espace quasi auto-suffisant , écologique pour acceuillir quelques voyageurs.
Mais surtout un retour à des choses plus simple et vraies.
Le tout accompagné de l’océan mais surtout le plus loin possible de ce qui ressemble au capitalisme .

J’ai résumé tres rapidement , je repasserai plus tard.

Je suis beaucoup intéressé par ce projet moi aussi … Je trouve ça fascinant de vivre qu.avec la nature donc si cela vous tiens toujours a coeur je suis pret pour ce projet et nous pourrons en parlez plus précisément…

Bonjour, comme vous je souhaites élaborer le même type de projet… Pour ma part j ai déjà franchi le pas et j ai quitté la France.
j ai investi en Uruguay, sur une parcelle de 6 hectares 900 et il y a la possibilité d agrandir celle ci…60 en tout. L’endroit est retiré mais pas trop non plus, il y a des tas de possibilités d aménagements plusieurs maison peuvent y être construites pas de limite de Cos…étant donné que je ne suis pas sur le littoral… J ai créé une s.a qui me permet de tout pouvoir exercer cela va de la nourriture à la location en passant par le textile ou bien encore l import export, de l agriculture à la mécanique… Donc beaucoup de possibilités.
Pour mon habitation actuelle j ai installé deux contenairs en parallèle que je vais raccorder d un même toit… Pas besoin de permis car pas considéré comme une habitation fixe… D ou l intérêt…
cela fait maintenant un peu plus de 6 mois que j y habite et je souhaite échanger, voir développer avec d éventuels confrères sur ce type de projet… L avantage est qu il n y a pas de barriere j insiste, donc tout est est possible…

Bonjour, j aimerai savoir si vous êtes toujours animés par le même désir d autarcie… Merci de me répondre ci c est le cas cordialement el VIENTO…

Pour ceux qui aimeraient faire le pas et qui voient en mon idée une vie qui leur correspond, n’hésitez pas à vous manifester. si d’autres ont des connaissances, des conseils ou autres, je suis preneur! Ce projet de vie me tient vraiment à coeur mais… est-il réalisable? Je pense que oui sans être pour autant utopique.

bonjour

nous partons en Uruguay pour justement voir s il est possible de construire un tel projet, nous sommes deux pour le moment alors evidemment les bonnes volontés sont bienvenues

Écoutez vous êtes les bienvenus si vous désirez voir le coin ou je me trouve…je ne connais pas vos dates mais je peux sans doute m adapter si vous avez besoin… Cordialement…

Bonjour,
je m’appelle Audrey, je te soutiens complètement dans ton projet de vie. Je suis en prafait accord avec toi. Je pense que l’utopie est un passage obligé et qu’il faut croire en ses rêves. Aujourd’hui, on est ancré dans un système de consommation, de possession et on ne réfléchie plus par nous même. Les gens ne se préoccupe que de leurs petits confort, on préfère mettre le chauffage au maximum l’hiver pour pouvoir se mettre en tee-shirt, on préfère acheter des plats préparés pour aller plus vite, on préfére racheter un pantallon plutot que de recoudre le bouton perdu, … c’est absurde! je pourrais citer une centaine de chose comme ca. Bien sur j’ai fait parti de ces gens là encore aujourd’hui mais j’essaie de changer au fur et à mesure. Ce que je veux dire c’est que personne ne se rends compte que chacune de ces choses à un impact sur notre planète. Je te rejoinds sur le fait que mon idéal de vie c’est l’envie de ne plus dépendre de cette consommation et des industriels, je veux me tourné vers les richesses que la terre nous offres en produisant ma propre alimentation mais aussi consommer local. A la différence, c’est que je me suis prise pour passion l’écologie. Je sais à présent l’impact de nos actes sur la planéte. Je pourrais comprendre qu’on ai fait une erreurs mais je ne comprends pas pourquoi on persiste. Je suis en colère contre ce système actuel, il ne fonctionne pas et je pense qu’il est temps que ca change. Nous sommes à la croisé de deux chemins, prenons le bon avant qu’il soit trop tard! Pour ton projet je pense que c’est une très bonne alternative, que tous le monde devrait se remettre en question comme tu as du le faire. Bonne continuation à toi! Si je peux te donner un conseil, crois en toi et eloigne toi des gens nefaste à ton projet qui te dirons que tu rêve trop et qui ne croirons pas en toi.

Salut, ton endroit semble intéressant. Je n’y connais rien mais j’en ai assez de devoir suivre des règles sociétales.

Salut, ton endroit semble intéressant. Je n’y connais rien mais j’en ai assez de devoir suivre des règles sociétales.

Bonsoir si tu le souhaites donne moi tes coordonnées Facebook ou WhatsApp je t enverrai des photos… si tu veux te faire une idée… cordialement

Si vous voulez être cohérent il va falloir commencer par résilier votre abonnement internet !

Je ne possède pas de Facebook j ai un watsape :0498786864

Dsl ton numéro ne marche pas… le mien +33609377953

Je n’ai pas tout lu des commentaires par flemme car c’est long.
Mais as tu pensé aux earthship ?
Personnelement je suis encore jeune mais je compte me trouver un endroit perdu dans la campagne en France et me construire un earthship dessus avec 2/3personnes de ma famille
La RSA payera la taxe fonciere et la taxe d’habitation. (L’état me prend ce qu’il me donne, comme ça pas de probleme de conscience)
Et vivre en autonomie (chasse, serre de cultures, pisciculture…)
Je n’ai pas encore pensé a tout mais si mon idée peut t’inspirer, pourquoi pas…

Le but est de dépenser le moins possible, en retournant aux bases de vie
Mais ce serait dommage de se priver des avancées technologiques actuelles qui facilitent les choses non ?

Il y a encore des peuples qui vivent comme ça. on les appelle les autochtones ^^. Mais si vous regardez les stats, mêmes les peuples indigènes se fractionnent et les enfants se dirigent de plus en plus vers les villes…
Sinon il y a d’autres sociétés, telles que les Amish qui vivent presque en autarcie, même s’ils svont aux courses et sont de plus en plus dans une optique de tourisme €€€ que dans leur optique de vivre avec le minimum de technologie.

Faux, les autochtones sont tout simplement les gens nés là où ils vivent !

Oui et non J-M. Littéralement, tu as parfaitement raison (et moi tort). Mais je ne parlais au sens littéral, mais dans le sens des communautés (ou peuples) autochtones, qui est une extrapolation du sens littéral.
http://www.survivalfrance.org/qui/terminologie

j’aime ton projet, et je rève de la même chose.

mais tu verras sur les site de survie (ou par l’experience) que l’homme est un animal social et donc que les relations humaines devienne a plus ou moins long terme aussi vitale que la nourriture. Pour etre ermite, il faut avoir le gène.

sinon, sans relation sociale, tu finis par deprimer, et la deprime, c’est la mort quand tout depend que de ton courage pour avancer envers et contre tout.

pour en revenir à ton projet, n’hesites pas à venir en discuter, a defaud de conseil, tu trouveras au moins en moi une personne qui partage tes reves.

Bonjour.

Ma femme et moi sommes très intéressés par votre projet. En effet nous cherchons depuis plusieurs années le moyen d’échapper à cette société de consommation. Nous voulons vivres de notre travail,que ce soit le travail de la terre ou apporter nos connaissances et les partager.

Serait-il possible de faire plus ample connaissance avec vous afin de mieux nous présenter ?

Dans l’attente de votre réponse

Veuillez agréer nos salutations distinguées

Bonjour Jean-Sebastien, si l’Uruguay vous parle mes coordonnées WhatsApp : 093 479 356 cordialement

Bonjour.

Merci,mais si nous devions partir pour l’étranger,déjà il faudrait que l’on est les moyens financiers,ce que bien évidemment nous n’avons pas sinon cela ferait bien longtemps que nous aurions acheté un terrain isolé pour mener notre vie comme nous l’entendons,et de plus le seul pays qui nous attire c’est les états unis (Alaska).
Actuellement nous habitons en Alsace et trouver une communauté vivant en quasi autarcie dans les vosges nous irai très bien.

Bonjour, nous sommes 3 soeurs originaires des Vosges et nous avons egalement ce projet :slight_smile:
Actuellement en train de travailler en Australie et en Suisse afin de reunir la somme necessaire a l achat du terrain et des equipements pour se lancer a croire que pour sortir du systeme on a pas vraiment le choix que d avoir les 2 pieds dedans …
Cela fait plusieurs annees que l on a cette idee mais pas evident a concretiser beaucoup d’ interrogations sur le lieu qui, l’ on pense, jouera un role crucial pour la suite.
Nous avons a regret ecarte les vosges de nos possibilites a cause du climat tres rude et des obstacles administratifs de construction en France.
Pour l’ instant nous somme plutot tourne vers la Grece ou malgre le fait qu on y ait tres peu sejourne (2 x 3 semaines) on s’ y est senti tres bien autant au niveau de la population que du climat. De plus, on dirait bien qu’ une dynamique pousse pas mal de de personnes notamment les jeunes a essayer de vivre de maniere alternative.
Quoi qu il en soit tout est tres flou pour le moment mais nous pensons rester en Europe (a distance raisonnable de la famille et des amis tres importants pour nous).
Une suggestion peut etre pourrions nous crees un groupe dur facebook par exemple pour echanger sur le sujet, discuter des interrogations et avancees de chacun et aussi partager nos connaissances.
En attendant bonne chance et on courage a vous tous !

Jean Sebastien il y a un ecolieu dans les vosges pres d’ Epinal (Les Eco-reporters) je pense pas qu il y ait moyen de rejoindre cette comunaute mais si vous voulez une experience de ce mode de vie ils acceuillent des woofers :slight_smile: Par contre, ce sont des hollandais donc mieux de parler anglais.

Bonjour, j’ai également un projet similaire en tête mais je veux rester en France et trouver le moyen de contourner les problèmes que l’on peut rencontrer.
Si vous décidez de créer un Facebook à ce sujet, je serai ravi de vous rejoindre.
Connaissez vous ce site ? Ca date un peu mais ça donne pas mal d’infos. Mais du point de vue légal ça manque cruellement d’infos.

Oui je connais les moutons enrages mais je n avais pas vu cet article merci ! Si l un d entre vous connait un site qui donne une idee du prix des terres dans divers pays d’ Europe je suis plus que preneuse j’ arrive pas a trouver d’ infos a ce sujet …
Voila avec ma soeur nous avons lance le groupe Projet de vie en autonomie, lieux de vie alternatifs/en marge du systeme. Bienvenu a vous :slight_smile:

Bonjour, comment peux-t-on vous contacter ? Je commence à peine les recherches à ce sujet et je pense avoir besoin d’un max d’infos, et vous aussi j’imagine et discuter de tout ça. PS : je viens de tomber sur un site qui montre un mini jardin optimisé à fond dont il serait sage de s’inspirer :slight_smile:

Bonjour Remosra, vous pouvez rejoindre notre groupe tout juste lance sur facebook : Projet de vie en autonomie, lieux de vie alternatifs/en marge du systeme. On espere qu il y aura un partage d’ infos utiles pour tous :slight_smile:
La permaclture est une vraie mine d’ or pour l autosuffisance alimentaire mais c est un tres vaste sujet qui demande beaucoup de temps pour pouvoir avoir les connaissances theoriques et pratiques!
Bonjour Sophia, de notre cote ce ne sera pas pour tout de suite on doit d abord travailler dans le but d’ avoir la somme necessaire pour se lancer ! Bonne chance pour votre
documentaire :slight_smile:

Bonjour,
je suis aussi a la recherche de personne qui aimerais vivre comme celà merci de me contacter demare.susy@gmail.com

Sujets suggérés