Quelle monnaie au Kenya

Forum Kenya

Bonjour à tous,

Toujours dans la préparation de notre voyage prévu en Octobre 2013, je quémande des infos et surtout vos expériences pour pouvoir m’y retrouver un peu. J’ai deux questions:
-Quelle monnaie vaut-il mieux privilégier le dollars, l’euro ou bien la monnaie locale? Est-il nécessaire d’avoir plusieurs monnaies sur soi?
-Je sais que cette question est un peu large et dépend de notre voyage mais à votre avis quel budget faut-il prévoir sur place sachant que nous sommes en pensions complète?

Merci pour vos réponses

Cordialment

Bjr

Frais arrivée aéroport : USD.
Achat canettes en route le premier jour (?) : USD. votre guide, si safari “privatif”, sera bien disposé.

Dollars US après 2006 de préférence. Coupures : 1 USD pourboires resto lodge, service chambre.
Ensuite coupures moyennes (5, 10, 20) et maxi 50 USD (poche secrète !).
Mais Euros tjrs bienvenus surtout si vous comptez 1 E = 1 USD (gratuity en fin de safari par ex. - là, le chauffeur/guide sera content!).
Souvenir le dernier jour : ?? USD of course.

Franchement, les schillings locaux ?? pas vraiment utiles selon moi.

Attendez, les vrais conseils vont arriver…

Bonjour,

Pour rappel, évitez de donner des pièces en euros … A Mombasa, il y a qqs semaines, nous avons changé entre 30 et 40 euros de piéces en billets. Les voyageurs refusent en général cet échange, alors que ces pièces sont données par ces mêmes voyageurs. Comme partout, les banques ne changent pas la monnaie. Donc billets de un dollar pour les petits pourboires et pq pas la monnaie locale. Cette remarque est valable pour tous les voyages, bien entendu !!

Bonjour,

tout d’abord si tu prends ton visa à l’arrivée il te faut 40 euros; ensuite si tu fais un safari avec un TO local, il te faut des euros en cash; pour le reste tu utilise des Kenya shillings ( KES : conversion sur xe.com ); le plus pratique et le moins onéreux est de retirer des KES au distributeur ( tu peux retirer entre 20000 et 40000 KES par jour suivant le distributeur et ton type de carte) .
Aucun intérêt de prendre des usd.

cordialement

Bjr

Merci pour les précisions.
A chacun sa méthode, selon son style de voyage.
Mais à l’arrivée à Nairobi, j’ai payé le visa en DOLLARS US.
Mais c’est toujours intelligent (bien qu’encombrant) d’avoir sur soi des liasses de shillings.
Bonne fin d’année, sans tomber dans les … escaliers aux escales.
Et sans tomber sur des douaniers suisses hiper-chiants qui n’en ont rien à f… de vous faire rater votre correspondance !

Je me permets de vous raconter mon premier voyage, à moi !

Globalement (un premier voyage au Kenya, donc une découverte).

  1. J’y étais allé seul, comme un grand explorateur, avec un petit frisson courageusement masqué. Les émotions furent au rendez-vous.
    Excellents selon moi : le dosage du programme, vu la courte durée, et les hébergements retenus par mon TO.
    Remarquable : le chauffeur-guide-pisteur (un kikouyou), par sa connaissance des pistes (mais c’est élémentaire) et par sa maîtrise du véhicule sur les routes – routes rendues très dangereuses par le trafic, avec des accidents fréquents, et difficiles, en très mauvais état, à l’exception de quelques tronçons tout récents à l’époque (près de Narok notamment).
    Pour moi surprenant aussi, ce guide, par les petits plus qu’il m’a apportés : chaque fois que c’était possible, le journal du jour en cours de route, arrêts dans un boui-boui « casse-croûte » (mais pas touche, le blanc !) pour faire découvrir une certaine facette du pays. Et, dans les parcs, explications détaillées sur la vie des « habitants », y compris sur les oiseaux, livre-photos à l’appui… Bien sûr, tout cela n’est que normal, je l’ai appris depuis.
    Au fil des heures, une sympathie s’installe forcément, au moins dans un sens et qui, pendant le séjour, fausse sans doute un peu le jugement sur la prestation professionnelle. C’est seulement plus tard qu’on pense - peut être à tort d’ailleurs - qu’on aurait pu obtenir un peu plus que ce qui a été effectivement reçu.
    Néanmoins, aucune vraie critique de ma part. Simplement un doute car ce guide extrêmement sympathique ne parlait pas très bien le français. Mais il devinait beaucoup et anticipait souvent les désirs de son client. Un geste, un certain regard, un soupire, un sourire…
    Dans les parcs, la radio de bord restait allumée, trop souvent à mon goût, pour permettre aux chauffeurs de la zone d’échanger des infos sur les « spectacles » les plus intéressants.
    Les paysages sont évidemment captivants pour un non-connaisseur de l’Afrique de l’Est. En dehors des parcs, des animaux dits «sauvages (pas les « grands »), gazelles de tous poils, libres et paisibles s’observent souvent tout près des villages, parfois quasi mélangés aux troupeaux de ruminants des maasais.
    En ville, le véhicule restait généralement verrouillé. Entre les parcs, le chauffeur à ma demande s’arrêtait généralement dans des endroits relativement sécurisés où se retrouvent habituellement les véhicules de safari en tout genre. En fait, le plus souvent la proximité immédiate de magasins à souvenirs !
    Je n’ai “expérimenté” aucun moustique d’aucune sorte ! Mais, bon… je m’étais protégé.
    Les personnels des hébergements ont un comportement impeccable. Ils sont aimables, serviables (surtout à Samburu) et compétents.
    Mara – C’était, je crois, le début du retour de la grande migration vers la plaine de Serengeti, quelques jours avant le début des franchissements de la rivière Mara. On pouvait voir, roulant pendant des heures, des centaines (?) de milliers de gnous et, noyés dans le flot, quelques groupes de zèbres.
    Nakuru - Autre choc visuel : des millions de flamands roses , des pélicans,
    marabouts et autres “objets volants non identifiés”. Mais il n’y a pas que les oiseaux. J’ai vu aussi plusieurs rhinos, une fois avec un jeune. Sans parler des babouins et de quelques autres espèces de singes peureux dont je ne retiendra jamais le nom.
    Samburu : C’est très loin au nord… pas seulement sur la carte. Pendant des heures, on est très secoué sur des routes parfois défoncées. Mais, à l’arrivée au Serena lodge, l’accueil est chaleureux. La région est/était terriblement sèche, plus aucune goutte d’eau dans la rivère Ewaso N’giro. Et les éléphants creusaient … et certains sont passés précocement de l’autre côté de la soif (2009 - vu plusieurs fois des tristes restes de pachydermes).
    J’ai trouvé les samburus plus sympathiques que les masais de Mara. Et ils chantent merveilleusement dans la nuit (pour les touristes). Les huttes de leur prétendu “vrai” village (ou village-musée ?) ne sont pas très éloignées, je l’ai en tout cas pensé, de leurs habitations actuelles, qui semblent d’ailleurs à peine moins primitives, si ce n’est le toit en tôle ondulée. Mais le long des routes/pistes du nord, hors du parc les habitations, en terre et branchages, sont souvent identiques à celles que les touristes peuvent visiter pour (à l’époque 15 Euros - durée +/- une heure, avec photos à volonté et accueil des écoliers presque disciplinés sous un acacia).
    Une pancarte à Samburu indiquait, en une phrase : “Défense de nourrir les animeaux et de photographier les Maasais” (en fait les samburus)…On appréciera …
    Etape Samburu – Nairobi. Visite avec repas de midi au Mount Kenya Safari Club fondé par William Holden. Endroit superbe (un euphémisme) … pour séjours de milliardaires. Visite et explication du lieu en voiturette de golf pilotée par le « délégué » Stephen, impeccable (et coincé, autant que moi !).
    Amboselli : Accès difficile également. Beaucoup de poussière très fine, parfois comme de la vapeur et qui pénètre facilement dans le véhicule.
    Partie du parc visitée par moi : principalement la zone humide alimentée en eau par les glaciers résiduels du Kili. C’est tout plat, avec une multitude de quatre pattes et d’oiseaux partout, mélangés, y compris avec éléphants, hippos et parfois hyènes à la démarche faussement craintive. Interessant, mais rien de vraiment excitant, surtout après les autres parcs et réserves… et aussi « faute à pas de chance »).
    C’était une saison sèche (juillet).

Regret : Séjour évidemment trop court et, hélas, pas de scènes de chasse (kills) ! J’ai vu tous les grands animaux, mais “au repos”, y compris un magnifique léopard qui somnolait dans l’enchevêtrement des branches d’un acacia !
Une fois encore, ce fut un tout premier voyage au cours duquel je voulais découvrir non seulement des animaux, mais aussi le pays dans ses paysages. Et certains « écrivains » de ce forum que je n’aime plus (le forum), m’avaient donné de bons conseils.
Depuis, j’y suis retourné. Et j’y retournerai ! Et au Kenya, et en Tanzanie !

Et bon voyage à ceux dont c’est … le premier voyage au Kenya !

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