Retour d'Afrique du Sud : de la TABLE aux Eléphants d'ADDO

Forum Afrique du Sud

merci pour ta réponse très argumentée.
Nous serons en voiture, notre avion attérit au Cap à 16h et le temps de prendre notre voiture nous roulerons de nuit et je crains que d’arriver à Houtbay soit une plus grande source d’inquiétude, du fait d’y rouler de nuit et de l’insécurité. En effet, Camps bay étant plus proche de l’ aéroport et plus animée, je me dis que cela doit etre moins inquiétant d’arriver à Camps Bay. De plus , Intana lodge est déjà complet sur nos dates. Si je continue à regarder sur Houtbay, tu me conseilles de regarder plus près de la plage ou plus dans les terres?
merci

J1 (suite)
Sur la route vers les jardins, nous craquons pour un stop gourmand chez le marchand de fruits installé au carrefour de Constantia à l’oposé du grand restau La Parada. Razzia de cerises, mangues et letchees (100R pour un GROS stock- rangé dans un petit carton-)!


C’est vrai que nous avons oublié de déjeuner! Nous allons pique-niquer dans les jardins, après avoir acheté 2 wraps (45R les 2) au snack près de l’entrée.

Les jardins botaniques de Kirstenbosch (70R pp + 10R pour la carte) couvrent 528ha dont 36ha aménagés pour la visite, faisant partie d’un ensemble de sites botaniques protégés de plus d’un million d’ha, classé World Heritage en 2004.
On peut y passer une journée entière… et même plus!
Merveilleusement agencés, les jardins offrent une variété de tableaux et de centres d’intérêt absolument extraordinaire, juste au pied de la Table. Point n’est besoin d’être un botaniste averti pour en apprécier la beauté.
Bien sûr, le décor change au fil des saisons…


On peut y flâner sur les nombreux sentiers ou sur le Canopy walkway, s’instruire sur les arbres ou les dinosaures, pique-niquer, randonner, faire des achats, siester, admirer des oeuvres d’art dans le Sculpture Garden, humer les parfums du Fragrance Garden…

Un seul regret pour nous (outre la brièveté de notre visite) : avoir manqué les concerts du dimanche après-midi, notamment ceux de Noël, qui commençaient le 13 décembre!

Alors voici…
la serre :


Ah, les agapanthes! Endémiques ici, elles poussent comme du chiendent!

Quelques sculptures :


La passerelle du Canopy Walk (130m de long, construite en 2013-2014 pour fêter le centenaire des jardins) :

Avec la star, en fond de décor. C’est vrai qu’elle nous fascine, cette montagne, symbole historique bien sûr, puis symbole de liberté pour les détenus de Robben Island qui se disaient “Un jour, j’irai là-haut!”.

Avec un châtaigner en fleurs (châtaigner du Cap, bien sûr!)

Le jardin des dinosaures - ou plutôt des cycads, leur nourriture favorite! Mais les cycads (ou cycas) ont survécu, les dinosaures non! Enfin, pas ceux-là.



Il y a même des caméras pour protéger les plants de cycads!

Plus loin, un ancêtre, avec ce spécimen hors d’âge de yellowwood :

L’espace aquatique offre de somptueuses pelouses :


Avec, dans un coin presque secret, “mes” pintades préférées (les mêmes qu’en Namibie)!

Bref, un vrai plaisir!

Il faut quitter ce hâvre de sérénité qui ne suffit pas à régler notre conflit avec un vieux fond de fatigue, et comme nous voulons dîner de bonne heure…

“La prochaine fois, on restera plus longtemps” (sic).

@ kapra : Les propriétaires d’Intaba nous ont dit qu’ils fermaient le lodge entre juin et septembre à cause de la météo (ils partent voyager au chaud).

Je ne considère pas que la route d’Hout Bay soit plus difficile et moins safe que celle de Camps Bay, au contraire! Nous avons mis moins d’une heure et la route est facile, on ne traverse pas la ville, on contourne derrière la montagne.
Michèle, elle, était passée par la côte je crois.

Pour les hébergements, regarde sur Booking, et aussi Air BnB? Le guide du Routard cite un BnB "superbe " à Hout Bay dans un quartier calme et résidentiel, non loin d’Intaba. c’est Luisa House, dans Luisa Street. Je t’envoie des infos en MP, à tout hasard?
A +,

Patou

J1 (fin)

Nous suivons les recommandations de Pierre-Marie et Valérie, nos propriétaires, et décidons d’aller fêter notre arrivée sur la plage d’Hout Bay, en dînant au Mariner’s Wharf , “une institution”.
Pas loin (10 minutes?), un petit port tranquille, un grand parking surveillé.

Des familles se promènent sur la plage, leurs chiens jouent…


18h- Les ombres commencent à s’allonger…

Accueil stylé :

Les serveurs, bien plus souriants que l’officier, sont en T-shirt marin rayé marine et blanc, on se croirait en Bretagne!

Il reste une ou deux tables en terrasse, super!


Le pain fait maison est délicieux!
Poisson du jour, grillé sauce au beurre (185R pp) - Un régal! Nous reviendrons.

Nous n’oublions pas le pourboire du personnel dont c’est le seul salaire (en principe, 10 à15% selon satisfaction, d’ailleurs prévu sur la facturette CB ou liquide : avant règlement, il y a une ligne où vous devez écrire quel pourboire vous donnez, puis faire le total que vous allez payer).

Pomenade digestive sur la jetée, d’où on a un aperçu sur le petit port, plus loin (oh, des phoques?)


Et sur les collines d’Hout Bay :

Sur la jetée, on croise aussi Joe et son phoque apprivoisé :


Et là, on rentre se coucher.

Pas mal, pour un premier après-midi!

super, on s’y croit presque…
Ok, on est décidé , pour notre hébergement, ce sera Hout bay.
Hate d’avoir la suite…

J2- Samedi 8 décembre.
Superbe breakfast préparé et servi sur la terrasse par Valérie et Pierre-Marie, sous le regard complice du chien Basile.

Aujourd’hui nous allons découvrir Capetown, en prenant le bus Hop on Hop off (Hoho pour les intimes) depuis Hout Bay.
Billets réservés avec un triple package Bus/Robben Island/Table Mountain, sur un site qui fait des réducs. Ceci dit, si on réserve le bus seul sur internet, on a -10% (Billet 5 lignes, 200R pp pour 1 jour- Il existe des billets 2j qui sont peut-être plus intéressants car ils offrent des prestations supplémentaires).

L’arrêt de la ligne bleue est juste devant le Mariner’s Wharf, nous pouvons laisser la voiture sur le parking devant la plage. Ah, zut! Nous n’avions pas vu que le premier bus était seulement à 10h30, nous avons plus d’une heure d’avance.
Que faire en attendant?

Aller au marché artisanal de Bay Harbour Market, au bout du port, pardi!


Dans un grand hangar : Artisanat, fringue, mini restaus avec choix éclectique, ambiance cool et familiale.
Très sympa!

On achète tout un assortiment de dim sun (16 pour 160R) pour le dîner, ainsi qu’un gros stock de billtong (lamelles de kudu et saucisse sèche) pour 59R. On aurait dû en prendre davantage, tout était extra!

Départ en bus :

Le trajet longe la côte, c’est beau (mais très nuageux!). La côte est très rocheuse et la mer assez agitée!
On découvre Camps Bay, très construite, puis Clifton Bay, Sea Point…
Quelques jolies plages, assez rares.

Les commentaires (en français) sont intéressants.




La Table a la tête dans les nuages.

Nous passons devant le grand stade du mondial de foot, à Green Point.
L’anneau blanc, quoi. Qui fit polémique quant aux surcoûts démentiels et au niveau de corruption jamais atteint! Peut-être liés…

Et puis c’est l’arrivée au Cap, à 11h30.
Nous repérons au passage près du port le parking que nous utiliserons lundi et mardi quand nous reviendrons en voiture.
Nous descendons à l’arrêt Waterfront, devant le bureau principal, près de l’aquarium, pour récupérer nos tickets et le plan actualisé.
Nous allons passer beaucoup de temps sur le Waterfront, qui nous plaît beaucoup.
Anciens docks réhabilités, beau décor, ambiance très sympa, belle animation dans l’après-midi…

Ils ont même prévu un ponton réservé aux phoques à fourrure, emblématiques de la côte sud!
Il y en aurait environ 2 millions entre les côtes de l’AFS et de la Namibie.


Ilci, ils se dorent au soleil…

… et discutent…

A côté, nous faisons un petit tour dans le quartier du canal, ultra résidentiel.

Sur les quais, les bâtiments réhabilités sont très esthétiques.
On aperçoit au loin la Table Mountain.



Le soleil joue à cache-cache.
Nous voulons aller voir la Clock Tower, pour repérer le lieu de départ des bateaux pour Robben Island (excursion prévue lundi matin).
Pour l’atteindre, on longe des malls- restaus- boutiques.
Quelques oeuvres d’art originales nous font des clins d’oeil :

L’éléphant est en petites perles! Quel travail!

Quant à l’autre girafe, elle louche sur la grue…

On arrive à la clock tower en traversant sur un pont mobile, qui parfois se met à tourner pour laisser passer un gros bateau.
La tour est en train de se refaire une beauté. Mais y’a du travail!
Si vous cherchez l’habillage rouge et blanc, il se cache sous les échafaudages.


La faim se faisant sentir, nous stoppons au Fishmarket, qui dispose d’une belle terrasse au pied de la clock tower.
Nous nous régalons d’un curry de poisson, recette malaise (150R pp bière comprise).

Nous continuons à flâner dans ce coin, le décor festif nous plaît :


Haha! Bientôt Noël!

Cette partie des quais nous semble plutôt tournée vers une certaine modernité qui n’est pas sans nous déplaire!


Nous avons devant nous le célèbre Zietz MOCAA, le plus grand musée d’Art Moderne d’Afrique, construit dans d’anciens silos à grains, qui a ouvert ses portes en 2017.
Nous reviendrons le visiter!

Aujourd’hui, nous avons décidé de marcher un peu vers le centre ville.
Peut-être vers Bo-Kaap?

A suivre…

Notre idée était de remonter depuis le port pour rejoindre Long Street, en direction de Bo-Kaap, au pied de Signal Hill.

Ah! A propos! J’ai oublié de vous raconter qu’à midi exactement, nous avons sursauté, surpris par une forte détonation : nous avions oublié le coup de canon tiré chaque jour à 12h précises depuis Signal Hill! Le coup de canon (historique!) était destiné aux marins : il leur permettait de mettre leur montre à l’heure afin d’effecter les relevés au sextant. La tradition perdure…

Donc, nous voilà partis, à pied vers le City Bowl (la cuvette du centre ville).
Difficile de se repérer car il nous manque une bonne carte, et plusieurs noms d’avenues ne sont pas indiqués. Nous avançons un peu en traversant Downtown (nord-est), finalement un peu perturbés car d’une part tout est désert (samedi après-midi) dans ce quartier des affaires aux immeubles modernes, le bas de Long Street n’est donc pas enthousiasmant; et d’autre part, plusieurs personnes à qui nous demandons notre chemin (dont des agents de sécurité) nous déconseillent de poursuivre seuls, prétendant que le trajet vers Green Market n’est pas safe.
???
Et c’est loin! Finalement nous aurions mieux fait de reprendre le bus Hoho au port et de descendre à l’autre bout Long Street (nord-ouest). C’est ce que nous ferons mardi en revenant pour une autre journée de découverte. là, c’est beaucoup plus sympa de se promener!

Bref, nous redescendons vers le Waterfront. Après tout, autant se faire plaisir, flâner dans les boutiques de souvenirs et profiter de l’animation!
Il fait chaud!

Découverte du Cap (suite) - PATOUTAILLE
Découverte du Cap (suite) - PATOUTAILLE
Nous achetons des calendrier 2019, ils sont magnifiques : photos de la région du Cap, de la faune sauvage, d’oiseaux d’AFS… Ces cadeaux seront très appréciés!

L’après-midi étant bien avancée, nous sautons dans un des derniers bus Hoho ligne bleue, qui va nous permettre de découvrir le bon côté de Long Street, plus touristique, plus animé, avec en prime de belles maisons coloniales, avant de longer les collines surplombant le port et de contourner la montagne par l’Est, apercevant au passage l’Université, à moitié cachée dans une épaisse forêt, puis le Sud, en longeant les jardins de Kirstenbosh.
Ce circuit qui évoque au passage le rôle de Cecil John Rhodes dans cette partie de l’histoire du Cap (fin 19e s.) est très intéressant.

Découverte du Cap (suite) - PATOUTAILLE
Découverte du Cap (suite) - PATOUTAILLE
Découverte du Cap (suite) - PATOUTAILLE
Le Mount Nelson Hotel, le plus vieux palace 5* de la ville, qui ouvrit en 1899 et connut des heures de gloire au début du 20e siècle.
Découverte du Cap (suite) - PATOUTAILLE

Découverte du Cap (suite) - PATOUTAILLE
Découverte du Cap (suite) - PATOUTAILLE

Découverte du Cap (suite) - PATOUTAILLE
Découverte du Cap (suite) - PATOUTAILLE
Le temps se gâte, les nuages gagnent la bataille et il fait froid, nous sommes obligés de nous abriter dans le bus!

Je crois que nous avons expérimenté les “4 saisons en 1 jour”.

Soirée tranquille “chez nous”, au pied de la montagne…
Découverte du Cap (suite) - PATOUTAILLE

J3- Dimanche 9 décembre.

Journée mémorable! Nous partons “au bout du monde”, à la découverte de la Péninsule du Cap. La météo est parfaite.

Bien sûr, nous empruntons la célèbre Chapman’s Peak Drive, qui démarre juste aux portes de Hout Bay.
Route à péage (47R/passage) assez étroite qui longe la côte, offrant de magnifiques points de vue.
Chance, aujourd’hui elle est ouverte (parfois il y a des éboulements…).
Beaucoup de cyclistes aujourd’hui dimanche, il faut être vigilants!

Vue sur Hout Bay.





Voici notre tinéraire :

Notre premier arrêt est la plage de Simon’s Town (petit parking gardé), d’où nous marchons environ 1km jusqu’à Boulders Beach, pour voir les petits “pingouins” (en fait, des manchots du Cap).
La plage est très familiale, calme et bien abritée.

Le site de Boulders Beach fait partie des PN gérés par Sanparks, donc avec notre Wild Card nous ne payons pas l’entrée (normalement 152R pp, tarif 2018/19).

Des passerelles en bois sont aménagées pour qu’on puisse se promener et observer les pingouins sans les déranger.


Il y a :

  • des très jeunes (en duvet),
  • des plus vieux en pleine mue (non waterproof, ils sont confinés à terre pour 21 jours),
  • des “baby blues” ( les jeunes à plumes bleu ardoise!),
  • et des plus vieux à plumage noir. La distinction entre ces deux derniers est assez difficile à l’oeil nu, et carrément impossible sur les photos!

L’arrivée sur le site, c’est “wouaouh!”.
La plage est couverte de petits pingouins. Ils sont craquants.





En cours de mue :


Plumage waterproof :

Le côté maternité/nurserie, plus abrité :


Oh! Un intrus!
Ce timide daman vient grignoter ses feuillages préférés jusque sous les passerelles.

Nous reprenons ensuite la voiture vers le mythique Cap de Bonne Espérance.
A suivre…

11h30 : Nous arrivons à l’entrée du Parc National.
L’espérance? C’est que la file de voiture avance!
Les formalités d’entrée dans le parc sont interminables. Nous verrons par la suite que c’est assez fréquent avec Sanparks.


Une fois encore, nous ne payons rien, avec notre Wild Card.
Sinon, il en coûte 303R pp.

Nous roulons jusqu’à Cape Point. Paysages impressionnants!
L’impression de vivre un moment historique (pour nous!).

Ah oui!
Cape Point! Différent de Cape of Good Hope! Ne pas confondre!
Le premier, c’est l’emplacement du phare. Le second, c’est le vrai Cap.


Bref. Nous nous garons sur le parking de Cape Point (Article 1er : avoir un peu de chance, surtout un dimanche. Bingo!), filons au snack acheter un sandwich + une pizza (excellente) - 140R.
Nous déjeunons au pied du phare. Y’a pire!

Ce beau phare date de 1860. Mais comme il est situé à 257m au-dessus du niveau de la mer, en hiver il a la tête dans le brouillard ou les nuages, ce qui fait qu’il ne sert à rien, les bateaux ne le voient pas. D’où certains naufrages…
Donc on construisit un 2e phare (ouvert en 1919) , plus bas, à seulement 87m d’altitude…

On peut prendre un funiculaire pour monter depuis le parking (60R pp)- La lourde machine qui glisse le long de la montagne s’appelle comiquement “The Flying Dutchman”- allusion au célèbre vaisseau fantôme, sans doute-. Mais celui-ci ne vole pas!

Le panorama est superbe. Bien sûr, sur ce coup là nous ne sommes pas seuls!
Là-bas au bout, à la pointe, après la plage, c’est le Cap de Bonne espérance.



La pointe :


Le parc (qui fait partie de l’ensemble du Table Mountain National Park) abrite une flore intéressante.

Après avoir rejoint le parking, nous décidons de marcher vers la pointe du Cap de Bonne Espérance (env. 1h30 A/R). Au début, le chemin est bien aménagé avec des sentiers et passerelles de bois qui se faufilent à travers un paysage de garrigue et de lande bretonne…
puis ça grimpe et ça devient plus rude, dans les cailloux!


Petites rencontres…


Dernier tronçon :

On voit au loin Cape Point avec les deux phares :

Arrivés en haut, moment d’émotion.
Mais on cherche le panneau à photographier. Et zut! Il est en bas! Avec les bus de touristes!


Allez! On y va.
Retour au parking, voiture, autre route…
Nous y voilà!
Se garer devient un challenge.
Enfin…
En haut, nous étions seuls.

Le panneau?

A côté, c’est tout simplement magnifique.

Zen…

J4- Lundi 10 décembre.

Suite de la découverte du Cap, après une soirée tranquille dans notre confortable chambre/studio : dîner maison (courses faites la veille au Spar de Hout Bay), dégustation de ce cépage typique Sud Af nommé pinotage (vin rouge créé vers 1930, mélange de cépages pinot noir et cinsault)…
Le nom de la bouteille nous a séduits. Allez, je ne résiste pas au plaisir de vous montrer la photo!
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE

Bon. Il faut être au guichet du départ pour Robben Island au plus tard à 8h45 pour le départ de 9h, mais nous voulons arriver avant pour visiter le petit musée.
Nous avons peur des embouteillages et partons très tôt (7h 20).
Maps.Me nous fait quitter la côte et passer par l’intérieur des terres, par le carrefour Table Mountain/Signal Hill. Allez, on tente. Nous mettons 30 minutes!
Nous nous garons au parking victoria Wharf que nous avions repéré, facile d’accès.
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE
A la sortie, nous demandons notre chemin : il faut traverser Victoria Mall (superbe), puis Alfred Mall (le fils).
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE
J’adore voyager au moment de Noël!

Nous sommes pile poil à l’heure souhaitée devant l’entrée du bâtiment près de la clock tower.
L’excursion coûte 360R mais nous avons payé moins cher avec notre billet groupé (et en plus coupe file!).
Un petit film est projeté, très intéressant. Le Musée est au-dessus.
La traversé en ferry dure 25 minutes, nous avons une mer d’huile. Magnifique!
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE
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Robben Island signifie “l’île aux phoques” (nom tiré de l’afrikaans).

L’arrivée nous laisse imaginer le ressenti de ceux qui furent emprisonnés ici.
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE
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Le ferry déverse le flot de touristes.
Nous sommes répartis en plusieurs groupes (chacun son guide, les guides étant des anciens détenus politiques) et casés dans des grands bus de 50 places.
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE
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On n’est pas très loin du fameux “Arbeit macht frei”!

Le bus nous emmène vers un groupe de bâtiments que nous allons parcourir.
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE
On imagine…

Et là, ça se gâte : nous sommes 50 visiteurs, assis autour d’une vaste salle (ancien dortoir???), nous subissons pendant plus de 30 minutes un long monologue historique de la part du guide, qui récite une leçon plus qu’il ne témoigne. Il a une excellente mémoire. Aucune interaction, pas de témoignage personnel. On peut poser des questions à la fin, mais on est un peu sonnés. Même si on comprend l’anglais.
On n’a même pas le temps de regarder les documents affichés au mur.
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE
Dans la cour, bref arrêt devant une série de 3 photos (photos intox, censées montrer que les prisonniers étaient assez bien traités), pas de réponse aux questions, “on n’a pas le temps”.
Toujours du magistral. Et puis, avec 50 personnes, hein…
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La traversée du bâtiment aux cellules individuelles (dont celle de Mandela) est très frustrante : imaginez 50 personnes déboulant dans un étroit couloir, le guide ne s’adresse qu’aux premiers, chacun y va de son selfie devant la cellule de Mandela… et après on finit en courant! Grrr…!!!
Bon. Ma photo est floue, et je crois que c’est une autre cellule.
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE
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Il fallait se dépêcher, d’autres groupes arrivaient…
Bilan : Ce moment de mémoire pourrait être intéressant si la visite était organisée autrement, avec un guide qui a envie d’échanger. Là, ils ont tout faux, et nous avons le sentiment d’alimenter une pompe à fric.
Bien sûr, ce n’est qu notre vécu et notre ressenti.

Nelson Mandela fut emprisonné pendant 27 années, dont 18 ans sur Robben Island.

La deuxième partie se déroule de façon plus agréable : tour de l’île en bus, avec une autre guide, une jeune femme motivée, le discours est intéressant et les échanges réels.
On passe devant le cimetière des lépreux (ça, c’était avant l’apartheid)…
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La carrière de calcaire, où Mandela et ses amis étaient condamnés à casser des pierres toute la journée, s’abîmant définitivement les yeux en l’absence de toute protection. La petite grotte servait d’abri pour le temps du casse-croûte mais aussi pour parler politique en cachette et aider d’autres prisonniers…
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Devant la carrière, bus à la queue-leu-leu, interdiction de descendre.

Nous verrons aussi la maison-prison de l’autre leader anti-apartheid Robert Sobukwe, à l’isolement face aux cabanes des chiens de garde.

Toutes les tentatives d’évasion de Robben Island ont échoué sauf une seule, l’île étant à 7 km du continent beaucoup de détenus se sont noyés. La plupart des autres ont été repris.
La prison a fermé en 1996.

Petite halte au bout de l’île, où un ancien gardien a ouvert une petite boutique.
La côte est belle, on dirait la Bretagne, avec des petits pingouins…
Actuellement, 200 personnes vivent sur l’île.
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Bilan : Beaucoup d’émotion dans ce lieu de mémoire inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, mais une grande frustration quant à la mauvaise organisation et aux conditions de visite.

Retour au Waterfront vers 13h.

A suivre…

J4- Suite.

Après un lunch en terrasse au Fishmarket à l’arrivée du ferry (West coast potje - potée de poisson- et riz, 104R pp, tb), nous reprenons la voiture pour rejoindre la Table Moutain.
Le parking n’est vraiment pas cher : 30R (env 2€) pour 6-7h de stationnement!!!

Nos quittons le Cap pour la route côtière (Sea Point, Camps Bay…) et bifurquons vers la montagne. Il y a beaucoup de monde à table Mountain, mais une fois encore nous sommes chanceux et trouvons une place pas trop loin du téléphérique.
Pas de queue avec notre billet acheté sur internet (coupe-file), mais la longueur de l’allée couverte montre qu’il faut parfois s’armer de patience si on arrive au dernier moment.
Tarif normal : 330R pp, réducs enfants.
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Le bus rouge arrive là.
Nous subissons quand même la queue du téléphérique, qui ne débite pas beaucoup malgré ses 2 cabines de 65 places.

Chance inouïe avec la météo!
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE
Les cabines pivotent sur elles-mêmes à 360° pendant le trajet, c’est assez amusant.
Panorama superbe!
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE
On se repère :
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Snack/restau/boutique… On se croirait en Bretagne!
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE
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Des sentiers serpentent sur le plateau, il y a de belles balades à faire pour admirer les divers points de vue.
Ne pas oublier l’eau, le chapeau et la crème solaire.
On se promène en savourant la beauté des lieux.
La prochaine fois, nous viendrons avec un pique-nique!
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE
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Il était une fois un daman des rochers qui se prit d’affection pour mon appareil photo…
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Tandis que le lézard (agama?) nous observait du coin de l’oeil.
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE
Allez, on redescend!
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Ce soir, retour au Mariners Wharf, dîner éclectique, avec huîtres et sushis!
Nous goûtons les huîtres partout dans le monde… Celles-ci sont bonnes (mais chères : 135R les 6!).
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE
Sur les sushis, on commence par racler la mayonnaise…
La prochaine fois, on précisera “without mayo”.
Après, ils sont bons. Très frais, préparés à l’instant.
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE
Et le vin aussi!
Le Cap (suite) - PATOUTAILLE

J5- Mardi 11 décembre.

Nous sommes un peu déçus car nous avons essayé de réserver une visite de township via plusieurs canaux, mais ça n’a pas marché, les guides sollicités étant “fullbooked” sur plusieurs jours ou n’ayant pas répondu. Une autre fois…

Nous repartons donc au Cap en voiture, cette fois par la route côtière, tellement agréable.
Même parking, nouveau tour en bus Hoho (réservé par internet, billets retirés au bureau près de l’aquarium).
Ce matin : Ligne rouge vers Long Street, découverte rapide du quartier, puis Walking tour à Bo-Kaap.
Le Cap (suite). - PATOUTAILLE
Le Cap (suite). - PATOUTAILLE
Le Cap (suite). - PATOUTAILLE
Le Cap (suite). - PATOUTAILLE

Le tour dans Bo-Kaap débute à 10h30, il part de l’arrêt de bus n°5.

Nous découvrons la plus ancienne mosquée (1794) :
Le Cap (suite). - PATOUTAILLE
Au-dessus, les fameuses maisons colorées, au pied de Signal Hill :
Le Cap (suite). - PATOUTAILLE
Le Cap (suite). - PATOUTAILLE
A part quelques musiciens, le quartier est presque désert!
Le Cap (suite). - PATOUTAILLE
Le Cap (suite). - PATOUTAILLE
Le Cap (suite). - PATOUTAILLE
Le Cap (suite). - PATOUTAILLE
De retour dans long Street vers midi, nous mangeons un morceau sur le pouce (sandwich, croissant farci, jus de fruit et muffin, 117R au total).

Nous sautons ensuite dans un bus de la ligne jaune pour le Downtown Tour. On commence par la partie “classique” …
Le Cap (suite). - PATOUTAILLE
Le Cap (suite). - PATOUTAILLE

Nous avons prévu un arrêt au District Six Museum, que nous voulons visiter…
Le Cap (suite). - PATOUTAILLE
Le Cap (suite). - PATOUTAILLE

A suivre …

J5- Suite-

Le District 6, c’est ce quartier dont la remarquable mixité raciale, sociale et cuturelle se trouva en complète contradiction avec l’idéologie de l’apartheid, que le gouverment Botha décida de raser en chassant les habitants, pour en faire un quartier blanc.
La mémoire en est conservée dans ce petit musée émouvant qui représente un témoignage fort (45R pp).

La destruction eut lieu entre 1966 et 1986, mais la “zone blanche” ne vit jamais le jour en raison des pressions qui s’exercèrent, de plus en plus fortes.
Par la suite, un programme de restitution des terres fut mis en place, environ 2000 personnes y adhérèrent… et les autres touchèrent 17500R de dédommagement.

Au sol, un plan du quartier District 6 (Il abritait 60 000 personnes).



Les rangées de petits drapeaux ont été accrochés lors de la commémoration du cinquantenaire de la destruction.

Et des grands draps brodés par des anciens habitants ont été accrochés :

Le quartier d’avant :


1966 et ensuite :


Après :

Le circuit du bus passe à côté du terrain vague.

Plus loin se trouve la forteresse militaire du “Castle of Good Hope”, édifice fondateur de la cité, avec une architecture pentagonale à la Vauban :

Nous terminons le tour puis prenons un taxi pour regagner le Waterfront (80R).

Nous allons visiter le fameux musée Zeitz MOCAA (190R pp), qui fait maintenant partie des grands musées d’Art Moderne. Les artistes exposés sont africains.


L’architecture est époustouflante! On a tronqué en oblique un ensemble d’anciens silos à grains gigantesques (57m de haut) au bord du port, faisant naître ainsi des volumes et des courbes qui vous laissent bouche bée.


Pour visiter les 9 étages, on peut choisir entre escaliers ou ascenseur.
Un peu vertigineux quand même.
Nous ne verrons pas tout! Et nous avons failli nous perdre dans cette immensité.
La variété des collections est extrêmement riche.
Pour le reste, nous sommes dans la subjectivité. Comme dans tout musée, on ne peut pas tout aimer.
Personnellement, j’ai trouvé certaines oeuvres très harmonieuses, d’autres pleines d’humour… et certaines animations vidéo un peu angoissantes.
Quelques morceaux choisis :



Voilà! c’était l’après-midi musées…

En repartant, nous faisons quelques courses au Pick n Pay du Victoria Mall pour un dîner chez nous (poulet rôti 66R, pain aux céréales 8R, 3 mangues pour 30R, vin blanc 40R…). Parking 30R pour 6_7h à nouveau.
Et nous rentrons par la côte, savourant une dernière fois la paysage!

Bonjour
Merci pour ces compte rendu très détaillés. Ils sont précieux pour moi, cela facilite l organisation de mon voyage de cet été et demystifie plein de représentations.
J attends la suite avec impatience.

Bonjour et merci, kafra!

Voici un petit complément avec quelques détails pratiques pour répondre à certaines questions :

  1. Le bus Hoho (Hop on Hop off) :
    J’ai acheté le 1er ticket dans notre package triple, sur le site “Virée Malin…” (qui existe pour d’autres villes).
    Avantage : chaque billet était réellement moins cher (j’ai payé 58€ pp au total pour les 3 excursions). Inconvénient : le billet Hoho ne comprenait que 2 lignes, la rouge et la bleue.
    Mais il n’y avait pas la ligne downtown (jaune). Remarquez : en 1 jour on ne peut pas tout faire!

J’ai acheté le 2e ticket sur place, en ligne, sur le site “Sightseeing…” (200R pp avec 10% de réduc)

Chaque fois on échange son voucher contre un ticket papier dans leur office (par exemple celui de Waterfront).
Ce ticket inclut 4 lignes : rouge, bleue, jaune (downtown), et violette (Constantia, “Wine Tour” pour 3 domaines viticoles). Faut faire des choix!

A noter que chaque fois, la ligne rouge comprend un walking tour guidé au départ de Long Street, arrêt n°5, où il y a un bureau (toilettes) et un snack/bar.

A noter aussi que sur la ligne bleue (le grand tour), il y a dans l’ordre :

  • un arrêt aux jardins de Kirstenbosch,
  • un arrêt à Constantia (jonction avec ligne violette),
  • un arrêt à World of Birds,
  • et un arrêt à Imizamo Yethu avec possibilité de visiter le township du même nom, mais nous n’avons pas testé.

Attention! Il existe aussi un billet 2 jours, mais ils sont obligatoirement consécutifs. Dans ce cas, vous avez 2 walking tours ainsi qu’un tour en bateau sur le canal (au port).
Il existe aussi une formule avec un sunset, etc etc…
D’autres excursions en bus sont proposées (voir site).

  1. Pour nos 2 autres excursions au Cap :
  • Pour Robben Island : Il fallait choisir une date, et indiquer l’heure choisie pour le bateau.
    J’ai choisi le 1er ferry du matin (9h) car tout le monde m’a dit que la mer est plus calme le matin!
    Le billet est coupe-file, vous ne faites pas la queue au guichet.
    Si la mer est trop forte il se peut que les bateaux ne partent pas et là, vous êtes remboursés. Mais c’est vous qui changez d’avis, il ne vous reste qu’à trouver d’autres touristes à qui revendre vos billets.

  • pour Table Mountain, j’avais choisi l’après-midi du jour de notre arrivée.
    Le billet reste valable 7 jours à partir de cette date, donc on était tranquilles!
    C’est également un billet coupe-file (mais pas pour monter dans le téléphérique!).
    Il paraît que le ciel se dégage très souvent l’après-midi, et les gens disent qu’il faut décider d’y aller dès qu’on voit du beau temps sans trop de vent. “Go, go!” Bon. Nous avons consulté la météo, qui annonçait du grand ciel bleu pendant 4 jours.

  1. Pour les entrées des parcs Nationaux :
    Nous n’avons pas payé car nous avions pris la Wild Card avant notre voyage en Namibie incluant le KTP en octobre. Notre carte valable 1 an était déjà amortie!
    Les parcs nationaux sont gérés par Sanparks, tant pour les droits d’entrée que pour les réservations d’hébergements dans les parcs.
    www.sanparks.org

Alors, est-ce rentable ou non, d’acheter la Wild Card?
Cela dépend du nombre de parcs que vous voulez visiter et du tarif de chacun!

A titre indicatif, voici des infos actualisées, pour vous permetre de faire chauffer vos calculettes :

Les droits d’entrée (colonnes de droite pour nous Français) :


Et la Wild Card (tarif international, dernière ligne) :

Pour les hébergements, l’ouverture des réservations se fait, en gros, 11 mois à l’avance, et il ne faut pas traîner, surtout si on part en haute saison.
En juillet, je n’avais pas pu avoir de place pour décembre dans Tsitsikamma ni dans Addo, où il ne restait que des places en camping.

Voici le tableau pour l’ouverture des réservations :


Ainsi on voit que pour réserver des hébergements pour décembre ou janvier prochains, les réservations commençaient aujourd’hui 17 janvier.

Voilà!

À bientôt pour la suite du périple,
Cordialement,

Patou

Bonjour et merci pour votre “retour” qui m’aide à préparer mon propre voyage.
Deux question me viennent à l’esprit : la première concernant les réservations. Qu’elles sont pour vous les “hautes saisons”?
La seconde à trait à la Wild card. Si on l’achéte sur le net, comment l’obtient on physiquement?
Merci pour vos réponses.
Cordialement.

Bonjour,
Ravie que mon carnet vous aide dans votre préparation!

Haha! La Haute Saison, ce n’est pas “d’après moi!”
La Haute Saison correspond aux périodes de forte demande, à la fois des Sud Africains et des touristes européens : c’est à dire en général , de juillet à début novembre pour les parcs, ainsi qu’en fin d’année (à partir de mi décembre).
C’est la saison où les prix sont les plus hauts!

Encore faut- il distinguer les régions!
Cela varie aussi en fonction du climat.
Ainsi, la côte est très prisée pour ses plages en fin d’année (c’est l’été) où tout Joburg se précipite vers Plattenberg (Garden Road).
Certains endroits sont paraît-il “bondés”… (faut peut-être relativiser).

Pour la Wild Card : Quand on achète la Wild Card sur le Net, et bien non, on ne la reçoit pas sous forme papier ou plastique!
On imprime le mail de confirmation d’achat, où figurent vos nom et adresse, votre numéro de passeport (c’est vérifié à l’entrée) et le numéro d’enregistrement de la carte ainsi que les dates de validité.
Un seul nom pour un couple ou une famille, mais le reste est dans l’ordinateur.
Et on présente son document à chaque entrée (imprimez plusieurs exemplaires, pour le cas où…!).

Cordialement,
Patou

Merci pour votre réponse j’ai tout compris.
A bientôt pour votre prochain résumé.

Bonjour,

Nous avons acheté la Wild Card le 6juin 2018 pour un voyage du 3 septembre 2018 au
23 septembre 2018;
elle nous attendait à notre retour à la poste sous sa forme carte plastique, nous repartons en octobre cette année et nous pourrons la prolonger en payant pour 2019 et l’utiliser cette fois sous sa forme plastique.
Cordialement
Christine

Bonjour,
C’est amusant!

En effet ils nous ont dit qu’ils ne nous l’enverraient pas parce qu’ils avaient trop de retard ( confirmé sur place), mais qu’on pouvait utiliser le courrier papier sans problème. (Carte achetée le 1er août).
Effectivement c’est ce que nous avons fait au KTP pendant 1 semaine en octobre, et en AFS en décembre.

Je voulais juste dire qu’il ne fallait pas s’inquieter si on ne la recevait pas par la Poste!

Nous la prolongerons nous aussi… et nous aurons un autre courrier à imprimer, c’est tout.

Cordialement
Patou

Merci pour cette mine d’infos! Nous venons de prendre les billets pour début mai (20 jours) et je m’inquiète des délais de réservations… Nous hésitons entre transports en commun et louer une voiture : la conduite est-elle périlleuse? Merci !

Bonjour,
Louez une voiture, sans hésiter! Et en plus ce n’est pas très cher.
La conduite n’est pas dangereuse.

Avec les transports en commun vous allez galérer.

Au Cap, ma voiture vous permet plus de souplesse dans votre planning ( montagne de la table, jardins de Kirstenbosch etc…).
Au Cap, vous pouvez éviter la voiture pendant le début du séjour si vous logez dans un hébergement pas trop excentré et près d’un arrêt de bus. Mais ce sera mieux d’etre autonome pour aller sur la péninsule du Cap de Bonne Espérance.

A part ça, évitez de rouler de nuit… et verrouillez vos portières en ville par précaution.
Nous ne nous sommes jamais sentis en insécurité. Et nous avons essayé d’eviter les heures de gros traffic.

Cordialement,
Patou

Coucou! Me revoila sur vos recits… combien de temps pour la table aller retour +sur place? Et ne serait ce pas mieux de la faire le matin? Savez vous l’heure d’ouverture?

Bonjour,
Depuis Hout Bay, environ 1/2h de trajet, idem depuis Waterfront.
Selon les moments, entre 10 et 30 minutes de queue au téléphérique.
Sur place, le temps à passer en haut c’est vous qui décidez, en fonction des balades que vous voulez faire!
C’est faisable sur une demi- journee, mais on peut le prévoir sur la journée entière en programmant un pique-nique.

Si c’est mieux d’y aller le matin ? Oui si vous voulez y passer la journée!
Sinon, j’en ai parlé je crois, cela dépend de la météo.
Si c’est grand beau temps, et peu de vent, peu importe.
Si c’est nuageux, il arrive souvent que ça se dégage l’après-midi. Nous avons suivi les conseils de ceux qui vivent sur place.
Vous pouvez surveiller la météo même une fois arrivés.

Pour les horaires et les tarifs :

Cordialement,
Patou

Patou, j’attends la suite avec impatience!!! Mais comme je sais que cela prend du temps, est ce que je peux vous demander directement comment vous avez fait sur addo? Tours organises? Quels hotels? Quel vecu?
Merci a vous!

Bonjour,
Désolée, j’ai pris un peu de retard, c’est vrai que ça prend du temps… mais je terminais aussi mon carnet Namibie3 ( Sud et KTP) du mois d’octobre!

Bon. L’hébergement à Addo, pour nous c’était ADDO African Home ( 2 nuits), vraiment très bien, à 10 km de l’entrée du parc. J’en parle au début de ce carnet, dans la liste de nos hébergements.
Et nous avons visité le parc tout seuls, sans difficulté, avec notre voiture, on se repère très bien et les pistes sont soit goudronnées soit de bonnes gravels.
De grands moments avec les éléphants!

Cordialement,
Patou

J6- Mercredi 12 décembre.

Bye bye Cape Town, bye bye Intaba Lodge (Nous reviendrons, c’est promis)!

Nous roulons vers “le coin des français” - Heu… vers le royaume des vignobles.

Nous arrivons à Stellenbosch vers 11h, nous trouvons facilement une place de parking au bord de Dorp Street, “au coeur de la meule”. (20R/h mais très bien placé pour visiter le centre historique).

Petite balade à pied, le plan à la main. Plein de jolies maisons de différents styles, le centre ville est très soigné, fleuri et coquet.
D’abord, poster les cartes postales (elles arriveront vers le 15 janvier!).



Près de l’église Moerderberk (1863) , nous allons visiter l’intéressant Village-Museum (40R pp), qui vaut vraiment le coup.
Ensemble de maisons voisines joliment restaurées, numérotées de 1 à 4, dont les époques vont de 1709 à 1850. Dans chacune, une charmante hôtesse/gardienne en costume d’époque, qui répondra à toutes vos questions.

On visite ensemble?
Bien sûr on commence par la plus ancienne, la plus modeste, construite en T autour d’un jardinet :


Comment vivaient-ils, en 1709?

Les meubles ne sont pas d’époque, mais le décor est fidèle.

Le sol était en terre battue, ce qui obligeait à raboter régulièrement le bas des pieds de la table, qui pourrissaient avec l’humidité.

Nous avons même droit à une antique pompe à incendie (qui date de 1732!).

La rusticité de l’équipement laisse imaginer le cauchemar que représentaient les incendies. La ville a brûlé plusieurs fois!

La maison n°2, de style Cape Dutch, en forme de H, cossue, date de 1789 (Oui, oui, la gardienne est au courant).


Au rez de chaussée se trouve une pièce consacrée aux esclaves et à l’esclavage…

L’opulence est visible!


La maison n°3 (1803) de l’autre côté de la rue, est la plus vaste, style Régence et géorgien.


Beaux meubles, belles gravures qui évoquent la vie d’antan… Une famille nombreuse y vivait.

La maison abrite l’un des 6 derniers pianos à cordes verticales au monde!

Et puis, la n°4, résolument moderne, 1850, style victorien (portait de Victoria dans l’entrée à côté des trophées de chasse), mobilier anglais, déco hyper chargée.


A l’étage, salle de bains avec … une douche!

On a bien aimé la chambre d’enfants.

Voilà pour ce premier coup de coeur dans Stellenbosch.

Le second, c’est le petit jardin botanique (10R pp), pas très loin, un bijou dans lequel nous allons pique-niquer. Magnifique! Une vraie splendeur en décembre, entre les fougères géantes, les bonsaïs, les rosiers, et les lotus et nénuphars du jardin aquatique.





Au fond du jardin se trouve un petit restaurant avec une belle terrasse ombragée, l’endroit rêvé pour se restaurer ou siroter un café… ou une savannah!

A suivre…

Bonjour patou! Je suis en plein sur ce morceau de mon voyage! Je mange vos mots! Et admire vos photos!!!Je suis impatiente de mire la suite!!!

J6- (Suite)

Impossible de quitter Stellenbosch sans une promenade le long de Dorp Street, où se succèdent quelques-uns des plus beaux bâtiments de la ville, avec des architectures d’influences diverses : style Cape Dutch, géorgien, Régence et victorien. Tous restaurés à la perfection et offrant une ambiance assez élégante. Un régal pour les yeux!
Vers Stellenbosch et Franschhoek (suite) - PATOUTAILLE
Vers Stellenbosch et Franschhoek (suite) - PATOUTAILLE
Vers Stellenbosch et Franschhoek (suite) - PATOUTAILLE
Vers Stellenbosch et Franschhoek (suite) - PATOUTAILLE
Vers Stellenbosch et Franschhoek (suite) - PATOUTAILLE
Vers Stellenbosch et Franschhoek (suite) - PATOUTAILLE

Nous avons choisi de ne pas visiter de domaine viticole à Stellenbosch (dont nous connaissons déjà quelques vins…), et de nous rendre directement à Franschhoek, où nous séjournerons 2 nuits.Nous aimons bien les petites villes!

La route est magnifique. Franschhoek, c’est “le coin des Français”.
Nous allons découvrir que le Gouverneur de la Province du Cap ne s’est pas moqué des immigrés Huguenots qui ont fui la France en 1688, en leur offrant de superbes terres dans cette vallée prospère. Bien sûr, le patrimoine viticole, le savoir faire et le travail aidèrent à cette superbe réussite.
Vers Stellenbosch et Franschhoek (suite) - PATOUTAILLE
Bref. Ce n’est pas sans une certaine fierté que nous allons découvrir ce joli village et quelques-uns des plus beaux domaines viticoles.
Vers Stellenbosch et Franschhoek (suite) - PATOUTAILLE
Nous commençons par nous rendre au splendide Huguenot Monument, au bout de Main Street. Malheureusement il est trop tard pour y accéder, mais nous l’admirons de loin.
La femme représente la liberté de culte, debout sur un globe (sur la France, paraît-il), elle tient une bible dans une main, elle a brisé ses chaînes …
Vers Stellenbosch et Franschhoek (suite) - PATOUTAILLE
Juste à côté, nous visitons le Huguenot Memorial Museum au pas de course, car il ferme à 17h!
Il comprend 3 bâtiments.
Le bâtiment principal est en fin de rénovation, mais en tant que Français nous sommes autorisés à visiter avant l’ouverture officielle de la salle principale.
Vers Stellenbosch et Franschhoek (suite) - PATOUTAILLE
C’est un bel hommage rendu à ces familles qui ont fui les persécutions après la révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV en 1685 et qui se sont remarquablement adaptées à leur nouvelle vie.
D’autres ont suivi…

Très beau panneau, hélas encore d’actualité :
Vers Stellenbosch et Franschhoek (suite) - PATOUTAILLE

Au début il n’y avait pas grand monde dans la vallée, et les habitations étaient très modestes.
Vers Stellenbosch et Franschhoek (suite) - PATOUTAILLE

C’est historique et c’est émouvant, et même si la culture française fut “absorbée” par la politique d’intégration hollandaise, il reste la mémoire et la fierté, ainsi que de nombreux patronymes et noms de Domaines.

Quelques rappels d’Histoire de France ravivent au passage nos souvenirs scolaires…
Vers Stellenbosch et Franschhoek (suite) - PATOUTAILLE
L’Histoire est clairement présentée, sur de grands panneaux modernes, et on nous rappelle que malgré l’Edit de Tolérance de Louis XVI (1787), il a fallu attendre la Révolution Française et la proclamation des Droits de l’Homme pour arriver à la fin des persécutions.

De belles bibles anciennes sont exposées au fond de la salle :
Vers Stellenbosch et Franschhoek (suite) - PATOUTAILLE
On estime qu’environ 160 000 personnes quittèrent la France, ce qui constitua une immense perte de potentiel humain et intellectuel.

Retour au centre ville.
Vers Stellenbosch et Franschhoek (suite) - PATOUTAILLE
Nous dînons d’un savoureux bobotje (125 R pp) accompagné d’un chardonnay de la cave locale, au Franschhoek Café sur main Street.
Nous aimons beaucoup cette jolie petite ville élégante et tranquille!

Bonjour Caro,
"Je suis en plein sur ce morceau de mon voyage! Je mange vos mots! "

Merci!
Attention, le repas va être copieux! Haha!
Allez, je continue avec plaisir à concoter les menus…

Patou

Bonjour

Je me permets de répondre à cette question.
Etant d’une nature très trouillarde en voiture, j’avoue que la conduite au Cap ne pose vraiment pas de soucis !!! La conduite est plutôt tranquille.
Je vous conseillerai simplement de choisir une boite auto afin de ne pas avoir à se concentrer sur le changement de vitesses :wink:

J7- Jeudi 13 décembre.

Aujourd’hui ce sera notre virée dans les vignobles de Franschhoek.
Bien sûr, nous allons prendre le Winetram, qui permet de déguster à volonté sans avoir besoin de conduire sa voiture. Cool!

Dûment briefée par Jill, mon amie anglaise qui a déjà réalisé 2 circuits du même genre, j’ai réservé à l’avance nos billets sur le site du winetram (taper Winetram Franschhoek sur votre moteur de recherche, ou :https://winetram.co.za). 240Rpp.
Il existe 8 lignes désignées par des couleurs, sur 4 routes différents, le long de la Food and Wine Road, chaque ligne proposant des stops dans 8 domaines.
C’est le principe du bus Hop on Hop off, les horaires sont fournis.
On mélange bus et tram sur le parcours, c’est super sympa et très bien organisé.
Dans une journée vous ferez au maximum 6 stops, il faut choisir en allant voir le site de chaque domaine.
Pour les dégustations ou les repas (ou picnics) il vaut mieux réserver à l’avance.

Allez, je vous emmène dans les vignes?
Départ du guichet au centre ville:



Nous avons choisi la ligne orange, qui part la première, à 9h30. Les domaines proposés nous intéressaient.
On alterne bus (assez bruyant au début car nous sommes 2 groupes, orange et violet, les gens sont tous très excités, ça parle fort, nos 2 guides encore plus, mais ça va se calmer quand nous quittons le violet).
Ça commence fort, par une petite dégustation dans le tram, avec un vin primé “champion du Monde”. C’est un blanc de chez Vrede en Lust, nommé White Mischief.

Nous passons le 1er arrêt (Noble Hill) et descendons à 10h10 à Babylonstoren. Moins pour le vin que pour les fabuleux jardins, mélangeant agrément et potagers, vergers, cactus, lavande et jardin aquatique! Un plan est utile.
Des tours avec guides sont proposés mais nous nous baladons seuls, en terminant par un café tout au bout, près de la serre. Magnifique!


Franschhoek, journée Winetram - PATOUTAILLE

Le royaume de la biodiversité!

Nous flânons dans un superbe fouillis délirant qui mêle plantes et fleurs, oliviers, nectarinier, blettes, aubergines, artichauts en fleurs… sans traitement chimique et sans maladie!
La mise en scène est soignée.
Franschhoek, journée Winetram - PATOUTAILLE
Il y a même une boutique parfums/huile d’olive/artisanat/cadeaux, très très très tentante…
mais nous n’aurons pas assez de temps pour nous ruiner. Ouf.

L’arrêt suivant, c’est Backsberg. Nous avons prévu d’y passer du temps, ayant réservé une dégustation fromages et vins (Cheese and wine pairing, 95R pp), ainsi qu’un picnic (180R pp, tellement copieux qu’il nous fera presque 3 repas!).


5 vins, 5 fromages. La sommelière est sympa et hyper compétente, c’est super!

Le picnic n’est pas mal non plus, nous avons choisi de la faire sur la pelouse.
Tapis, coussins, bouteille (choisie), et plateau de victuailles- Impossible de tout avaler, heureusement nous avions emporté des tupperwares!


Puis une petite promenade digestive dans le parc fleuri…

A suivre!

J7 (suite).
Franschhoek, journée Winetram (suite) - PATOUTAILLE
13h 10. On repart vers Vrede en Lust, où nous avons réservé une dégustation chocolat et vins (75R pp).
6 morceaux de chocolat (Lindt), 6 vins (3 blancs et 3 rouges) : très intéressant, mais moins bien orgaisé, plus impersonnel, et le sommelier est moins … motivé!
Franschhoek, journée Winetram (suite) - PATOUTAILLE
Franschhoek, journée Winetram (suite) - PATOUTAILLE
La boutique est belle, le paysage aussi.
Franschhoek, journée Winetram (suite) - PATOUTAILLE
On poursuit le circuit en passant devant Plaisir de Merle, puis l’Allée Bleue (le nom du Domaine vient de la grande allée bordée de hauts eucalyptus). Tous ces noms à consonnace française!
Franschhoek, journée Winetram (suite) - PATOUTAILLE
Franschhoek, journée Winetram (suite) - PATOUTAILLE

Comme Boschendal est fermé aujourd’hui, nous terminons notre périple par un arrêt à Soms Delta Estate, récemment rajouté sur ce circuit.
Il s’agit d’une propriété à caractère plus social, moins “chic”, qui a eu la volonté de mettre en relief une partie de son histoire.
Il y a là un agréable petit musée consacré à des instruments de musique, que nous visitons.
Franschhoek, journée Winetram (suite) - PATOUTAILLE
Clin d’oeil!
Franschhoek, journée Winetram (suite) - PATOUTAILLE
Pourquoi pas un verre de ce délicieux blanc Amalie heritage, qui n’est pas sans nous faire penser au Meursault?
Franschhoek, journée Winetram (suite) - PATOUTAILLE
En attendant le bus…

Nous serons de retour à Franschoek un peu avant 17H, absolument ravis de notre journée.

J7 (fin).

De retour en ville, nous décidons d’aller flâner le long de Main Street.
Le coin regorge de jolies boutiques, art, artisanat, frigues, boutiques gourmandes…
A commencer par les “Chocolats Huguenots”, où nous craquons. C’est que … nous sommes en manque!
Franschhoek, le village (fin) - PATOUTAILLE
Franschhoek, le village (fin) - PATOUTAILLE
Un peu sucrés à notre goût, mais pas mal quand même!

Et voilà…
Franschhoek, le village (fin) - PATOUTAILLE
Nous repassons devant le Café Franschhoek :
Franschhoek, le village (fin) - PATOUTAILLE
A propos! Voici notre bobotje de la veille :
Franschhoek, le village (fin) - PATOUTAILLE
De l’autre côté de la rue :
Franschhoek, le village (fin) - PATOUTAILLE
Plus loin, nous achetons quelques souvenirs (et la recette du boboje!), et poursuivons jusqu’au Pick n Pay local, où nous faisons quelques courses et découvrons, juste à côté, un loueur de vélos (pour les amateurs…).
Et aussi une super boutique qui vend un excellent billtong, dont nous regrettons seulement de ne pas avoir fait un stock plus important! Il faut y retourner.

Bien sûr, ce soir nous ne sommes pas affamés, le dîner se résumera à quelque grignotage, nous avons ce qu’il faut …

Au fait! J’ai oublié de (re)parler de notre charmante guest house, décrite au début de mon carnet! La chambre Queen donne sur la terrasse/tonnelle dans cette rue calme, elle offre tout le confort, y compris plateau thé/café (en plus de la cuisine accessible juste à côté), tandis que la voiture est garée en sécurité à l’arrière. A deux pas de Main Street!
Franschhoek, le village (fin) - PATOUTAILLE
Nous avons tellement aimé Franschhoek, son superbe environnement et son atmosphère, que nous venons de déider d’y retourner en décembre prochain pour poursuivre notre découverte!

Bonjour,
Je suis d’accord, je crois que j’avais répondu à cette question il y a 2 jours.

Une conduite automatique simplifie effectivement la conduite à gauche, mais après, cela dépend des goûts et habitudes de chacun.

Cordialement,
Patou

J8- Vendredi 14 septembre.

Départ pour le bout du monde! Si, si…!

(Nous n’irons pas à Hermanus, car il n’y a pas de baleines à cette saison).

8h. Après un bon petit déj cuisiné perso et agrémenté des délicieux muffins offerts par Alta, nous prenons vers le sud-est la jolie route de montagne qui passe par Franschhoek Pass en surplombant la vallée.
Dernier coup d’oeil sur le panorama :

Quelques km plus loin, deux grands lacs, à Waterkloof Dam.


Nous traversons ensuite une vaste région de vergers, puis une non moins vaste région céréalière, avec une imensité de plaines et plateaux d’une blondeur infinie, d’énormes fermes et leur bétail, et çà et là, quelques gigantesques silos à grains qui ponctuent le paysage de quelques grosses bourgades.

Nous passons Caledon, puis Bredasdorp, avant d’atteindre le bord de mer, à Struitsbaai, petit port (mais aussi station balnéaire à ses heures), réputé, du moins dans un rayon de 10 km, pour ses quelques restaurants de poisson, mais aussi pour les raies apprivoisées que l’on peut voir près de la jetée.

Mais là, à l’entrée de Struitsbaai, stop! Contrôle de police!
Vos papiers, s’il vous plaît! Papiers du véhicule, permis de conduire.
Oui, y’a un S à permis! Permis international, s’il vous plaît.
Bon, ça va, nous sommes en règle.

Oui, nous allons à Agulhas.

Aux côtés des policiers, une charmante jeune femme étiquetée Sanparks (l’organisme qui gère les parcs nationaux) nous réserve son plus beau sourire et nous inonde d’une montagne de prospectus sur la région.
Faut dire que ce n’est pas très fréquenté, par ici. Enfin, beaucoup moins que le Cap de Bonne Espérance!

Et pourtant…

C’est où, la pointe la plus méridionale de l’Afrique du sud?
C’est où, l’extrémité Sud de tout le continent africain?
C’est où, l’endroit où se rencontrent l’océan Indien et l’océan Atlantique?

Ben voyons… Cape AGULHAS!

On longe la côte (côté Océan Indien) pour y arriver.


Et voilà!

Tout de même, nous n’allions pas rater ça!

Nous nous posons vers 11h dans notre jolie guest house, Beachcomber Lodge. Accueil amical, conseils pertinents, déco agréable, belle chambre confortable.
La cuisine et le séjour sont des espaces communs, mais nous serons les seuls occupants.


Et si on allait pique-niquer au phare, et se promener un peu dans le parc national, pour voir cette fameuse pointe Agulhas?
Allez!
Au passage, nous achetons des fruits (délicieux) dans la supérette : cerises, mangues et nectarines. Un régal!


On peut monter au phare si on veut. Mais cela ne nous tente pas trop.
Picnic d’abord, sous les yeux de l’ex-figure de proue rescapée d’un naufrage.

“Avec une tête pareille, elle pouvait pas porter chance!”, ai-je entendu à mes côtés.

On va marcher? Le sentier est aménagé en direction de la pointe et du parc national, à travers une lande rocailleuse. C’est sauvage.


Nous entrons dans le parc National Agulhas.



Au bout du chemin, le “monument” officiel, d’abord la maquette du continent africain, la plaque verticale sombre à gauche indiquant le Sud :

Les rangers de Sanparks ne nous demandent pas la Wild Card.

Et puis, côté Océans, cette plaque :


On immortalise l’instant.
Nous sommes au bout du monde! (Enfin, du monde africain…)

Et puis, la question du jour : quelle différence voyez-vous entre les deux océans?
???
Bof. Il n’y a même pas une vague de plus à cet endroit! Et c’est la même couleur.
(“Et t’attendais quoi?”)


On peut marcher le long de la côte, on peut même continuer en voiture si on veut, jusqu’à un hameau nommé Suiderstrand où se trouvent quelques maisons de vacances.

On passe devant une épave.

Et non, la côte sud n’est pas un long fleuve tranquille…

Et puis nous changeons de cap (haha!) et rejoignons l’autre côté du village, où on peut se promener le long de la mer en direction de Struitsbaai. De très belles maisons très cossues se succèdent le long de la côte, le lieu étant assez prisé des gens du Cap qui n’ont pas peur de faire un peu de route.


Une piscine a été aménagée pour la baignade au creux des rochers :

Plus loin, c’est le coin des pêcheurs.

On se croirait en Bretagne!
Mais avec une hyper sécurisation en plus :

Wouaouh! Le coin semble pourtant bien paisible…

Pour le dîner,nous irons au village, au Zuidste Kaap (à gauche avant le phare), pub/restau chaudement recommandé par nos hôtes. A juste raison!


Nous y dégustons un succulent bobotje, encore! (117R pp) accompagné d’un excellent chenin Dutoitkloof (99R) avec du pain à l’aïl (47R) en amuse-gueule.


C’est ainsi que nous clôturâmes dignement notre journée au bout du monde!

La suite la suite la suite!!! Hahaha je vais pas sur cette pointe… tu pars a oudtshoorn?

J9- Samedi 15 décembre.

Météo fabuleuse, breakfast fabuleux, journée fabuleuse.

Ça commence à 7h30 par un breakfast mémorable, préparé par notre adorable hôtesse Claudette, pétillante, gourmande et fin palais, d’origine irlandaise mais aussi bavarde que moi. Donc, bavardages en prime.
Full english breakfast, raffiné, servi sur des assiettes chaudes, tomates découpées en fleur, bacon parfait, champignons et oeufs brouillés. Coupe de fruits frais avec des myrtilles (le top!).
On parle de chiens, de l’Irlande… On va observer les mangoustes dans le pré du voisin.
On hérite de bons tuyaux sur notre parcours d’aujourd’hui.
Et on se quitte avec des bisous, c’est promis, on ira loger chez Claudette si elle s’installe en Irlande (projet à court ou moyen terme).
Ah! Et en plus, elle dépose des chocolats sur votre couette pour votre arrivée!

A Struitsbaai nous refaisons le plein (15,09R/L), puis continuons vers Swellendam, en prenant la direction de Barrydale.
C’est le WE, il y a plein de cyclistes, auxquels il faut faire attention car les routes sont étroites.
Nous sommes étonnés, car sur ces petites routes la vitesse limite est 120KM/h, puis ça descend ) 100 ou, très rarement, à 80 km/h quand la route tourne beaucoup!
Le Tradouw Pass (R324) nous offre un beau paysage de montagne, avec canyon et torrent.


Puis nous débouchons sur la Route 62, qui fait partie des routes touristiques en AFS.
Nous n’en verrons qu’une partie, vers l’Est, en direction d’Oudtshoorn et du Little Karoo!

Et là, nous guettons… Juste après le carrefour, sur la gauche, stoooop!
C’est le “must do” de Claudette!
11h : Le premier hôtel/snack/restau sur la gauche.
Inratable : c’est bondé!



Et là :
Le plus fabuleux milk shake de toute notre existence!

Les nôtres sont aux berries, et grand format (48R pp), mais y’a du choix. Visez la taille des pailles!
On peut aussi manger si on veut, les assiettes sont copieuses.
Mais après notre breakfast royal, on se contente du dessert!

Et l’intérieur du restau :


Et les toilettes (côté Dames) :

Sympa, quoi!

Une vingtaine de km plus loin, sur la droite, une autre institution :


Hahaha! Juste pour un café.
Mais aussi pour voir la déco de la boutique… Trrrrès originale.
Sous-vêtements au plafond, petites annonces,casquettes, fringues…
(On peut aussi manger si on veut…)

On voit passer Ronnie et sa longue tresse blonde, en train de décharger des caisses de bière.
Pour l’anecdote, la boutique Ronnie Shop a commencé à faire le plein de clients à partir du moment où des copains ont rajouté le mot "Sex"sur le côté!

Bon. On continue?
Montagnes, cailloux, paysages rappelant la Namibie…
Et puis, avant Calitzdorp, des rochers rouges, Huisrivier avec une belle vallée encaissée.


Un picnic très léger (fruits), il y a une aire sympa à 32 km d’Oudtshoorn.
Et on arrive dans la capitale de l’autruche!

Au carrefour principal, tout est dit :
L’ancien lycée de garçons abrite un musée, C.P. Nel Museum, intéressant mais hélas fermé lors de notre passage (il ferme le samedi à 13h et le dimanche!).

Notre Guest House, Die Fonteine GH (merci ANNICK!) se trouve dans le hameau de Shoemanshoek, près de la route qui mène vers Cango Caves.
Accueil plein de charme, d’énergie et de sourires, dans un cadre bucolique à souhait.


Nous héritons de la chambre “Roses”. Parfait!

Avec même le porto sur la table de chevet!

Nous avons même Cango Ostrich Show Farm au bout de la rue, allez, on fonce!

J9 (suite)Cango Ostrich Show Farm, sur la R328.

Nous arrivons à temps pour la visite de 15h (120R pp).Il y a des visites toutes les heures, la dernière est à 16h.D’après le guide du Routard, c’est “l’une de fermes les plus intimes”.Gagné! Nous sommes seulement tous les deux, avec un jeune guide adorable, donc nous allons avoir une visite privée! Celle-ci s’effectue à pied, après un petit briefing.La partie visitée n’est pas immense, mais nous avons le temps de flâner tranquillement à pied. Le briefing : les plumes, l’histoire, la mode, le mode de vie, le contenu d’un estomac d’autruche… Intéressant! Nous voyons des incubateurs, nous découvrons la rapidité de croissance de l’autruche (mais elle met 2 jours à sortir de son oeuf!). L’animal de droite a 3 semaines.

À 3-4 semaines, les autruchons ressemblent à ceci :

“Vous voulez en tenir un? Oh, oui, oui…”
(Oups! Et mes principes? Mais non, ce n’est pas un animal sauvage! )Et me voilà avec un bébé dans les bras, gazouillis inclus. C’est mignoooon!Ne pas réfléchir, ne pas se dire qu’il finira en steak et/ou sac à main.

Saviez-vous que le cou des autruches bat des records de flexibilité?Notre guide nous montre l’autruche se contorsionnant pour suivre sa main : Epoustouflant!Elle décrit 360° sans problème!


Nous visitons plusieurs enclos, certaines autruches sont géantes.

Avez-vous remarqué que les pieds ressemblent à ceux des dromadaires, avec 2 orteils seulement? L’un porte le poids, et l’autre sert à la stabilité.

Et les dents?

(autruche en train de rire)Ben… Y’a pas de dents! C’est pour cela que l’autruche est obligée d’avaler des tonnes de cailloux, pour broyer les aliments dans son estomac.Elle avale d’ailleurs n’importe quoi : bouts de bois, épingles à linge… Il faut savoir aussi que ce n’est pas une grande intellectuelle : son cerveau pèse seulement 40g, alors que chaque oeil pèse 60g!Ah! nous essayons aussi le “massage d’autruche” : vous enlevez vos lunettes, vous prenez un seau plein de maïs, et vous vous plaquez le dos contre la clôture. Elles se précipitent, et vous disparaissez sous les caresses.Un grand moment!

Dernière aventure : Marcher sur des oeufs!
Enfin… monter sur des oeufs d’autruche. Ils sont solides, surtout posés sur du sable.

Il n’y a plus de courses d’autruches, des mesures d’interdiction ont été prises dans le cadre de la protection des animaux. Cela ne nous manque pas!Nous avons fait une très jolie visite d’une heure, dans des conditions idéales. On a adoré! Bien sûr, la visite se termine à la boutique… les oeufs (vides) sont très abordables (70R je crois me souvenir), et on peut trouver de petites babioles très sympas, par exemple des petits plumeaux pour essuyer la poussière sur les touches d’ordinateur. Si, si! Après un plouf dans la piscine de Die Fonteine, nous partons dîner en ville. Nous avons choisi le Black Swann pour déguster un filet d’autruche, fort bien grillé, mais ce restaurant ne nous laissera pas un souvenir impérissable quant à la qualité du service. A demain!

J10- Dimanche 16 décembre.

Aujourd’hui la Wifi est en panne : les batteries du relais (situé en pleine montagne) ont été volées pendant la nuit!

Le petit déjeuner est une fois encore fabuleux, succulent et copieux, avec des produits frais et bio, beaucoup de “fait maison”, sans oublier le décor dans la jolie salle à manger.
Et les touches d’humour de notre blonde hôtesse!

Nous partons ce matin pour la boucle “Swartberg Pass”, qui fait partie des incontournables de la région.
Le Schwartberg Pass, au nord de la R328, c’est un col à 1568m d’altitude, qui relie le Petit et le Grand Karoo . Il y a 24 km de piste non bitumée, tracée et construite dans la montagne par des bagnards en 1888. Ils mirent 7 ans!
Nous emportons un pique-nique, car nous voulons faire cette boucle Oudtshoorn- Prince Albert- De Rust- Oudtshoorn :

On prend donc la route de Cango (nous n’irons pas visiter les grottes, je suis claustrophobe) et on bifurque vers le Pass. Le début est goudronné mais ça ne dure pas.
La montée dure 14 km, et la piste est assez difficile, c’est une gravel avec parfois de gros cailloux émergeants auxquels il faut faire attention pour ne pas abîmer les pneus.

Je rappelle que nous avons une simple berline, une Toyota Corolla. Nous avions pris des renseignements avant, on nous a dit que c’était faisable à condition que la piste soit sèche. Effectivement. Nous roulons à environ 20 km/h, un peu tendus quand même.
Nous croisons quelques autres voitures et des cyclistes (c’est dimanche…). Tout le monde se salue.


Les vues sur la vallée sont somptueuses, avec de superbes panoramas, mais les bagnards n’ont pas trop prévu d’aires de stationnement!

Certains endroits sont assez pentus!

L’arrivée au col est l’occasion de souffler un peu. Ouf, le plus dur est fait. Parce que le plus dur, c’est la montée…


De l’autre côté, des vues tout aussi magnifiques mais la descente est plus tranquille, avec une piste plus facile, de grands virages, une piste assez étroite mais avec des aires prévues pour les croisements.
Qu’est ce que c’est beau!


De belles falaises de rochers rouges (quartzite?).


Et puis, en bas, la surprise d’une oasis, avec des familles venues pique-niquer au bord de l’eau! Mais il est trop tôt pour nous.

Et bien, ça y est! Nous l’avons fait! En étant attentifs et en roulant lentement, ce n’est pas plus difficile que ça.
Nous n’avons eu aucun problème de voiture, aucune crevaison, et nous n’avons rencontré aucune voiture en difficulté sur ce parcours.

Plus loin, Prince Albert est un mignon village endormi qui s’étire le long de la N407.
Quelques jolies maisons, mais nous n’avons pas envie de nous arrêter.




On repart donc sur la N407, en direction de Klaarstroom et De Rust…

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