Retour de 12 jours en Grèce continentale

Forum Grèce

Pour organiser notre voyage itinérant en Grèce, j’ai beaucoup lu et consulté les récits et avis des internautes même si je suis peu intervenue sur le site. C’est donc un juste retour des choses d’apporter maintenant ma contribution afin que d’autres puissent profiter de notre expérience.

Nous avons fait un voyage itinérant d’une douzaine de jours à travers la Grèce du 20 septembre au 1er octobre, vol, hôtels et location de voiture. Notre circuit fut le suivant :

JOUR 1 : vol pour ATHENES, arrivée à 17h30, récupération des bagages, de la voiture et route pour ELEFSINA via l’autoroute. Notre but était de sortir de l’agglomération d’Athènes qui n’était pas au programme des visites (déjà fait lors d’un long week-end l’année dernière) et de nous mettre sur la route de Delphes.

JOUR 2 : Départ d’ELEFSINA après le petit-déjeuner par le chemin des écoliers jusqu’au monastère d’OSSIOS LOUKAS. Visite et pique-nique puis route vers ARACHOVA où nous passerons un moment à nous balader. Route jusqu’à DELPHES, arrêt à l’hôtel et, comme nous avons du temps et qu’il fait beau, départ pour GALAXIDI, au bord du golfe de Corinthe, où nous passerons la fin d’après-midi et la soirée avant de revenir dormir à DELPHES, le but étant d’être au plus près du site archéologique afin de commencer la visite le plus tôt possible le lendemain matin.

JOUR 3 : Départ matinal pour le site archéologique de DELPHES (à 5 minutes) afin de devancer les bus des TO. Vers 13h après la visite de la totalité du site excepté le musée, départ pour LES METEORES tout d’abord par une très belle route de montagne puis par la vaste et interminable plaine de Thessalie. Arrivée vers 17h à KASTRAKI, hôtel et petite balade à pied jusqu’au sunset. Soirée dans le charmant village de KASTRAKI.

JOUR 4 : A 9h, heure d’ouverture, nous sommes devant le monastère de Varlaam (Grand Météore est fermé puisque nous sommes mardi, nous avons prévu de le visiter demain), il y a déjà 3 bus vides sur le parking. Je soupçonne les monastères d’ouvrir plus tôt pour les TO. Sur la journée, nous visiterons successivement VARLAAM, grand mais très encombré de touristes et ceci d’autant plus que grand météore est fermé, St STEFANOUS, le plus accessible, un petit bijou de coquetterie encore habité par quelques nonnes, AGIO TRIADAS, celui qui a servi de décors à un film de James Bond, le plus difficile d’accès sans doute mais du coup très tranquille et vraiment différent, plus dépouillé et masculin, et enfin ROUSSALOU, également habité par des nonnes dont la partie visible est vraiment minuscule. Ce dernier, très impressionnant de l’extérieur l’est bien moins de l’intérieur. Le tout fut bien sûr entrecoupé de courtes balades et arrêts à différents points de vue.

JOUR 5 : Visite matinale de GRAND METEORE, tellement vaste qu’on y sent à peine le monde et vraiment à voir. Malgré les 4 monastères visités hier on n’a eu aucune impression de redondance. Route vers METSOVO par la montagne où nous ferons une pose déjeuner et une petite balade puis vers IOANNINA où nous dormirons après avoir visité le Kastro (la vieille ville en fait) ainsi que l’île (on en fait le tour en 1h à pied), accessible par bateau en 10 minutes.

JOUR 6 : Départ de IOANNINA pour PERAMA (10 minutes en voiture au nord) et visite guidée des grottes (1h) puis route vers le site archéologique de DODONE. Après la visite, direction NAFPAKTOS, sur le golfe de Corinthe où nous passerons la soirée et la nuit sous une pluie d’orage battante et particulièrement persistante !
JOUR 7 : Nous passons le fameux pont Rion-Antirion et gagnons, par l’autoroute (en travaux), le site de Mycènes que nous atteindrons vers 13h. La visite nous occupera plusieurs heures sous le soleil enfin revenu. Nous rejoignons ensuite NAFPLIO où nous dormirons cette nuit. Balade de fin d’après-midi le long de la mer sur un beau chemin de promenade aménagé, sunset à l’acropole et soirée dans la vieille ville.

JOUR 8 : La matinée est consacrée au site d’Asclépios avec le fameux théâtre d’EPIDAURE puis pose déjeuner en bord de mer et l’après-midi, retour à NAUPLIE par le chemin des écoliers, enfin … des oliviers et visite de la forteresse Palamède. Soirée et seconde nuit à Napflio.

JOUR 9 : journée route mais quelle route ! Nous partons de NAUPLIE en longeant la côte jusqu’à LEONIDIA. Petit arrêt puis direction l’intérieur des terres via la montagne jusqu’au monastère d’Elona que nous visiterons. Passage du col peu avant KOSMAS où il fait vraiment froid d’où un arrêt très bref puis descende vers GERAKI, la chaleur, ses étroites ruelles et ses multiples élises byzantines. Le site de l’acropole est fermé pour restauration. Route jusqu’à SPARTE et nuit aux portes de l’ancienne cité byzantine de Mystras.

JOUR 10 : Visite de MYSTRAS haut et bas puis départ vers 14h pour MONEMVASSIA où nous arrivons vers 16h. Balade dans la vieille ville fortifiée, sur les remparts, montée à l’acropole (la ville haute) qui est … fermée pour restauration jusqu’en décembre ! Balade à pied de la porte haute jusqu’à GEFIRA par un agréable chemin à flanc de coteau puis retour et nuit dans la ville basse.

JOUR 11 : Nous avions prévu de voir la ville haute en matinée mais comme l’accès en est interdit, nous prenons directement la route du nord. Ce soir, dernière soirée prévue à proximité de l’aéroport. Longue route, un peu soulante mais pas difficile jusqu’au canal de Corinthe où nous marquerons une petite pose puis direction LOUTRAKI, PERACHORA , le lac de VOULIAGMENIS et enfin le magnifique site naturel et archéologique dédié à Hera où nous passerons la fin d’après-midi. Enfin, route vers la banlieue d’ATHENES soirée et nuit sans charme avant le vol retour du lendemain !

Voilà pour le programme qui pourra peut-être aider de futurs voyageurs à construire leur propre itinéraire. Il comporte certes quelques longs moments de route mais sincèrement, ils n’ont pas été un poids. On roule vraiment très bien sur les routes grecques (bon, pas à 100km/h non plus), rien à voir avec l’Irlande ou l’Ecosse beaucoup moins “roulantes” et puis, l’habitude des grecs d’utiliser les bas côtés pour se rabattre, d’ignorer les lignes continues et de laisser systématiquement doubler les plus rapides favorise une circulation plus fluide. On ne reste jamais longtemps coincé dans une file. Le plus difficile, ce sont les villages avec les divers véhicules arrêtés n’importe où et n’importe comment et les gens qui discutent, se saluent, boivent un coup, mais c’est un spectacle à voir ! A noter cependant : nous voyagions hors saison et, nous sommes des lève-tôt (en vacances du moins) ! D’autre part les paysages sont magnifiques si tant est que l’on sorte de temps à autre des grands axes, avec d’agréables surprises, chèvres, troupeaux de moutons, berger … Des tranches de vie presqu’à chaque virage.

Dans un prochain post, je tenterai d’établir un classement des sites que nous avons vus. Le but étant de partager nos impressions, pas toujours attendues, nous qui ne sommes ni professeurs d’histoire ni férus d’archéologie. Des classiques et … quelques surprises !

excellent retour .

Ca fait beaucoup de route mais vous expliquez bien le timing. En période chaude il faut compter un moins de visites pour faire de petits ploufs, mais vous avez fait un beau parcours qui mêle l’art antique, l’art byzantin, les zones de montagne et de bord de mer, ça fait un très bel aperçu de la Grèce.
J’aimerais bien savoir ce que vous avez pensé du site de l’Héraion, au nord de Corinthe. Moi je trouve que c’est un petit bijou et j’en parle souvent mais je le trouve injustement ignoré.
Et pour des gens qui ne sont férus ni d’histoire ni d’archéologie, vous avez quand même beaucoup visité, et sûrement appris des tas de choses, non ?
Faudra nous dire aussi comment est le site de Dodone, le seul de votre voyage que je ne connais pas encore.
En tout cas merci d’avoir pris la peine de faire ce récit, un peu long mais très clair sur le temps que vous avez passé aussi bien à visiter qu’en soirée.

… de m’avoir lue !

Merci aussi à Magne2, j’avais beaucoup étudié vos conseils à tous 2 en construisant notre circuit.

Effectivement mon récit est un peu long, je suis bavarde ! Et je n’ai pas fini ! Dommage qu’on ne puisse pas aérer le texte avec quelques photos.

Notre parcours a été en effet très varié et c’était un choix dès le départ. J’avais peur d’être lassée par une redondance de sites antiques. Pas question non plus, comme vous l’avez deviné ni de petits ni de grands ploufs (sauf à Nauplie où nous sommes restez 2 nuits et à Perachora). Je ne vois pas du tout ce parcours pour une petite famille en plein été mais à 2, fin septembre donc sans la foule, c’était parfait.

J’avais énormément lu avant d’aborder ce voyage et bien sûr, si l’on considère que mes connaissances étaient alors purement scolaires, j’ai beaucoup appris !

Pour le site de l’Héraion, je pense que nous allons être d’accord par contre, j’ai peur de ne pas vous donner envie de visiter Dodone …

Bonne soirée à vous

Notre classement des lieux visités … en partant de la fin pour ménager le suspens !

Bon dernier, 9ème/9 le site archéologique de Dodone

Il ne nécessitait pas un très grand détour sur notre trajet allant de Ioannina vers Naupacte. Nous l’avons abordé avec confiance et espoir, un petit site intimiste, habituellement c’est juste ce que nous aimons. Nous sommes arrivés en fin de matinée sur le parking où les places ne manquaient pas. D’ailleurs sur le site lui-même, nous n’avons rencontré guère plus d’une demi-douzaine de personnes.

Mais le ciel était gris, aucune brise ne soufflait dans le feuillage du chêne de l’oracle de Zeus et seul le bruit persistant de la scie circulaire des ouvriers chargés de la réhabilitation a accompagné notre visite.

Le théâtre était prisonnier de barricades, bardé de filets de plastic orangé. Pas moyen d’avoir une vue latérale, encore moins du haut. Le stade n’est plus qu’un souvenir, le bouleutérion un amas de rocaille entre des panneaux explicatifs, la succession de temples un labyrinthe de pierres éparpillées entre buissons et herbes folles .

Certes, le cadre est joli, campagnard, mais les monts Tomaros n’ont pas la majesté d’autres lieux plus enchanteurs. Là est sans doute notre erreur : visiter Dodone après Delphes et les Météores ! J’ai personnellement trouvé la légende de ce site, tout comme le petit chemin encaissé qui serpente dans la montagne et permet de rejoindre la grand route vers le sud, à partir de Dodone, bien plus charmants que la visite du site en lui-même.

Je tiens cependant à apporter une précision : nous ne sommes pas des voyageurs férus d’histoire ni pétris d’archéologie même si j’avais soigneusement préparé chacune de nos visites en étudiant les légendes et événements qui s’y rattachaient. Il en faut bien plus, pourtant, pour qu’un lieu me séduise, une émotion, un frémissement, le souffle du passé partagé un instant. Comme toutes les rencontres, les rencontres de voyage ne font pas partie des sciences exactes mais se jouent dans une alchimie plus complexe. Je m’excuse donc pour ceux que je choquerais et je rappelle que les avis exprimés ici restent personnels et indicatifs.

cela ne se commande pas ( nous par ex nous ne croyons pas aux incontournables )

à chacun sa sensibilité

j’adore le Taygéte et les montagnes , ma femme préferre Mystra et les iles :wink:

@ Magne 2
J’ai également beaucoup aimé la région nord et la montagne, regrettant de ne pas avoir pris plus de temps pour aller dans les gorges de Vikos (mais il faut bien faire des choix). La descente dans le sud-est du Péloponnèse m’a un peu rappelé le paysage des îles et m’a, c’est vrai, un peu moins charmée.

8ème/9 UNE PETITE DÉCEPTION LE SITE D’ASCLEPIOS ET LE THÉÂTRE D’EPIDAURE

En ce qui concerne ce site, je ne m’étais pas posé la question de savoir s’il me plairait ou non. C’était un acquis. Epidaure, le monstre sacré, l’incontournable et puis …

Fidèles à notre habitude, nous sommes arrivés tôt sur place. Peu de voitures sur le parking, pas de bus, personne à la caisse. Suivant scrupuleusement les conseils d’un de mes guides de voyage (je ne me souviens plus duquel), j’avais décidé de visiter en premier lieu le musée (une fois n’est pas coutume, je ne suis pas vraiment adepte de l’art “en cage”), puis de m’attaquer au sanctuaire et enfin de finir en apothéose avec le théâtre. Ce fut un mauvais calcul ! Si vous avez la chance d’arriver presque seuls à Epidaure, foncez au théâtre ! Vous éviterez ainsi la foule de touristes agités et bruyants qui sapent l’atmosphère et ternissent quelque peu le cadre.

Le musée est petit et aseptisé. Deux salles en enfilade, quelques objets intéressants. Je ne m’appesantirai pas plus car je risque d’être partiale. Comme je l’ai déjà laissé entendre, je ne suis que très peu sensible à ce type d’exposition et seuls les écomusées, généralement en plein air avec reconstitution, trouvent grâce à mes yeux (comme les gamins !)

Le sanctuaire quant à lui est immense, trop. Il y en a dans tous les sens, de toutes les époques, du grec, du romain, de l’ancien et du rénové, le tout superposé, mêlé, emmêlé devrais-je dire ! On s’y perd ! C’est dommage, le cadre est splendide mais j’ai trouvé que ça manquait d’un fil conducteur, d’une véritable histoire. Nous avons fini par abandonner les panneaux explicatifs et mes notes pour errer entre les vieilles pierres et tenter de capturer un peu de parfum du passé. Essai un peu plus concluant d’autant que nous étions seuls sur le site.

Et là, alors que tout devait s’illuminer, et bien … les choses se gâtent. Nous arrivons au théâtre en fin de matinée pour trouver, en débouchant sur la scène, une foule bigarrée, agitée, bruyante, pire irrespectueuse. C’est le premier jour des soldes dans les grands magasins, le dernier week-end en ville avant les fêtes de fin d’année et j’ai envie de m’enfuir. En partant, je compterai pas moins de 12 bus sur le parking (je rappelle que nous sommes fin septembre !). Pour achever le tableau, nous avons le soleil dans les yeux. Le théâtre d’Epidaure n’est qu’une masse sombre et grouillante.
Bon, c’est mon premier ressenti. Par la suite, je grimperai les hautes marches de pierre, me perdrai dans les recoins, atteindrai la lisière des grands arbres, tout en haut, avec le soleil dans le dos cette fois-ci. Je pourrai alors oublier les petites fourmis qui s’agitent dans le chœur et entendre murmurer le vent dans les branches sombres. Un son ô combien plus mélodieux que les guides successifs qui poussent la chansonnette pour leurs ouailles souvent dissipées et le théâtre, lentement, se dévoilera dans toute sa majesté.

Une visite mitigée donc, loin, bien loin de la magie que j’avais imaginé. Bien sûr, si c’était à refaire je retournerais à Epidaure en privilégiant son théâtre afin de le découvrir dans les meilleurs conditions possibles et, en cas de programme serré, en oubliant son musée et en abrégeant la visite du sanctuaire.

7ème/9, MONEMVASSIA à 2 HEURES DE ROUTE AU SUD DE SPARTE

Je me dois d’être honnête, Monemvassia est jolie, pleine de charme, incontestablement séduisante mais … si je devais refaire ce circuit, je ne suis pas certaine que j’y retournerais. Monemvassia dans le cadre d’un circuit qui continue au sud-est, vers le Magne et/ou Methoni, oui, c’est une étape à faire. Monemvassia comme un but en soi avant de remonter au nord : pas sûr que ça en vaille vraiment le coup. En réfléchissant, j’aurais peut-être du choisir plutôt le Magne … mais comme je ne l’ai pas fait, impossible d’en avoir la certitude. Les connaisseurs auront sans doute un avis …

Nous sommes arrivés à Monemvassia vers 16h. Notre hôtel était dans la vieille ville donc, balade avec les sacs dans les ruelles pavés exclusivement piétonnes. Amusant mais il ne faut pas avoir trop de bagages ni des problèmes pour marcher. En fait, pas sûr que le fait de loger DANS la vieille ville apporte beaucoup plus que loger à l’extérieur. Le Kastro est facilement accessible à partir du parking à pied comme en voiture par le pont ou par un petit sentier dans les collines qui surplombe la mer. Nous l’avons emprunté, il part de la porte haute et n’est ni très difficile, ni très long.

La vieille ville, c’est UNE seule et unique rue commerçante, entendez touristique, et des tas de petites maisonnettes de pierre claire serrées les unes contres les autres, d’escaliers étroits et tarabiscotés, de passages sombres, de bougainvilliers torturés par les vents. Il faut s’y perdre même si on ne se perd jamais vraiment, y traîner de jour, de nuit, les yeux tantôt au sol, tantôt en l’air pour accrocher du regard un balcon de fer forgé, une terrasse dissimulée dans la verdure. L’ensemble est ceint de remparts à arpenter sans réserve jusqu’au phare, une horreur pas encore restaurée mais situé en un lieu idyllique, comme souvent, au bout des terres, battu par l’eau, par l’air, frappé par les vagues, émergeant de l’écume mousseuse et bouillonnante, dominé par la silhouette imposante, presque menaçante de la ville haute.

La ville haute, un must … parait-il ! Nous y sommes montés, empruntant un chemin ardu qui domine la ville et ses toits, rouge sur le bleu de la mer. Elle est fermée jusqu’en décembre ! Restauration. Pour plus de sureté, une lourde porte de bois moyenâgeuse, une épaisse chaîne couleur rouille qui s’enroule autour des montants, emprisonne les deux battants, barre mon regard qui se faufile et s’élance déjà, plus loin, plus haut. Nul doute que cette ville haute est une belle promesse. Elle ne sera pas plus pour nous.

Voilà pour Monemvassia. Je dirais 2 ou 3 heures de balade dans la ville basse et peut-être encore 2 pour la ville haute. Une grosse demi-journée doit permettre de faire le tour de l’essentiel de la ville en elle-même. Bien sûr, nous n’avons pas exploré les environs. Nous y avons eu un temps splendide, très pur (génial pour les photos) mais beaucoup de vent et par moment, j’ai eu un peu l’impression d’être sur un bateau moins le tangage, heureusement car je n’ai pas le pied marin ! Dire que des familles entières ont vécu là en vase clos lors de l’épidémie de peste en 746 ou encore pendant les années de siège, au XIIIème siècle. Une île, une presqu’île qui aurait pu, en d’autres occasions être une prison, dorée certes mais prison tout de même.

A refaire, je prendrais plutôt un hôtel en face, à Gefira, sans doute moins cher et tout aussi pratique sinon plus.

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