Nous sommes parties trois semaines en mai.
Nous avions réservé notre vol international sur Air France, nos différents vols intérieurs sur Expédia et nos hôtels sur Booking.com et Ctrip. C’est la première fois que je partais en ayant tout réservé. Je dois avouer que cela a rendu notre voyage très confortable et sans soucis. Cela nous a épargné de perdre du temps sur place à chercher des chambres où passer nos nuits ou à faire la queue aux guichets de la CAAC. Trois semaines en Chine c’est court. Nous avons ainsi pu consacrer tout notre temps aux visites que nous avions prévues de faire.
Si c’était le premier voyage en Chine pour ma cousine, ce n’était pas le cas pour moi. Cependant, mon dernier séjour dans l’empire du milieu remontait à 1999 et j’appréhendais de voir l’évolution qu’avait subie ce pays que j’adorais.
En effet, bien des choses ont changé, parfois en moins bien, mais le plus souvent en mieux.
La Chine a toujours été un pays dans lequel il était facile de voyager. La langue n’a jamais été réellement une barrière. Aujourd’hui, il me paraît encore plus aisé d’y circuler. Les aéroports se sont modernisés. Les vols sont tous indiqués en chinois et en anglais. Les portes d’embarquement sont bien définies. Les taxes d’aéroport sont maintenant incluses dans les billets.
Le système de bus est toujours très performant. Où que vous désiriez aller, vous trouverez toujours un bus pour vous y conduire, à un tarif très raisonnable. Certains hôtels vous proposent la vente de billets.
Nous n’avons pas voyagé en train. Je garde des souvenirs épiques des trains chinois, et surtout des réservations des billets. Cependant, à Chengdu, à l’aéroport et en ville, vous trouverez un comptoir de réservation. Renseignez-vous. Ce genre de bureau de réservation en dehors des gares existe peut-être dans d’autres villes.
A plusieurs reprises, nous avons réservé une location de voiture avec chauffeur à la journée par l’intermédiaire de nos hôtels.
Le taxi reste un moyen aisé et peu onéreux de circuler dans les villes, surtout lorsque vous êtes chargés. Cependant, dans les grandes villes, nous avons parfois eu à attendre un certain temps avant de trouver un taxi. Beaucoup d’entre eux ne s’arrêtaient pas alors qu’ils étaient libres. Je pense que certains chauffeurs doivent avoir peur que nous ne nous comprenions pas et préfèrent passer leur chemin.
Un conseil : si votre hôtel, notamment à Pékin, n’a pas pignon sur rue et se situe dans une petite rue, montez dans le taxi et seulement après présentez votre adresse au chauffeur. Généralement, une fois installé dans un taxi, les chauffeurs ne refusent pas de vous conduire où vous désirez.
J’ai été surprise de constater que le vélo classique n’est plus le moyen de transport par excellence. Il a souvent été remplacé par la moto, la plupart du temps électrique, ou par le vélo électrique. Il n’a donc pas partout été facile d’en louer un.
Faites attention aux motos électriques. On ne les entend pas et elles arrivent parfois sur vous à vive allure, ne klaxonnant qu’au dernier moment.
Si le coût de la vie a beaucoup augmenté ces dernières années, les frais du voyageur restent toutefois très raisonnables. Vous pouvez acheter de l’eau en bouteille ou toute sorte de boissons dans les supermarchés ou les marchands locaux pour quelques centimes d’euros, faire un repas copieux pour moins de 5 euros, acheter vos fruits sur les marchés pour un prix dérisoire. Le thé n’est plus servi systématiquement comme autrefois dans les restaurants. Si vous désirez toutefois en boire, il vous en coûtera souvent plus cher que votre repas.
Nous avons pu payer tous nos hôtels avec la mastercard. Pour les autres dépenses, nous avions pris des espèces et nous avons changé nos euros dans les agences de la Banque de Chine sans aucun problème et assez rapidement.
En résumé, je ne peux que rassurer ceux qui ont décidé de se rendre en Chine. C’est un pays sûr, les gens sont gentils et souvent prêts à vous aider. S’ils ne sont pas disposés à le faire, je pense que c’est essentiellement par peur de ne pas vous comprendre. Si vous vous munissez des noms en chinois de vos hôtels, des monuments que vous désirez visiter, des villes et d’un petit lexique des termes généraux, vous n’aurez aucun souci à voyager dans ce pays. Le langage des mains fera le reste. Si vous avez une petite tablette, un Iphone ou un smartphone, téléchargez un dictionnaire franco-chinois. Vous aurez ainsi sur vous toujours un moyen de vous faire comprendre.
Pour les repas, je peux vous joindre une liste des plats principaux sur demande. Elle vous aidera à commander ce que vous désirez, même si dans les lieux touristiques, vous trouverez parfois des menus en anglais, voire des menus avec la photographie de ce qu’on vous propose. Pour ceux qui n’aiment pas la nourriture chinoise, vous trouverez presque partout des pizzérias, des Mac Do, des Starbuck cafés ou des KFC.
Etant donné que nous avons voyagé au mois de mai, nous avons eu la chance d’échapper aux hordes de touristes auxquelles je m’attendais, à l’exception de Pékin.
Le maître mot reste : partez tôt le matin pour arriver avant les grands bus touristiques, et décalez vos heures de repas pour faire vos visites quand les autres déjeunent.
Voici quelques autres renseignements pratiques :
Nous avons pu nous connecter à internet dans tous nos hôtels via le wifi sur nos tablettes ou Iphone. Certains hôtels proposaient l’accès à un ordinateur pour ceux qui n’avaient aucun moyen de connexion personnel.
Je n’ai eu aucun problème de connexion à Yahoo, Gmail et orange. Par contre, il a été impossible de se connecter à You tube.
Nous étions parties avec un adaptateur électrique. Nous ne l’avons utilisé qu’à Hong Kong.
Ne vous embarrassez pas de Shampoing. Arrêtez-vous chez les coiffeurs locaux. Ils sont très efficaces, même si leurs boutiques ne sont pas toutes avenantes.
N’hésitez pas à user et abuser des massages. Ils sont bon marché par rapport à chez nous. Il n’y a rien de plus agréable que de terminer une longue journée de marche par un massage des pieds.
Comme vous l’avez surement souvent lu sur ce forum, lorsque vous désirez acheter, négociez toujours le prix des objets. Nous avons parfois divisé par 10 le prix proposé par les vendeurs avant de remonter petit à petit. Si un marchand trouve votre prix trop dérisoire, il refusera de vous vendre. A vous de trouver le juste prix.
Pour les fumeurs : les agents de sécurité des aéroports et des musées font désormais la chasse aux briquets. Tant que nous avons été dans le sud, je suis parvenue à conserver mon briquet dans mon bagage de soute. A partir de Shanghai, tous les briquets ont systématiquement été supprimés de mes sacs, de cabine ou de soute. Leurs machines semblent infaillibles. Près des portes d’embarquement vous trouverez toujours une salle réservée aux fumeurs équipée de briquets.
Voici le résumé de notre voyage :
C’était mon 9éme voyage en Chine. J’avais effectué les précédents entre 1989 et 1999. Je voulais revoir et faire découvrir à ma cousine certains des lieux que j’avais aimés, tout en lui permettant de voir les « incontournables ». Je sais que ces derniers ont donné lieu à quelques échanges sur ce forum. Les avis sont partagés quant à la pertinence de la visite de ces lieux. En ce qui me concerne, je dirai que certains sites ne sont incontournables que si vous pensez qu’ils peuvent vous apporter quelque chose, vous faire découvrir l’inimaginable, vous permettre de mieux cerner une civilisation ou vous faire vibrer. C’est à mon sens le cas de Shanghai et de Pékin. Ces deux villes sont historiquement majeures. Elles ont eu une place importante dans l’évolution de la Chine au cours de ces derniers siècles et même si elles ont énormément évolué au cours de cette dernière décennie, elles conservent un patrimoine culturel inestimable et ne l’oublions pas, l’attrait des grandes villes porteuses de l’évolution à venir d’un pays.
Nous avons donc visité les lieux suivants : Hong-Kong, rizières de Longji, Yangshuo, Dali, Lijiang, Kumning, Chengdu, Shanghai et Pékin.
C’était un itinéraire classique, liant beauté des paysages, découverte des minorités, villages, campagne, villes et sites historiques.
Je dois avouer que notre emploi du temps était très chargé. Nous nous levions tôt le matin et nous couchions très tard le soir.
HONG-KONG : Nous y sommes restées 3 jours. Nous avons séjourné au YMCA Salisbury. Cet établissement est propre, très bien situé, près de Nathan road, face à la baie de Hong Kong, près de l’avenue des stars et à deux pas du métro et du départ des ferrys. Je vous le recommande vivement. C’est magique de s’endormir ou de se réveiller face à la skyline.
Nous n’avons pas acheté la carte Octopus. Nous avons beaucoup marché et utilisé le métro de façon ponctuelle.
Visites : Nathan road, marché de nuit de Temple street, Mongkok, Wan Chai, Sheung Wan, Hollywood road, Man Mo temple, Soho par l’escalator, Lan Kwai Fong, ballade autour des tours ( IFC, HSBC, Bank of China), jardin botanique et musée des ustensiles pour le thé, Pic Victoria, ICC, Monastère de Po Lin et le grand bouddha.
Quelques repas mémorables : Dîner de fruits de mer à Lei Yue Mun, brunch au Luk Yu teahouse, dîner à l’Harbourside de l’intercontinental.
C’est une ville fascinante qui mêle la modernité à la tradition. Il est très facile de s’y déplacer et d’y trouver tout ce dont vous avez besoin.
Nous sommes entrées en Chine en bus. Nous avons réservé nos billets dans une agence de Kowloon pour 100 $ de HK jusqu’à l’aéroport de Shenzhen. Le bus de la Chinalink bus company part de la station Kowloon près de l’ICC dans Element shoping mall. Les bus sont fréquents et mettent environ une heure et demie pour rejoindre l’aéroport, passage de l’immigration y compris. Si vous rejoignez la gare de Kowloon en taxi, spécifiez à votre chauffeur que vous rejoignez la gare de bus et non celle du train.
Le nôtre nous a déposées devant l’entrée du centre commercial et il nous a fallu courir pour rejoindre la gare routière, alors que j’ai vu après que les taxis déposaient leurs passagers à l’entrée du dépôt de bus.
LES RIZIERES DE LONGJI : Nous avions fait appel au service de Serge Leret pour organiser notre séjour. C’est un français qui vit à Yangshuo (carnets.yangshuo@yahoo.com ). Il est très efficace. Une voiture nous attendait à l’aéroport de Guilin et nous a conduites jusqu’au village de Dazhai. Nous avons pu confier nos bagages au chauffeur qui est revenu nous chercher le lendemain vers 17h00 au village de Ping’an. Du village de Dazhai, nous avons rejoint à pied le village de Tiantouzhai dans lequel nous avons passé la nuit à la Jin-Tian-Guest-House. La randonnée d’une journée entre les vallées séparant Tiantouzhai de Ping’an est fantastique. Les rizières sont absolument merveilleuses. C’est réellement une ballade à ne pas manquer, même si c’est parfois difficile sous la chaleur. Vous pouvez déjeuner sur la route au village de Zhongliu.
Pour ceux qui n’ont pas le temps d’y passer plus d’une journée, vous pouvez toujours faire la randonnée Dazhai-Tiantouzhai puis retour à Dazhai par le point de vue n°2 des terrasses de Jinkeng.
Tout le long de votre randonnée, nous avons été sollicitées par des femmes de la minorité Yao pour porter nos sacs, pour acheter des cartes postales, des broderies ou de l’eau. Elles essayent de gagner quelques yuans. Elles sont parfois un peu collantes mais pas méchantes du tout. Dans les villages, tout le monde vous dit bonjour avec le sourire.
L’entrée des rizières coûte 80 yuans. Demandez le plan des rizières, seul moyen de vous repérer si vous ne prenez pas de guide local.
YANGSHUO : Nous y sommes restées 3 jours.
Serge Leret nous avait réservé une chambre au River view pour 280 yuans la nuit en chambre de luxe avec terrasse et vue sur la rivière. Cet hôtel est situé près de la rivière à deux pas du centre de la ville, mais dans un endroit calme.
Si vous avez des cadeaux à ramener en France, c’est l’endroit où les acheter. Tout y est moins cher qu’à Shanghai ou Pékin.
N’oubliez pas de goûter la spécialité de la région, les escargots de rivière farcis.
Ne pas manquer le spectacle Liu Sanjie, une ballade à vélo dans la campagne et les villages autour de Yangshuo, un tour en radeau sur la rivière Li et/ou sur la rivière Yulong, la montagne de la lune.
Le village tranquille que j’avais connu n’existe plus. C’est maintenant une ville. Une musique hurlante sort de toutes les boutiques modernes du centre et des myriades de restaurants ont vu le jour. Il y a des discothèques partout et des flots continus de chinois arpentent les rues pour touristes. Alors qu’il n’y avait qu’une dizaine d’hôtels il a 15 ans, il paraît que la ville en compte aujourd’hui plus de 300. C’est édifiant.
Cependant, si Yangshuo est devenu une ville tourbillonnante, la campagne alentour mérite réellement qu’on y passe plusieurs jours.
KUNMING : Nous avons pris l’avion de Guilin à Kunming. Nous avons couché à l’hôtel New Era. Nous n’avons passé qu’une soirée à Kunming. Le peu que j’en ai aperçu m’a sidéré. Elle est devenue une ville gigantesque. Des groupes d’immeubles sont en construction partout et la cité a largement débordé sur la campagne environnante. Si le centre affiche un air très moderne, j’ai toutefois ressenti que la ville avait conservé un côté province très agréable.
Nous sommes allées faire un tour au Carrefour qui s’est ouvert sur Dong Feng Xi Lou. C’est une visite à faire absolument. Vous y trouver toute sorte de produits inimaginables. C’est un dépaysement certain.
DALI : Nous avons rejoint Dali par le bus. Le trajet a duré 4 heures 1/2.
Nous nous sommes installées à la guesthouse Jade Emu située à l’extérieur des remparts de la vieille ville. L’endroit est simple mais propre. La chambre est grande et nous a couté 130 yuans par nuit. Nous y avons pris nos petits déjeuners. Nous avons acheté tous nos billets de bus à la réception et chose merveilleuse, sans que cela vous coûte plus cher qu’à la gare routière, une voiture est venue nous chercher à la guesthouse et nous a déposés au bus.
Même si une partie du centre de la vieille ville a été reconstruite, Dali reste une bourgade vraiment charmante où il fait bon se promener. Ne manquez pas l’église catholique, les petites rues en dehors des rues principales, une promenade dans les villages de Zhoucheng et Xizhou, un marché local, une croisière sur le lac, le site des trois pagodes, à partir duquel on domine la ville avec le lac en décor de fond.
Profitez d’être dans une petite ville pour vous offrir un bon massage de shiatsu ou de détente. C’est bon marché et tonifiant après une bonne journée de marche.
Autrefois, j’avais adoré le marché de Shaping du lundi. Or, il n’en reste quasiment rien. La ville elle-même a été reconstruite, et le marché s’est réduit à quelques centaines de m². Même si l’on peut encore y découvrir les minorités Bai et Hui, il a largement perdu de son attrait. Selon le propriétaire du Jade Emu, seul le marché de Wase de l’autre côté du lac a conservé sa grandeur et son intérêt.
LIJIANG : Nous y sommes allées en bus de Dali pour 30 yuans. Le trajet a duré 3h.
Nous avons logé au Blossom hill inn, un magnifique hôtel situé dans la vieille ville. Les chambres sont superbes et spacieuses et le personnel adorable. L’hôtel vous offre un trajet en voiture jusqu’à l’aéroport.
La vieille ville doit aussi être visitée le matin à l’aube lorsque la foule des touristes dort encore.
Le plan d’eau du Black dragon pool a été asséché. Des travaux sont actuellement en cours. Le Mu palace était aussi en travaux lors de notre passage.
Allez vous promener à la pagode Wanggu qui surplombe la vieille ville, et au retour, arrêtez-vous dans un des petits cafés qui se sont ouverts au sommet de la ville et attendez-y le couchez du soleil en admirant les magnifiques toits qu’ils dominent.
Comme à Yangshuo toutes les maisons de la vieille ville basse ont été investies par des boutiques pour touristes. Là encore, vous pouvez trouver presque tout ce qui se fabrique en Chine. Une fois de plus, je ne peux que reprocher la musique assourdissante que crachent les magasins des rues situées entre l’entrée et la place du marché.
L’entrée de la ville coûte 80 yuans. Vous vous acquittez de cette taxe soit à votre hôtel, soit en payant l’entrée d’un site.
Visitez le village de Baisha et ses fresques Dongbas, mais surtout évitez Shuhe. Cet ancien village a été transformé en parc à magasins. Il y a autant de touristes qu’à Lijiang sans le charme de la vieille ville.
CHENGDU : Nous avons passé trois jours à Chengdu et dans ses environs. Nous logions à l’hôtel Bouddhazen, situé au nord de la ville près du temple Whenshu, dans un quartier dont les maisons ont été rebâties dans le style ancien. Je recommande cet hôtel pour sa propreté, son originalité et la gentillesse de son personnel.
Le temple Whenshu et le temple taoïste Qinq yang Gong méritent qu’on y passe quelques heures. Après avoir marché durant des heures dans cette immense cité, arrêtez-vous dans un parc public pour boire quelque chose dans une maison de thé.
La rue Jinli n’est rien d’autre qu’une succession de magasins et de restaurants établis dans des maisons construites dans le style ancien. C’est bruyant et bondé de monde.
LESHAN : Le bouddha de Leshan vaut les 2 heures 1/2 de bus qui le séparent de Chengdu. Nous avons pris un bus rapide de la gare routière de Xinnanmen. Si vous êtres intéressés par ce géant, partez tôt le matin. Le mini bus express vous dépose devant l’entrée du parc à bouddhas à travers lequel vous passez pour atteindre la tête du Dafo. Nous avons trainé dans le parc avant de le rejoindre et nous avons fait ensuite une queue épouvantable pour pouvoir descendre le long du bouddha. Essayez de traverser le parc directement jusqu’au bouddha, de préférence à l’heure du déjeuner. Vous aurez ensuite tout le temps de visiter le parc.
LA BASE DE REPRODUCTION DES PANDAS DE CHENGDU :
De France, nous avions réservé une journée de volontariat dans ce centre via son site internet http://www.panda.org.cn/english/index.htm
Nous avons ainsi pu approcher les pandas de près, leur donner à manger, nettoyer une cage, visiter l’arrière du décor du parc dans lequel tout le monde peut passer quelques heures. Cette journée restera gravée dans nos mémoires comme très certainement la plus fantastique de notre voyage. Une autre expérience à ne pas manquer est de se faire prendre en photo avec un bébé panda. Il vous en coûtera 1300 yuans, mais ce sera l’unique chance que vous aurez de tenir ce petit ours dans vos bras. C’est un moment magique. Et puis, on sait que l’argent donné sert au maintien du centre et à élever les pandas. On nous a expliqué que l’entretien d’un panda coûte 800 $ par mois. Une vraie rente ces bambins !
Le parc compte plus de 100 pandas. A notre passage, il était trop tôt pour voir des nouveaux nés, mais nous avons pu voir un certain nombre de petits entre 9 mois et 2 ans. Ces petits bouts sont à croquer.
SHANGHAI : Hôtel : Howard Johnson plaza. Un must.
C’est une ville extraordinaire, mêlant l’ancien et l’ultra moderne.
La vieille ville telle que je l’avais connue n’existe plus. La plupart des vieilles maisons ont été rasées et remplacées par des constructions dans le style ancien, occupées par des commerces pour les touristes. Vous trouverez ici tout ce que vous désirez, mais plus cher que dans les petites villes. Il ne faut pas hésiter à mener vos pas dans les rues qui jouxtent ce quartier marchand. Vous découvrirez des quartiers plus anciens très sympas dans lesquels les gens vivent encore de manière traditionnelle.
Le jardin Yu vaut le déplacement. Encore une fois, essayez de le visiter tôt le matin ou à l’heure du déjeuner.
Les quartiers de Xintiandi et Tianzifang sont agréables et contrastent avec le Shanghai très moderne. J’ai préféré Tianzifang à Xintiandi, ce dernier n’étant une fois encore qu’une réplique des anciens Shikumen.
Le quartier de Pudong, le nouveau Shanghai, doit être admiré du Bund et du pied des tours qui le composent, du moins du côté de la rivière. Si le temps est clair, vous devez absolument monter au dernier étage du SWFC, ne serait ce que pour admirer la rue du sol partiellement vitré du haut de ses 474 mètres. Le billet coûte 150 yuans mais les sensations que vous éprouverez en valent le prix.
Une promenade sur le Bund le soir permet d’assister à l’illumination de la skyline d’une part et des anciens bâtiments de Zhongshan Road d’autre part. C’est une vision fantastique de l’harmonie entre l’ancien et le moderne.
Si vous avez du temps, allez chiner au marché aux puces de Dongtai Lu, en face du marché aux fleurs et aux oiseaux. Même si on y trouve beaucoup de copies, les objets qui y sont vendus sont de meilleure qualité que dans la vieille ville.
Le taxi de l’aéroport de Pudong à Nanjing Lu nous a coûté 230 yuans à minuit.
Pour l’aéroport de Hongqiao, il nous en a couté 70 yuans dans l’après-midi.
Nous avons beaucoup utilisé le métro à Shanghai. Il est bon marché, très moderne et climatisé, mais il est bondé aux heures de pointe.
Je vous conseille d’assister au spectacle d’acrobatie « new era intersection of time » au Shanghai Circus World, auquel vous pouvez vous rendre en métro. Nous avions réservé nos places sur internet et nos tickets nous ont été remis à l’entrée du théâtre.
Leur site internet : http://www.era-shanghai.com/era/en/
PEKIN :
Nous ne sommes restées que 4 jours à Pékin et c’était trop court. Au programme, le Temple du ciel, la place Tiananmen, la Cité interdite, Jing Shan, la grande muraille, Temple des lamas, Tours du tambour et de la cloche, Liu Li Chang, marché aux puces de Pangjiayuan, marché de la soie, Visites de hutongs dont celui de Nanluoguxiang., Qianmen, marché de nuit de Wangfujing.
Nous n’avons pas eu le temps d’aller au Palais d’été.
Nous avions réservé une chambre dans le magnifique Beijing Double Happiness Courtyard Hôtel, situé dans un hutong à l’est de la Cité interdite. Il s’agit de la maison d’un ancien mandarin. Disposant de chambres sur deux niveaux rassemblées autour de deux cours, cet hôtel est un havre de sérénité. Le personnel est très serviable, le petit déjeuner est varié et copieux. Le hutong dans lequel il se situe est assez animé et compte quelques restaurants dont un restaurant de fruits de mer grillés bon marché à découvrir.
Pour visiter la ville, nous n’avons pris le métro qu’une fois. Nous avons beaucoup marché et entre les sites, nous nous sommes déplacées en taxis, ce qui nous a épargné beaucoup de fatigue et nous a permis d’avoir une idée plus nette de la ville.
Comme partout où nous sommes passées, Pékin n’a pas échappé à la modernisation. Un nombre incalculable d’immeubles se sont construits, des chaines de magasins se sont ouvertes un peu partout, des quartiers de Hutongs entiers ont disparu, des périphériques se sont construits et les voitures ont envahi la ville.
Et pourtant, malgré tous ces changements, je trouve que Pékin est toujours aussi agréable. Il fait bon s’y promener. Malgré la multitude de touristes et d’habitants, je ne me suis jamais sentie oppressée, à l’exception de notre visite à la Cité interdite.
C’est encore là que nous avons vu le plus de vélos, même si leur nombre n’est plus aussi impressionnant.
Tout a déjà été dit des centaines de fois sur Pékin. Je me contenterai donc de vous donner quelques recommandations.
La cité interdite a une entrée nord et une entrée sud. Lors de notre passage, on pouvait y pénétrer par les deux entrées. Afin d’échapper aux hordes de touristes qui entrent majoritairement par la porte sud, je vous conseille d’y accéder par la porte nord. L’effet sera sûrement moins intense, mais votre visite a tout à y gagner. Vous terminerez par les palais, avec l’assurance d’échapper aux groupes hurlants de l’ouverture.
Nous avons visité la grande muraille à Mutianyu en espérant échapper à la foule de Badaling, ce qui a été le cas. Il y avait assez peu de monde et nous avons pu faire l’excursion à notre rythme sans être gênée. La muraille sur cette portion a été très bien restaurée. Le paysage alentour est beau. La ballade est vraiment très plaisante.
Le marché de la soie n’est rien d’autre qu’un bâtiment sur plusieurs niveaux où l’on vend un peu de soie et beaucoup de copies de vêtements de toutes les marques. Négociez ferme si vous êtes intéressés par quelque chose.
Perdez-vous dans les hutongs. N’hésitez pas à sortir des grandes avenues pour vous promener dans les ruelles.
Le marché de nuit de Wangfujing se situe dans une rue perpendiculaire à la rue Wangfujing. Il est constitué de petits stands sur lesquels vous pouvez acheter de la nourriture et goûter à toutes sortes de petites bêtes…
Pour les restaurants, je vous recommande le restaurant du théâtre Laoshe, près de Tiananmen, et le restaurant Quan Ju De de la rue Qianmen. Ce dernier prépare le canard laqué depuis la fin du XIX ème siècle. La cuisine y est excellente et l’environnement très agréable. Il est nécessaire de réserver sa table.
Je reste à votre disposition pour d’éventuelles demandes de renseignements complémentaires.