Bonjour,
j’étais 3 semaine en Géorgie avec une amie et j’ai tenu un carnet de bord, que j’envoyais régulièrement à mes proches.
Étant donné que trouver des infos sur cette destination est assez difficile, je me suis dit que mon carnet, plutôt orienté sur le récit de voyage et mes impressions, pourrait intéresser quelques personnes.
Mon amie a également fait un carnet de bord plutôt orienté informations pratiques qu’elle devrait poster sur ce forum d’ici peu.
8/07 et 09/07 : Tbilissi
: entre modernité, façades décrépies, églises et nature
Arrivées hier soir à Tbilissi, de nuit, en taxi.
Après une nuit avec un lever tardif, nous avons crapahuté toute la journée.
Tbilissi est une agréable surprise.
Pas du tout une ville à l’architecture soviétique comme on aurait pu
l’imaginer.
Des belles, très belles façades, entre l’immeuble haussmannien, l’immeuble
art déco, parfois l’immeuble ottoman.
Mais des façades souvent décrépies, qui tombent en ruine et qui laisse
imaginer un passé où la ville était bien plus riche.
Ça donne du charme à la ville, la végétation s’empare souvent des immeubles
avec des vignes ou des plantes grimpantes qui s’enroulent autour des balcons
branlants.
Des églises aussi, beaucoup. Doré ou en terre rouge ou perchées en haut
d’une colline.
Une citadelle reliée par un téléphérique que l’amatrice de transports en
commun que je suis n’a pu qu’admirer.
Des bains de souffre, de cachant sous des citernes sphériques, ou derrière
des façades dignes des mosquées d’Iran (cf photo).
Et beaucoup de nature, on a même du faire de la rando avec les mains pr
arriver en haut de la citadelle.
De la très bonne bouffe pour pas chère : nous avons mangé des légumes
mijotés, de la purée maison, des boulettes de boeuf bien assaisonnées pour
moins de 3 euros à 2!!!
Une office de tourisme au top qui a pu nous donner plein d’infos que nous
avions eu du mal à trouver dans les guides ou sur internet.
Des gens très agréables et très serviables même si c’est pas ça en anglais.
La langue et la prononciation sont difficiles. Aujourd’hui nous avons tenté
d’apprendre le mot merci mais on arrive jamais à remettre les consonne et les
voyelles dans le bon ordre (madloba je crois). Bref on a du taf! Prochain objectif : dire bonjour…
Par contre c’est assez pauvre et on ressent pas mal la misère. Beaucoup
d’enfants qui mendient dans les rues.
Nous retournerons à Tbilissi à la fin du séjour.
Demain nous partons pour Akhaltsikhe (ou un truc dans le genre), pour
découvrir le parc naturel de Borjomi, une forteresse et le site troglodyte de
Vardzia qui est à priori magnifique.
Des bisous!
Les voyages, ça requinque
10 au 12/07 : Le sud
ouest
10/07
Depuis Tbilissi nous avons pris un bus direction le sud ouest.
Le minibus trace. On est un peu serré et il fait très chaud.
Sur notre gauche, nous avons les montagnes frontalières à la Turquie, sur
notre droite le Caucase et ses méga montagnes enneigées frontalières à la
Russie.
Après 4 petites heures, de belles routes, nous arrivons à Akhaltsikhe,
petite ville dominée par une forteresse. Un des gars du bus nous emmène dans
une chambre chez l’habitant sympa avec vue sur la forteresse depuis un
sympathique balcon où nous avons bu une bière avec plaisir après la visite (cf
photo).
Il fait chaud mais ça reste très supportable car il y a un petit vent
(entre 30 et 35). La forteresse offre une vue splendide sur les montagnes.
Soirée dans la ville avec encore un très bon resto qui coûte rien et une
séance de photo nocturne de la forteresse.
Désormais nous arrivons à dire merci en géorgien. Mais on rame bien pour se
faire comprendre!
11/07
Le lendemain nous prenons le minibus direction Vardzia. Route splendide et
quasi déserte. Le minibus nous pose devant un petit hotel au milieu de nul
part. Raté, l’hôtel est cher et un peu trop aseptisé à notre gout. On repart
avec les sacs sur le dos, par plus de 30 degrés en espérant trouver une chambre
chez l’habitant. Nos voeux sont exaucés : 1km plus loin nous trouvons une ferme
qui fait chambre d’hôte. Cadre magnifique (cf photo), paysans adorables,
chambre en demi-pension pr 8 euros par personne! La femme porte des chaussettes
orange dans ses grosses tongs, elle a un vieux fichu sur la tête. Elle arbore
un sourire radieux de dents en or, rehaussé d’une moustache drue. On se
croirait ds les films de Kusturitza. On a assisté à la confection du fromage
(cf photo). Et aux multiples tentatives de 7 paysans de faire rentrer des
vaches ds un camion pr le marché. L’histoire a bien duré une heure avec moultes
cris, coups de bâtons et fugues de vache. Les poules sont juste à côté de notre
chambre, on se régale de délicieuses omelettes.
On a donc décidé de rester 2 jours. Le 1er jour, on a fait
trempette/farniente ds la rivière au pied de la ferme (photos). Puis on a fait
une mini rando vers une beau monastère de nonne. Même à 17h, il faisait plus de
30. La température devient agréable sur les coups de 19h.
Le soir on a mangé à la ferme avec un couple de polonais. 9 touristes sur
10 sont polonais ici. C’est fou!
Tout le monde essaie de nous parler en russe car les géorgiens parlent
assez bien le russe et les touristes qui visitent le pays viennent en général
de pays de l’est où ils ont appris qq bases de russe. Du coup on rame beaucoup
pour se faire comprendre.
Le lendemain (12/07) on est allé visiter le monastère de Vardzia, à 3 km de
la ferme. A peine sur la route qu’une voiture (rare) s’arrêtait pour nous
amener jusqu’au site.
On a découvert Vardzia sans personne, les touristes arrivant plutôt par bus
en milieu de journée. (Cf photos)
Magnifique site troglodyte sur 13 étages à flanc de falaise. Une église
troglodyte superbe, avec de belles fresques, où un office était célébré par 3
prêtres qui se répondaient en chantant.
Après notre succès du matin avec l’autostop improvisé, on a renouveler
l’expérience. On voulait visiter une forteresse à 30 minutes de route de
Vardzia, Khertvisi.
On a tenté l’autostop pendant 1h sans succès car très peu de voitures et
les qq unes qu’on a vu passé étaient bien pleines. On a eu de la chance de voir
un minibus débarquer et prendre la route qu’on voulait.
On a donc visité la fameuse forteresse, un peu à l’abandon mais très joli
dans un superbe décor. Juste en face la forteresse, nous avons emprunté une
passerelle en bois nous menant de l’autre côté de la rivière où nous avons
trouvé un bel arbre au pied duquel faire un somme et faire trempette (voir
photos).
Nous avons décidé de reprendre la route en sens inverse en faisant escale
dans un village où nous avions vu un écriteau “pool, hot springs”.
Plus chanceuses, la 1ere personne à qui nous avons demandé nous y a déposé, en
faisant exprès un détour. Ambiance un peu tsigane avec une musique dans le ton,
des ladas le long de la route (voir photo devant la forteresse). On arrive aux
sources d’eau chaude dans une ambiance vraiment tsigane, avec la grand mère à
la moustache et aux dents en or encaissant notre droit d’entrée pendant que la
marmaille braillait ou que les jeunes faisaient les kékés dans une voiture à
l’arrêt.
On a fait trempette dans une eau sulfurée à température d’un bain, dans une
petite piscine bétonnée, pour nous 2, en papotant. Sur le retour, le stop a
aussi marché du 1er coup et nous nous sommes retrouvé dans un vieux et gros
camion poussif qui nous a permis d’admirer le paysage. De retour à la
guesthouse, nous avons terminé le repas dans les arbres du verger de la ferme
avec des prunes et des griottes.
Un superbe endroit, je garde l’adresse précieusement si jamais mes récits
suscitaient chez certains d’entre vous l’envie de visiter ce pays
vraiment dépaysant.
Le nord ouest de
rencontres en rencontres
13/07
Nous avons donc pris 2 bus pr nous rendre à Kutaisi à l’ouest de la
Géorgie.
Comme le veut la tradition en voyage, il faut toujours une petite galère de
transport ! Et nous l’avons eu : panne de bus dans la montagne. Le mécano est
venu et nous sommes repartis. Rien de bien méchant ! (Photo en PJ)
Arrivées à Kutaisi, nous sommes allés à l’Office de tourisme, difficilement
trouvable car pas d’enseigne et les locaux ne la connaissent pas. Super accueil
par une jeune tellement contente de pouvoir pratiquer son anglais qu’elle est
partie avec nous nous faire visiter la cathédrale et nous raconter l’histoire
de la ville. Belle cathédrale au toit en cuivre vert (voir photo) qui surplombe
la ville.
Sur le chemin du retour, on s’arrête dans un petit square boire une bière
sous les arbres. Une tablée de Géorgiens nous payent leur tournée en regardant
la roue de la fortune version locale, la télé installée sur une chaise dehors.
On apprend que le soir ms même c’est la finale de la coupe du monde et on
nous invite à venir la voir.
14/07
Un petit tour au marché pour se confectionner le petit dej et nous voilà
parties en excursion voir 2 monastères à quelques km de la ville.
Le premier, Gelati, est paumé dans la campagne. Quelques moines y habitent
(voir photo).
On a prévu de rejoindre le second monastère à pied, à 6km de là car il n’y
a pas de transport en commun. On demande notre chemin à une mamie dans son
jardin et nous repartons avec 1,5 kilos de pommes sur le dos, gracieusement
offertes. Peu après, une lada s’arrête au bord de la route et nous avance sur
notre trajet. Même pas besoin de faire du stop!
On arrive au second monastère, juché sur un piton rocheux (voir photo). La
voie ferré passe à côté. Il y a des vaches sur les rails. Un préposé à la
barrière du train quotidien, attend dans sa petite cabine d’abaisser la
barrière avec la manivelle.
Sur le chemin retour, rebelotte : une lada s’arrête avec un papy édenté au
volant et nous ramène en ville (photo).
Nous décidons d’aller visiter le quartier juif. Nous demandons notre chemin
et, oh surprise, la jeune fille qui nous répond parle anglais !! Nous entamons
la conversation et elle nous propose de nous faire visiter les endroits qu’elle
apprécie.
Elle s’appelle Téo, elle revient de 18 mois en Italie et rêve d’y retourner
notamment pour rejoindre son copain. Elle nous emmène dans un charmant
cimetière. Ici les tombes sont juchés de bancs et de table pour que les proches
puissent venir manger et boire sur les tombes (ici c’est chrétien orthodoxe).
Elle nous emmène ensuite sur un vieux barrage soviétique desaffecté,
un endroit magique (photo avec la lada jaune).
De l’eau s’y écoulé toujours et des jeunes sautent du haut du barrage dans
l’eau boueuse en faisant les plus beaux et dangereux plongeons pour nous
épater.
Nous nous rendons ensuite aux jardins botaniques où nous sautons par dessus
la barrière pour ne pas payer. Joli jardin avec ambiance musicale.
Il se fait soif et Téo nous emmène boire une bière dans un parc vers le
pont blanc, soit disant réalisé par Eiffel. On parle de la condition de la
femme en Géorgie qui ressemble à celle des femmes en France du temps de nos
grands-parents.
On finit par un bon repas dans un resto où Téo nous fait découvrir des plats
et des boissons.
Une superbe après-midi en sa compagnie!!
15/07
En route pour Mestia, en Svanetie, au nord ouest.
Mestia c’est le Caucase. Village entouré de sommets de 4000m voire 5000 m
pour le plus haut.
Atmosphère de haute montagne avec les pics blancs enneigés qui nous
entourent.
La route qui nous y a mené était fatiguante mais splendide. Les montagnes
qui deviennent de plus en plus hautes et à pic. Des rivieres avec des flots
bouillonnants et un débit impressionnant (les glaciers fondent) qui ne donne
pas envie de tomber dedans. Le chauffeur qui nous a conduit devait zigzaguer
entre les éboulis et les vaches allongées au milieu de la route. Ça rappelle un
peu l’Inde pour ça !
Dans les voitures, dans les bus,les gens se signent dés qu’on passe devant une
icône. Et vu le nombre d’églises en Géorgie, c’est souvent!
On arrive dans une belle guesthouse à la ferme, dans le village de Mestia.
On mange encore un super repas dans une ghuesthouse voisine. On mange bien
en Géorgie mais le problème est de trouver un resto. Ils mangent plutôt à la
maison et les restos sont rares. Il y a pas grand chose à acheter dans les
marchés et supermarchés à part pain fruit légumes donc c’est parfois compliqué
de bouffer quand on est pas en demi-pension.
Après ce super repas, nous décidons de faire une ballade digestive et
d’aller voir de plus près les tours défensives, caractéristiques des villages
de Svanétie. Ce sont des tours privés qui appartenaient aux familles aisées,
pour se défendre des agresseurs (photos).
Sur fond de montagnes enneigées, c’est superbe !
Un géorgien vient nous parler et nous propose de nous en ouvrir une pour
nous montrer. Le rendez vous est pris pour plus tard dans la soirée. Nous le
rejoignons et partons avec lui et un de ses amis en voiture. On monte donc de
nuit, à la torche, sur le toit d’une des tours où nous avons un magnifique
panorama sur le village et les autres tours (photo). On contemple le paysage
tous les 4, assis sur le toit.
On part ensuite en voiture 4*4 en haut d’une montagne pour voir le village
de plus haut. Sur la route, on achete du chacha, la gnôle locale. On se pose en
haut de la montagne et on boit tranquillement en discutant, les 2 gars parlant
quelques mots d’anglais.
Les étoiles sont superbes, la lune sort de derrière la montagne.
Ils nous font comprendre qu’ils nous aiment bien donc on décide de rentrer.
Une super soirée ! Pas besoin de couchsurfing ici pour rencontrer les gens!
16/07
Le matin, après un reveil difficile dû à peu de sommeil et à la gnôle, on
part faire une soit disant petite rando pour atteindre le sommet d’une
montagne.
On s’est perdu et la rando est devenue difficile, relevant plus du raid et
coupant la montagne à travers les forêts. Ça a duré une bonne heure, jusqu’à ce
qu’on tombe sur une route. Les géorgiens ont eu raison de notre volonté de
marcher : 10 minutes après, une jeep s’arrête au bord de la route et nous
propose de monter au sommet. Une traversée de chemin escarpés hallucinantes
avec un conducteur au top. Arrivées en haut on découvre le Caucase dans toute
sa splendeur. Montagne enneigées à 360 degrés, champs de fleurs de toutes les
couleurs (photos).
Pour redescendre sur un bout du trajet, il y a une remontée mécanique type
station de ski. On l’a prise et on était comme des gosses dessus. Super long,
beaux paysages.
On voulait ensuite aller visiter un village à pied et, comme d’hab, on nous
a pris sur le bord de la route à chaque fois.
On a visité Lenjeri, un autre village de Svanetie avec des tours
défensives. Et on s’est retrouvé chez l’habitant, qui nous a fait monté dans sa
tour avant de nous payer du vin du fromage et du pain, tous faits maison. Les
Géorgiens ont un sens de l’hospitalité énorme et on adore. Même pas besoin de
faire du couchsurfing, on se fait inviter partout sans rien demander!!
Ushguli, en Svanétie, la
suite des rencontres improbables
17/07
Ce matin nous sommes partis pour le village d’Ushguli. 3 heures de route pour
45 kilomètres.
Une crevaison plus tard - réparée très laborieusement - nous voici rendues
dans ce village traditionnelle de Svanétie, perché à 2100 m d’altitude. En face
de nous, le mont Shkhara, à plus de 5000 m d’altitude (photo).
Nous dormons chez l’habitant dans un petit village sans route, uniquement
traversé par un sentier de randonnée (photo).
Aujourd’hui c’est balade autour des petits villages environnants - avec les
fameuses tours défensives, ponctuée de pauses pour se tremper les pieds dans
les ruisseaux (photos).
Ça finit par une bière au soleil couchant sur le village et les montagnes.
Les changements de couleur et les ombres des montagnes sont impressionnants.
La journée se termine par un diner aux chandelles chez l’habitant (pas
d’électricité dans le village) composés de plein de petits plats tous aussi
bons les uns que les autres. Le pain géorgien est délicieux. C’est une grande
galette souvent servie chaude.
On mange aussi beaucoup de fromage, pas étonnant vu le nombre de vaches
ici.
La cuisine géorgienne est beaucoup à base de coriandre et d’aneth.
Les repas sont composés de plein de petites salades (fèves tomates
concombres carottes pâtes patates…), d’une soupe copieuse, souvent de viande,
de fromage, de pain, le tout arrosé de thé.
Nous n’avons pas encore goûté le vin géorgien, soit disant très bon. Mais
ça ne devrait pas tarder car nous avons prévu de passer 2 jours dans la région
vignoble, à l’est, à la fin du séjour.
Les Géorgiens se vantent d’ailleurs d’avoir inventé le vin les premiers.
J’ai des doutes…
18/07
Rando de 5 h en direction du glacier du mont Shkhara.
On longe la rivière glacée, parfois on doit enlever les chaussures pour la
traverser, ça fait mal tellement c’est froid.
On a un panorama superbe, on rencontre des vaches (photo), on traverse des
prairies de très hautes fleurs dans lesquelles on disparait presque (photos).
Sur le chemin, alors qu’on est bloqué pour traverser la rivière et qu’on
s’apprête à déchausser on rencontres deux jeunes hommes à cheval. Et ça a pas
manqué : il nous ont embarqué à dos de cheval une dizaine de minutes, nous
avançant sur notre chemin.
Et au retour idem : nous nous sommes retrouvées bloquer par la rivière à un
endroit impossible à traverser à cause du courant. Les chevaux sont réapparus
et nous ont fait traversés! (Photo)
Nous sommes arrivées bien crevées et je me suis posée au bar du village
pour boire un coca. Là un géorgien commence à me faire la conversation car il
parle qq mots de français et quand je lui dis que j’habite Clermont, il va
chercher une fille ds la maison qui était à Clermont en octobre dernier car son
film était sélectionné au festival du court métrage!! On a papoté un moment,
elle m’a montré des articles du journal de Clermont La Montagne qui
encensait son film, des photos de son passage à Clermont. Dans le bout du bout
de la Géorgie, à plus de 2000m d’altitude, dans un village de 400 habitants
accessible après 3 heures de jeep.
Nous avons ensuite repris la route pour Mestia où nous venons d’arriver.
Demain bus à 6h direction Gori, à l’ouest. 9h de bus en perspective…
Retour vers l’est
19/07
Réveil difficile à 5h30 pour attraper le bus de 6h pour Gori.
Surtout que le chauffeur attend qu’on fasse le plein de passagers et qu’on
ne part qu‘à 7h30 pour un voyage de 8h.
Sur la route défilent les gens, les vaches, les ruches et les maisons.
Les bâtiments et les maisons semblent avoir été beaux un jour.
Colonnes s’effritant, murs fissurés, grands portails rouillés, barrières
édentées, bâtiments à l’abandon aux fenêtres cassées, témoignent d’une grandeur
passée, peut-être sous l’époque soviétique.
On voit souvent le drapeau de l’Europe hissé sur les bâtiments publics et
les maisons, témoignant de la volonté d’une part de la population de se tourner
vers l’Europe plutôt que la Russie ou le moyen orient.
Arrivée à Gori en fin d’aprem dans une chambre chez l’habitant.
Gori est la ville native de Staline et un musée lui est dédié. Curieux
étant donné tout le mal que les Russes ont fait à la Géorgie.
On est allé visiter la forteresse surplombant la ville avant de finir par
une bière en terrasse place Staline bien sûr.
On a fini par un bon repas dans la famille chez qui nous logeons.
20/07
En route pour le village troglodyte d’Uplisitkhe.
On part pour la gare de bus en s’arrêtant sur le marché où on voit des
trucs pas très ragoûtants (c’est le matin, on vient de petit dej).
On prend un minibus qui nous laisse à un gros kilomètre du site qu’on
visite sous une grosse chaleur (un bon 35 degrés). (Photo)
Nous souhaitons ensuite nous rendre sur un autre site pour visiter une
belle église (Ateni Sioni) mais à priori, il faut revenir à la ville centre
(Gori) en minibus pour prendre un autre minibus. On se met donc en route sous
la chaleur brulante et un 4*4 s’arrête à notre niveau 5 minutes plus tard et
nous emmène à 1 km du site que nous souhaitions visiter ! A chaque fois nous
prévoyons une grosse journée pour notre programme mais on finit toujours plus
tôt du coup!
Nous avons visité l’église, soit disant une des plus belles et anciennes de
Géorgie connue pour ses peintures mais, malheureusement pour nous, elle était
en cours de réfection et on a pas vu grand chose.
Sur le chemin retour, un taxi que 2 français avait réservé pour une
excursion à la journée nous a pris. C’est la 2eme fois que nous rencontrons des
Français, chose assez rare étant donné qu’on est sur-représenté en tant que
touristes d’habitude dans les autres pays.
Retour à la guesthouse en milieu d’aprem alors qu’on pensait en avoir pour
toute la journée
Et tant mieux car il s’est mis à tomber des cordes !
Au pays du vin
21/07
Le matin nous disons aurevoir à notre adorable famille de Gori à coups
d’embrassades.
Nous prenons un bus pour Tbilisi, la capitale, effectuons un changement de
gare routière en métro et nous retrouvons dans un bus pour Telavi, la grande
ville de Kakheti, la région du vin.
Agréable surprise : Telavi a été rénovée et est une jolie petite ville où
il fait bon déambuler en regardant les façades des maisons (photo). Nous
décidons donc d’y passer 2 nuits et d’en faire notre point de chute pour
visiter la région. Nous trouvons une chambre chez l’habitant avec une femme
adorable. Elle nous reçoit avec des fruits, un café turc.
En fin d’aprem, nous faisons un tour au marché. Nous nous arrêtons avec un
air étonné devant une machine de fête forraine, le genre de jeu où l’on peut
attraper des peluches avec une pince reliée à un joystick. Sauf que là, ce sont
des paquets de tabac. Les locaux, devant notre air ébahie mettent une pièce
dans la machine et m’invite à jouer. Je réussis à attraper un paquet que
j’offre à l’homme qui a mis la pièce (photo).
Le soir nous allons nous promener dans le parc où se rendent les habitants
le soir. Beau panorama sur la ville et agréable ambiance familiale avec
plusieurs manèges.
Nous retournons à la guesthouse où nous goutons le vin que nous nous sommes
achetées. La femme nous offre encore des fruits, du vin maison, des concombres.
Elle nous sort une ampoule avec un fil dans le jardin pour que nous ayons le la
lumière en sirotant notre vin. Accueil adorable!
22/07
Après s’etre regalees d’un copieux petit dej avec des pancakes maison, nous
prenons le bus pour Alaverdi.
Beau monastère (photo) au milieu des vignes, vergers et champs de maïs.
On décide de rentrer et comme d’hab, une minute après, un vieux camion
soviet nous prend et nous ramène à Telavi, à 20 bornes (photo).
Nous prenons de nouveau un bus pour Tsinandali, un village vignoble où l’on
peut déguster le vin. Le bus nous pose au bord de la route et nous voyons une
pancarte “georgian wine corporation 2kms” et nous nous mettons en
route. 1 minute après nous sommes à bord d’une lada remplie d’une cargaison de
bouteilles de soda sur lesquelles nous sommes assises. Après avoir effectué ses
livraisons, le chauffeur nous pose au milieu de nulle part et nous indique la
route à suivre. On suit un chemin en terre avant d’arriver à une grosse
entreprise avec des cylindres. Nous ne sommes pas du tout à l’endroit où nous
devions être (une sorte de musée + dégustation) mais dans l’entreprise qui fait
vieillir le vin et le mets en bouteille.
On nous accueille très chaleureusement, on nous fait faire le tour des
citernes et on nous fait déguster le contenu (photo). Du blanc, du rouge, du
rouge sucré et même du rouge sucré et pétillant.
On nous sert des pleins verres et on essaie de faire comprendre qu’on en
voudrait moins mais sans succès. On nous offre des pêches avant de nous emmener
dans la partie mise en bouteille. A cet endroit, le boss de la boite nous
rejoint et nous offre une bouteille de blanc et une bouteille de rouge en
cadeau. On essaie de lui faire comprendre qu’on est arrivé ici par hasard et
qu’on s’est perdu en cherchant le musée et il nous embarque à bord de son 4*4
flambant neuf pour nous poser devant la porte du musée. Il nous demande de lui
téléphoner quand nous aurons fini pour nous ramener à Telavi, là où nous
logeons. On est gêné par tant de gentillesse et on décline en disant qu’on
prendra un bus.
Petite visite du beau musée et de son parc (photo) avant de reprendre la
route. Et devinez quoi? Nous nous sommes faits prendre en stop :-). Par une
camionnette ce coup-ci avec des pêches et du foin sur lequel nous nous sommes
assisses. Avant de redescendre, on nous a offert 2 belles pêches chacune.
Et là, on se dit qu’on a vraiment perdu quelque chose en occident. Je ne
sais même pas si l’entraide et la bonté à ce point là a déjà existé chez nous.
Retour dans notre famille qui nous attend avec un bon jus de cerise frais.
Et qui nous a cuisiné tous nos plats géorgiens préférés (elle nous avait
demandé la veille ce qu’on aimait bien).
Même en Asie, je n’ai jamais vu pareil accueil.
Avec Sandrine, on se dit en plaisantant "heureusement qu’on ne
parle ni russe ni géorgien, sinon ce voyage serait trop “finger in the
nose”. Impossible de galérer ne serait-ce qu’une seconde dans ce pays.Sauf
pour se faire comprendre
Retour à la montagne
23/07
Ce matin, nous sommes parties de Telavi, à l’est, pour nous rendre à
Kazbegi, au nord.
Après un bisou à la famille, nous avons pris 2 bus, avec un changement à
Tbilisi. Le 2eme voyage en bus a été un peu éprouvant. Nous avons attendu 45
minutes en plein soleil que le bus se remplisse avant de partir. Serrés comme
des sardines, des sacs sous les pieds, des caisses à gauche, les 2 cuisses
collées contre celles de mes 2 voisins, nous avons roulé 3 heures sur une route
parfois défoncée, en dégoulinant de sueur.
Sur la route nous nous arrêtons 5 petites minutes à Ananauri, une église
perchée au dessus d’un lac bleu turquoise (photo). Un peu frustrant du coup.
Nous essaierons de nous y arrêter plus longuement au retour.
Après notre journée de 7h de voyage, nous arrivons à Kazbegi, petite ville
de montagne dominée par la jolie église de Gergerti et le mont Kazbeg (photo)
que nous voyons depuis la chambre de notre guesthouse.
24/07
Malaaaade. Les joies du voyage.
Une journée entre le lit, les toilettes et le balcon de la guesthouse.
25/07
Journée rando où nous nous rendons au sommet de la montagne avec l’église
de Gergeti (2200m) et nous rapprochons du mont Kazbeg (+ de 5000 m).
Montée d’un peu plus d’une heure assez difficile du fait de l’altitude.
Panorama splendides sur l’église et les montagnes (photos). Un coin de paradis
où nous nous sommes posées un bon moment à admirer le paysage.
Redescente dans la vallée où nous enchainons sur une balade censée mener à
un lac. On a jamais trouvé le lac! On est rentré boire une bière, bredouille,
après avoir marché 1h30.
Elles descendent de la
montagne…
26/07
On quitte notre guesthouse sans trop de regrets.
Jusqu’à présent nous étions bien tombées mais ce coup-ci la famille n’était
pas très sympa. On avait l’impression de les faire chier.
Kazbegi est l’endroit le plus touristique que nous ayons visité (on a même
vu des groupes de chinois) et malheureusement, c’est l’endroit où les gens sont
le moins sympa.
On s’est encore frotté au problème en voulant prendre le bus pour Gudauri,
une village de montagne à une trentaine de bornes sur la route de retour pour
Tbilissi (à 200 bornes). Le chauffeur a refusé de nous prendre sauf si nous
payons le prix integral du ticket pour Tbilissi. Du coup on s’est posé plus
loin et on a tenté le stop en écrivant sur une feuille le nom du village où
nous souhaitions aller.
On a vu pas mal de voitures passer sans s’arrêter mais au bout de 15
minutes, une voiture immatriculée en Russie (dont la frontière se trouve
à 5 km de là) nous prend.
C’est une jeune Géorgienne qui vit en Russie depuis plus de 20 ans suite à
un exil forcé du fait des combats avec les Russes. Elle est accompagnée de sa
tante et va voir sa famille.
On décide de ne pas s’arrêter à Gudauri (on trouve ça moche en passant :
les montagnes sont magnifiques mais c’est une station de ski avec plein
d’hôtels et on a pas trop envie de ça). On décide donc de continuer le voyage
avec notre adorable (bien qu’un peu jetée) Russe qui nous arrête et nous fait
visiter chaque point d’intérêt sur la route (source, panorama…).
On lui demande de nous arrêter à Ananauri, la belle église au bord d’un lac
bleu turquoise que nous avions vu à l’aller). On se dit au revoir en
s’embrassant, on échange nos Facebook, et j’en profite pour distribuer des
porte-clés tour Eiffel, que j’ai acheté avant de partir pour faire des petits
cadeaux sur le chemin.
Nous voilà donc sac sur le dos à Ananauri, à la recherche d’une guesthouse.
Nous longeons la plage, demandons à plusieurs personnes mais à priori, il n’y a
pas de guesthouse dans ce village. Nous faisons comprendre que n’importe quelle
chambre chez l’habitant nous conviendrait moyennant une petite somme et nous
voilà parties chez l’une des personnes que nous avons croisé sur la plage.
C’est une maison en sal état que la femme vient d’hériter de sa tante nonne.
Elle essaie de la retaper mais il y a du boulot. Murs fissurés, fils
électriques apparents… Mais l’accueil est au top. On nous reçoit avec du
gâteau aux noix, du melon, du café turc, du vin maison, de la bière… On essaie
de discuter avec les quelques mots d’anglais qu’elle connait. Elle a hérité de
sa tante un petit magasin de souvenirs dans une autre ville. De là on lui fait
comprendre qu’elle devrait éditer des cartes postales, que les touristes
adorent les cartes postales et que trouver des cartes en Géorgie relève du
parcours du combattant. On a l’impression que notre propos n’est pas tombé dans
l’oreille d’une sourde.
Nous partons ensuite visiter l’église surplombant le lac, superbe, avant
d’aller piquer une tête dans l’eau, super bonne d’autant plus qu’il fait plus
de 30.
Il y a du monde sur la plage principale, c’est le week-end. Les Géorgiens
viennent se poser en voiture, en marche arrière, à 50m de l’eau. Le coffre
ouvert fait office de banc et de parasol et l’autoradio de la voiture fait
office de sono. C’est assez marrant de voir ce joyeux bordel.
Un peu plus loin, il y a des arbres et beaucoup moins de monde. On se pose
sous un saule pleureur bordant le lac, devant la plus belle villa du
village. On voit un 4*4 approcher et ouvrir le portail. Je jette un coup d’oeil
pas trop discret à la baraque. Ni une, ni 2, le propriétaire nous invite à
venir voir son “musée” au rez de chaussée. C’est un collectionneur
qui a rassemblé plein d’objets anciens (instruments de musique, ustensiles de
ferme, animaux empaillés). On est un peu halluciné de voir cette caverne d’Ali
baba.
Il nous invite ensuite à manger avec 2 de ses amis. On communique tant bien
que mal car il ne parle pas un mot d’anglais. A priori, il s’agit d’un artiste
peintre renommé, travaillant aussi dans la mise en bouteille du vin.
On découvre le reste de la villa en demandant d’aller aux toilettes. Tout
en bois, super moderne, le 3eme niveau offrant un superbe panorama sur le lac.
Il nous propose un tour de bateau que nous nous empressons d’accepter. Nous
voilà donc parties avec les verres de vin et la bouffe pour une sympathique
balade au soleil couchant (photo).
Nous nous trouvons à moins de 100 km d’une très belle région de montagne de
la Géorgie, la Khevsureti, où nous souhaitions aller avant de nous rendre
compte qu’à moins de louer une jeep avec chauffeur pour 2 jours (très cher),
nous ne pourrions pas y aller.
Je ne me rappelle plus exactement comment c’est venu dans la conversation
(beaucoup de vin) mais nous avons rendez-vous demain à 7h avec le proprio de la
villa (et du 4*4) pour faire l’aller retour en Khevsureti dans la journée !
On adore ce pays, de rencontres en surprises.
Ananauri la suite
27/07
A 7h nous sommes chez le riche Géorgien qui nous a proposé une balade dans
les montagnes.
On est invitée à prendre le petit dej chez lui. Puis nous partons en jeep
sur une route un peu défoncée direction Barisakho.
On arrive au village en question où un festival est en préparation.
Malheureusement il ne commence que 3h plus tard et notre chauffeur ne souhaite
pas rester. Nous repartons un peu déçues car nous avions compris aller en
montagne mais nous nous sommes arrêtées bien trop tôt sur la route. Sur le
chemin du retour nous croisons les camions de TV, et 2 cortèges escortant le
président et le premier ministre. On se dit qu’on a définitivement raté un
truc!
Retour dans la famille vers 13h où tout le monde est en train de picoler
des mugs de gnôle par 35 degrés. On s’attable en buvant du café pour notre part
et on rigole bien car ils sont ronds et disent connerie sur connerie.
28/07
Il pleut sur Ananauri, le ciel est bouché, il y a pas grand chose à faire.
C’est notre premier jour de mauvais temps depuis le début.
Nous petit dejeunons, et , comme souvent, notre hôte nous propose du vin ou
de la bière. On nous a déjà proposé de la gnôle et du cognac au petit dej.
La gamine de la maison nous apprend quelques pas de danse géorgienne.
Un des amis de la famille arrive et amene à manger et à boire. 3,5 litres
de vin mélangés à de la gnôle donc à 25 degrés (ça, on ne l’apprendra
qu’après).
Comme il n’y a rien à faire, on accepte un petit verre sur les coups de
11h. Et là, à peine une gorgée bue que notre verre est rerempli aussitôt. On
nous reprend sur notre manière de boire à petites gorgées. Il faut en boire au
moins 5 grosses d’un coup sinon ça monte à la tête. Et ce vin ne saoule pas et
ne fait pas mal à la tête car il est naturel Nous trinquons à la Géorgie, à
la France, à l’amitié franco-géorgienne, à l’amour, au fait qu’on doit
reprendre la route dans qq heures, à moi, à Sandrine, à notre hôte, à nous.
Tout est prétexte. Impossible de refuser qu’on nous remplisse notre verre à
nouveau ou de faire semblant en trempant les lèvres.
Nos 2 hôtes commencent à être gais. Pour notre part, nous sommes bourrées.
Nous avons fini les 3,5 litres et une nouvelle bouteille de 2,5 litres
fait son apparition. Il faut qu’on s’extirpe!
Il faut faire les sacs. Nous sommes attendus à Tbilissi à 19h. Nous faisons
laborieusement nos sacs en jetant tout dedans et en espérant ne rien oublier.
On croit ne jamais partir, nos hôtes insistent pour que nous restions une
nuit de plus. J’offre a tout le monde des petites tour Eiffel, ça leur fait
très plaisir. Ils nous offrent en retour des boucles d’oreille Chanel et de
grosses chaussettes en laine tricotées main.
Ils nous accompagnent jusqu’au bord de la route.
Encore de longues embrassades et nous voilà parties, assises par terre dans
le minibus qui est complet.
Sandrine s’endort comme une merde. Et est réveillée violemment une demie
heure plus tard car le minibus a percuté le 4*4 devant. Elle s’est pris le
siège de devant et s’est un peu ouvert la levre. On est aux portes de Tbilisi
et on poursuit la route en taxi jusqu’à la chambre qu’on a réservé en ville
chez l’habitant.
On mange des pâtes pour éponger et au lit!
La Géorgie, un pays très religieux
Les gens ici sont orthodoxes pour la plupart. Tout le monde se signe dans
le minibus dès qu’on passe devant une église.
Dans chaque maison, il y a un autel recouvert d’icônes avec des bougies
(photo).
Il existe peu de prénoms, souvent en relation avec un saint (Nino, Taco,
Teo, Dato, Mari). Une femme sur 2 s’appelle Tamar ou Tamuna, le nom d’une reine
de Géorgie sanctifiée.
Derniers jours
29/07
Aujourd’hui, nous sommes retournés en Kakheti (le pays du vin) à la journée
pour aller visiter un monastère, en minibus. Il est tellement isolé dans le
désert qu’il n’est accessible que depuis la capitale par la route. Il est à la
frontière avec l’Azerbaïdjan (photo à califourchon sur la frontière), gardée
par 2 militaires bien armés. Qui sont venus nous chercher car notre pause
pique-nique à quelques mètres de la frontière (on s’est mis au seul endroit où
on a trouvé de l’ombre) était trop longue à leur goût. Et en plus dans les
ruines d’une chapelle, ce qui était un sacrilège ! (Le militaire s’est signé en
venant nous chercher).
Paysages désertiques et rocailleux rappelant un peu la Jordanie. Joli
monastère mi-troglodyte (photo)
30/07
Dernier jour
Visite d’une monastère classé à l’UNESCO dans les environs de Tbilissi.
Un café turc sur une terrasse surplombant la ville.
Un tour aux bains de Tbilisi. Eau naturellement chaude sulfurée. Des femmes
de tous âges nues. Ça se lave. Ça se rase. Ça se coiffe. Un moment agréable en
compagnie de Tamara, la copine géorgienne que j’ai rencontré en Jordanie en
avril.
On finit par une bière toutes les 3 sur une terrasse.
Tamara rentre et on va au resto manger un fameux bbq géorgien que
j’accompagne d’un verre de vin rouge. Il est sucré, il passe mal. Je suis
malade pour ma dernière courte nuit (taxi à 4h pour l’aéroport).
Les gens sont adorables jusqu‘au bout : au contrôle de sécurité, on trouve
mon couteau, cadeau de mes parents pour mes 30 ans, dans mon petit sac à dos.
J’ai complètement oublié de l’enlever. Il n’y a pas de poste pour que je me
l’expédie. J’ai pu retourner sur mes pas jusqu’au comptoir d’enregistrement où
on a fait chercher mon bagage pour que je range mon couteau. Adorables je vous
dis!
EN CONCLUSION
L’un de mes plus beaux voyages. Des paysages de montagne magnifiques mais
surtout une super aventure humaine en compagnie d’un peuple très chaleureux,
comme je n’avais jamais vu.
Un voyage pas cher du tout (moins de 300 euros le billet et moins de 500
euros sur place pour 3 semaines).
Je conseille à tout le monde d’y aller et je garde précieusement les infos
pratiques si l’un d’entre vous décidait d’y aller.
Des bises de l’aéroport de Tbilisi