Retour sur voyage entre l'Afrique du Sud et le Botswana

Forum Botswana

Bonjour à tous,

Un petit retour après notre séjour en Afrique du Sud et le Botswana.

Avant toute chose, je tiens à préciser que nous ne sommes pas des professionnels du voyage, nous nous débrouillons par nous même, que notre trajet n’a peut être pas été le meilleur qui soit et que ce que nous avons vécu ou ressenti n’est que notre point de vue et non la vérité.

Ceci étant dit, revenons à notre projet. Nous étions allés déjà 2 fois en Afrique du Sud, et l’année dernière nous sommes allés en Namibie. Ces 3 voyages, à chaque fois, ont été une expérience unique et magnifique avec des rencontres extraordinaires. J’essaye de prendre les avis des uns et des autres sur le forum pour les destinations et parfois pour les logements.

L’année dernière lors de notre séjour en Namibie, David chez qui nous avions logé à Uis, nous avait fortement conseillé le Botswana. Donc j’ai fait des recherches et voilà que nous sommes partis le 14 octobre pour 3 semaines entre l’afrique du Sud et le Botswana.

Pourquoi avoir commencé par l’Afrique du Sud ? Tout est une question de Budget, je vous l’avoue. Les billets d’avion pour Gaborone sont assez chers donc l’idée était d’arriver à Johannesburg et de remonter jusqu’à Kasane en voiture.

Nous avons pris Rwandair pour aller à Johannesburg de Paris avec une escale de 4 heures à Kigali. Que dire… pas la meilleure compagnie aérienne, mais pas la plus mauvaise non plus. Airbus A330 entre Paris et Kigali sur un vol de nuit. Arrivée à Kigali, dans un aéroport “international” qui serait plutôt régional car il n’y a pas grand chose à faire tant c’est minimaliste. Au moins il y a la wifi gratuite. Pour le reste, pas beaucoup d’espace, très peu de magasins et encore la psychose du covid qui donne une atmosphère un peu particulière. Après cette escale 4 heures d’avion en Boeing 737 hors d’âge mais qui a fait son boulot. Arrivée à Johannesburg avec 1h30 de retard, ce qui fait que nous avons dû rouler un peu de nuit pour aller jusqu’à notre logement du côté de Krugersdorp à l’ouest de la ville. . Pas vraiment le top, mais tout s’est bien passé.
Prix de l’aller/retour 462 euros par personne.

Passage relativement rapide de l’immigration, les bagages vite retrouvés, nous avons loué chez Hertz une Toyota Urban Cruiser, une SUV assez haute avec un coffre un peu petit je trouve, en boite automatique. Franchement, pour rouler à gauche, la boite automatique est un plus. Je ne regrette pas cette option. L’année dernière nous avions une Toyota Corola et j’ai bien vu la différence de confort de conduite. Le prix de la location n’est pas le même (de 460 euros à 900 euros), mais franchement, cela valait le coup. Consommation effective en roulant tranquillement (les botswanais ne rigolent pas avec les excès de vitesse) entre 5,2 et 6 litres. Pas mal pour une grosse voiture. Avant de récupérer la voiture, 3 semaines avant, j’ai fait une demande auprès de Hertz pour le passage de la frontière, c’est obligatoire. Celui ci m’a été facturé 83 euros.

Et nous voilà partis pour de nouvelles aventures.
Après notre nuit à l’ouest de Johannesburg direction l’ouest du côté de swartruggens à l’Eco Farm Cottage. Après 15 kilomètres de piste, nous voilà pour 2 nuits dans un cottage avec 2 belles chambres, tout ce qu’il faut pour se faire à manger en pleine campagne dans un havre de paix et de tranquillité. Tommy le proprio ancien prof d’histoire est de bon conseil et est vraiment adorable. Nous en profitons pour aller au Pilanesberg qui n’est pas trop loin. Un petit parc national à taille humaine avec pas mal d’animaux. Un petit bémol, le parc a subi un incendie (les fabuleux “braies” sud africains) assez important qui donne un spectacle de désolation à certains endroits. La nature reprendra ses droits, mais pour cela il faudra de la pluie qui manque énormément en ce moment. (83 euros les 2 nuits)

Après Ces 2 jours, nous prenons la route pour Zeerust encore plus à l’Ouest. Installation au “At Rest” chez Léonie. Nous sommes accueillis par son père qui a été génial avec nous. Une belle chambre avec un coin cuisine, une Terrasse fermée de grande qualité. La ville n’est pas extraordinaire en soit… on y a fait les courses pour manger et se balader un peu sur les conseils du proprio dans un parc à une heure de route près d’un lac profond de 43 mètres au milieu de nul part. Bizarre mais intense… Le lendemain, nous sommes allés dans une réserve privée pas trop loin de là. Nous avons pu y observer rapidement les animaux, mais ces derniers chaque fois qu’ils voyaient notre voiture fuyaient comme des fous (zèbres, autruches, kudus, impala, Oryx que des herbivores). Après renseignement, j’ai appris que cette réserve est une réserve de… chasse, d’où la peur des animaux.

Je reviens vers vous demain pour la suite pour ceux que cela intéresse.

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Je continue.
2 petits détails qui ont leur importance.
Avant de partir, j’ai pris chez Red un pack afrique pour 35 euros avec 30sms, 30 minutes et 3Go, c’est assez cher, mais je ne voulais pas avoir une 2ème carte sim locale. Ma femme a pris une carte sim au Botswana, mais le pays fonctionne pratiquement partout avec la 5G et son portable n’était pas compatible. Oui, on est en Afrique et ils ont de la 5G. Il faut enlever nos images de pays occidentaux…
2ème point, j’ai un compte en banque chez Fortuneo. Ce dernier ne prend pratiquement pas de commission sur les achats ou les retraits Dab. Imaginons que le taux de la BCE soit de 19,08 rands pour un Euro, Fortuneo va me facturer 19,06 rands pour un Euro. Concernant les Dab, certains prennent une commission, d’autres aucunes. Je sais que j’allais à une qui est verte mais je ne me souviens plus trop du nom.
Avec ce fabuleux covid, la plupart des gens paient maintenant par carte ou avec leur portable. Le souci est que l’Afrique du Sud et le Botswana ont énormément de petits métiers (pompistes, restauration, sécurité dans les lieux publics) qui ont besoin de recevoir un petit pourboire pour arrondir leurs fins de mois. Pensez toujours à avoir des petites coupures ou de la monnaie.

Je reviens sur notre périble. Donc 2 nuits chez Léonie à Zeerust pour environ 81 euros.

Nous prenons la route sur la N4 jusqu’à la frontière botswanaise à Pionners gate. On remonte la longue file de camions qui passent la frontière. c’est vraiment impressionnant.
Du côté sud africain, un petit tampon rapide avec le sourire. On passe le No man’s land et on arrive au Botswana. Là, l’ambiance est différente. Le personnel de la frontière n’est vraiment pas agréable et leurs explications pas trop compréhensibles. Il faut faire un papier pour le véhicule, on passe d’un guichet à un autre. On nous demande notre destination, nous disons Palapaye en pensant que c’est la destination du jour qu’on nous demande. En fin de compte il faut répondre la destination la plus longue. La taxe est payée par rapport à la distance la plus longue et pas celle de la destination du jour. Résultat je ne paie que 60 pulas, soit moins de 5 euros alors que je vais à Kasane à plus de 600 kilomètres de Palapye… je l’ai su plus tard avec un botswanais qui m’a expliqué le principe. La chance que j’ai eu, c’est qu’à tous les contrôles de police ou sanitaire, je n’ai jamais été arrêté ou on ne m’a jamais demandé mon récépissé de taxes.
Bref, tout cela prend à peu près 3/4 d’heure. Pas bien méchant.
Nous prenons la route pour Palapye, notre destination du jour. La route comme en Afrique du Sud est très agréable avec de longues lignes droite. Les botswanais roulent plutôt bien et prudemment dans l’ensemble comme les nombre impressionnant de camions sud africains qui font le transit. On passe la capitale Gaborone, qui donne une impression de richesse. Aucun bidonville en vue, de belles maisons et des plus petites. On est bien loin de l’Afrique du Sud avec ses bidonvilles à chaque entrée de ville.
On ne s’arrête pas à Gaborone, nous ne sommes pas intéressés par les grandes villes.
Nous arrivons à Palapye en roulant tranquillement à 90kms/h max. Nous nous installons au Peakonwood boutique Villa. Nous avons une chambre simple de bon standing au calme. La ville bouge beaucoup avec ses nombreux marchés ambulants. L’ambiance est sympa. Le soir, nous mangeons au restaurant de l’hôtel. C’est correct. Par contre le lendemain, nous prenons le petit déjeuner et là, c’est la misère. Pour 150 pulas par personne (soit 10 euros par personne), nous avons le droit à une assiette avec omelette, bacon, saucisse et tomate avec un café ou un thé. Pas de fruits, quelques céréales qui se battent en duel, pas de pain… Franchement pour 10 euros, c’est abusé.
On prend la route pour le musée de serowe du 1er président botswanais élu. Le musée est tout petit mais il nous donne une bonne explication de la vie ancestrale à aujourd’hui du pays. Nous avons un guide extraordinaire, passionné par l’histoire de son pays qui nous donne le plaisir de partager sur la politique actuelle de nos pays respectifs (c’était la période électorale au botswana avec les élections des parlementaires qui désignent leur nouveau président). Cela dure plus de 2 heures sous une chaleur pesante, puisqu’il fait depuis que nous sommes arrivés au botswana entre 36 et 40 degrés (ce que nous allons avoir tout le long dans ce pays). On décide d’aller au Rhino sanctuary, dans une réserve privée qui prend soin des rhinocéros blancs et noirs. Malheureusement, c’est la basse saison. Je pensais pouvoir faire le parc avec ma voiture, mais il faut un 4X4 car il y a beaucoup de sable. Je demande si nous pouvions avoir un game drive avec un chauffeur, mais saison oblige, il n’y avait personne de disponible. On repart un peu triste sur Palapye malgré la satisfaction du musée. On mange une nouvelle fois à la boutique hôtel après avoir profité de la piscine et du cadre. Le lendemain on reprend la route. Le Peakonwood a décidé de ne pas nous facturer les petits déjeuners après ma désapprobation. Un beau geste. Les 2 nuits hors repas ont été à 95 euros.

Nous partons pour Nata, très exactement au Nata Lodge. On y a réservé une tente. Il fait 40 degrés… ça pique un peu. Heureusement il y a une piscine. Pas la peine d’aller au Nata bird Sanctuary en cette saison, il n’y a pas de Pélicans ni de Flamands roses. De plus avec cette chaleur les oiseaux et animaux sont au frais sous les arbres et on ne voit pas grand chose, dixit un allemand avec qui j’ai échangé, qui était déçu de la sortie. On fait un tour à Nata, qui semble une ville de transit pour les routiers. Rien d’extraordinaire. On profite de la piscine. Les prix pratiqués sur place sont raisonnables (la bière à 30 pulas, soit un peu plus de 2 euros). On mange en extérieur au restaurant du lodge. Très bonne cuisine et le cadre est vraiment sympa. Une bonne nuit sous une tente tout équipée où on peut prendre sa douche en extérieur, mais malheureusement pas de clim et de frigo. La nuit la température descend aux alentours de 23 degrés… cela permet de bien dormir avec quand même un ventilateur et des boules quiez…
On prend notre petit déjeuner dans la tente avant de reprendre la route. Coût de la nuit 82 euros. Diner et boissons environ 40 euros à 2.

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Merci pour ton retour très détaillé
Je suis chez Fortuneo aussi et c’est vrai zéro frais ,c’est une réelle économie !
Le forfait Free marche en Afs mais pas au Botswana ni en Namibie attention au coût très élevé des datas !

J’étais a Nata l’année dernière et avec la sécheresse je n’ai pas vu grand chose non plus .
Pour Kama Rhino j’ai pourtant fait le safari avec un guide et leur voiture …mais pas vu grand chose non plus , pas de rhino…

Vous n’êtes donc pas allé dans le Kalahari ni dans l’Okavango ? C’est dommage car ce sont les deux musts du Botswana , par contre un vrai 4x4 est nécessaire et aussi un équipement de camping si on ne prend pas de véhicule tout équipé (ce qui revient très cher ) .
le selfdrive dans ces parcs CKGR, le KTP ,Moremi , CHOBE/Savuti c’est ça la vraie découverte du Botswana authentique et de sa faune extraordinaire.

On continue le périple. Effectivement, nous n’avons pas pu aller dans toutes les régions du Botswana, mais notre principal but était Chobe et Tuli. Après concernant le 4X4, franchement le budget n’est vraiment pas le même. Mais nous avons le projet de repartir pour découvrir cette autre partie du Botswana et d’aller aussi dans le Nord de la Namibie. J’arrive à la soixantaire et si les dieux me prêtent vie encore quelques années, nous avons encore quelques voyages à faire.

Nous voilà quittant Nata et reprenons la route pour Kasane. La route sur les 100 premiers kilomètres est vraiment pénibles entre les camions et les “potoles” (trous dans la route). Je roule tranquille, de toute manière les étapes que j’ai faite permettent d’être serein et de prendre son temps sur la route.
Après c’est la surprise complète. Nous roulons en plein milieu de parcs animaliers où les animaux déambulent tranquillement au bord de la route. Le spectacle est fascinant surtout que la route est à cet endroit très large et qu’on peut s’arrêter facilement au bord de route sans gêner la circulation des camions. On voit des girafes en grand nombre, des petits troupeaux d’éléphants, un grand nombre de Kudu et autres herbivores. On ne fait un self drive gratuit (lol) et on s’arrête souvent pour observer les animaux qui n’ont pas l’air de se soucier de nous. Et cela sera pratiquement le cas jusqu’à Kasungula entrecoupé de champs agricoles immenses et de carcasses de voiture, de camions et même de bus (pas bon la route de nuit avec les animaux je pense). Bref, une belle balade en voiture.

On arrive à Kazungula pour loger au Nxabii Cottages. Une chambre simple un peu sombre mais parfaitement équipée et très propre. Le service de linge sera fait tous les jours. Irène nous accueille chaleureusement. Le cottage dispose d’une cuisine intérieure et d’un grand espace extérieur où on peut se préparer à manger. Tout est nickel et super bien agencé. La chaleur est terrible, il fait toujours 40 degrés et pour des bretons comme nous, ce n’est vraiment pas évident, mais le corps s’adapte. Irène se propose de nous aider pour aller aux chutes Victoria et pour les diverses activités du coin. Je luis fais confiance et nous n’avons pas regretté.

Le lendemain matin, levés tôt pour aller au Zimbabwe. Un chauffeur passe nous prendre en charge et nous voilà à passer la frontière entre le Botswana et le Zimbabwe. Toujours cet accueil magnifique chez les douaniers du Botswana qui sont aimables comme des gardiens de prison. C’est relativement rapide même s’il y a un car de touristes. Arrivée au Zimbabwe, nous devons payer 30 dollars US par personne pour le visa en liquide. L’attente n’est pas trop longue non plus mais avec la chaleur c’est pénible. Puis nous prenons la route déserte entre Kazungula et Victoria’s falls. On fait une halte sur l’héliport pour prendre un café (tous les paiements sont en dollars) et on voit défiler les hélicos qui survolent les chutes. N’ayant jamais été dans un hélicoptère de ma vie, Madame décide de payer un tour d’hélicoptère. Nous prenons la formule à 175$ par personne pour un vol de 20 minutes. Quel choc !!! Franchement cela a été extraordinaire entre la vue imprenable des chutes (même si le débit était limité en cette saison), le spectacle des arcs en ciel avec la brume des chutes et la vue générale des paysages. Magnifique. On revient sur terre et on va voir le plus vieux baobab de la région (un monstre) avant d’entrer dans le parc. Il y a du monde, mais ce n’est pas la foule, et cela me va bien. l’entrée en paiement par carte est de 50$ par personne. Ce n’est pas donné, mais le spectacle en vaut la peine. Ce n’est pas aussi impressionnant qu’Iguazou en Argentine, mais c’est super bien aménagé. On se promène sous la végétation (et tant mieux avec la chaleur) et on va de spot en spot voir l’eau se déverser dans un canyon. Magnifique. On prend le temps de se poser et de profiter du spectacle…longuement. On visite ensuite la ville qui est très mignonne mais qui, aux dires de certains n’est qu’une façade touristique du Zimbabwe qui semble beaucoup plus compliqué à vivre. Retour au gite dans l’après midi en repassant la frontière avec de nouveaux tampons sur nos passeports, les étoiles plein la tête. coût de la voiture avec chauffeur 500 pulas par personne soit 35 euros. Cela fait un gros budget pour la journée, mais cela en valait la peine.

Le lendemain, on fait un drive du matin avec un chauffeur 4X4, le coût est de 500 pulas par personne entrée du parc compris (qui est de 190 pulas). Super bon moment et effectivement il est impossible de circuler à Chobe sans 4x4 tellement il y a du sable. Même les chauffeurs guide arrivent à s’ensabler c’est pour dire. On voit un tas d’animaux dont de nombreux éléphants, le Zambèse étant très proche la végétation est un peu plus verte. On se fait une pause café/gâteau au bord de ce dernier, c’est juste grandiose. On croise des girafes, des buffles, nos amis les gnous, des zèbres et un léopard caché dans un arbre ainsi que 2 jeunes lions en train de dormir sous un arbre. Des tas d’animaux vont s’abreuver dans le fleuve. Il n’y a pas beaucoup de voitures en même temps, mais les guides communiquent ensemble pour trouver les animaux et les indiquer aux autres. C’est vraiment chouette et de ne pas conduire, me soulage quand même.

L’après midi, même topo, mais cette fois on se fait une balade sur le Zambèze en bateau. En petit bateau même. On est au raz du fleuve. le spectacle est là aussi époustouflant. Sur l’île verte (qui a été disputée entre la Namibie et le Botswana) c’est un spectacle extraordinaire de voir cette verdure et ces éléphants, crocodiles et hippopotame se côtoyer. On s’est même fait poursuivre par un satané hippopotame dont la réputation de bagarreur n’est pas usurpée.

Oui la route entre Nata et Kasane peut être très fréquentée par les animaux … beaucoup d’entre eux viennent du Zimbabwe et en moment ils doivent rechercher l’eau et comme c’est la crise avec la grande sécheresse … Peut être éviter les braconniers du Zimbabwe qui chassent pour nourrir la population.
Oui c’est agréable d’avoir un guide qui se préoccupe de la conduite , pourtant CHOBE ce n’est pas si difficile à faire par soi-même , même si il y a un peu de sable , pas trop de risques de rester bloqué .
Les chutes Victoria sont particulièrement à sec cette année c’est sûrement moins impressionnant qu’après la saison des pluies .
Près de Kazungula il y a le Senyati pour l’hébergement c’est un endroit de choix , dommage vous l’avez raté , le point d’eau est particulièrement spectaculaire et fréquenté par la faune sauvage.

Encore une fois, nos choix de lieux pour dormir ou autre dépendaient énormément de notre budget. Nous avons réussi à tenir un budget complet plus que raisonnable pour autant de jours et autant de distance. Je pense effectivement qu’il y a de très bons logements, mais comme souvent dans ces forums, très peu de personnes ne donnent les prix. Moi, je les donne pour que tout le monde puisse se faire une idée :wink:

Le lendemain nous décidons de prendre la route pour le passage de frontière entre le Botswana et la Namibie. On va encore se faire un game drive gratuit, tellement cette route est fréquentée par les animaux. On y trouve même un éléphant mort au bord de la route… du moins nous y avons cru…Ce dernier était allongé et ne respirait pas. C’était un choc pour madame qui est folle des éléphants. Mais quand nous avons pris la route du retour, plus d’éléphant. Après renseignement, les éléphants dorment 1 heure tous les 3/4 jours en moyenne et cela n’importe où quand ils en ont besoin… surprenant.

Nous longeons ensuite la rivière kwando qui fait office de frontière entre les deux pays. Là le spectacle est assez extraordinaire malgré la sécheresse et la chaleur étouffante du moment. Des centaines de zèbres, de gnous, de singes et de… vaches se retrouvent sur ces grandes plaines pour s’abreuver dans les divers trous d’eau qu’il reste car la plupart de la rivière est asséchée. On est un peu loin, mais avec des jumelles, le spectacle est vraiment impressionnant. En période verte, c’est encore plus puissant aux dires des botswanais. Au retour, nous croisons encore des girafes, des éléphants (qui mangent tout ce qu’ils peuvent et les arbres prennent cher) des singes, et beaucoup d’herbivores. Petit détail important, il faut s’inscrire au gate pour traverser Chobe avec votre voiture et il est interdit de s’arrêter sur la route… sauf qu’à l’aller il n’y avait personne au gate pour m’indique quoi que ce soit… mais je n’ai pas eu de soucI.

Le lendemain, nous décidons de faire un game drive avec chauffeur en soirée. Cette fois, cela a été un festival entre tous les animaux observés jusqu’au couché de soleil dont des lionnes qui s’apprêtaient à aller à la chasse. 3 magnifiques lionnes à 2 mètres de la voiture qui nous ont remarquablement ignoré et c’est tant mieux. Une belle soirée avec un couché de soleil extraordinaire et un petit apéro offert en plus. Le bonheur quoi. Du moins pour moi. :stuck_out_tongue_winking_eye: le game drive avec entrée du parc est à 500 pulas par personne. Le logement au Nxabii pour 5 nuits 246 euros.

Retour sur Nata pour une nuit mais cette fois, nous prenons un chalet à la place de la tente. La température est beaucoup plus supportable, elle est descendue à 34 degrés max. Mais toujours pas de frigo dans le chalet. Pas cool pour la nourriture que nous avions. Mais le lodge a bien voulu mettre de l’eau et nos denrées dans leur frigo. Là, opération repos et lecture au bord de la piscine et profiter des oiseaux qui chantent et se promènent partout dans les arbres. 110 euros la nuit quand même et 40 euros de repas et boisson à nous deux.

Ensuite direction Mamalatau pour l’étape la plus marquante pour nous. Nous arrivons dans une petite ville de 3000 habitants au Ledoba B&B chez Betty et Mowahabo. Là, nous sommes immergés dans le Botswana ancestral pendant 2 jours et le partage avec nos hôtes. Juste magique. La chambre est simple avec salle de bain. Il y a un grand jardin extérieur super bien entretenu avec un tas de fleurs et d’arbres. Betty nous accueille à la “botswanaise” avec des chants et des “youyou”. Surprenant mais sympa. Nous discutons un peu et nous demande si nous désirons faire des activés qu’elle propose (apprendre à cuisiner local, groupe de danse local, chanteur local, repas sur place etc…) Nous choisissons de diner le soir. Pour le reste, il faut réserver à l’avance et nous ne l’avons pas fait. Bref, après nous être installés et échangés avec Betty notre hôte, nous sommes invités à préparer le repas en sa compagnie dans un espace reconstitué où les “anciens” faisaient leur cuisine et venaient manger et discuter. Ma femme en profite pour se mettre aux fourneaux avec Kelly l’employée de la maison avec un petit chaudron posé sur un feu extérieur. Nous sommes dans un autre monde. Betty nous donne toutes les explications de ce que nous allons manger et comment cela est fait. Au menu, une viande bouillie en sauce, avec du pain bouillie lui aussi, accompagné de légumes avec en dessert un verre de fruit du baobab. Nous sommes installés sur de petits tabourets en bois sous la nuit étoilée, avec le feu comme lumière et cerise sur le gâteau, nos hôtes mangent et partagent le repas avec nous. Ah, oui petit détail, on mange à l’ancienne, donc avec les mains… Nous sommes à un moment suspendu dans le temps. Et là, nous pouvons parler de tous les sujets et nous apprenons énormément sur le pays (c’était le jour des élections). Pour moi, juste génial.

Au petit déjeuner, même topo, on le partage avec Betty et Mowahabo son mari plus une amie qui vient rendre visite à Betty et qui s’est présentée aux élections locales. on boit un thé dans un grand verre en bois, avec un porridge au lait cru, et du pain frais fait maison. Nous en profitons pour apprendre des jeux locaux et anciens. On est bien loin de nos façons de faire occidentales et même de nos pensées occidentales.

On part vers 10h30 pour aller à la réserve du Tuli. je me trompe d’itinéraire malgré les bonnes explications de notre hôte, je me perds sur une piste, mais le spectacle est sympa. on croise encore des éléphants, des singes et beaucoup d’herbivores. Je me crois dans la réserve, mais en fin de compte je suis à l’opposé ou presque. Toujours est il qu’on passe une belle journée. On rentre un peu plus tôt que prévu et là Betty nous amène à sa ferme pour nous faire voir ses plantations et ses futurs projets. Un havre de paix et de verdure où Betty produit ses propres légumes et où elle désire produire des fleurs. Le soir, autre repas sous les étoiles, où nous avons discuté politique (et oui, c’est possible) après les résultats des élections. Viande marinée aux oignons, légumes du jardin, et Map. Nous avons même eu la visite de deux scorpions…
Le lendemain, il a été difficile de se quitter tant l’ambiance était extraordinaire et tant les échanges ont été riches et intenses. Les 2 nuits avec les repas 150 euros.

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Après cette étape extraordinaire à Malalatau, nous prenons la route de la front!ère sud africaine à Martin’s drift. Toujours cette grande amabilité de la part des douaniers botswanais, c’est vraiment quelque chose !!! Je suis un peu surpris quand même. Je m’attendais à payer une taxe de départ, je l’avais vu sur le site du guide du routard et sur le guide par lui même. Et là rien !!! D’après ce que j’avais vu, elle se montait à 30 euros par personne. Je ne vais pas me plaindre, et peut être que cette taxe n’est juste payer par ceux qui prennent l’avion, je n’en sais pas plus.
Nous voilà de retour en Afrique du sud. La ligne de camions désirant aller au Botswana est impressionnante, elle s’étire sur des kilomètres. Je plains les pauvres routiers qui doivent attendre des heures et des heures pour passer leurs marchandises.

Nous faisons halte à Lephalale, une ville de 150 000 habitants plutôt agréable. Nous nous installons au ngwenya boutique lodge. Nous avons une chambre pas trop grande mais avec tout le confort. Dans le lodge, il y a une belle piscine, et le personnel est vraiment adorable. Nous allons faire quelques achats en ville. Cette dernière est très verdoyante avec de beaux parcs. L’ambiance est vraiment sympa et on ne ressent ce sentiment d’insécurité que l’on peut trouver dans d’autres villes sud africaines. Là, c’est plutôt cool et les gens sont avenants.
On va au restaurant en soirée pas très loin du lodge, ce dernier n’ayant pas un menu avec beaucoup de choix malheureusement. Nous filons au Cappucino où nous nous régalons de viande accompagnée de bons vins et de dessert à tomber par terre. Les quantités sont énormes…

Le lendemain, j’avais vu qu’il y avait pas mal de réserves aux alentours. Je me suis dit que nous pouvions les visiter comme nous l’avions fait du côté de Zeerust. Malheureusement toutes ses réserves privées sont inaccessibles sans réservation dans les lodges qui s’y trouvent… Nous avons fait beaucoup de piste pour pas grand chose, même si les paysages montagneux étaient vraiment agréables. Sur le chemin nous croisons sur la piste un sud africain faisant du stop. Je sais qu’il n’est pas du tout conseillé de prendre des gens en stop en Afrique du Sud (nous l’avons beaucoup fait au Botswana pour aider les uns et les autres et encore une fois échanger avec les gens sans aucun problème), mais la chaleur étant si importante que j’ai eu de la peine. Je m’arrête et là 3 personnes débarquent dans la voiture. Cela faisait 4 heures qu’elles attendaient sous la canicule de pouvoir se faire prendre en stop pour aller à Lephalale à 40 kms de piste de là. Franchement, je ne regrette pas. Ils ont été adorables et on a bien échangé. A notre arrivée en ville cela a été prise de photos ensemble et des tonnes de remerciements car le dimanche il n’y a pas grand monde sur les pistes. Encore un bon moment de partage. Le séjour de 2 nuits environ 100 euros.

Le lendemain, direction Thabazimbi au Phakela Private Lodge. Les alentours de Thabazimbi ne font pas rêver. Il y a beaucoup de mines de charbon ou autre, c’est impressionnant et par la même occasion beaucoup de bidonvilles qui s’étirent sur des kilomètres. La plupart des mineurs sont des étrangers d’origine (mozambique, Malawi, Angola etc…) et ils n’ont pas les mêmes droits que les sud africains. Difficile de faire la différence pour nous (comme un africain doit avoir du mal à faire la différence entre un allemand et un autrichien), mais l’ambiance n’est pas terrible. Après plus de 40 kms de piste chaotiques nous arrivons à notre lodge. Ce dernier est dans le bush près d’une grande ferme d’élevage et de production agricole. Le chalet est grandiose. Il n’y a personne d’autre que nous. Le diner et le petit déjeuner est compris dans le prix. La chaleur est toujours aussi étouffante. On se repose la journée et on profite de la petite piscine. Le diner a été excellent. Tout comme le petit déjeuner. Vraiment chouette. Le soir, nous entendons un énorme rugissement tout près du chalet. Je vais dehors pour voir ce qui se passe et je me retrouve nez à nez avec une lionne derrière les grillage… elle a beau être derrière le grillage, je n’en mène pas large. En vérité, derrière cet enclos de 6 hectares, il y a 3 lions qui ont été récupérés car abandonnés tout petits (pour 2 d’entre eux, le 3ème est arrivé par amour des 2 premiers). Ils sont choyés, nourris et subissent une visite vétérinaire tous les 6 mois. Nous avons pu les voir tous les 3, le soir suivant, et franchement ils sont magnifiques même si ils n’ont pas du tout apprécier ma présence un peu trop prêt en me faisant comprendre que je les dérangeais et je peux dire que malgré l’enclos j’ai rapidement fait 10 pas en arrière. Ca m’apprendre à vouloir faire de belles photos…

Sur les conseils de notre hôte, nous sommes retournés au Pilanesberg au lieu d’aller comme nous le voulions initialement au Marakele National Parck. Pour lui il y a beaucoup plus d’animaux à observer et l’accès est plus facile avec notre voiture. Nous y passons la journée entière, notre séjour en Afrique se termine gentiment et nous voulons encore nous imprégner à font de ce moment et de cette atmosphère avant de revenir chez nous. Coût du Lodge pour 2 nuits 230 euros repas compris.

Nous prenons la route le lendemain pour Johannesburg. La circulation et le monde de la ville ne me manquait pas. Nous nous arrêtons dans le quartier de bedfordview, un quartier est très riche et très sécurisé de la ville pas très loin de l’aéroport. Nous faisons quelques achats de départ et de souvenirs et nous installons à la villa Reis. La chambre est grandiose et super bien équipée, il y a jacuzzi, une salle de sport, un beau jardin, une énorme piscine, un bar, un restaurant, un grand espace de repos et de lecture… Franchement nous n’avons pas regretté le séjour d’une nuit avant notre vol tellement nous avons pu nous reposer et nous détendre avec un personnel adorable. Et le tout pour 52 euros !!! Un truc de fou.

Voilà, en conclusion, notre voyage nous a coûté environ 5000 euros à deux. Pour 21 jours, je trouve cela pas mal. On peut payer moins en prenant une voiture moins grande et en trouvant des logements moins chers (bien qu’au botswana cela n’est pas très facile, alors qu’en Afrique du Sud, c’est largement jouable). Le billet d’avion avec Rwandair était pour moins le moins cher sur le marché du moment.
Quelques impressions du voyage.
Nous avons été très surpris 5 ans après notre dernier voyage en Afrique du Sud de voir autant de “blancs” faire la manche au feux rouge et ailleurs. Nous ne l’avions vraiment pas vu auparavant.
Les codes sont toujours les mêmes en Afrique du Sud, on évite les grandes villes le soir et de rouler la nuit. Pour le reste, c’est juste du bon sens, on ne va pas dans certains quartiers et on se balade pas avec du liquide à la vue de tous. C’est la même chose en France maintenant.
Nous avons trouvé les botswanaise très hautaines. Que cela soit dans les supermarchés, les centres commerciaux ou les restaurants, les femmes botswanaises, je trouve et son point de vue, se la pètent un peu. C’est drôle. Les hommes sont plus avenants et cools. J’en ai discuté avec Betty notre hôte à Malalatau qui m’a confirmé ce sentiment.

Voilà, c’était un long résumé, mais c’est pour vous donnez un vue d’ensemble d’un voyage en Afrique en self drive. Si cela peut aider certains à franchir le pas de voyager dans cette région magnifique, et bien tant mieux. Si vous vous êtes ennuyés en lisant cela, j’en suis désolé, mais je ne suis pas écrivain. Bon voyage à tous quelle que soit votre destination. C’est tellement enrichissant !!!

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Pour commenter un point … Oui c’est beaucoup plus simple de visiter le Pilanesberg et on y voit plus d’animaux , par contre le paysage au Marakele est splendide et quand on loue un bungalow au bord du lac c’est inoubliable cette beauté . La faune est plus difficile a voir dans la partie haute du parc (où il y a des prédateurs ) car la végétation est dense . L’ascension au somment de la montagne offre une belle vue . J’ai beaucoup aimé le Marakele , un parc peu fréquenté .
Effectivement 5000€ pour deux et 21 jours c’est très raisonnable avec le vol et la location du véhicule. Je préfère pour ma part prendre le vol direct Air France on trouve des billets a pris corrects en s’y prenant tôt .
Merci pour ton super retour très détaillé

Luss

merci pour ce super récit qui me motive encore plus pour le Botswana qui etait pour moi infaisable en self drive … apres comme vous 2 voyages en afrique du sud et 2 en namibie, l’appel de l’aurique australe se refait sentir … lol !

Merci pour tes info précises . Peux tu me renseigner car le fameux permis international, l’agence de location vous l’a demandé ? Et à la frontière Botswanaise ? Car très compliqué à obtenir en France . No comment ……
Merci :pray:

J’ai récupéré mon permis international 3 mois après ma demande (si, si, incroyable). Je l’ai présenté au comptoir Hertz de l’aéroport de Johannesburg. L’hôtesse m’a répondu qu’elle n’en avais pas besoin. Quand nous avons passé les frontières aller et retour, rien non plus. Renseignements pris à la restitution de la voiture, la personne m’a dit que c’est juste en cas de contrôle de police. Là encore, je ne peux pas dire, je n’ai jamais été arrêté par la police. Et puis le permis actuel est rédigé en anglais, donc cela ne pose pas de souci. La seule chose que je sais, c’est que j’ai vu de nombreux contrôles de police en Afrique du Sud à la sortie des villes quand c’est encore limité à 60kms/H. M’étant fait attraper plusieurs fois les années précédentes, je me suis montré d’une grande prudence sur le sujet.
Oui, j’avoue que ce côté de l’Afrique est vraiment quelque chose de prenant. Nous allons y retourner l’année prochaine pour explorer les lieux non visités et revenir aux lieux où nous avons ressenti de fortes émotions.
Bon voyage à vous !!!

Merci beaucoup pour toutes ces infos , être prudent sur la route évitera ,peut être , les différents contrôles de police …ou sinon le sourire peut aider …:crossed_fingers:

Le sourire ? … Quand on se fait choper pour un excès de vitesse au Botswana on rit jaune plutôt …c’est très cher et leur calcul du montant de l’amende en fonction du dépassement est compliqué à saisir . Il faut payer sur le champ , j’ai dû leur laisser mon permis et partir chercher du liquide à un ATM .
Il est facile de se faire piéger par les changements de vitesse au niveau des villages
Je confirme pas besoin du permis international
surtout quand on a encore le permis rose je pense .
Luss

Merci pour ces précisions :pray:

C’est mieux d’avoir le permis international :wink:
Les obtentions, regroupées maintenant dans un seul service à Cherbourg, peuvent être longues, surtout avant les grandes vacances. Autant le faire le plus tôt possible.
Si on est pris par le temps, il y a la possibilité de l’acheter en ligne ( alors qu’il est gratuit en France)
PS : une agence de location nous les a demandés en Namibie. C’est peut-être plus souple en Afrique du Sud, ou au Botswana !

L’agence Bushlore à Joburg a précisé à des touristes qui récupéraient leur véhicule en même temps que moi, qu’ils n’avaient avaient pas besoin de ce permis international…

Je rencontre cette année des difficultés pour retirer de l’argent dans les ATM qui n’acceptent pas ma carte Fortuneo ,je pense que cela doit dépendre de la banque
J’essaye différentes pour voir …peut être que ceux de FNB l’acceptent…à suivre

Parfois, nous “retirons” dans certains Supermarkets.
On fait quelques courses, la caissière passe un montant plus important et nous rend le complément en espèces.

Mais c’est parfois la Police qui le demande. Et ça peut aller (parfois) jusqu’à une amende …

Je me suis fait contrôler il y a moins d’une heure !
Le permis rose leur a suffit amplement, mais il est vrai que pa fois ils peuvent être zélés et en demander trop …

Pour le Botswana, il est obligatoire.
Pour le Namibie, PCI ou traduction officielle en anglais.
Zimbabwe : non demandé (en dessous de 3 mois)
Afrique du Sud : non demandé (en dessous de 4 mois)

Profite bien de ton voyage Luss. Hate de lire ton retour!
Je t’envie !

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Bonsoir
Les zones a risque sont les 80 km/heure
IL faut absolument etre a 80 au panneau!
Et parfois, on t abandon e a 80 sur quelques dizaines de km, tu ne sais pas pourquoi, et c est la que🙄

Bonjour doubleti,

Merci pour ce long compte-rendu très complet, très pratique avec tous ses détails, et très sincère.
Les hébergements que vous mentionnez peuvent intéresser plus d’un voyageur! Vous les avez trouvés comment? Sur Booking ou sur Air bnb? ou autre?

En tout cas, c’est très intéressant d’avoir votre vécu et votre ressenti, d’autant que vous avez fait de belles rencontres.

Je trouve que vous avez organisé un très beau voyage en restant dans un budget très raisonnable, et ma foi, sans 4x4, vous n’auriez pas pu faire mieux!
La plupart des grands parcs nécessitent d’avoir un 4x4 en raison des pistes difficiles, sable profond ou autre. Il n’est guère possible de s’y aventurer autrement, donc vous vous êtes très bien organisé.

Pour ce qui est des prix des hébergements, c’est vrai qu’on ne les cite pas forcément pour chacun, mais à partir du moment où on donne le nom, tous les prix se trouvent sur internet. A mentionner quand même qu’au Botswana, les hébergements sont chers, y compris le fameux camp Senyati à Kasane, surtout quand on ne campe pas! Et même les campings dans les parcs sont plaqués or.

Je suis ravie que vous ayez été émerveillés par Victoria Falls et par le parc et la rivière Chobe.
Nous aussi nous y sommes allés en octobre, et nous aussi nous avons eu très chaud, mais ça fait partie des saisons très chaudes!
L’an dernier nous avons eu jusqu’à 47 degrés (à l’ombre) à Moremi et à Nxai Pans…

Voilà! Bref. j’ai beaucoup aimé lire votre carnet (que je découvre seulement aujourd’hui à mon retour de voyage!), et y découvrir des endroits que je ne connaissais pas.

Passez de bonne fêtes,
Patou

Ah! Pour la question du permis international, nous avons adopté une excellente organisation depuis plusieurs années :
comme nous voyageons souvent dans des pays où « on risque de nous le demander », nous le faisons renouveler systématiquement dès que notre permis actuel est sur le point de périmer!
Nous n’avons plus à stresser pour savoir si on va le recevoir assez tôt ou non!!!
:sweat_smile:
Bons futurs voyages,
Patou

J’ai adopté la même “tactique” que toi :slightly_smiling_face:
Mon permis international actuel se termine en août 25, je viens de demander le nouveau. simple et efficace :grinning:

Re…
Pour info , voici les tarifs de Senyati ( en pulas- diviser par 15 pour avoir une idée du prix en euros)

Cordialement,
Patou

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