Roadtrip de 3 semaines - Bali, Lombok et Gili

Forum Bali

Bienvenue à toutes et à tous !

Afin de situer les choses, voici quelques informations.

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Dates | Départ le dimanche 2 août de Paris - Retour le dimanche 23

Budget total par personne | 2100 € comprenant 900 € de billets d’avions, 450 € d’hébergements et 750 € pour la vie sur place, la nourriture, les transports, les activités - Il est largement possible de se débrouiller avec moins, explications ci-dessous.

Type de séjour | Roadtrip de luxe, à savoir que vu l’affluence touristique en cette période de l’année, nous avons préféré préparer notre itinéraire à l’avance et réserver nos hébergements afin de ne pas se retrouver à la belle étoile ! :slight_smile:


Nous sommes partis avec le Lonely Planet et le Routard. Le premier est plus complet, le second bien plus pratique, surtout quand il est question de cartes et de leurs références. Lire les deux ne sera pas un luxe, ils sont complémentaires et tous deux très utiles sur place. Pensez également à acheter une carte routière au préalable, introuvable par ici.


Voilà quasiment une semaine que nous sommes arrivés à Bali, après avoir passé deux jours sur la presqu’île de Bukit dans la région de Balangan puis quatre à Ubud, nous voici en partance pour Amed.


Je n’écris ce petit article que maintenant car j’avoue avoir préféré me concentrer sur ce que je vivais ! Je profiterai des voyages d’un point à l’autre pour le mettre à jour.


Nos premières impressions

La végétation est luxuriante, mais mon dieu cette pollution ! Je ne parle pas seulement des pots d’échappement, étouffants à Ubud, mais également du plastique, présent partout dans la nature, jusque dans les arbres et même dans les rizières. Quel dommage !

Le Routard nous avait prévenu, le mois d’août est à éviter, tout est bondé, les routes congestionnées et il est compliqué de se déplacer, même à scooter ! Si c’était à refaire ? Nous partirions en juin, juste après la saison des pluies, là où tout est vert, ensoleillé et calme, ou alors avec un masque dans le sac à dos, indispensable ! Je suis sérieuse, la pollution a une odeur et elle est assez insupportable.


Du 3 au 5 août - Bukit

Première nuit à Bali.

Après 26 heures de voyage, nous débarquons à Balangan de nuit, complètement décalqués mais déjà charmés par les lieux. Les bagages à peine déposés dans la chambre, nous nous attablons au charmant restaurant de notre hôtel, le Balangan Sea View Bungalow, qui a le mérite de nous offrir un très bon rapport qualité prix.

Petite folle de smoothies que je suis, je « surkiffe » mon premier jus, ou plutôt ma première purée composée d’avocat, de banane et autres fruits exotiques. Yummmmyy ! C’est aussi l’occasion de découvrir les mets indonésiens, dans ce cas précis un bon Nasi Campur. Mon estomac et moi-même, bercés par la douce musique des vagues sur le rivage, sommes absolument ravis.

Exténués, nous allons rapidement nous coucher, empressés de découvrir le paysage qui nous attend en plein jour. Nous ne serons pas déçus !

Le lendemain, nous décidons de louer un scooter, service proposé par l’hôtel et casque sur la tête, nous partons alors découvrir les environs.

La plage de Balangan, assez grande et plutôt jolie, est accessible à pied en contrebas de la route, parfaite pour siroter une noix de coco fraîchement ouverte et admirer le coucher du soleil verdoyant à marée basse.

Celle de Padang Padang, une petite crique mignonne comme tout à laquelle on accède via de petits escaliers creusés dans la roche vaut également le détour. Vous y serez accueillis par sa population de singes locaux et par une horde de touriste. Malheureusement, s’y attarder ne semble possible qu’en hors saison. Pas de panique, notre roadtrip est loin d’être terminé et de magnifiques plages nous et vous attendent !

Qu’est-ce que j’ai hâte d’enfiler mes palmes et mon masque pour aller explorer les fonds marins d’Amed, de Lombok et des Gilis !

Au passage, si vous aimez le surf ou si vous êtes juste attiré par l’ambiance, allez donc faire un tour du côté d’Ulu Watu ! Petit village accroché à la falaise, c’est réellement le cas de le dire, d’où de nombreux bars vous permettrons d’admirer les surfeurs glisser sous les rouleaux, spot mondialement connu ou se déroulent de nombreuses compétitions en la matière.

A Balangan, les taxis et les hôtels ont des accords, nous sommes bien loin des prix indiqués par Le Routard. Impossible de négocier, les réceptions refusent carrément de vous appeler un taxi officiel, ce sera 500 000 roupies ou rien jusqu’à Ubud. Bon, après avoir tout tenté, nous avons finalement obtenu 450 000 et un jeune chauffeur extrêmement sympathique ! La route est longue, mieux vaut que ce soit le cas.

Fait assez intriguant pour être cité, la police a tenté de nous arrêter sur la route pour effectuer ce que nous pensions être un contrôle banal. Malgré l’insistance du policier qui est allé jusqu’à venir taper sur la carrosserie de la voiture, notre conducteur ne s’est pas arrêté et pour cause …

Il nous a expliqué à quel point la corruption était présente au sein de cette institution. Ils arrêtent les voitures et trouvent tous les prétextes, inventent des lois loufoques pour mettre des amendes aux touristes qui finissent par les payer sans broncher, du racket en puissance !


Du 5 au 9 août - Ubud


Arrivés de nuit dans notre magnifique « bungalow » ou plutôt appartement du complexe Sunrise Villas, nous avons passé notre première nuit avec l’impression de dormir au beau milieu de la jungle. Autant de chants d’animaux et insectes inconnus au bataillon occidental, plus originaux les uns que les autres. Mention spéciale à la grenouille Balinaise, comment ce bruit peut-il sortir de ce si petit corps ? Haha, je vous laisse le découvrir et pour tout vous dire, ça nous a bien fait rigoler !

Le réveil fut somptueux, dès que je capte mieux, je vous poste les photos, promis !


Concernant la ville en elle-même, j’avoue avoir été quelque peu déçue, mais je pense que c’est la saison qui fait ça. Ma première impression … Le tourisme à complètement défiguré l’endroit et cette odeur d’essence partout est infecte ! Mais ce n’est qu’une première impression, Ubud regorge de petites merveilles.

Je me sens bien ici, là où la nature est partout. Les balinais sont en général très sympathiques et souriants. Ils aiment prendre leur temps, flânent, dorment un peu partout, s’absentent de leurs boutiques ou comptoirs pour aller participer à des cérémonies. Pour nous qui somment habitués à tout faire vite, c’est quelque peu stressant au début, puis nous prenons très vite le pli et il faut dire que ça fait du bien.

Autre point extrêmement positif, madre mia qu’est-ce qu’on mange bien ! Quasiment tout est bio, extra frais et les saveurs des plats sont exquises, tout est très bien assaisonné, bien fourni en légumes comme je l’aime. Que ce soit au warung du coin ou dans un restaurant plus chic, je n’ai jamais été déçue de ce que j’ai commandé. Et les purées de fruits ? Un délice ! Le fameux smoothie avocat chocolat, spécialité locale, original et yummmy ! A ce propos, si vous partez en aout, ce n’est pas la saison des fruits, il y aura donc moins de choix que ce qui est proposé sur les cartes mais c’est ça la nature et le « locavorisme » !

Si vous êtes veggie ou vegan, vous serez ici au paradis ! Tous les restaurants proposent leurs plats phares en version végétarienne, un régal ! Amateurs de viande, vous serez également conquis par toutes les saveurs s’échappant des spécialités culinaires du coin.

Mon plat préféré ? Le « Mie gorend jawa », surtout celui du Warung Pulau dont je parlerai plus tard. Quant aux jus de fruits, je les commande toujours sans glaçons, sans eau et sans sucre, une bonne manière d’éviter tout éventuel problème digestif. Concernant le sucre, c’est juste qu’il ne me parait pas nécessaire d’en ajouter vu la teneur en gout du produit brut.


Petit débrief de notre passage de quatre jours, de nos regrets et de nos déceptions.

Nous n’avons pas pris le temps d’aller traîner dans les musées du coin, connus pour leur richesse artistique, à la place, fatigués que nous étions, nous avons préférés aller nous faire masser les pieds dans un spa au hasard et nous regrettons ! A éviter donc le Exclusive Bali spa ou les foot massages ne sont pas top et ou la patronne, une australienne, est légèrement oppressante ! Elle nous a « forcé » à laisser un petit mot gentil au sujet de son établissement, je comprends maintenant la quantité d’éloges présentes sur la petite table basse à l’accueil … Pas terrible comme façon de faire, vous allez me dire que j’aurais pu refuser d’écrire, mais prise au dépourvu je ne savais pas trop comment réagir, je me suis contentée d’un « Hi from France nice massage », c’était déjà trop pour moi.

Si vous souhaitez vous faire faire un massage digne de ce nom, allez dès votre arrivée réserver une séance au BodyWorks Centre dans le centre d’Ubud, ou au Botanical Spa dans les hauteurs de la ville. Pour notre part, nous nous y sommes pris trop tard et il n’y avait plus de place, d’où notre mauvaise expérience.

Autre chose, si vous aimez manger comme moi et que vous appréciez particulièrement la gastronomie balinaise, les cours de cuisine que propose l’établissement Casa Luna, qui fait également office de restaurant et d’excellente pâtisserie, est connu pour ses cours de cuisine. Comptez environ 400 000 roupies pour un tour au marché dès 9h, la confection de vos mets puis leur dégustation jusqu’à environ 13h. Pour ça aussi, il faudra vous y prendre à l’avance ! Nous avons encore une fois loupé le coche, too bad !


Un tout autre registre, j’ai adoré la Monkey Forest. Si vous aussi vous aimez la jungle et les singes en « sem-liberté », allez-y sans plus attendre. Comptez environ deux heures de balade dans un cadre magnifique.

Les balades dans les rizières sont également plus que dépaysantes et on vous conseille pour cela de faire d’une pierre deux coups. Le restaurant Pulau Kelapa en bord de route vous propose une visite de son potager, et la surprise, c’est grandiose ! Vous vous retrouvez tout d’abord dans la forêt tropicale, puis a beau milieu des rizières, magique ! Partez également en balade depuis JL Bisma, comme expliqué dans le Routard, pour rejoindre non pas le Sari Organic qui nous a légèrement déçus mais les petits warungs hyper mignons qui longent cette balade d’une trentaine de minutes au beau milieu des rizières. Laissez-vous guider par votre feeling !


Certaines choses ne nous ont pas vraiment plu, eh oui !

Nous avons tenté la balade en quad au milieu des rizières. Sur le papier, ça avait l’air sympa … La graine d’écolo que je suis s’est très vite sentie mal ! Je vous laisse imaginer l’odeur et le bruit que dégagent une vingtaine de quads alors que nous pensions être en petits groupes. Le circuit est top, il n’y a rien à dire, entre les rizières et la forêt, c’est génialissime si vous n’avez pas peur de valdinguer sur un terrain ultra accidenté, de dévaler des pentes boueuses à 45° et de vous faire piquer par des insectes ! Prévoyez d’ailleurs un pantalon et des chaussettes, les bottes de pêcheur puantes sont fournies gratos ! Tiens d’ailleurs, J’ai une boule sur le mollet depuis, je crois que je suis entrain de trimbaler des centaines de bébé araignées sous ma peau !!! Aie madre mia noooonnn !

Bon bref c’est sympa mais ça pue clairement, et ça fait un bruit de dingue. Autant vous dire qu’on ne se sent pas forcément à l’aise quand on vient briser la tranquillité de ces sympathiques paysans relevant la tête en vous souriant à votre passage assourdissant alors qu’ils travaillent le riz. Et là on se dit, mais bordel, qu’est-ce que je fous sur ce quad ! J’aurais dû louer un VTT, j’aurais transpiré un peu plus mais au moins, je n’aurais embêté personne !


Petit récap de ce que nous avons donc adoré à Ubud.

Le restaurant Three Monkeys et sa salle en plein air et entourée de rizières

Le restaurant Pulau Kelapa et son jardin luxuriant

Les pâtisseries chez Casa Luna

La Monkey Forest si vous aimez les singes !

Le petit chemin menant au Sari Organic, à condition de s’arrêter dans un petit warung un peu avant

Le Warung Miros et ses lanternes, splendide le soir - Attention tout de même, l’organisation est assez anarchique ! On nous dit que c’est complet et deux minutes après un autre couple arrive et on leur donne une table. On revient le lendemain car Le Routard conseille vraiment ce lieu, on demande à réserver on nous dit que ce n’est pas possible, qu’il faut revenir à 19h. A 19h, on nous dit que c’est full bien que plusieurs tables soit libres et là oh surprise on nous dit qu’elles sont réservées ! On commence à perdre patience, on insiste un peu et on finit par nous installer. Voilà voilà, au final c’était très bon mais le service était très long. Est-ce que ça veut le coup ? A vous de voir !


Ce que nous avons loupé et que nous aurions aimé tenter

La descente en Rafting à l’air top !

Les balades à vélo dans les rizières

Les cours de cuisine chez Casa Luna

Les massages chez the Bodywork center ou au Bali Botanical

Les musées

Nous n’avons pas visité de temples, simplement parce que nous voyageons au feeling, nous ne voulions pas en voir un en particulier, peut-être avons-nous eu tort, mais notre voyage est loin d’être terminé et nous aurons certainement d’autres occasions


Petit mot concernant les transports

Si vous venez lors de la saison haute comme nous et que vous souhaitez vous baladez de ville en ville, l’envie sera forte de vouloir économiser de l’argent lors de vos déplacements. C’est ce que nous avons fait à tort ou à raison ?

Depuis Ubud et si vous souhaitez rayonner à travers l’ile, vous aurez le choix entre les taxis et les shuttles. Comptez par exemple 300 000 roupies en shuttle vers Amed pour deux, contre 600 000 en taxi. Mon conseil, quitte à payer le double, prenez un taxi ! J’écris depuis le troisième bus dans lequel je suis, et ce pour la même destination ! C’est chaotique, mal organisé et très long ! Nous aurions dû partir de Ubud à 10h30, le shuttle est arrivé en retard et nous avons déjà dû changer 3 fois de bus, il est déjà 13h30 et nous sommes loin d’être arrivés. Si vous choisissez tout de même cette option, attention à ne pas perdre vos sacs au cours des changements !

Il est 14h15, nous approchons d’Amed et les paysages sont à couper le souffle. La montagne, la forêt tropicale, les rizières en escalier et au loin la mer, c’est splendide ! De quoi oublier un peu nos mésaventures !


Attention !

Deux françaises nous ont informé du fait que leur chauffeur s’était permis de fouiller dans leur sac alors qu’il leur avait proposé de descendre de voiture afin de prendre une photo du paysage un peu plus loin.

Attention donc à toujours bien garder vos effets personnels près de vous.


Du 9 au 11 août - Jemeluk - Baie d’Amed


Le lever du soleil est absolument magnifique. Je me suis réveillée trop tard pour observer les pécheurs partir de bon matin mais j’ai eu la chance de pouvoir admirer cet autre joli spectacle.

Hier, nous avons fini par arriver à Amed aux alentours de 15h30, plus exactement à Jemeluk, petit coin de paradis sur terre ou locaux adorables et occidentaux férus de plongée se mélangent harmonieusement sur la plage. Nous sommes très loin de l’agitation touristique d’Ubud, ici tout est si paisible.

J’ai enfin pu enfiler mes palmes et mon masque ! Ouiiiii ! Faire du « snorkelling », comme on l’appelle ici, est une étape incontournable tant les fonds marins sont extraordinaires ! Qui aurait pensé que l’on aurait pu apercevoir autant de poissons plus colorés les uns que les autres, sans bouteilles et à seulement quelques mètres du rivage ? Et c’est sans parler des coraux naturels, que l’on pourrait toucher sans même plonger ! On se sent comme des poissons dans l’eau au milieu de nos congénères ! Un vrai bonheur ! Mention spéciale pour les étoiles des mers bleues, oui, j’ai fait une fixette dessus, je pensais qu’elles étaient toutes rouges ! Satané esprit endoctriné par les dessins animés de mon enfance ! Haha.

Bon, nous avons plongé vers 17h le premier jour puis en plein dans le créneau recommandé le lendemain, c’est-à-dire entre 11h et 13h et effectivement, c’est beaucoup plus lumineux. Sachez au passage que le spot de Jemeluk fait partie d’une zone protégée, d’où sa beauté préservée.

Bon parlons un peu de crème solaire et de snorkelling, on l’avait lu, on ne l’a pas réellement pris en compte et on en est ressorti de l’eau rouges comme des écrevisses ! Vous allez passer quelques dizaines de minutes voire plus d’une heure le dos et les jambes exposées au soleil pendant que vous zieuterez joyeusement les poissons, alors crémez-vous bien ! Et par crème j’entends crème minérale, de quoi laissez tranquille le premier maillot de la chaine alimentaire marine, le plancton !

:slight_smile:

Au passage, gros coup de cœur pour notre hébergement, le De Potrek Villas, constitué de jolis petits bungalows sur la plage, décorés avec gout, simplement et dont le personnel est disponible et extrêmement sympathique. Le top !

Nous avons également adoré et fait de notre cantine le restaurant Sama Sama, sur la plage et servant une cuisine exquise comprenant entre autre la pêche du jour ! Mention spéciale pour le Nasi Campur et les crevettes, succulent.


Autre gros coup de cœur, petit moment faisant resurgir cette appréciation de l’instant présent, la virée en bateau avec un pêcheur du coin aux environs de 16h-16h30 max afin d’admirer depuis le large le coucher du soleil aux abords du majestueux Mont Agung, impression volcan parfaitement conique culminant à plus de 3000 mètres d’altitude.

Si vous le lui demandez, il vous montrera comment pêcher à sa manière, à la ligne de traîne. Nous avons attrapé un poisson soooo huge que notre ami n’a même pas réussi à le remonter à la surface ! Le spécimen a fini par s’échapper et a sauté un peu plus loin tel une baleine faisant un gros splash, effrayant !

Bon, à éviter si vous n’êtes pas à l’aise loin des côtes, ce qui est mon cas, mais la vue sur le volcan et le coucher du soleil valent vraiment le coup, c’est impressionnant. Il vous en coûtera seulement 150 000 roupies pour deux heures de navigation.


Insolite, observez la confection du sel local sur la plage, en allant du côté d’Amed, à gauche depuis Jemeluk. Vous aurez en prime le plaisir d’observer un paysage merveilleux fait de montagnes, de forêts tropicales, de sable noir et avec en arrière-plan, la silhouette du volcan.

Prochaine étape, Munduk !


Du 11 au 12 août - Munduk

Les trois heures de route d’Amed à Munduk ne sont pas de celles qui vous lassent.

Bien loin de nous ennuyer, passant de villages en villages, ce fut l’occasion d’observer les Balinais dans leur quotidien, des paysans séchant leurs récoltes d’épices en bord de route aux petits écoliers souriants, tous d’uniformes vêtus, rentrant par dizaines à pied de l’école. Ou alors improbable, un homme promenant son énorme cochon en laisse, autant de petites choses qui vous scotchent à la vitre et attisent votre curiosité durant des kilomètres. Voilà pour les premières heures, car ce qui vous attend est simplement grandiose … Avez-vous déjà vu une route en double sens, perchée sur une crête de montagne surplombant d’un côté l’immense Lac Buyan et de l’autre la jungle bordée de magnifiques rizières en escalier ? Rien que pour cette ascension sportive, que certains moteurs ont du mal à défier et récompensée par ce spectacle, cela vaut le détour ! Un conseil, trouvez-vous un chauffeur avec une jolie petite voiture neuve et de bons freins, non que ce trajet soit particulièrement dangereux car les Balinais semblent bien dompter leurs routes, mais cela vous rassurera et votre attention pourra plus aisément se concentrer sur l’extérieur !

Nous sommes arrivés pour le déjeuner dans notre petit nid douillet que fut pour une nuit le Amartya Puri Green Cottages. Le cadre est splendide mais l’offre de restauration nettement moins ! Le service est on ne peut plus long et il fallait bien que cela arrive, c’est la première fois que nous mangeons mal à Bali ! Ce n’est vraiment pas bon, au point de se dire que ce joli complexe aurait tout intérêt à retirer tout bonnement son restaurant de ses prestations afin de ne pas perdre en crédibilité ! C’est dit !

Hormis cela, le personnel, très sympathique, a proposé de nous accompagner gratuitement au départ de la randonnée menant vers les fameuses cascades de Munduk, plan fraîchement dessiné par nos « guides » en poche. Aussitôt dit aussitôt fait nous nous retrouvons plongés au beau milieu d’une végétation extrêmement dense dont les quelques éclaircies nous offrent une vue magnifique sur la vallée environnante. Guidés par de petits chemins escarpés et un nombre incalculable de marches, nous avons fini par découvrir les dites « waterfalls ». Attention, il vous en coûtera entre 5000 voire 10000 roupies par cascade, et quelques centilitres de sueur ! Prévoyez de bonnes chaussures et ne vous inquiétez pas si vous sentez perdus, tous les chemins mènent non pas à Rome, mais aux alentours du village de Munduk ! L’aventurière en carton que je suis a fait sa petite crise de panique, j’ai cru me perdre dans la foret, je m’imaginais déjà devoir dormir enveloppée dans des feuilles de bananier géantes et m’abreuver de l’eau des petits torrents alentours … Jusqu’à ce qu’un tuyau d’arrosage nous ramène à la réalité ! Youpi !

Bref, cela vaut vraiment le coup d’une part pour le paysage, d’autre part pour les chaleureux montagnards que vous croiserez ici et là, qui heureux de vous rencontrer vous indiqueront sympathiquement votre chemin.

Petite adresse sympathique au sortir de votre épuisante balade, perchée au dernier étage du restaurant, la terrasse du Taman Dewata vous permettra de vous rafraîchir face à ce somptueux paysage.

A savoir que cette adresse propose des maisons d’hôtes, très confortables d’après trois françaises en vadrouille rencontrées sur place. Donc forcément, hébergement au top, restaurant sympa comme tout plus emplacement au cœur du village, nous recommandons fortement !

Je n’ai pas conscience du nombre de touristes qui passent par cette région, mais ce qui est certain, c’est que tous vous feront de grands sourires, des coucous de la main et les enfants viendront vous offrir des feuilles ! Que du bonheur, de quoi vous réconcilier avec la nature humaine !

Voilà pour Munduk, ce fut court, mais très apprécié et si vous avez plus de temps que nous, sachez que de nombreuses activités sont proposées sur les lacs.


Du 12 au 13 août - Balian Beach


Pas terrible notre arrivée à Balian. On a l’impression de se retrouver en Australie, les surfeurs qui font tout sauf surfer mais plutôt attablés avec leur caisse de Bintang la bière locale. Bon ça, c’est leur problème pas le nôtre, on n’a juste plus l’impression d’être à Bali et c’est pas top comme ressenti, ça fait super touristique. On n’a rien contre les touristes nous en sommes aussi mais je suis sure que vous comprenez ce que je veux dire.

Deuxième jour de malbouffe, on attend notre plat 1h15 et ce n’est vraiment pas bon. L’ « elixir de curcuma » vaut quand même le coup, c’est original, ça se boit chaud et j’ai plutôt aimé. Ce sera un des seuls points positif de ce complexe le Pondok Pitaya, à éviter donc absolument, avec sa situation sur la plage et son cours de Yoga plutôt sympa face à la mer. Nos corps caressés par la brise et bercé par le bruit des vagues, nous sommes en effet ressortis zen de cette expérience, malgré les chiens errants, présents partout à Bali, qui se sont incrustés dans la séance.

On a adoré la position “happy baby” ! :slight_smile:

Notre chambre, une catastrophe ! Ça pue, c’est sale, le ventilateur semble avoir été arraché du plafond dont il ne reste plus que les fils. Ils se vantent d’avoir le « free WIFI » mais tu parles, ça capte pas un peu, ça capte rien du tout ! Monsieur pète un câble, on finit par nous proposer autre chose, c’est largement mieux, c’est même mignon, mais ça y est c’est trop tard on est énervés et on déteste cet endroit qui était pourtant un coup de cœur du Lonely planet !

Bref, hors de question que l’on dîne ici, on décide de partir se balader dans le coin et la bonne surprise, on fait connaissance avec des locaux super sympathiques alors qu’on cherche un taxi pour rejoindre un port le lendemain. On découvre qu’ils proposent des homestays au tiers du prix de notre hôtel insolent, on visite les chambres et c’est juste hyper mignon et chaleureux, autant vous dire qu’on est dégoûtés. On dîne dans leur warung nommé Ayu, leur banana pancake est le meilleur qu’on ait mangé jusqu’à présent, nos estomacs retrouvent enfin le sourire ! Youpi !

Bon quant au lieu, il a l’air absolument parfait pour le surf, le dois l’avouer, j’ajouterai bientôt des photos, je n’arrive toujours pas à les charger avec le wifi du coin.

Rendez-vous est pris, le père de famille nous emmènera à Pandangbai demain matin après le petit déjeuner pris chez eux, on n’a absolument pas envie de goûter celui de l’hôtel, ouais on boude carrément !

Ces péripéties nous auront fait réfléchir quant à notre façon de voyager. La prochaine fois nous tenterons de partir avec un sac moins lourd avec lequel nous pourrons prendre des scooters voire marcher et chercher des homestays le plus souvent possible tout en se faisant plaisir avec quelques beaux hôtels de temps en temps. J’ai d’ailleurs parfois l’impression que les notes sur Booking sont plus utiles que les conseils prodigués par les guides papiers.

En parlant du poids des bagages, on est partis avec nos savons et surtout shampoings solides et attention minute beauté, non seulement ça lave très bien et mes cheveux sont doux, brillants et ondulés comme je l’aime ! A adopter même à la maison donc.

Un sujet en amène un autre, les hôtels offrent souvent des kits savon, shampoing, dentaire. Si vous ne les utilisez pas et avez la possibilité de les ramener en France, des associations à l’instar d’United œuvrant en faveur des plus démunis peuvent les récupérer et les distribuer aux personnes dans le besoin.


13 aout - Pandangbai - Traversée vers Lombok - Kuta


Je profite de nos trois heures de route vers Pandangbai pour donner des nouvelles. Nous avons cette fois la chance de voyager dans une voiture flambant neuve, c’est dire les différences observées au sein de l’île après notre périple en shuttle des années 28, là on à même l’option vidéo clip Balinais pour nous mettre encore un peu plus dans l’ambiance. J’adore leurs musiques de lovers, ça me fait penser aux clips chinois, dédicace à mon petit frère et sa famille à Chongqing !

Oh, il pleut ! Première pluie de jour depuis notre arrivée, car oui il pleut souvent la nuit et fait beau le jour, aurait-je trop chanté hier dans la voiture ? Hum … Mais whateverrr ! On passe la journée à se déplacer donc ce n’est pas bien grave et puis c’est aussi ça Bali ! La pluie, qui permet à l’ile de rester si verdoyante.

J’écris désormais depuis le speedboat, rocambolesque traversée ou plutôt ce qui l’a précédée, le bateau a eu quelques trois heures de retard et au lieu d’arriver à 14h30 comme prévu, il est 18h et nous sommes toujours sur l’eau. L’embarcadère est un gros bordel et les employés des compagnies n’arrêtent pas de nous dire qu’on aurait dû éviter juillet et août, effectivement, mais bon, on est bien là et on a même faillit se planter de bateau ! Finalement, on aurait dû prendre le ferry, cinq heures de traversée mais 40 000 roupies contre 250 000 l’aller simple. Après tout, c’est les vacances et on est restés zen, il faut simplement ne rien prévoir à l’arrivée car on n’est jamais sûr de rien, et puis on râle un peu car on a eu 48 fausses joies dès qu’on voyait un bateau au large arriver et autant de temps à se bousiller le dos avec nos sacs méga lourds. Ouaiiiis je râllleeeee !

Petite consolation, que dis-je immense joie après ces heures d’attente, nous avons pu voir des dauphins ! Ouiiii ! Magique !

Nous avons déposé les trois quart du bateau à Gili Trawangan et repartons désormais vers un port spécial speedboats au nord de Senggigi. Bon, il nous reste grosso modo 100 kms à faire sur Lombok pour relier le nord de l’ile à Kuta, en résumé nous ne sommes pas près d’arriver mais c’est ça la vie de vadrouilleurs ! La nuit va bientôt tomber, vers 18h30 et nous aurons la joie de découvrir les lieux demain matin, reste à trouver un taxi.


On a débarqué sur un port « sauvage » bien au nord de Senggigi sur un ponton à l’arrache ou il fallait sauter du bateau au sol, le truc super dangereux. Débarquement qui amène à une route ou 10 taxis t’attendent pour te proposer le pire prix qui existe et bien sûr tu n’as pas le choix car la nuit tombe et tu n’as pas envie de dormir dehors. Bref c’est vraiment pas terrible, quand on est parti une touriste qui ne voulait pas accepter les prix exorbitants était là toute seule au milieu de nulle part livrée à elle sans que personne ne veuille lui proposer une solution.

Donc, une fois encore, quitte à passer 5 heures sur l’eau, autant prendre le ferry, qui lui est réglo, partez le matin, prenez votre temps, profitez tranquilou de la traversée et débarquez sur un port digne de ce nom ou vous trouverez de vrais taxis et non des escrocs.

Ou alors renseignez-vous bien, trouvez un speedboat qui débarque à Senggigi et pour ça il faut vraiment se battre avec le vendeur. Tout cela concerne la traversée vers Lombok, pour les Gilis, ça parait plus simple puisque tous les bateaux débarquent directement sur la plage et puis sur place il n’y a que des vélos !

Bref, on prend la route, le paysage est à couper le souffle, on aperçoit la silhouettes des volcans de Bali derrière lesquels se couche le soleil, c’est magnifique. Notre trajet vers Kuta, stressant vu la route, les « face to face » avec des camions,


Du 13 au 16 août - Lombok - Kuta

A peine arrivés dans notre homestay flambant neuf répondant au doux nom de Krisna, on prend nos clics nos clacs et on va se balader dans la petite rue principale de Kuta ou on trouve de façon improbable un français établit ici depuis sept ans, anti monsanto, anti OGMs, hyper militant. On décide d’y dîner, ça s’appelle le Nuggets Corner et contrairement au nom, c’est super frais et bon ! A notre grand étonnement, cette adresse, n’est inscrite dans aucun guide ! Bizarre …


Le chant des mosquées nous a réveillés à 5 heures du matin, du coup on était un peu ronchons et à la ramasse au réveil mais on était prévenus et on s’adapte, ça fait partie du charme local.

Scooter loué, on part vers Selong Blanak, plage paradisiaque, je n’ai jamais vu ça de ma vie ! Du sable blanc sur une étendue gigantesque, des eaux turquoises, des abords montagneux, le tout quasiment désert.

Coup de bol on se plante de route et plutôt que de longer la côte depuis Kuta on passe par l’intérieur des terres. Ce qu’on découvre est triste et joyeux à la fois. Les habitants vivent dans une extrême pauvreté, dans des cabanes au bord de la route au beau milieu de poules et de sacs plastiques en tous genres. Mais ils nous sourient, ils n’ont pas l’air d’avoir vu beaucoup de touristes dans le coin, il faut dire qu’on s’est vraiment bien paumés, ils nous font des coucous, nous envoies des “hellos”, rigolent quand on leur répond. Ils ont l’air heureux et adorables, les gosses jouent avec ce qu’ils ont et sont mignons comme tout.

Gros contraste avec notre coin du coté de Kuta, ça porte à réfléchir, on vit vraiment dans un monde bizarre, c’est limite … enfin non c’est clairement gênant …

En parlant de ça, à notre retour, le veilleur de nuit et de jour d’ailleurs, on se demande quand il dort, nous à proposé de goûter une patate douce qu’il venait de faire cuire sur son feu de camp. On a partagé, on a aimé. Est-ce toujours ceux qui ont le moins qui prennent le plus de plaisir à partager ?

Enfin bref, aspect hyper positif, les environs sont totalement préservés, c’est quasiment sauvage partout et exempt de bâtiments, d’hôtel et autres constructions défigurant le paysage. C’est le moment de débarquer sur les plages du sud de Lombok ! Il parait qu’un projet pharaonique serait en cours … Grouillez-vous ! Ce genre d’endroit devient rare sur notre pauvre planète à l’agonie !


Attendez, pouce !

Ma dernière phrase ne sort pas de nulle part, on est entrain de lire le numéro 142 « Ce que manger veut dire », Manière de voir du Monde diplomatique et c’est complètement flippant ! A lire et à partager !


Minute estomac, ce soir nous avons dîné à El Bazar, juste à gauche du Nuggets Corner, également super bon bien que plus cher, et toujours dans aucun guide ! J’ai adoré le Vegetarian Kebab.

Minute filles, les garçons fermez les yeux. Si vous avez un doute quant aux dates de votre prochaine zone rouge, rapportez absolument avec vous vos tampons, cela n’existe pas sur l’île, quand j’en ai montré un a une vendeuse pour savoir si elle en avait, elle m’a demandé ce que c’était, toute gênée. Ce serait dommage de devoir vous priver de baignade !


Dernière journée à Kuta et les plages et paysages du coin sont vraiment magnifiques. On entend ici et la que de gros projets immobiliers sont en préparation, dépêchez-vous vraiment de venir visiter le coin, ça urge !

Aujourd’hui nous ne nous sommes pas trompés de route et avons traversé un paysage de touteee beauuuté pour rejoindre les magnifiques plages Aan, Mawun et Selong Blanak. Bon à savoir, par ici la marée est haute le matin et basse l’après midi, il faut donc prévoir les moments plage en matinée en particulier pour les cours de surf à Selong Blanak.

Là encore, on a loupé le coche on est arrivés vers 15h et les vagues sont moins belles l’après midi, donc sans grand intérêt. Par contre, le coucher du soleil y est extrêmement sympathique.

Départ demain vers le Mont Rinjani.


Du 16 au 18 août - Tetebatu

A moins d’aller tenter l’ascension du Mont Rinjani, ce qui n’a pas été notre cas, cette étape ne nous a pas semblé être indispensable. Ce sentiment quelque peu négatif à sans doute été influencé par notre fatigue suite à deux semaines de roadtrip non stop et le début de nostalgie de la fin des vacances qui approche.

Il faut dire que notre “guide” sur place à contribué à notre lassitude passagère. Il nous avait promis une randonnée dans les rizières aux abords du mont, en passant par les cascades jusqu’à la forêt des singes noirs … Il s’est ramené le matin en claquettes, ce fut plus une promenade de santé qu’une randonnée, les “waterfalls” étaient minuscules et quand on lui a parlé de la forêt des singes, d’un coup il ne se rappelait pas nous en avoir parlé ! La blague !

Enfin bref, si vous souhaitez aller faire un tour par la bas, vous pouvez assurément vous y régaler ! Nous avons spotté un centre de trecking à Tetebatu qui à l’air plutôt sérieux, proposant des trecks allant d’une journée à trois jours.

Au delà de ça, les gens du coin sont adorables, nous avons passé une soirée géniale au restaurant Cendrawasih, sur pilotis au milieu des rizières ou le propriétaire à sorti sa guitare pour nous chanter des chants indonésiens, joyeuse troupe à laquelle se sont finalement greffés d’autres locaux ainsi que les serveurs.

Deuxième soirée extrêmement sympathique au Pondok Tetebatu ou nous avons eu l’impression de manger chez l’habitant et sa famille. Le “olah olah”, plat sasak, y est juste merveilleux !


Du 18 au 21 - Les îles Gili - Gili Air

La vie est paisible sur Gili Air, île que nous avons choisie car elle semble rassembler les qualités de l’une et l’autre de ses voisines Meno et Trawagan. A peine arrivés, louez donc un vélo, celui tous terrains à grosses roues afin de faire le tour de l’île et de repérer vos coins préférés. Pour notre part, nous avons adoré le nord pour ses paysages quasi sauvages et ses bars de plage offrant une vue imprenable sur le coucher du soleil aux alentours de 17h30. Nous avons testé les poufs au raz de l’eau du Mirage Bar, mais les autres semblent tout aussi sympatriques !

Pour notre plus grand plaisir, les véhicules à moteurs sont bannis, mais si vous avez envie de vous faire balader, il y a toujours la possibilité d’emprunter les taxis calèches !

N’allez pas pour autant penser que grâce à cela vos nuits seront plus calmes qu’ailleurs. Outre le chant des mosquées auquel nous nous étions relativement habitués depuis notre séjour en terre musulmane, sachez que les coqs discutent bruyamment, ou plutôt se chamaillent TOUTE la nuit ! Oubliez les boules quies en mousse, préférez celles en cire !

Concernant le snorkelling, attention aux courants plutôt forts et petite astuce, plutôt que de vous abîmer les pieds en marchant sur les coraux cassés sur des dizaines de mètres, mettez vous à l’eau directement malgré les 20 cms de profondeur et avancez vers le large à l’aide de vos petites mimines. Les eaux sont claires et vous aurez peut être la chance comme nous d’observer une tortue faire sa petite vie sans se soucier de vous. Trop coooool !

Allier l’observation des profondeurs et des impressionnants “tombants” à la pratique sportive est possible grâce aux kayaks transparents que vous pourrez louer dans le magasin appartement au français expatrié également propriétaire du Nuggets Corner à Kuta, pas besoin d’adresse, vous trouverez facilement c’est à droite en sortant du débarcadère.

Au delà du cadre paradisiaque, nous n’avons pas trouvé l’accueil très sympathique, contrairement à d’autres endroits. Nous avons également été déçu par l’offre de restaurant, plutôt de mauvaise qualité avec un service ultra lent, à l’exception du restaurant italien le Biba, très efficace.

Et en parlant de ça, attention à la nourriture aux Gilis ! L’hygiène y est parfois douteuse et devant ce “steak de thon” ultra cuit et noyé dans la sauce plus que suspect, j’aurais du me fier à mon instinct ! Résultat méga grosse intoxication alimentaire, je vous passe les détails ! Pourtant pas chochotte et après avoir vidé tous les imodiums et dolipranes de ma trousse à pharmacie, Monsieur fini par me traîner à la clinique tellement j’agonise pliée en deux ! Au delà des symptômes classiques, courbatures en mode grippe en option, enfin bref une catastrophe ! Pour information, il s’agit du restaurant le Zipp Bar, à éviter donc ! Quitte à choisir un restaurant les pieds dans l’eau choisissez plutôt son voisin, le Chill Out, pas tellement mieux gustativement, mais safe au moins !

En tout cas, les cliniques sont top, le médecin de garde tout juste réveillé m’a auscultée et donné tout ce dont j’avais besoin y compris le justificatif à remettre à mon assurance afin d’être éventuellement remboursée des 700 000 roupies dépensées.

Quelques antibiotiques, anti-crampes et pansements intestinaux plus tard, me voilà complètement HS mais suffisamment en forme pour prendre le bateau vers Bali. Bien sûr, nauséeuse que je suis, j’ai ma pilule magique dans ma poche prête à être gobée à l’arrivée du bateau, soit 30 minutes avant le départ. Magiiiiiquuueeee ! Ma tête commence à tourner un peu et pafff un gros câlin à Morphée pendant tout le voyage !


PS : Méfiez-vous vraiment des soit disant billets “open tickets” que l’on vous vend pour les speedboats qui sont censés comprendre tous vos trajets à venir. C’est faux ! J’ai beau avoir fait répéter 6 fois à la vendeuse du kiosque que nous n’aurions plus rien à débourser, nous avons du payer le trajet Lombok - Gil Air puis ajouter 60 000 roupies pour notre retour vers Bali car notre bateau faisait escale à Lombok ! Bref, achetez vos billets lorsque vous en avez besoin, ça sera beaucoup plus flexible quant à vos déplacements y compris concernant le choix de votre port d’arrivée. Je dirais même plus, prenez le ferry !


Autre chose, ne vous avisez pas de commettre quelque délit que ce soit ici, la police vous accrocherait une pancarte autour du cou et vous ferait faire le tour de l’île pour vous punir, entre autre !


Du 21 au 22 août - Bali - Jimbaran

L’hébergement Udayana King Fisher Eco Lodge surplombant la baie de Jimbaran est un vrai havre de paix. Idéal pour y passer notre dernière journée à Bali avant de retrouver l’agitation parisienne et surtout pour me reposer suite à mes péripéties intestinales !

Rares sont les endroits ou l’on se sent si bien, énorme coup de cœur pour cet hôtel perché en pleine nature, son personnel extrêmement sympathique. sa nourriture goûteuse, sa piscine au milieu de la végétation, sa bibliothèque, son système de paiement basé sur la confiance et j’en passe !

On a adoré !

C’est la fin, nous partons la tête pleine de jolis souvenirs pour l’aéroport et pour 24 heures de voyage en passant par Singapour puis Doha, arrivée à Paris prévue demain dimanche 3 août à 14h :slight_smile:


Quelques anecdotes et spécificités

Les offrandes, présentes partout à Bali - Les chiens sauvages - Les poules se baladant partout - Les chats qui ont la queue coupée - Cette odeur de brûlé que vous retrouvez partout ne vient pas que des champs, les habitants brûlent eux même leurs ordures, faute de système de collecte efficace - Les balinais sont souvent à trois voire quatre sur un scooter, le plus petit faisant souvent la sieste à l’avant - Il y a plein de français par ici, mais ce sont de gentils français, pas ceux dont on à honte, vous savez … - Le bruit du petit gecko appelé “chicha” nous aura amusé pendant tout notre séjour - Les voitures sont quasiment toutes neuves - Les “taksis” officiels sont rares, une sorte de mafia leur interdit certaines courses, effectuées par chauffeurs, plus chères - Les péages sortis de nulle part aux abords des plages, quartiers touristiques, et autres - Ces touristes qui donnent du pain à manger aux poissons pour enrichir leur virée en snorkelling, grrr ! - Attention aux mauvaises surprises en réservant via Booking, le prix sur place est souvent bien moins élevé, on a comme l’impression de s’être faits bernés ! - Complètement paniquée car arachnophobe, je n’ai croisé que deux araignées pendant mon séjour, une géante de la taille de ma main dans un bananier à Munduk, l’autre à 18 pattes dans notre salle de bain à Tetebatu ! Donc au final … Foncez, ce n’est pas si hostile que ça ! :slight_smile:


Bilan

A venir, à tête reposée …

:slight_smile:

Waou bravo pour ce récit très agréable à lire ! Et merci car il m’a replongée dans mon voyage tout juste achevé ! Nous avons fait quelques
étapes identiques (ubud, munduk, amed, gili air) et je me suis retrouvée dans beaucoup de tes descriptions (les étoiles de mer bleues !!!)

Bonjour,

Merci pour ce récit très agréable à lire et bien illustré, qui donne encore plus envie de partir…

Pour nous : départ le 19 pour 2 semaines, sur place.

Bonne journée.

Michèle.

Bonjour,

Retrouvez ce carnet de voyage et bien d’autres dans notre dossier “Les carnets de voyage de la communauté Routard”.

Nous y avons rassemblé les meilleurs carnets de voyage récemment postés par les membres de la communauté de Routard.com : une vraie source d’inspiration pour vos futurs voyages !

Bonne lecture !

Sabine de Routard.com

bonjour et merci pour votre récit, nous partons fin septembre 2018. J’ai réservé aussi à l’avance la plupart des hotels/chambres d’hotes, via booking, je n’arrive pas à les trouver en direct. Suite à vos remarques j’ai changé à Munduk. avez-vous des adresses d’hôtel à donner en direct ?
Odile

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