Bonjour,
Quelques mois après ce voyage, je partage avec vous le programme suivi et quelques impressions :
J1 : arrivée à Palerme en soirée ; taxi collectif jusqu’au centre-ville (deuxième fois que je le prends, le prix est très intéressant) ;
J2 : journée à Palerme ; visite notamment de la chapelle palatine, qui est une merveille ;
J3 : matinée à Palerme ; après-midi à Monreale (bus à l’aller et au retour, pas trop long) : la cathédrale est là aussi exceptionnelle ;
J4 : le matin, récupération de la voiture de location dans l’agence Locauto de Palerme centre ; aucune difficulté pour récupérer la voiture, personnel aimable.
Arrivée à Cefalu au moment du déjeuner : balade et déjeuner dans la ville. Nous n’y sommes restés que quelques heures, ce qui nous a semblé amplement suffisant. L’ascension de la Rocca offre une très belle vue (déjà faite auparavant).
Le soir, arrivée à Milazzo. La ville n’a pas de charme particulier. L’hôtel que nous avions retenu (Eolian Milazzo Hotel) offre l’avantage de pouvoir y laisser sa voiture après son séjour, sans frais supplémentaires, à condition seulement de laisser les clefs.
A noter que la route de Palerme à Milazzo n’est pas des plus agréables : beaucoup de tunnels mal éclairés notamment.
J5 : départ le matin pour Vulcano. Traversée agréable, ascension du volcan : très belle vue sur la mer et sur le cratère. L’ascension n’est pas très difficile. Au retour, déjeuner a la Forgia di Pagliaro Maurizio : c’est vraiment l’un de nos meilleurs souvenirs de Sicile au niveau culinaire. Accueil très attentionné du patron, en français, et une cuisine très fine. Passage près des bains de boue et arrêt sur une plage.
En fin d’après-midi, départ pour Lipari. Temps maussade mais agréable visite de la ville au soir, beaucoup de charme.
A noter que l’achat des billets de ferry se fait de manière très simple au comptoir.
J6 : nous avons renoncé à nous rendre à Stromboli. En raison des conditions météorologiques, il n’était pas certain que l’on pût revenir au moment voulu. Retour à Milazzo, récupération de la voiture, et départ pour Taormine. Beaucoup de vent sur la route.
Taormine est une belle ville, belle situation. Par rapport aux étapes précédentes, beaucoup de monde et un tourisme plus “visible” dans les boutiques, etc. L’hébergement y est cher, de même que le stationnement : il ne nous a pas semblé absolument nécessaire de loger sur place.
Le soir, nous avons rejoint Castelmola, à environ 20 min de Taormine. La route à lacets n’est pas des plus évidentes (beaucoup de cars touristiques).
Castelmola a beaucoup de charme, ambiance “montage magique” de Thomas Mann, très peu de monde. La vue y est exceptionnelle quand il n’y a pas de brume.
J7 : journée entière de repos à Castelmola. Pas d’excursion sur l’Etna, n’étant pas vraiment équipés.
J8 et J9 : deux nuits à Syracuse, après une arrivée en milieu d’après-midi. Le parc archéologique n’a pas grand intérêt (quasiment tout était fermé, un peu excentré de plus), nous l’avons visite le matin ; le front de mer est très beau et est très agréable en fin de journée.
J10 : arrivée à Noto en fin de matinée et un jour de fête. Il y faisait très chaud ; jolie ville baroque. Nous y aurions pris plus de plaisir si on l’avait visitée à une heure moins chaude.
Arrivée à Raguse en fin d’après-midi. Ville vraiment magnifique, situation exceptionnelle, beaucoup de charme ; le tourisme, quoique réel, y est discret. On s’y promène avec agrément. Si c’était à refaire, nous y serions restés deux nuits. A noter que le stationnement n’y est pas évident. Nous avons séjourné au San Giorgio Palace, qui était très agréable.
J11 : départ pour Agrigente dans la matinée. Nous sommes passés par la Scala dei Turchi : petite déception une fois arrivés sur le site. On en parle beaucoup mais je trouve que le site est petit et ne vaut que par sa blancheur, qui n’a rien d’exceptionnel.
Arrivée à Agrigente en milieu d’après-midi puis visite de la vallée de temples, qui est un très beau site près de la mer.
J12 : départ pour Selinonte. La ville n’a vraiment aucun intérêt (station balnéaire un peu désolée) mais le site archéologique est splendide. Il est plus vaste, plus sauvage que celui de la vallée des temples. On s’y promène des heures avec grand plaisir.
Le soir, dîner dans un restaurant de poissons conseillé par notre hôtesse, le “Boomerang”. Le nom ne dit pas grand chose : le menu, unique, est constitué de sept poissons. Il faut être gourmand, mais c’est appréciable quand on aime le poisson frais.
J13 : départ pour Trapani en passant par Segeste. Le site est très beau et il existe une promenade très agréable jusque dans un théâtre très bien conservé.
Le soir, arrivée à Trapani. Ville malheureusement sans grand intérêt, visiblement pauvre.
J14 : départ en ferry pour Favignana. L’île n’est pas exceptionnellement belle mais offre un agréable circuit en vélo (de nombreux sont proposés à la location).
Retour à Trapani en fin de journée.
J15 : retour à Palerme en passant par Erice. Le village d’Erice est aussi très beau, la vue y est magnifique.
Arrivée à l’aéroport de Palerme en fin d’après-midi. A noter qu’il n’y a pas beaucoup de stations service à proximité de l’aéroport, et encore moins de stations de lavage (pas nécessaire finalement, Locauto ne nous a pas pénalisés pour l’extérieur très sale de la voiture). Il faut être prévoyant de ce point de vue-là.
Nous avons réalisé ce voyage dans la deuxième quinzaine d’avril. Contrairement à ce que nous avions imaginé, il ne faisait pas très chaud, hormis à certains à moment à Syracuse, Noto ou Raguse.
S’agissant de la conduite des Siciliens, je ne comprends pas les remarques qu’on lit sur de nombreux forums. Ils conduisent…normalement ; je n’ai pas noté de non-respect du code de la route ou d’agressivité au volant.
S’agissant par ailleurs de la “saleté”, je ne suis pas certain de comprendre non plus. A lire certains commentaires, on imagine des décharges à ciel ouvert à tous les coins de rue, ce que je n’ai pas vu.
Enfin, une petite déception : la nourriture n’est pas toujours des plus fines et des plus diversifiées, quand bien même on apprécie la cuisine italienne. Mais c’est beaucoup demander, tous les restaurants ne pouvant raisonnablement offrir la même qualité.
Au total, le tour de l’île en quinze jours se fait sans difficulté et sans stress. Si c’était à refaire, nous passerions une nuit de plus à Raguse, et une de moins à Trapani. Il faudrait par contre ajouter deux à trois journées pour visiter Stromboli et l’Etna, ou encore la réserve du Zingaro.