Souvenirs d'un merveilleux voyage au Yunnan

Forum Chine

Bonjour,

Je me lance dans ce carnet du YUNNAN avec de nombreux mois de retard!

Mais il me fallait tenir mes promesses…
Promesse à Yann (j’avais dit que je raconterais, en images!), promesses aux amis qui gardent toujours ce projet sous le coude…
Mais il fallait aussi digérer l’éblouissement, la magie, la beauté et le bonheur d’un tel voyage, qui fait partie de nos plus beaux.
Difficulté à trier les 5000 photos et faire des choix…
Et en même temps, préparer les voyages suivants (Namibie, Jordanie, Philippines, Australie).
Bon, voilà pour les excuses à mon retard.

Au YUNNAN, nous sommes partis 3 semaines, en choisissant de découvrir 3 régions- ou 4? selon les découpages possibles-!
Mars- avril nous a paru être une bonne saison, pas trop froide au nord et pas trop chaude au sud. Quoique…
Nous avons échappé de peu à la neige sur Shangri-La, où il a quand même fait très froid la nuit!
Mais ce fut très bien, avec du très beau temps partout!

Et, après avoir lu des km de textes et parcouru divers forums, nous avons choisi notre itinéraire et plusieurs de nos hébergements.
Mais c’est finalement à Ciel Yunnan, et à Yann en particulier, que nous avons confié le soin de nous apporter un avis et des conseils éclairés, et d’organiser nos réservations en incluant le confort d’une voiture avec chauffeur sur une grande partie du voyage.
Je dois dire que c’est grâce à la qualité des contacts, de leur gentillesse et de leur professionnalisme, que ce voyage fut aussi réussi.
Je ne vais pas redire tout ce que tant d’autres ont écrit, je dirai simplement que nous confierons à Yann notre prochain voyage en Chine, les yeux fermés! Encore tous nos remerciements.

Ayant réduit nos ambitions initiales, nous avons déroulé notre itinéraire de façon très classique, mais en incluant quelques jours dans le Xishuangbanna, région tropicale au sud-ouest :


Pour les vols internationaux, nous avons voyagé pour la 3e fois avec China Southern, dont nous avions déjà testé le sérieux, et qui a le mérite de pratiquer des tarifs raisonnables pour un vol A/R Toulouse- Kunming via Paris et Canton.

En détaillant les étapes :
Kunming (2n)
Shilin (Forêt de Pierre)- Jianshui (2n)
Tuanshan- Duoyishu (rizières en terrasses) (2n)
Mojiang (1n)
Yexianggu (Vallée des éléphants sauvages)- Jinghong (3n)
Galamba- Menglun- Menghaï- Jingzhen
Vol pour Dali (2n)-
Dali- Dondljanhua- Weishan- Weibaoshan
Xizhou(2n)-
Shaping- Shaxi (2n)
Shi Gu- Gorges du saut du Tigre- Shangri La (2n)
Baïsha- Lijiang (2n à Shuhe)
Vol pour Kunming (1n)

A suivre…

Bonjour,
Me voici de retour, enfin!
Deux voyages, autres carnets et milliers de photos plus tard…

J’espère que mon carnet YUNNAN donnera aux futurs candidats au voyage une bonne idée de cette merveilleuse province chinoise, peut-être va -t- il inspirer certains choix en illustrant ce qui se cache sous les noms des différents sites plus ou moins connus, avec, à la clé, potentiellement quelques infos utiles?

C’était au printemps (mars-avril).


J1. Atterrissage à Kunming vers midi. Nous sommes à 1800m d’altitude.
Soleil et douceur dans “la ville de l’éternel printemps”, qui tient ses promesses!
Un peu fatigués après 24h de voyage.

Kunming est une petite capitale, ici on ne sent pas le poids du milliard (et des poussières) de Chinois.

Nous logeons à l’hôtel New Era, en plein centre, TB choix.
Dans les rues, nous retrouvons l’ambiance bruyante de la Chine, mais nous devons faire très attention aux scooters électriques hyper silencieux, nous risquerions facilement de nous faire heurter.
Affamés, nous nous précipitons sur le plat local typique : “les nouilles qui traversent le pont”.
C’est facile : on s’assied, et le personnel (adorable) s’occupe du reste.

Les nouilles sont très vivantes, elles sautent aussi sur nos pantalons! C’est une soupe de type “pho” (vietnamien), à manger avec des baguettes bien sûr, il faut manger très près du bol juste au-dessus si on veut une certains efficacité. Un régal! Coût : 20 yuans (3€)pour deux.
Ensuite, découverte du quartier, un peu de marche à pied.
Les célèbres masseurs aveugles sur la vaste esplanade piétonne (non, on n’a pas essayé):

Le marché aux fleurs et aux oiseaux :


Et puis, le temple de Confucius, paisible et majestueux , lieu de vie avec son orchestre amateur en pleine répétition et ses joueurs de go, majong, dames chinoises (bein sûr!) etc… :


Et un beau jardin romantique avec des magnolias en fleurs.

Au fait! Nous avons pu vérifier plusieurs fois que les Chinois ne parlent vraiment pas anglais!
Sauf exceptions (rarissimes) bien sûr.
Impossible de trouver quelqu’un qui nous renseigne sur un endroit où on pourrait boire une bière. C’est la fuite devant nos questions…

Alors pour communiquer, nous avons eu une idée :
Le soir, nous avions rdv à notre hôtel avec l’adorable Jeanne (qui travaillait avec Yann chez Ciel Yunnan), pour faire le point sur le programme et les questions pratiques.

Nous avons donc demandé à Jeanne de nous traduire la question restée en échec lors de notre balade, et ça donne ça :


Ce précieux petit bout de papier ne nous a pas quittés pendant tout le circuit!

Nous l’avons aussi pris en photo, pour le cas où…

Nous avons également photographié quelques éléments essentiels à notre survie, qui nous ont permis de formuler certaines demandes :

Et puis :


(par la suite, nous avons appris le mot “riz”… mais notre prononciation était un peu aléatoire!)

Et aussi ce qu’on ne souhaitait pas :

Ces 4 photos ont très bien fonctionné!

Par la suite, nous avons aussi utilisé une appli traduction avec notre smartphone.
Notamment pour acheter des timbres… ce qui fut tout une aventure!

J2. Première étape : La forêt de pierre de Shilin.

Le buffet du petit déjeuner du New Era est … somptueux! Mémorable!
Il fait beau, un peu frais mais le soleil va vite réchauffer tout le paysage.

Rencontre avec notre chauffeur, monsieur Tang.
Très gentil, sérieux, souriant et assez réservé, monsieur Tang ne parle pas un traître mot d’anglais, nous serons donc obligés de contacter Yann par téléphone en cas de question importante. Ce système se révèlera d’une certaine efficacité!


9h : Nous quittons Kunming en direction de Shilin.
Il y a moins de pollution qu’à Pékin!
Nous mettrons 1h30.

Le site de Shilin (classé UNESCO) est immense, avec ses 350km2 (le parc lui-même fait 80 ha).
La forêt de pierre est un merveilleux ensemble de formations karstiques en calcaire gris qui fait partie des célébrités du patrimoine naturel du Yunnan.
On n’en visite qu’une faible partie!


A l’arrivée, nous sommes un peu livrés à nous-mêmes, mais nous nous débrouillons malgré l’absence de panneaux en anglais.
Depuis le parking, on prend une première navette.
Et puis on suit les milliers de touristes chinois…
Il faut acheter ses tickets d’entrée dans un grand bâtiment, puis, à un autre guichet, les tickets pour le minibus électrique (facultatif). L’entrée du site se trouve 3km plus loin…
Heureusement on a rencontré une mignonne guide locale dans un joli costume, qui nous a expliqué tout cela!

Ensuite? Et bien, on suit le flot, en file indienne, jusqu’au coeur de la meule…

L’accès est joliment paysagé, avec de l’eau et des fleurs partout, magnifique printemps.
Il existe aussi des voiturettes électriques pour faire le tour du site, nous ne le savions pas.
Bof. Nous préférons marcher, finalement, même si nous allons moins loin.
Nous verrons passer de nombreuses voiturettes bondées, pleines de touristes l’oeil rivé sur leurs smartphones, dans l’espoir de capturer un maximum de beauté … ou de remporter le premier prix de selfie.

Au début, la foule :

Un superbe lac à l’entrée:


Et un peu moins de foule…

Et peu à peu, en s’éloignant, nous croisons de moins en moins de monde!

Nous flânons seuls le long des sentiers. Quel plaisir!


Certains coins sont “confidentiels”

A la fin de notre balade (env 2h), nous retrouvons (non sans mal) monsieur Tang, qui nous emmène déjeuner hors du site, dans un petit restaurant du village, où nous prenons notre repas avec un couple de touristes chinois qui insiste pour nous inviter à partager sa table! Alors nous partageons nos différents plats, tous aussi savoureux les uns que les autres.
Et la dame me sert du thé… qu’elle verse dans mon verre de bière! - Je n’ai pas osé ne pas boire…- Pas bon!
Echange de photos et de sourires… Notre conversation est limitée mais la sympathie est palpable.
Un très joli souvenir!

Nous reprenons ensuite la route vers Jianshui, où nous arrivons vers 16h.

J2. Jianshui

Nous logerons 2 nuits dans la Maison de la famille Zhu : une superbe demeure traditionnelle de la fin du 19e siècle, une merveille de raffinement tant au niveau des bâtiments, du mobilier ancien et des oeuvres d’art, que des jardins.
Nous aurons ainsi une journée entière pour découvrir Jianshui, qui le mérite bien!

Un aperçu de notre palais?


La propriété s’étend sur 2 ha, on flâne d’une cour à l’autre (il y en a beaucoup!) avec des yeux émerveillés devant tant d’harmonie et de beauté.



Des écoliers défilent dès 8h du matin pour visiter ce fabuleux patrimoine historique et culturel!


Magnifiques portes dorées à l’or fin, chaque panneau retraçant des scènes de la vie d’antan…



Notre chambre :

Quelques détails raffinés, sur la coiffeuse …

Les jardins ne sont pas en reste en terme d’esthétique!



Vers la sortie, on peut même admirer un atelier de calligraphie traditionnelle :

Dans la Maison de la famille Zhu, le revers de la médaille c’est que, quand on arrive avec nos gros bagages, je ne vous dis pas le nombre de grosses poutres en bois “anti mauvais esprits” qu’il faut enjamber en soulevant nos valises, entre les différentes cours et les différents bâtiments, pour atteindre votre chambre! Quelques esprits chagrins vous diront aussi que les lits sont bien courts et l’éclairage bien faible. Mais, que diable! dormir dans une superbe demeure historique, ça n’arrive pas tous les jours! Et en plus, la salle de bains, fort jolie, bénéficie d’un confort moderne!

Un détail anecdotique, mais important pour moi : Jugeant la maison sérieuse, j’y ai fait l’acquisition de quelques cartes postales dont j’ai confié l’expédition au personnel (adorable) : et bien, vous pouvez m’imiter, mes cartes sont arrivées!

Autre bon souvenir : Suite à un oubli (ou manque de vigilance dans l’avion?) nous nous sommes retrouvés sans aucun câble ni chargeurs pour nos téléphones, i-pad etc… La catastrophe, quoi!
Coup de fil à Yann via Mr Tang… aussitôt dit, aussitôt fait! Notre super chauffeur nous trouve la boutique ad’hoc à 5 minutes à pied, où nous rachetons tout notre matériel, “made in China”, pour un prix dérisoire (par rapport aux prix français!).
Immense gratitude pour l’organisation de ciel Yunnan!

Effectivement, on trouve ici tout ce qu’on veut…


Première découverte de Jianshui avec le sourire aux lèvres!
Centre ville magnifique, avec les façades somptueuses des maisons anciennes, et ce charme toujours magique des toitures en “ailes de grues”…

Le nez en l’air, nous sommes en admiration. Nous marchons sur Li an Street jusqu’à la porte de Chaoyang, que nous visiterons le lendemain.


Nous dînerons là-haut, en terrasse, d’une délicieuse potée de poulet aux herbes parfumées (choix aléatoire sur la carte écrite en chinois, dont nous ne comprenions que les chiffres!).


Jianshui “by night” s’avère tout aussi agréable pour une petite balade avant le retour à l’hôtel.
Nous savourons la douceur de l’air, en découvrant les diverses boutiques et le quotidien des habitants.



Un voyage dans mon Top 5 ! mon record de photos je crois… je sens que tu vas encore me donner envie d’y retourner ! @+

J3. Journée libre de deux touristes français amoureux de la Chine, lâchés en liberté dans les rues d’une merveilleuse petite ville!
Faut-il préciser que les touristes occidentaux (surtout sans guide!) sont ici une denrée rare?
L’accueil est partout souriant, bienveillant et amical.
Nous renonçons à nous procurer un plan de la ville, ils sont tous écrits en chinois!
Heureusement il y a partout des panneaux directionnels bien utiles, à chaque coin de rue ou presque.



Pour info, la petite bouteille d’eau minérale coûte généralement 2 Yuans.

Départ sur l’avenue Li An (inratable) jusqu’à la porte de l’Est ou Porte du Soleil : l’Arche de Chaoyang : massive et imposante, elle nous rappelle fortement certains souvenirs de Pékin!


Nous grimpons les escaliers jusqu’à l’entrée, au 1er étage (20 Y pp) : la vue panoramique n’est pas époustouflante, mais nous confirme le fait que la Chine est un immense chantier.
Avec à gauche la traditionnelle cloche, bien sûr (le tambour est à l’autre bout).


Par contre, la visite permet d’admirer une superbe expo photo sur l’histoire de la ville aux 19e et 20e siècles. C’est un témoignage historique et culturel exceptionnel.

La vie quotidienne déroule son cours au pied de la porte (les Chinois jouent beaucoup!):

En sortant, nous quittons l’Est pour suivre le soleil. Cap au Sud!
Nous sommes bouche bée devant la beauté des bâtiments :



Ah, ces toits en ailes de grues, je ne m’en lasse pas!

Scoop : ici, la police a des voiturettes électriques - du moins dans le centre ville ancien -(il faut être prudent, car elles sont silencieuses!).

Nous sortons de la vieille ville par la porte sud, et nous dirigeons vers l’ouest.


Ci-dessous, c’est un petit hôtel. Joli, hein?


Nous repérons un très joli porte-bébé, vers la porte ouest :

Au hasard de notre balade, nous entrons dans un petit temple taoiste, puis un petit temple bouddhiste… sans oublier le centre des Examens Impériaux, fermé aujourd’hui.


Plus loin :


Mais toutes les maisons ne sont pas restaurées!

Vers midi, une légère fatigue nous conduit à retourner au centre ville.


Nous avons repéré un coin sympa pour manger , dans une petite impasse adjacente à la rue principale. Nous allons déguster une délicieuse potée traditionnelle, sauté de porc aux caoyas, mijoté devant nous et accompagnée de riz bien sûr :


La bière coûte 6 Y.
Et finalement, séduits par la délicieuse cuisine de ce petit restau, nous y retournerons le soir pour dîner d’un magnifique poisson en sauce parfumée un peu aigre-douce, avec de la menthe (30 Y, superbe festin, le premier d’une longue série!)

Les légumes étaient tout aussi savoureux!

Les trucs blancs dans le plat de droite, c’est un légume spécifique à cette région paraît-il, au look de salsifis mais à la saveur de bambous. On peut les manger crus (on a goûté!) ou cuits , c’est délicieux.
Crus, ils ressemblent à ceci, nous les avons vus dans un panier que transportait un vieux monsieur tout vêtu de blanc, d’ailleurs, c’est ce monsieur qui m’en a fait goûter un morceau cru. On a discuté (un peu…). C’est pas parce qu’on ne connaît pas la langue qu’on ne peut pas discuter, hein!
Ça s’appelle des “caoyas”.

A suivre…

@ Lantana :
Et oui, pour nous aussi il est dans le Top5!
J’ai rapporté cette fois plus de 5000 photos. Pas facile de choisir pour le carnet!!!
Je suis en train de refaire le voyage, je me régale!
Tu n’es pas la seule à avoir envie d’y retourner… Et puis j’ai vu que CielYunnan propose maintenant un nouveau module dans la région ouest, où nous ne sommes pas allés.
Mais je voudrais quand même visiter d’abord le Sichuan, que je ne connais pas.

A +

Après cette délicieuse pause, nous repartons vers la porte sud, puis direction ouest : nous avons décidé de consacrer notre après-midi au temple de Confucius.
Mais en passant, nous nous arrêtons dans une pharmacie pour refaire notre provision de baume du tigre (60 Y les 5 boîtes). Le baume du tigre, ça soigne tout, du nez bouché aux douleurs articulaires, en passant par les piqûres de moustiques (et en plus, c’est répulsif!). Bref, j’en ai toujours un petit pot dans mon sac!

Le temple de Confucius est le 3e plus grand en chine, il couvre plus de 7 ha.
Dès l’entrée, la magie opère :


Le maître des lieux :

Ici, même les poubelles sont belles (et avec tri sélectif, svp!)!

Nous avançons vers le coeur du site, savourant l’atmosphère particulièrement paisible et l’harmonie des lignes.



Nous écoutons quelques instants le petit musicien amateur, inspitré par la beauté du paysage, en croisant les doigts pour qu’il ne pleuve pas…

Nous sommes pratiquement seuls, quel plaisir!



C’est ici que Confucius dispensait son enseignement (bien sûr, tout n’est pas d’époque!).


Poursuivant notre flânerie, nous découvrons d’autres cours,

et nous visitons divers bâtiments.

Ici, Confucius et les philosophes (salle de prière) :



Et ces portes sculptées, quelle merveille!

(Moi aussi je collectionne les canards!)

De temps à autre, on se pose, on se repose… on admire les détails du paysage, des peintures, des scultures…
Ce lieu vous rend vite très contemplatif!

Puis la visite se poursuit…


Vers le bord du lac.

Lieu de vie…

Intrigué!

(un détail : Le babygros du bébé n’a pas de fond, c’est plus pratique…)
Haha!

Mais tout a une fin, nous retrouvons l’animation de nos vieux quartiers, puis, après le dîner, notre belle demeure.


La lumière est douce, et tout est encore plus beau!




Et, comme on dit ici : allez, Zhu, au lit!

J4. Journée de route, avec étapes de charme!

Bye bye Maison Zhu!


Allons retrouver notre carosse (pour deux personnes, c’est en effet… royal!) :

A propos de l’arche Chaoyang, la porte de l’Est, j’ai oublié de mentionner qu’elle date du 14e siècle( dynastie Ming), et qu’elle a été surnommée “le petit Tiananmen”! (Le “grand” fut contruit 28 ans plus tard).

A 5 km à l’ouest de Jianshui, nous découvrons un chef d’oeuvre d’architecture nettement plus récent mais néanmoins antique (17e siècle) : le pont du Double Dragon. Il n’avait au départ que 3 arches mais, le rivière ayant changé de cours, on rajouté de nouvelles arches! Il y en a aujourd’hui 17. C’est une merveille de solidité et d’esthétique, qui a résisté à tous les tremblements de terre… et à la révolution culturelle.



En poursuivant la route à travers la campagne, nous voons défiler des champs, cultres maraîchères, rizières, des petites gares…


et aussi d’autres ponts anciens, plus petits…

Et nous arrivons vers 9h30 à Tuanshan, très jolie petite ville médiévale.

Toilettes modernes absolument dignes d’éloge près du parking!
Nous avons beaucoup de chance d’arriver tôt, nous échappons aux hordes de touristes chinois qui vont débarquer vers 11H.
Sans doute le village le plus authentique : même certaines maisons historiques sont (apparemment) habitées par des familles “ordinaires”, on peut entrer et flâner tandis que se déroule sous nos yeux la vie quotidienne.
Très belle visite de 2 heures, paisible balade à travers les ruelles d’un autre âge…



À suivre…

On commence la balade?

Tuanshan fut fondée au 14e siècle par le patriarche de la famille Zhang, qui fut séduit par le beauté bucolique des environs de cette petite colline. Par la suite, plusieurs descendants Zhang partirent vers le sud et firent fortune dans les mines d’étain, puis dans les échanges commerciaux. Ils firent alors construire un ensemble de magnifiques demeures (19e et 20e s.) qui constituent un patrimoine architectural et historique exceptionnel.

Stop! Pour passer la porte, il faut acheter les tickets d’entrée (50 Y pp)!
Ce matin, nous sommes les seuls touristes, mais la renommée du lieu fait que nous avons la chance de bénéficier de panneaux informatifs traduits en anglais.

Nous commençons par lae palais du général Zhang (1905):




Bien sûr, quelques petits souvenirs pour touristes sont à la vente ça et là, mais ce n’est pas bien méchant, et ça donne un aperçu de l’artisanat local.

Plus loin, le cactus centenaire a survécu à la construction du mur!


L’un des plus beaux endroits est sans doute le “Garden Ancestral Temple” (dynastie Qing, 1905) :



Tant de sérénité, d’harmonie et de beauté… on aurait envie d’y passer la journée, en mode contemplatif!

Plus loin, on a beaucoup aimé l’affichette présentant la petite boutique d’artisanat installée dans une autre belle demeure ancienne :




Dans cette maison, les portes en bois ont été restaurées (certains métiers traditionnels, comme le travail du bois, semblent survivre à la fuite du temps) :

Salut!

Ici, c’est la demeure appelée “Liuyuan Garden”, construite en 1910 par Zhang Youcai, qui a fait fortune grpâce à sa mine de Gejiu :


On admire la richesse et le raffinement des détails!

Là, c’était un bâtiment accueillant des réunions …


Nous approchons de la fin de la promenade, avec “Glorious Mao’s Mansion” (1907), construite par un ancêtre de la famille de Mao, qui était officier à la cour impériale. La seule maison qui n’appartenait pas à la famille Zhang!



Le " Battalion Commander Palace" (1910) mériterait un petit rafraîchissement!



A la sortie, quelques villageoises papotent…

A proximité, l’envers du décor :


Comme partout, il y a un côté face et un côte pile…

11h : Nous repassons la porte et descendons vers le parking.
En chemin, pourquoi ne pas se laisser tenter par un petit moment de repos sur un petit tabouret au bord du trottoir?

Allez, une bière fraîche - haha! No problem, on sait montrer notre papier traduit!- (5 Y), accompagnée de quelques morceaux de tofu grillé au BBQ (une nouveauté pour nous, surprenant mais pas mauvais du tout, pour 1 Y pièce!


Après un repas assez quelconque à Jianshui (à seulement 15 km), idée du chauffeur, nus poursuivons notre longue route. Nous dépassons Yuanyang, puis traversons de superbes montagnes, des panoramas sublimes.


Et nous arrivons dans la région des fameuses rizières en terrasses, classées au Patrimoine Mondial de l’Humanité.

Un gag au passage : A moment donné, monsieur Tang gare la voiture sur un parking, devant un grand bâtiment qui semble public, et avec un grognement, il nous fait signe d’y aller. Et nous répondons, que non merci, nous n’avons pas besoin d’aller aux toilettes!
Il insiste… Alors on y va : il s’agissait d’aller acheter les tickets d’entrée sur le site de Duoyishu!!!
Ça serait quand même plus simple s’il apprenait le mot “tickets”, ou s’il avait un petit papier avec ce mot… (clin d’oeil à Yann!).

Premier stop photos (premier d’un trrrès longue série!), première vue sur les terrasses, premier commentaire : Wouaouh!


Nous sommes émus.

Nous multiplions les stops avant d’arriver sur le lieu de l’hébergement que j’ai choisi, la Jacky’s Guest House.

Quelle belle architecture…

Ah oui, je suis chaque fois sous le charme!
Quelle harmonie,quel raffinement!

J’espère ne pas trop « saturer » les forumers en mettant trop de photos, j’ai du mal à me limiter quand c’est très beau, j’ai envie de montrer un maximum de choses.

Bonne soirée!

Quelques arrêts photos au bord de la route qui mène vers notre village.
L’entrée dans le site des rizières coûte 100 Y pp.

Nous sommes émerveillés de voir les montagnes et vallées entièrement recouvertes d’un patchwork de rizières, avec une telle variété dans les dessins, les reliefs, les couleurs…
Quelle beauté!
C’est une immense oeuvre d’art qui se déroule sous nos yeux.
Et en plus, c’est la saison idéale, les terrasses sont en eau : les “miroirs du ciel” sont dignes de leur surnom, et ces paysages justifient amplement leur classement à l’UNESCO.






Nous approchons du village Hani de Duoyishu, notre guest house (voir flèche rouge sur la photo) bénéficie d’une belle vue sur la vallée. Nous l’avons choisie pour son emplacement , sa usticité et son originalité.


Nous avons réservé l’option “portage des bagages” (10Y pp, je crois), car l’auberge est un peu loin du parking. Surprise! Ce sont des femmes qui chargent nos gros sacs sur leurs épaules.
Questionnés, les hommes nous disent : “Oh, elles ont l’habitude, elles sont solides!”.
(Sic).

En approchant, on repère la terrasse du 3e étage où nous attend notre chambre :


Juste en face de notre chambre, le panorama est grandiose.


Accueil souriant de Jacky et de “Mama”, en anglais mêlé de quelques mots de français.
La chambre est rustique, simple mais correcte, avec sdb privée, sur le modèle tant détesté où la douche se trouve entre le lavabo et les toilettes, avec une évacuation mal placée et une contrepente qui garantissent un maximum d’inondation.
Il y a suffisamment de couvertures, ça va. Nous avons branché l’anti-moustiques.
La terrasse est accueillante, un service à thé est à notre disposition. Il faut juste trouver quelle est la bouilloire qui n’est pas HS! Mais c’est très sympa.

Vers 18h, envie d’une bière : personne à la réception, le rez de chaussée est désert!
Nous désertons à notre tour et tentons notre chance chez le voisin d’en face,dans une autre guest house aux jolies chambres récemment aménagées, nommée “Hâvre de paix”, ou “Duo Yi Wan”.
Le propriétaire, Parny, est justement le guide francophone avec lequel nous ferons notre marche dans les rizières le lendemain!

Le dîner chez Jacky fut un peu tardif, l’arrivée d’un groupe de touristes français monopolisant l’attention du personnel… Pauvres de nous qui ne sommes que deux.
Nos compatriotes feront d’ailleurs bruyamment sentir leur présence et leur enthousiasme sur “notre” terrasse lors du coucher et du lever de soleil. Ah, l’insouciance des groupes qui se croient seuls au monde…

Le menu permet de lutter contre la fraîcheur du soir à 1900m d’altitude : riz, patates en sauce, ET frites. Plombés.

Au fait : pour la bière, il fallait se servir tout seuls dans le frigo, puis le dire au patron lors du check out. OK!

J5. Duoyishu.

Wouaouh! Le lever de soleil est sublime :

Dans le grand hôtel qu’on aperçoit à quelques km, les touristes s’entassent pour la photo :


Nous savourons le calme relatif de notre terrasse…

Après un délicieux petit déj, départ à 9h pour la marche dans les rizières avec Parny.
Ce garçon a appris le français à l’Université et s’avère aussi agréable comme guide que dans nos bavardages. Du coup, nous réservons le dîner de ce soir chez lui!
Notre itinéraire traverse la vallée, et nous admirons au passage la “Déesse de la Miséricorde” (c’est la montagne à côté, 2080m).





En chemin, une terrasse est aménagée pour permettre un superbe panorama sur l’ensemble de la vallée, où les rizières s’étendent à perte de vue :




Les miroirs…


Nous croisons des équipes qui aménagent des chemins sur le flanc de la montagne.
Là encore, des femmes travaillent comme manoeuvres.

Puis nous approchons de Bada, au bout de la balade :


C’est là que nous déjeunons, sur une terrasse ombragée : table basse, petits tabourets, repas préparé avec des produits locaux par la responsable de la boutique/auberge. Simple mais délicieux : jambon braisé, pousses de bambou, légumes verts et riz rouge local (100 Y pour 4 y compris une bière).

Les toilettes publiques sont typiques mais propres. Photo pour ceux qui ne connaissent pas :

Au retour, nous arrêtons la voiture au bord de la grande terrasse de Duoyishu, où nous avons la chance de tomber sur un groupe de jeunes fêtant un mariage : jeux traditionnels, farandoles, chants et danses…
Ils acceptent volontiers que nous les photographions et filmions.
Les tenues de plusieurs filles sont magnifiques!



Ici, la mariée est au centre :

Les mariés :

À suivre…

Et non, nous n’avons pas été invités!
(Nous n’avions pas le dress code)

J5 suite.
Si vous en avez assez de voir des photos de rizières, vous pouvez sauter cette page!

Pour l’après-midi, nous changeons de vallée : après avoir passé un col à 2006m, nous débouchons dans un paysage plus “sauvage”, sans aucun touriste. C’est la région de la tribu Yi.
Les 2 tribus parlent des dialectes locaux différents, mais ils se comprennent…
Et là, nous réalisons que toutes les montagnes, toutes les vallées, sont couvertes de rizières à perte de vue. C’est vraiment impressionnant.


Dans le premier village, des mélopées signalent le déroulement d’une cérémonie de funérailles traditionnelles. Un buffle a été abattu par la famille, il est partagé avec le village. Nous nous faisons discrets…

Nous sortons du village et nous promenons sur les chemins…


Le travail dans les rizières n’est pas une partie de plaisir!

Certains villages sont très beaux :

Au retour, la petite route de montagne est bloquée par un embouteillage en raison de travaux!
C’est la grosse pagaille.


Avec toujours les femmes, qui servent de manoeuvres… Même celles qui mesurent 1,50m toute mouillées portent des briques et des sacs de gravats.
On nous explique une fois encore que “ces travaux simples leur conviennent très bien” (sic), tandis que les hommes, eux, assurent des tâches plus difficiles et plus “intellectuelles”, comme conduire un véhicule ou labourer la terre.
Je suis restée polie. Si, si!

Il faut dire que dans le coin, ça construit à tour de bras.
Les maisons sont destinées à des familles, mais il y a aussi de très nombreux projets de Guest Houses. L’attrait du tourisme et de l’argent!
Les “sculpteurs de montagnes” sont dépassés par leur succès. Bientôt il y aura plus de constructions que de rizières!!!
Non, je rigole.
Mais quand même, l’envahissement par le béton est préoccupant.

Notre dîner au “Hâvre de Paix”, nous donne l’occasion de goûter la délicieuse cuisine de la jolie épouse de Parny : porc sauté au céleri, tomates et omelette, riz rouge des rizières, champignons. Un régal! (avec 2 bières, nous avons payé au total 40 Y pp).


En dessert, après les fruits, nous visitons la guest house de Parny et ses jolies chambres toute neuves- (Coordonnées sur demande).
Le village s’appelle Pu gao Lao Zhai.
Au fait! Internet fonctionne!

Nous avons raté les photos du coucher de solail, mais celles du lever, le lendemain, sont toujours aussi magiques, avec une teinte rosée/saumonnée absolument féerique :

J6. Route vers Mojiang via Yuanyang. Arrêt au marché de Noujiao.

Check out très amical chez Jacky’s, on a droit à la bise de Jacky et Mama, cartes postales en cadeau pour s’excuser de petits désagréments (dont la fuite d’eau aux WC). Nous payons 74 Y pour notre 1er dîner avec 1 bière et 4 petites bouteilles d’eau.

Le choix du marché local est lié au calendrier. Aujourd’hui c’est le (gros) village de Noujiao. Tant pis, nous n’aurons pas de guide pour nous expliquer les différentes branches de l’ethnie Hani, reconnaissables aux diverses tenues et coiffures.
Il y a du monde à Noujiao!

Le découpage des cannes à sucre à la machette attire du monde :



Les volailles sont installées juste après, témoignant au passage de l’utilisation de nombreuses vanneries.




Hésitations…

Même la présentation des oeufs est esthétique :

Collection de belles tenues et coiffures typiques …


Lui, il a trouvé des jouets vivants!


Lui, il s’occupe avec de l’eau :

On peut acheter de belles tenues :



Mais il n’y a pas que du textile!


Un détour par la pharmacie?



Ou par les marchands de tabac?



Un peu de lecture?

Echanges de sourires…

Les ananas viennent des régions plus au sud, ils sont succulents.

À la sortie du marché, les petits restaus font le plein.
Soupe et toffu grillé au bord du trottoir :


A l’intérieur, c’est plus classique, avec le grand frigo dans lequel on choisit ce que l’on veut manger :

À moins qu’on n’ait désigné son choix sur la carte :

Mais ce n’est point l’heure du repas pour nous, donc nous reprenons la route qui descend vers Yuanyang.

J6. Suite. Mojiang.
Après un stop dans un village Daï sans grand intérêt (succession de cubes de béton au milieu des champs de bananiers), et un déjeuner rapide dans un petit restau local au bord de route, le climat se réchauffe peu à peu. Le paysage laisse la place à des collines couvertes de théiers, en terrasses bien sûr.
Nous achetons d’autres fruits : un ananas et 4 mangues (12 Y).

Mojiang est une ville sans charme, mais bien située pour une étape. Notre hôtel, le Shuang Bao Hotel (choix de Yann) nous surprend agréablement par son calme et son confort.
Seul le breakfast s’avère indigent, impossible d’avoir du thé! Visiblement ils n’ont pas l’habitude des touristes, le personnel du restaurant s’enfuit à notre arrivée le matin. Pas grave!

Le soir, nous dînons dans une petite rue voisine, dans un mini restau familial, sur le trottoir, les propriétaires sont ravis de recevoir des touristes et nous mijotent de savouteux petits plats : Sauté de porc au wok, pousses de brocolis, soupe aux épinards, et riz. Avec une bière : 53 Y!
Nous partageons avec eux des fruits achetés au marché.
Le riz, ça se dit : mi fa. Facile, non?

J7. Route vers le Xichuangbanna.

Le Xichuabgbanna (ou Xishuagbanna?), c’est la région la plus tropicale de Chine. On se croirait en Asie du Sud-Est, l’influence de la Thaïlande saute aux yeux dès notre arrivée dans cette province! Architecture exotique, temples et pagodes…

Forêts, jungle, plantations de thé, canne à sucre, bananiers, bambous…

Nous déjeunons dans une petite gargote à la sortie de Ninger.


Simple, mais savoureux.

Ensuite, après avoir dépassé Pu’er, la capitale du thé, nous arrivons vers 15h à Yexianggu, dans la “Vallée des éléphants sauvages”, réserve natrelle en forêt tropicale, où les éléphants sont protégés depuis quelques années (entrée 65 Y pp).
Le site est très populaire.


Une soixantaine d’éléphants vivent ici en toute liberté. Nous avons de la chance, nous sommes presque les seuls touristes aujourd’hui.

Visite rapide du Musée de l’éléphant, puis jolie balade d’une heure le long d’un parcours canopy tout récent, sur de belles passerelles en bois.
Paysages magnifiques et agréablement parfumés de senteurs florales.

Au bout, une centaine de marches, puis une grande terrasse.
On est bien en pays tropical!

,
A côté, c’est le point de départ d’un téléphérique, système de câbles et nacelles pour monter au sommet de la colline en survolant la jungle profonde où déambulent les éléphants (A/R 70 Y pp).

Hélas, l’activité ferme à 15h10 pour le retour, il est trop tard pour nous!

Nous redescendons un peu déçus…
Et là, en chemin, coup de chance!
Un bruit typique de branches cassées, dans les fourrés tout proches: STOP!
Il y a un éléphant qui mange… chut!
Et juste au-dessous de notre passerelle, voilà une maman et son bébé qui passent tranquillement!
Wouaouh! Vite, l’appareil photo!


Quel bonheur! …


Nous pouvons maintenant reprendre la route vers Jinghong, capitale du Xichuangbanna.

Jinghong est une petite capitale un peu nonchalante que traverse le Mékong (juste avant de passer au Laos).

Ambiance thaï. Nous ne sommes pas très loin des frontières laotienne et birmane.
On savoure ici toute la tonalité sud-asiatique : nature exubérante, ambiance fleurie, profusion de dorures, détails très thaï jusque dans les panneaux indiquant le nom des rues, symboles bouddhistes, accueil souriant mais parfois un peu nonchalant…

Accueil par des éléphants dès l’entrée de la ville- mais ceux-ci ne bougent pas!-


Une certaine exubérance…



A part ça, règlementation très restrictive (mais je pense que l’éléphant et la trottinette sont autorisés …):

Notre hôtel, le New Thaï Garden, est vaste et très agréable - grande chambre confortable, piscine…-
Un peu loin du Mékong, mais fort calme.

Le soir, surmontant nos difficultés à lire le nom des rues et à utiliser nos 2 plans aux infos contradictoires (!), nous partons en exploration le long de vastes avenues aux immenses carrefours vers ce que nous estimons être le centre ville, en prenant prudemment un maximum de repères.
En chemin, nous découvrons de très jolies boutiques de thé (ici il se vend en galettes) où nous commençons quelques achats.

Et finalement nous trouvons un petit restau sympa (sur le trottoir bien sûr!) où nous nous régalons de poulet sauté, légumes verts, pousses de soja et nouilles.


L’accueil est partout charmant, nous sommes apparemment les seuls occidentaux de tout le quartier… au moins!
Et nous réussissons à ne pas nous perdre.

pas du tout, au contraire ! ça nous permet de vivre ce voyage autant que possible !
merci

Ces paysages de rizières sont vraiment sublimes ! Ce sont parmi les plus beaux paysages que j’ai eu l’occasion de voir… tu me donnes envie de les revoir “en eaux”…Pour moi, ils etaient vert tendre,très jolis aussi…

oui et des photos valent mieux qu’un grand discours !

Merci à vous deux, Oliou et Lantana!

J8. Xishangbanna : Matinée à Galamba.

Comme dit Lantana, les photos valent mieux qu’un long discours (quoique… il me sera impossible de ne rien écrire!!!).

Où ça se trouve, exactement, le Xishuangbanna? Facile : c’est au sud-ouest du sud-ouest de la Chine.
Voici une pub pour le Xishuangbanna :


Un peu réducteur, mais y’a de l’idée.

Depuis Jinghong, nous mettons 1h40 pour atteindre Galamba. De gros chantiers avec routes et autoroutes en construction, mauvais état des petites routes utilisées pour les déviations…
Ils ont coupé la montagne, et les ouvtriers travaillent sur des échaffaudages de bambou.


Nous apercevons des petits villages semés dans la campagne.

Galamba est un gros bourg à l’allure très Asie du Sud Est :

On commence par faire un tour au marché?
Qu’allons-nous trouver qui diffère du marché précédent?

D’abord, c’est un marché urbain, beaucoup moins rustique, construit et en grande partie couvert, organisé comme il se doit en plusieurs “quartiers”; les vêtements sont différents, d’influence thaï ou birmane; beaucoup de fruits exotiques, d’épices, de plats cuisinés, viandes variées…


(les fruits aux allures de crottes beiges sont des tamarins!)




Nous achetons du poivre, il est excellent et tellement parfumé! Le poivre du Sichuan (ici à gauche) est présent dans plusieurs stands. Savez-vous qu’il faut partie de la famille des agrumes, et non des épices?


Pharmacopée similaire…

Mais ça, c’est nouveau!

À suivre…

Non loin du marché, se trouvent une pagode et un joli village Daï (entrée 65 Y pp), où nous avons quartier libre pour nous promener et prendre notre déjeuner.
Ici, la population est en majorité bouddhiste.
Nous retrouvons de vieux souvenirs…




Elégance des lignes…

Le village comporte de nombreux bâtiments en bois, maisons sur pilotis dont le rez-de chaussée abrite véhicules, bétail ou volailles.


Quelques maisons abritent de grosses voitures.
D’autres simplement des deux-roues.

Nous flânons tranquillement à travers les allées fleuries, ce village est magnifique.

Bananiers et bougainvillers poussent ici comme du chiendent!

Nous déjeunerons au 1er étage de cette charmante maison :

Après avoir choisi nos ingrédients dans le grand frigo, nous observons la cuisinière en pleine action, sans savoir à l’avance quelle recette elle choisira pour nous!
C’est la surprise du chef…

Le résutat est une fois encore fort savoureux : poulet à l’ail et au gingembre, salade braisée et riz (116 Y bières comprises).
A noter que nous avons trouvé là de fort jolies toilettes!

(NB Pour les hommes, c’est à droite!)

Nous repartons vers 13h.

En chemin, achat d’un énorme ananas bien mûr au bord de la route, que nous dégusterons ce soir à l’hôtel (mais oui, on voyage toujours avec le couteau ad’hoc!) :


Plus loin, coup d’oeil rapide sur un joli coin touristique, lac barrage et village lacustre, sûrement un paradis pour pêcheurs (désert aujourd’hui) :



Pas le temps de faire le tour du lac, le jardin botanique de Menglun nous attend, et la route est en très mauvais état!

Petit flash back : dans certains guides, Galamba est aussi nommées Ganlanban… fantaisies de traduction!

J8 (suite). Le jardin botanique tropical de Menglun.

Dans la vallée, coule la rivière Luoso, un affluent du Mékong.


Le jardin, un des plus beaux de Chine, créé en 1959 par le botaniste Caixitao, occupe une presqu’île et couvre 900 ha. Outre une palmerie et une bambouseraie, il regroupe plus de 2000 plantes tropicales différentes, dont certaines espèces en voie de disparition!
L’entrée coûte 104 Y pp.

Dès l’entrée, la magie opère!

Une fois passée l’entrée, on emprunte un joli pont fleuri, où se succèdent les minibus électriques pris d’assaut par des centaines de touristes chinois.

Mais, bien sûr! Nous décidons de marcher, pour pouvoir flâner, explorer les îlots et tonnelles, admirer les peintres amateurs, respirer les parfums, bref! Sortir des sentiers battus. Prendre le temps.

Et pourtant, il fait chaud, environ 40°- C’est simple : j’ai sorti mon chapeau! Et ce n’est pas si fréquent!!!-
Nous serons seuls sur les sentiers…

Ah, Menglun, quel merveilleux souvenir!
Tu te souviens?

Les pièces d’eau et les pontons?




Les bougainvillées?

Le petit peintre et les passiflores?



La jeune femme au grand chapeau de paille, qui dessinait les hibiscus?


Le modèle :

La “forêt” de strelitzias?

Et le superbe bassin aux nénuphars (mon superbe fond d’écran!)?

Merveilleux!

Le retour vers Jinghong s’effectue sur la grande route en travaux.
Courte pause à l’hôtel pour tâter l’eau de la piscine (Un remède idéal contre la fatigue! - nous remercions Yann par la pensée pour le choix de cet hôtel!).

Juste le temps de saluer et féliciter les couples de jeunes mariés qui attendent leurs invités à l’entrée et nous offrent bonbons et cigarettes (!!!):



Puis notre chauffeur nous emmène au bord du Mékong pour la soirée. Encore une bonne idée!
Les berges sont très joliment aménagées en promenade piétonne :


C’est trrrrès touristique (mais nous sommes les seuls occidentaux).


Les terrasses de ces restaurants regardent le fleuve. C’est tentant… mais le personnel n’a pas trop envie de travailler, alors nous renonçons.

Oohh!

OOOHHHH!

Bon. Finalement nous irons dîner un peu plus loin. Ce n’est pas au bord de l’eau, mais nous nous régalerons pour 70 Y , bière et thé inclus (nous avons choisi un BBQ avec du poisson, et du boeuf préparé avec des cives et des champignons).


Stage de perfectionnement : enlever les arêtes du poisson avec des baguettes. YES!

Nous en rions encore!

A proximité se tient un petit marché de nuit au bord du fleuve, nous y jetons un rapide coup d’oeil “digestif”, mais il ne présente pas grand intérêt.
Fin de cette magnifique journée.

J9. Route vers l’Ouest.

Cap vers l’Ouest (en direction de la Birmanie!). Quelques gouttes de pluie jusqu’à Menghaï, où nous visitons un grand marché (couvert) fréquenté par de nombreuses tribus locales.


70 marches à monter, ça va!




L’ensemble date de 1701 et fut passablement abîmé pendant la révolution culturelle, puis en partie restauré en 1978… Mais il reste du pain sur la planche, notamment au niveau des superbes fresques extérieures relatant la vie de Bouddha.




Quel dommage…!

Dommage!

Mon message précédent comportait 2 parties, mais la première, qui était consacrée au marché de Menghaï, a disparu lors de l’envoi, et les photos qui sont affichées représentent la pagode de Jinzhen, avec son célèbre pavillon octogonal.
Jingzhen est à l’ouest de Menghaï, en direction de la Birmanie.

Voici l’arrivée devant la pagode :



(Je crois reconnaître ici l’écriture birmane…)

Bon. Et bien maintenant, nous allons remonter le temps… et retourner au marché de Menghaï!

Nous arrivons en début de matinée au marché de Menghaï, sous une petite pluie fine.
C’est un grand marché urbain, organisé sur 2 étages (bâtiment couvert), que fréquentent de nombreuses tribus des environs.

Re: Souvenirs d'un merveilleux voyage au Yunnan - PATOUTAILLE


En quoi est-il intéressant? Quelles particularités?
D’abord, des visages assez différents, et les vêtements, assez éclectiques mais avec de nombreux détails à connotation thaïe ou birmane; davantage de produits exotiques, avec certaines choses qui sortent de l’ordinaire…


Des condiments variés :

Des feuilles de bétel :

Des fruits exotiques (les roses “fruits du dragon”, longanes, pommes et oranges, tamarins et mangues) :

Connaissez-vous les “oeufs de cent ans”? Ils ont en réalité entre 10 et 100 jours, ils ont fermenté dans une croûte dont il existe plusieurs recettes… A la fin, le jaune devient vert foncé et le blanc translucide.
(Personnellement je n’en raffole pas.)


Pour les curieux : Oeuf de cent ans — Chine Informations

Et puis, nous avons découvert ceci, qui nous a laissés perplexes :



Il s’agit d’une croûte de cristaux de sucre (on a goûté!) qui se trouverait à la surface du sol…
Le monsieur casse des morceaux avec sa hache. Apparemment, ce produit semble venir de Thaïlande.

Et puis ceci, impressionnant :


Il s’agit d’un énorme champignon!

Au rez de chaussée, les femmes font du shopping tissus.



Re: Souvenirs d'un merveilleux voyage au Yunnan - PATOUTAILLE

Et bien sûr, à la sortie, on trouve les stands de restauration, encore vides car il est trop tôt :


Pndant ce temps, sur le trottoir, les restaurants voisins préparent les tables où mijoteront les fondues :

Nous essaierons cela à Jinghong pour le dîner?

À suivre…

J9 (suite).
Pour le déjeuner, on s’arrête dans une petite gargote au bord de la route.
On choisit ce qu’on veut manger dans le grand frigo, mais on ne sait pas comment ça va être cuisiné : au wok ou en soupe, Avec quels ingrédients parfumants? On adore avoir la surprise, et c’est chaque fois absolument délicieux. Aujourd’hui : veau, champignons, salade et riz. Ben, ça sera en soupe (80 Y, avec bière)!

Après une zone de rizières, nous arrivons dans une région vallonnée, aux collines tapissées de théiers. C’est ici aussi une région de production du célèbre thé Pu’er.



Ce thé est d’abord mis à sécher sur place, puis il est pressé en briques ou galettes, qui subissent une longue période de vieillissement, une fermentation. Il put êre conservé plusieurs années! A partir du 7e siècle, on le compressait pour en faciliter le transport sur la route caravanière “du thé et des chevaux”, où il devint une onnaie d’échange.

Actuellement, on trouve 2 sortes de thé, pour lesuels il existe une “indication géographique protégée” :

  • du thé vert compressé, ou “thé cru”, en briques ou galettes (après fermentation lente), qui peut se consommer immédiatement ou après vieillissement; les plus vieux sont rares et chers!
  • du thé noir Pu’er, ou “thé cuit”, avec une fermentation accélérée en tas humides, vendu en vrac ou galettes.
    Pour les curieux : Pu-erh — Wikipédia

Vers 13h, nous visitons un village des ethnies de Bulang.
Ici, thé rime avec prospérité!

Y aurait-il eu des élections récemment?
Au milieu des plantations de thé. - PATOUTAILLE

Le bleu domine dans le village, avec les toits des maisons, portails et accessoires divers. C’est inattendu et très esthétique.J’ignore l’origine de ce choix, mais c’est un fort joli bleu.



Nous percevons une certaine opulence. Mais aussi, une énorme quantité de travail!

Les cueilleuses de thé (car il s’agit en majorité de femmes) ont une tenue spécifique : bottes en caoutchouc, chapeau, bras et jambes couverts, afin d’avoir une protection maximale contre les bestioles (serpents inclus) et le soleil.

Au milieu des plantations de thé. - PATOUTAILLE

Le thé fraîchement cueilli est transporté dans des grands sacs.


Il est ensuite trié puis mis à sécher au soleil pendant 24h dans la cour de la maison familiale.



On peut en acheter. Notre chauffeur opte pour les feuilles fraîches, tandis que nous renonçons en raison du volume important dans les bagages! Nous en achèterons en galettes.

Dans le village, on fabrique aussi du papier de riz de façon artisanale. Nous avions déjà vu ce processus dans d’autres pays voisins (notamment au Laos), ainsi qu’à Madagascar.
On mixe…


Puis on étale la pâte très liquide sur des cadres en bois :

Et on met à sécher dans la cour!

Pendant ce temps, le traiteur local fait des affaires :

Et le “moinillon” se promène…
Au milieu des plantations de thé. - PATOUTAILLE
Prospérité, vous dis-je!

Retour à Jinghong.

Nous nous arrêtons au parc Manting, qui se veut “jardin botanique”, mais où une débauche de bâtiments de styles éclectiques vole la vedette aux plantes.
Il y a du monde, beaucoup de bus et voitures devant l’entrée!
Notre chauffeur nous attend car le parc est assez loin de l’hôtel.


Photo incontournable, dans le “must do”?

La présence d’une belle pièce d’eau est toujours agréable.




Nous empruntons un charmant passage couvert bordé de cordes où sont accrochés des ex-votos.


Les plafonds sont joliment décorés :

Plus loin, un petit pont romantique contraste avec les immeubles d’arrière plan :



Et bien sûr, il y a des pédalos!!!

Pour les habitants de Jinghong, ce parc constitue une très agréable sortie.
Mais … Manting n’est pas Menglun, n’est-ce pas!

En soirée, nous partons dîner à pied depuis notre hôtel : ce sera fondue de poissons, dans un petit restau sympa repéré la veille, avec ses tables basses spéciales fondue, sur le trottoir bien entendu. C’est typique et rigolo!
Nous sommes très gentiment accueillis et aidés par le personnel, adorable.
Dans l’arrière boutique, on choisit ses poissons, ses légumes et ses pâtes fraîches, que l’on met successivement à cuire dans un bouillon safrané, délicieusement parfumé et épicé (72 Y, bière comprise). C’est à la fois diététique, ludique et savoureux!



Miam! Ah, je ne vous avais pas dit? Le Yunnan, c’est aussi un voyage gastronomique!

Sur le trajet du retour vers l’hôtel, nous nous arrêtons dans notre belle boutique de thé pour compléter nos achats de galettes. Pas trop, car elles sont assez lourdes!

Puisqu’on parle gastronomie, pourquoi pas quelques images de nos repas précédents?

D’abord, un frigo bien approvisionné :

Et certaines “surprises du chef”, évoquées plus haut :


On adore. La cuisine, c’est important, ça fait partie de la culture du pays!

Au fait! L’ananas était une merveille, dégoulinant de jus…

Non, non, nous ne sommes pas gourmands. Pourquoi?

J10. Bye bye, le Xishuangbanna!

Départ matinal, cap vers le Nord.
Dernier trajet avec monsieur Tang jusqu’à l’aéroport.
Nous quittons notre chauffeur que nous remercions chaleureusement pour son sérieux, sa gentillesse, sa ponctualité et sa prudence (c’est Yann qui est chargé de traduire)… et sa patience!
Yann nous a réservé un vol pour Dali chez Lucky Air (ben oui!). Le vol dure 50 minutes, parfait.

Nous atterrissons à Dali à 10h40. Nouveau chauffeur, plus jeune, très souriant. Toujours pas d’anglais, mais quelques efforts! Le trajet depuis l’aéroport est superbe, il longe et contourne le lac Erhaï.


Notre guest house familiale de charme, la Maison Suzanne, se trouve dans un quartier calme, tout près de l’angle sud-ouest des remparts du vieux Dali, au pied des Monts Cangshan (4000m).


La maison appartient à un couple mixte Franco (lui, Daniel, que nous ne verrons pas)-Chinois (elle, Sofia, adorable), on y parle aussi anglais. Les 2 enfants se nomment Hugo et Adèle -clin d’oeil à la littérature française-? C’est familial, chaleureux et détendu à la fois.
Dès notre arrivée, à 12h30, Sofia nous demande si on a faim (oui) et nous improvise un plat de nouilles. Miam!
Notre chambre est au 1er étage, on y accède par une petite terrasse, et notre fenêtre a vue sur les montagnes. C’est à la fois simple et confortable.

L’après-midi, nous avons quartier libre pour visiter Dali.
Bien sûr, nous nous précipitons vers le site des 3 pagodes, LE monument de Dali, sa signature, quoi!
13h : départ du marathon. Car nous décidons de marcher jusqu’aux 3 pagodes. C’est facile, on longe les remparts sur 1 km et on continue tout droit sur environ 2km.
Tous les Chinois que nous croisons et auprès desquels nous vérifions notre direction essaient de nous dissuader : hou là là, c’est trop loin à pied, prenez le bus, etc etc…

Bof. Nous mettrons exactement 35 minutesjusqu’à l’entrée du site! C’est pas la mort!
L’entrée coûte 104 Y pp , moitié prix pour les seniors. C’est vrai que nous avons vu plusieurs sites touristiques affichant ainsi demi-tarif pour les seniors, peu importe la nationalité!

Le site est immense et comporte de nombreux bâtiments, nous n’en visiterons hélas qu’un tout petit bout.


En fait, il s’agit d’un temple bouddhiste Chongsheng, ancien temple royal.
Magnifiques, les pagodes. Aussi belles que sur les photos.

La plus grande fait 16 étages (69m), sa construction a commencé en 836 et a duré 40 ans!
Mais c’était du solide, ces bâtiments ont résisté aux assauts du temps et aux tremblements de terre!


Et chacun y va de son selfie!


Chaque niche abritait une statue de Bouddha, beaucoup étaient en or ou argent…

Elle forme un triangle (en situation symétrique) avec les deux autres pagodes, qui ne mesurent “que” 42m de haut.

Vues de dos :


Nous poursuivons notre découverte en direction de la tour de la cloche, puis du temple “du cuivre et de l’eau”.
Tout est absolument superbe, et les hauts sommets à l’arrière forment un décor de rêve qui rehausse encore la majesté des lieux.



Et maintenant, Dali! - PATOUTAILLE
Allez, un dernier coup d’oeil avant de rejoindre la vieille ville!

A proximité du temple, se trouve un “quartier des sculpteurs”, où l’on exploite ce fameux marbre si particulier de la région, blanc crémeux avec des veines de différents gris qui évoquent certains paysages.
On y réalise des tableaux et sculptures de tailles variées, médaillons et autres, qui ornent temples et maisons dans toute la région.


Allez, on prend un tuk tuk (20 Y) pour rejoindre la vieille ville vers la porte Nord?

Quelques détails concrets pour la vie de tous les jours :

Traducteur : Nous avons quelquefois utilisé cette aplication pour traduire quelques phrases de français :
Yocoy (“Traducteur intelligent”)

A propos de la monnaie :
J’indique les prix en Yuans (Y) mais il existe 2 autres abréviations possibles pour la monnaie chinoise : RMB (qui vint de Renminbi) ou CNY (Chinese Yuan, si vous cherchez sur un convertisseur de devises). Actuellement (début mai 2018), 1 € = 7,6 Y (environ).

J10 : Dali (suite).

La vieille ville est ceinte par de gros remparts. L’entrée est gratuite.
Beaucoup d’activité touristique à l’intérieur, mais moins que ce que nous craignions! Etonnamment, nous ne trouvons pas la foule tant décrite/décriée par certains. Quelques groupes de touristes chinois avec leur guide, quelques rares touristes occidentaux… sans guide!

Nous, nous avons un plan, et aussi le LP (Lonely Planet) dont j’avais acheté le chapitre Yunnan dans sa version numérique (en anglais), chargée sur ma tablette.

Nous arpentons Old Dali de long en large. Beaucoup de boutiques certes, et il faut lever les yeux pour admirer les façades des vieilles maisons.

La rue principale :



Une église catholique (1927)- on adore son architecture chinoise-!



Dans les petites rues adjacentes :


Ça, c’est la devanture d’un petit restaurant :

Retour dans l’hyper centre, avec quelques souvenirs sympas :


Nous nous laissons tenter par des brochettes de fromage frit. Pas mauvais!
La petite bouteille d’eau coûte 2 Y.

Au bout de la ruelle à droite, une placette et une petite représentation du répertoire traditionnel :



Ah! De nouveaux costumes, très colorés, avec de superbes coiffes!

L’annonce du spectacle suivant :

Une pause au Star Cafe? nous nous installons en terrasse pour regarder les passants qui passent…


Et nous sommes photographiés par les touristes! Non, pas d’autographe!

Le Tigre lit ses messages… (C’est le gardien de la boutique en face)

Nous avons acheté ici un très belle pièce de batik bleu marine :

Après le thé, le café!


Ah, ça, c’est la grande mode : une couronne de fleurs dans les cheveux, c’est ravissant!

Et naturellement, nous atterrissons à l’entrée du temple de Confucius (gratuit):


Il a bénéficié d’une restauration récente.


Très élégant, un raffinement certain dans les magnifiques détails des plaques de marbre et des diverses sculptures de bois ou de marbre :


Il y a un autre temple, le temple Wu, détruit pendant la révolution culturelle puis reconstruit, mais nous n’y sommes pas entrés.

Et comme le soir tombe, nous décidons de dîner dans Hugo Street, dans l’ex Tibet Cafe qui s’appelle maintenant Clares Cafe : Poisson en sauce soja, légumes variés et champignons sautés, avec du riz bien sûr (94 Y). Très bon!
Par contre, les cocktails ne sont pas bons, ils sentent l’alccol à brûler! Nous étions trop audacieux/optimistes.

Fin de cette première journée très dense!
Nous avons un peu de marche jusqu’à la colline de la Maison Suzanne, ça grimpe un peu… et la fatigue se fait sentir!
Mais c’est le prix d’un environnement tranquille et silencieux…

J11. Autour de Dali, la région de Weishan.Excellent breakfast préparé par Sofia et sa cuisinière : coupe de fruits, yaourts et crêpe avec oeuf et bacon, thé noir. Les enfants déjeunent dans un autre coin de la salle à manger, c’est très familial.8h30 : Départ avec notre chauffeur , route vers la montagne.Nous commençons par une halte dans le joli village musulman de DONGLIANHUA.C’est une découverte en liberté, mais nous avons la chance d’être accompagnés par notre chauffeur dans le village, c’est plus facile ainsi! Il est vraiment super, il conduit bien et il s’essaie à quelques mots d’anglais. Attentif et très souriant.


Un peu mystérieux! Heureusement que nous avons un guide, nous apprécions beaucoup!


Tout est propre et coquet.
Nous commençons par la visite de la mosquée.

L’entrée est libre, personne ne nous demande rien.

Oui, oui, c’est ici! Elle s’intègre parfaitement dans le paysage.
J’aime beaucoup ce dessin :

Salle de prières classique.

Conduits par notre chauffeur/guide, nous montons au 1er étage, où se trouve l’école coranique, (au tableau, écritures arabe et chinoise). L’accès est libre.


On a une vue magnifique sur les toits de la ville :
De retour dans la cour, nous admirons un artisan en plein travail dans le cadre d’un projet de restauration :


Regardez, petits, prenez de la graine!
Nous nous arrêtons ensuite dans la magnifique maison-musée de la “Route du thé et des chevaux” (Entrée 20 Y). Cette route des caravanes, que nous allons suivre un moment, traversait le Yunnan pour rejoindre le Tibet.La maison est historique, somptueuse. Le moindre détail est une merveille.

En Chine, les grues sont très appréciées, symboles de longévité, mais aussi de sagesse et d’élévation de l’esprit.



Et toujours ces fameuses plaques de marbre :
A l’étage, du bois sculpté et, au plafond, de charmantes fresques aux teintes d’aquarelles, représentant des paysages de la région.


Encore un beau panorama :

Dans la 2e cour, c’est encore plus beau :

Nous terminons à l’intérieur de la maison, avec une évocation de cette fameuse route des caravanes du thé et des chevaux :




Ces objets ont une âme…

Nous reprenons ensuite la route en direction de Weishan.

Nous sommes à 25 km au sud de Dali, dans le Comté de Weishan.
Donglianhua fut fondé au 13es par des soldats de l’armée de la dynastie mongole Yuan, appartenant à l’ethnie Hui (musulmans), ils se mélangèrent à la population Yi, puis les soldats sédentarisés se lancèrent dans le commerce et le village devint très prospère.
L’architecture intègre les deux cultures.

Un peu plus loin, Weishan se trouve également sur la route de Dali vers le site montagneux de Weibaoshan.
Weishan est une vieille ville hors du temps, qui fut la capitale du royaume de Nanzhao, le royaume du sud (8e- 9e s.). La ville que nous allons découvrir date du 14e siècle.
De nombreux petits villages aux ethnies variées étaient sous la protection de Weishan.

Nous arrivons à Weishan en fin de matinée.

C’est une petite ville encore authentique et peu touristique, qui possède encore ses remparts et ses 4 portes. Nous nous promenons à travers l’histoire…


Peu de monde dans la rue principale, mais en approchant midi, ça va s’animer!

Nous déjeunerons d’ailleurs dans un des petits restaus sur le côté.

Sur les conseils de notre chauffeur, nous achèterons aussi une de ces bouteilles au liquide couleur miel, pour goûter cette boisson délicieuse (jus de …? - Nous ne saurons jamais ce que c’était!-)

Quelques images prises au hasard de notre promenade?

La boutique de nouilles fraîches (le ventilateur sert à sécher les pâtes disposées sur les barres) :


et l’arrière-boutique/laboratoire :

De belles maisons anciennes :
(Comme chacun sait, la poutre sur le sol de l’entrée est destinée à stopper les mauvais esprits rampants)



leurs grues :

et leurs lions :

Des boutiques :


Des antiquaires :


Avec des peaux de bêtes sauvages…


La montagne n’est pas loin!
C’était une très jolie halte.

Et maintenant, cap vers la montagne!

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