Temps de correspondance allongé

Forum Avion

BonjourJ’ai acheté des billets d’avion Paris-Dakar (via un TO) avec Iberia avec escale à Madrid.
Iberia vient de supprimer le vol de mi-journée initialement prévu et je suis contraint à un vol Paris-Madrid le matin alors que le vol Madrid Dakar est en fin d’après midi.
Ainsi, le temps de correspondance qui était initialement d’1h15 passe à près de 8h!
Quels sont mes droits et recours?
Merci

cela aurait meme pu etre pire l’an dernier 10 h à bruxelles
et frequemment 6 h à amsterdam

je ne connais pas madrid mais regarde si tu peux sortir (tes bagages eux seront enregistrés jusqu’au bout )

En pratique aucun droit ou recours contre ce changement.
Le vol Paris Dakkar se déroule toujours le même jour et c’est une réorganisation interne des vols (rationalisation pour réduire les pertes d’Ibéria et éventuellement ainsi éviter la faillite annoncée depuis longtemps) qui justifie cette modification.

Au niveau légal (règles et lois), il n’y a aucun recours pour un temps d’escale plus long que prévu (ce n’est pas prévu dans les textes) mais il y a peut-être un recours possible pour modification unitlatérale de l’heure de départ imposée au client pour débuter son voyage. De ce fait, il pourrait peut-être y avoir un droit à annuler le voyage et à exiger le remboursement de celui-ci par Ibéria … mais avec une compagnie déjà en difficultés financières, il est peu probable qu’une négociation soit possible et il faudra une action en justice, coûteuse, pour arriver à obtenir éventuellement gain de cause et un éventuel remboursement à la clôture du jugement, donc dans de nombreux mois, voire années, pour autant qu’Ibéria n’ait pas fait faillite d’ici là sinon vous ne retouchez rien, quelque soit le jugement.

En pratique donc, mieux vaut s’accomoder de ce changement et en profiter peut-être pour sortir un peu de l’aéroport pour une petite découverte rapide du coin, mais 8h c’est peu pour sortir et revenir à l’aéroport: vous devriez pouvoir avoir entre 3 et 5h réellement “profitable” dans la ville de Madrid si vous le souhaitez.

Pour information, Ryanair lui propose toujours d’annuler sans frais jusqu’à la veille du départ un vol qui a subit une modification horaire de plus de 2h et le remboursement se fait quasi instantanément via le compte de la carte de crédit du payement initial. A ma connaissance, c’est la seule compagnie qui respecte comme cela ses clients et n’impose pas les modifications de la réorganisation de ses vols.

Bonne chance pour votre vol que je vous espère sans perturbation supplémentaire tel que grève (il y a en déjà eu pas mal) ou faillite avec perte du billet acheté.

Nous irons donc nous promener à Madrid, même si en décembre, date de notre voyage, il y fait froid, et que l’on connaît déjà!
Question subsidiaire: je ne peux pas exiger de l’agence qui nous a vendu les billets qu’ils nous “recasent” sur une autre compagnie ?
Merci

Malheureusement non.
Le billet que VOUS avez acheté est IBERIA et seul IBERIA peut vous transporter.
Idem en cas de faillite de la compagnie, seul IBERIA transporte et alors le billet est perdu et souvent sans remboursement possible.

Madrid en décembre, c’est pas très chaud, c’est vrai.

Bon voyage !

Désolée Frederic mais là c’est trop…

Stoppppppppp Marc !!!

Quel votre interet de toujours casser Air France, Iberia et tant d’autres alors que vous ensorcelez ces bandits de Ryanair (vous arrivez meme a en parler sur ce sujet qui n’a aucun rapport) qui ne respectent pas les conditions de travail (contrats de travail Irlandais) et volent grace à des subventions payées par le contribuable ?

En esperant que vous aurez un jour un discours positif et réaliste.

Critiquer les subventions touchées par Ryanair est facile mais le vrai problème est parmi les politiques: si les politiques sont intelligents et méritent les postes qu’ils occupent, les subventions accordées rapportent beaucoup plus que ce qu’elles coûtent et tout le monde est gagnant; par contre si les politiques font de mauvais calculs, ce sont ceux-ci qui doivent être fustiger et condamnés. Si vous estimez que ces aides ou subventions ne rapportent rien, il faut arrêter de voter pour ceux qui les votent ou les accordent

Un contrat de travail irlandais est un contrat de travail tout à fait légal et valide au sein de l’UE !
Il a été demandé par l’UE pour les compagnies aériennes que pour les nouveaux contrats qu’ils soient établis dans le pays là où est réellement basé l’appareil utilisé (et non plus là où il est immatriculé).
Pour les anciens contrats, il y a une période pour transférer ceux-ci et les modifier. Et cette période n’est pas encore arrivée à son terme. Donc les contrats irlandais n’ont rien d’illégal.
(Pour éviter des contrats dans certains pays, il faudra alors désservir ceux-ci avec des appareils non basés dans ceux-ci: les opérations en W se multiplieront si cela est nécessaire).

La loi est la même pour toute les compagnies aériennes et Air France a la totalité des contrats du personnel naviguant sous droit français car tous les appareils sont immatriculés en France.
Donc pour Ryanair, dans le respect de la loi européenne précédente, il est logique et normal que les contrats aient été irlandais comme les appareils sont immatriculés en Irlande.
La nouveauté maintenant est de lier le contrat de travail au pays où est basé l’appareil (là où il est régulièrement arrêté la nuit généralement pour faire simple) et là Ryanair a de nombreuses bases et devra alors réaliser des contrats dans une foule de pays différents ou modifier ses plans de vols avec les opérations en W pour éviter de devoir baser des appareils dans certains pays. Cela aura un coût important de devoir gérer ces différentes lois sociales dans ces différents pays en plus bien entendu de différences salariales probablement.

Quant aux “bandits de Ryanair” que vous citez, sachez que Ryanair est en bénéfice … ce qui est loin d’être le cas d’Air France et d’Ibéria, qui pourraient devoir cesser leurs activités si l’ensemble des créanciers exigeaient à être payés … plutôt inquiétant n’est-il pas ? On a déjà connu Sabena et Malev dans les faillites des “compagnies institutionnelles” européennes, personne n’y croyait malgré les déficits qui s’accumulait mais cela est finalement arrivé. Qui suivra maintenant ? Mais que certains veulent faire l’autruche et ne rien voir par chauvinisme, je peux comprendre.

Ouvrons les yeux et voyons où sont les vrais problèmes.

Sanctionnons nos politiques car ce sont eux qui permettent tout ceci en toute légalité et dilapident en plus l’argent des contribuables apparement si on en croit les dire de certains.

Afin de ne pas trop “pourrir” ce message initial je voudrais juste comprendre une chose.

Vous qui vous vantez souvent d’être un professionnel du tourisme comment arrivez vous à soutenir les compagnies low cost qui sont commercialisées sans votre intermédiaire alors que vous massacrez en permanence des cies régulières qui ont toujours jouer le jeu avec les agences ? A mon avis vous devez avoir un esprit suicidaire ou alors vous n’avez pas encore compris où était votre intérêt. Combien de cies et TO gagnent de l’argent ? Vous travaillez uniquement avec celles là ? Comment voulez vous que les sociétés en difficulté se redressent quand un pseudo pro ne joue pas le jeu alors qu’elles ont toujours fait confiance aux agences ? J’ose encore croire qu’il existe de bons agents de voyage mais à priori ce n’est pas votre cas et on comprend mieux la baisse régulière de fréquentation des agences. Peut être que certaines cies et TO vont disparaître mais je vous rassure vous les aurez précéder.Sincères condoléances par avance.

Cette dernière intervention montre une méconnaissance totale du marché d’aujourd’hui et nécessite quelques éclaircissements pour la majortié des internautes Routards et aussi à Boubouholidays qui demande, légitimement, à comprendre

Le monde d’aujourd’hui a beaucoup changé, tant dans la rémunération des agents de voyages que sur les responsabilités qu’il doit assumer en cas de faillite d’un prestataire vendu.

Sachez que depuis longtemps les compagnies aériennes ne rémunèrent plus les agences (rémunération qui était à hauteur de 9% dans le temps pour les émettrices IATA) et qu’un agent de voyages est obligé de compter des frais de services pour se rémunérer lorqu’il vend un billet d’avion. Donc vendre une compagnie régulière ou un low cost, c’est pareil ! L’agent est totalement libre de son conseil et n’est aucunement influencé par une commission, à quelques exceptions près, mais rares.
Pour la vente d’un voyage à forfait incluant de l’aérien ou d’un siège “charter” via un TO, là, l’agent touche toujours sa commission TO classique, variable en fonction de différents facteurs. Mais il y compte quand même souvent des frais de dossier qui sont rentrés dans les moeurs.

La suppression de commission fut une décision un peu suicidaire prise par les compagnies régulières qui ont jugé qu’elles pouvaient tout faire elles-mêmes avec leur site internet et éviter ainsi un coût de distribution … mais c’était sans compter l’arrivée des “low cost”. Il n’y a aucun intérêt financier pour un agent de voyages de pousser une compagnie régulière par rapport à un low cost car son gain en frais de service sera le même. Il aurait fallu y penser avant pour les compagnies régulières avant de scier la branche sur laquelle elles étaient assises …

Donc, aucun intérêt pour un agent de voyages de “protéger” et de poursuivre la vente de ces compagnies régulière à “tout prix” et, pour certaines, à la santé financière “délicate”. L’indépendance dans le conseil devient de ce fait bien réelle et on peut éviter, et même on DOIT éviter, de conseiller les compagnies dont certains médias annoncent des risques de faillites, au risque d’être personnellement responsable des ventes et de devoir les rembouser sur fonds propres.

Un bon agent de voyages prend donc soin de son client et tente de lui éviter des problèmes. Il recommandera donc les compagnies qui donnent un profil fiable et de pérennité.

Les agents de voyages qui vendent tout et n’importe quoi finissent par se ramasser un jour une faillite et éventuellement à devoir rembourser les clients sur leurs fonds propres car dès que le client peut alors prouver que la professionnel qu’est l’agent de voyages avaient des éléments qui lui permettaient d’être alerté sur une situation financière difficile qui devaient l’amener à refuser la vente, le client a droit à un remboursement parfois même avec des indemnités pour faute professionnelle … et donc si beaucoup de clients victimes, faillite de l’agent de voyages, eh oui il est responsable de ne pas avoir fait son boulot de conseiller !
Dans les autres cas de faillites “surprises”, la responsabilité de l’agent n’est pas engagée et le client n’a aucun recours contre l’agent et généralement ne retouche pas un eurocent d’indemnité car aucun fond de garantie ne protège le client aérien.

Les fonds de garantie ne protège QUE les clients qui achètent des forfaits TO ou forfaits sur mesures vendus par une agence légalement enregistrée et assurée. Donc un agent qui vend un TO qui serait “connu” pour réaliser des pertes financières sera garanti par un de ces fonds de garantie en cas de faillite … mais ces fonds ne sont pas stupides et retirent leur garantie quand la situation devient mauvaise et la profession est informée et arrête de vendre un TO qui n’est plus en règle d’adhésion à un fond de garantie.

La philantropie n’existe pas dans le commerce et un agent de voyages sérieux (et fiable) n’a aucune raison de se mouiller et de prendre des risques pour vendre un société reconnue comme potentiellement à problème. Les années 60 ou 70 qui permettaient de le faire sont loin derrière nous. D’autant que les compagnies aériennes dans le rouge, le sont presque toujours pour faute de gestion, de non maîtrise des coûts eu égard au marché actuel et de ne pas avoir été capable de prendre un bon tournant au bon moment; on ne peut donc pas accorder la moindre confiance supplémentaire aux gestionnaires souvent inchangés qui refusent souvent de voir d’où vient le vrai problème.

Un “bon” agent de voyages maintenant n’est plus un vendeur à tout prix mais un conseiller qui apporte une réelle valeur ajoutée aux services vendus. Les premiers disparaissent progressivement et leurs clients fréquentent de plus en plus les réservations en ligne directe sur internet; et les seconds ont encore de très beaux jours et de très belles années devant eux.

Fort heureusement les “bons” agents de voyages ne sont pas suicidaires et ne suivront pas les conseils de Boubouholidays de vendre aveuglément les prestataires à la fiabilité financière affaiblie … Condoléances à vous Boubouholidays … mais sans aucune rancune ou animosité car vous aviez demandé au début de votre message à comprendre.

Marc pour vous dire la vérité je travaille dans une multinationale et passe 6 mois de l’année en déplacement. Donc le monde de l’aérien je commence à bien le connaître depuis 20 ans que je parcoure le monde. Mon travel planner qui gère mes déplacements est sensationnel et je n’ai que des louanges à en dire. De ce fait je n’ai pas résisté à lui demander de lire votre dernier message afin d’avoir son avis. Il a d’abord bien rigolé et visiblement ses collègues aussi en espérant que vous n’êtes pas dans la même société qu’eux leader du marché (volontairement je ne cite la marque). Et on arrive aux mêmes conclusions et questions;Si un client vous demande un billet d’avion France / Espagne par exemple que lui conseillez vous et que lui vendez-vous ? Ni Air France et ni Iberia car ces compagnies sont en mauvaise santé financière et vous ne vendez pas ces mauvais élèves. Vous proposez par exemple Lufthansa ? N’oubliez pas que le refus de vente est condamnable par la loi. Je vous rappelle ce que vous risquez ou ce n’est pas nécessaire ? Quand je dis à mon travel planner que je dois être à Madrid le lundi 10h et repartir le mardi à 18h s’il me fait passer par Frankfurt il va m’entendre. Le conseil c’est une chose mais il ne faut pas tomber dans l’extrémisme et avoir un minimum de logique et sens commercial. A vous lire on en déduit que toutes les agences qui vendent ces compagnies et TO déficitaires sont des incompétents. Toutes les agences les vendent et heureusement pour elles car sinon elles vendraient quoi ? Les temps sont difficiles pour beaucoup de corporations dont la votre et si en plus vous éliminez dans les 50% (je n’ai pas les chiffres exacts) de compagnies déficitaires c’est clair que vous êtes mort. D’où la fin de mon message d’hier.

Maintenant quelques mots concernant Ryanair. Mon travel planner vient de me transférer un article de presse professionnelle de ce soir très intéressant que je vous laisse découvrir;

http://www.pros-du-tourisme.com/actualites/detail/64834/le-premier-ministre-norvegien-declare-qu-il-ne-voyagera-jamais-avec-ryanair.html

Je vous laisse réfléchir à tout ceci mais n’oubliez jamais une chose. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs

Je comprends vos commentaires et attitudes alors: ils sont guidés par des industriels du voyages (qui parfois obtiennent encore des commissions) que sont les vendeurs de billets d’avion d’affaires qui ne sont pas à comparer avec les artisans du voyages. Les deux catégories sont des agents de voyages, tous les 2 avec des qualités professionnelles respectables et tous les 2 très méritant dans leur domaine de spécialisation, mais avec des vues différentes sur le secteur et aussi avec des besoins différent de leur clientèle respective.

Le refus de vente que vous citez existe … mais en droit français uniquement et pour ces groupes qui ont signés des contrats de collaboration avec des partenaires fournisseurs: le refus de vendre un de ceux-ci est condamnable et présente d’ailleurs un énorme problème qui a déjà coûté cher à certains réseaux qui ont dû assumer le remboursement des clients pour défaut de conseil avisé … qu’il ne pouvait donner car ils étaient obligés de vendre par le contrat de partenariat qu’il ne pouvait pas rompre. (Ajoutons que souvent ces contrats s’associent à des délais de payement qui permet de conserver en trésorerie une partie de l’encaissement mais ce n’est parfois pas suffisant). C’est un gros souci du droit français que ce point justement mais il est là et il faut faire avec. Donc en France, vendre un fournisseur déficitaire, même fortement, à déconseiller absolument dans la législation belge, devient une obligation légale en France … vive l’Europe !
Cela dit, je suis d’ailleurs très heureux de ne pas être Français car ce n’est pas du tout pour protéger le consommateur ce genre d’obligation croyez le bien !

Vendre des compagnies déficitaires est ‘logique’ quand c’est du court terme et que le situation n’est pas encore trop alarmante. Ce qui est plus délicat c’est de le vendre pour un départ à long terme. Le voyage d’affaire est souvent réservé à court terme et le voyage de tourisme ‘loisirs’ plus souvent à long terme, et c’est une différence à avoir dans le comportement de conseil vis à vis de la clientèle … quand on est libre de conseiller évidemment :wink:

Donc dans le cas de business travel, oui, il n’y a aucune hésitation à vendre et à emprunter ces compagnies bien entendu mais la majorité des internautes qui fréquentent ce forum réalisent des voyages de loisirs, souvent réservés à plus long terme et la une prudence relative s’impose.

Il est difficile de concevoir de relier la France à l’Espagne sans passer par AF ou IB, surtout s’il faut relier les aéroports principaux: là il faut bien prendre un certain risque et il est en effet déraisonnable d’envisager un vol à escale bien entendu, d’autant qu’un facteur temps est essentiel dans ce type de voyage.

Actuellement la presse parle essentiellement de 3 compagnies en difficulté, mais pas encore trop “alarmante” il est vrai, parmi les dizaines de déficitaires et l’attention sage est d’essayer d’éviter de privilégier ces 3 compagnies sur le long terme, en particulier pour de long courrier où une offre concurrente peut se trouver plus facilement. Mais chacun est libre de trouver sa dose d’adrénaline là où il le souhaite bien entendu …

Cette information sur Ryanair circule déjà depuis un petit moment dans le milieu avec d’autres sources mais votre article est intéressant et si le premier ministre norvégien déclare ne jamais vouloir voler sur Ryanair, c’est son droit.
Il faut savoir en matière aéronautique que la loi norvégienne en l’état actuel ne pourrait apparemment pas se substituer aux lois européennes qui permettraient encore, pour un temps limité, l’application de la loi du pays où sont immatriculés les appareils de la compagnie, à savoir dans ce cas l’Irlande, du moins pour le personnel naviguant. (Tout ceci est au conditionnel et à confirmer car je n’ai pas les textes de loi sous les yeux). Cette loi aurait été modifiée le 8 juin dernier mais serait encore en vigueur pour une période transitoire pour les anciens contrats: donc beaucoup de vagues pour pas grand chose si on s’en tient à ces textes européens que les Etats membres de l’UE devraient respecter et faire appliquer sur leur territoire. La loi irlandaise primerait donc et serait respectée apparemment même si une période d’essai d’un an (que je n’approuve pas car on peut se rendre compte en un temps bien plus bref si le personnel est capable ou non d’occuper le poste) serait prévue dans ses textes si on en croit l’article.
Pour être un peu plus complet, j’ajoute qu’une procédure ouverte en France à Aix en Provence s’intéresse en partie à des cas similaires mais aussi apparemment à du personnel au sol travaillant à MP2 qui serait et aurait été sous contrat irlandais … difficile à comprendre que ce personnel puisse être sous droit irlandais là, mais ce n’est qu’un avis personnel. (je ne suis pas un défenseur de Ryanair ou d’une autre compagnie, j’essaye d’être objectif). La justice éclairera aussi ce point d’ici quelques mois.
En Norvège, la vengeance des deux plaignantes licenciées une pour violation des règles de sécurité et l’autre pour absentéisme trop important, est en soit compréhensible mais non légitime et diffamante en plus apparemment si les lois ont été respectées et sont bien telles que décrites ci-dessus. Il faudra laisser la justice suivre son cours pour en savoir plus. Mais dans notre droit, n’oublions pas qu’un accusé est présumé innocent jusqu’au jugement.

Pour les salaires jugés trop bas par les plaignantes, personne n’est forcé de postuler chez Ryanair et les salaires sont connus à l’avance … donc difficile de comprendre cette attitude. Si le salaire proposé par une société ne convient pas, on ne postule pas auprès de cette société et on ne travaille pas pour cette société, c’est assez simple, non ?

Relativisons les “scoop” et laissons faire la justice, que ce soit en Norvège ou en France. Les jugements apporteront les réponses aux obligations réelles des compagnies et permettront à tous d’y voir plus clair en sachant où déclarer le personnel et quel droit appliquer.

Mais on s’écarte du sujet principal qui était l’obligation de vente du droit français pas toujours en accord avec l’obligation de conseils de l’agent de voyages. Comme vous le dites: les conseilleurs ne sont pas les payeurs ! Et s’ils l’étaient, ils conseilleraient parfois autre chose …

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