Bonjour, nous arrivons à punta cana a 16h et devons nous rendre à las terrenas . Après réflexion, nous pensons louer une voiture, aller à Saint domingue ou alentours dormir sur place et partir à las terrenas le lendemain. Je cherche des avis sur l’hôtel ou dormir sur notre trajet… merci.
Bonjour,
Vu votre heure d’arrivée à Punta Cana, et même si votre avion n’a pas de retard, vous seriez amené à conduire de nuit, ce qui, pour quelqu’un n’ayant aucune tendancce suicidaire, en dehors d’une urgence absolue,ou d’une très courte distance, est absolument inenvisageable en République Dominicaine !!!
Et d’ailleurs, même de jour, c’est réservé à ceux qui cherchent les ennuis !!!
Qui plus est, n’oubliez pas que votre heure d’arrivée à Punta Cana, si votre avion n’a pas de retard, étant 16 heures, ça correspond à 21 heures heure française, étant bien évident que vous ne serez pas encore habitué à l’heure dominicaine et après une nuit précédente peut être écourtée, et alors que, selon le zèle des douaniers, vous sortirez de l’aéroport entre 1 et 2 heures après votre arrivée.
Autres solutions :
1ere option : vous prenez un taxi. Ils sont à l’aéroport 24 heure sur 24 et 7 jours sur 7. Ils pratiquent des prix très exagérés. N’hésitez pas à négocier ferme ! Mais à quoi bon, après un long trajet aérien, peut être la nuit précédente écourtée, + un décalage horaire important, continuer immédiatement votre trajet par une longue route terrestre, tout ça pour arriver pour se coucher et être complètement naze toute la journée suivante ?Autre option très nettement plus économique et reposante : Si la nuit n’est pas encore tombée, vous sortez à pied de la zone aéroportuaire (350 mètres du terminal A, un peu plus du terminal B). Suivez les panneaux qui indiquent Higuey, Bavaro, etc.
Vous arrivez sur le boulevard qui longe l’aéroport. Que vous partiez du terminal A ou du terminal B de l’aéroport, ne traversez pas, vous êtes dans le bon sens. A votre droite, vous voyez un abribus. Vous allez là, mais ne vous asseyez pas au fond, car à cause d’un panneau publicitaire, les chauffeurs de guagua (minibus) ne vous verraient pas. J’en ai raté une comme ça ! La guagua (minibus) à prendre est une guagua sitrabapu (c’est écrit dessus sur les deux cotés).
Vous demandez “Cruce de Veron ?” (prononcez Croussai dai Vairon). On vous dit “si” (oui), vous montez. En cours de route, pour payer, on vous redemandera où vous allez. Vous redites “Cruce de Veron” et vous donnez, lorsqu’on vous demandera de payer, 40 pesos (l’équivalent de 0,70 centimes d’euros) par personne, + autant pour la valise si elle prend la place d’une personne.
Pour vous repérer : La guagua longe l’aéroport jusqu’à un rond point (le premier rond point si vous partez du terminal B, le second rond point si vous partez du terminal A) , puis prend à droite, puis un km plus loin, à gauche, puis tout droit pendant 4 km. Là, la route formera une courbe vers la gauche. 100 mètres plus loin, vous êtes à la Cruce de Veron (c’est un carrefour en T avec une seule route qui part vers la droite). (Il est possible que vous deviez faire un changement sur le tronçon de 4 km, dans une toute petite gare routière, mais ce n’est pas toujours. Motif : à partir de là, il y a des guagua “expreso” donc trajet direct jusqu’à Higüey, et d’autres qui continueront de s’arrêter partout à, la demande. Mais, pas de souci, si vous n’avez pas une tête de dominicain, on vous guidera. En particulier, dans ce cas, il est probable qu’on vous demandera “adonde va” (a dondai ba) Vous répondez “cruce de Veron” (Croussai dai Vairon) et on vous dira de descendre si c’est le cas.), et là, vous ferez comme tout le monde qui prendra la guagua suivante (pas de souci, il n’y a qu’une seule ligne). Si vous voyez pas mal de gens descendre et qu’on ne vous dit rien. Demandez à haute voix “Cruce de Veron” (Croussai dai vairon), et vous verrez si on vous dit de descendre. Dans cette route, vous voyez, une banque, puis une deuxième banque et quasiment en face de la deuxième banque, se trouvent les locaux de l’Expreso Bavaro (autocar très confortable), et l’autocar s’arrêtera là.
Mais si le jour de votre arrivée, vous arrivez trop tard, vous restez dans la guagua en disant (ou en faisant signe) que vous allez au carrefour suivant (100 mètres plus loin). Vous pouvez aussi vous simplifier la vie en descendant et en faisant les 100 mètres à pied. C’est aussi un carrefour en T mais cette fois ci l’autre route prend à gauche. Vous la prenez, 100 mètres plus loin, levez le nez, vous verrez un panonceau indiquant “apartahotel Miguel Angel”. Il se trouve en retrait de la rue, à droite, coté gauche de la rue. C’est un grand bâtiment ocre. Une chambre pour une seule personne (mais avec un grand lit) sans air climatisé (attention aux angines avec …) mais avec un ventilateur (très bien pour les moustiques) coûte 600 pesos la nuit (l’équivalent de 10,52 euros), si on vous connaît, sinon, c’est plutôt 700 pesos, mais ça peut varier « à la tête du client » mais ne protestez pas, c’est normal dans ce pays, ce qui ne vous empêche pas de négocier…. Une chambre avec deux grands lits coûte environ 1000 pesos (17,54 euros) Je n’y passerai pas des vacances, mais pour une nuit, c’est parfait : douche, avec serviettes fournies, et WC dans la chambre. Téléphone (en espagnol) : +1 809 455 1679
Ils n’ont pas du tout l’habitude des touristes étrangers (d’où le prix) puisqu’ils sont en dehors de la zone touristique. Et, par conséquent, pas du tout l’habitude des réservations à l’avance. Ils vous demanderont de confirmer votre arrivée le jour de celle-ci. Vous leur expliquerez donc que vous pourrez confirmer votre arrivée la veille, mais pas le jour même puisque vous serez dans un avion qui atterrira à Punta Cana. Faites vous confirmer le prix lors de la réservation. On vous demandera l’heure prévue d’arrivée. Depuis que tous les passagers doivent faire passer leurs valises dans une scanneuse de la douane, juste avant la sortie de l’aéroport, il n’est pas rare de devoir compter 2 heures pour sortir de l’aéroport. Donc annoncez 3 heures après votre heure d’arrivée à Punta Cana pour tenir compte d’un éventuel retard d’avion.
Si votre avion devait avoir plus de retard, et que votre arrivée devait se faire en soirée, il faudra les prévenir avant votre décollage (par téléphone, tenez compte du décalage horaire). Le nombre de chambres est important et vu que cet hôtel est situé hors zone touristique, il serait étonnant que vous n’ayez pas de chambre(s) libre(s), même sans réserver. Le lendemain matin, vous vous réveillerez très très tôt vu le décalage horaire et pourrez donc prendre le 1er autocar du jour. Vous allez, à pied, prendre l’autocar expreso bavaro à quelques centaines de mètres de là. Voir là : http://www.expresobavaro.com/ . Prix : 400 pesos (7 euros, mais à payer en pesos) à acheter dans le bâtiment de l’expreso bavaro. Si vous arrivez le matin avant que la porte de l’établissement ne soit ouverte, placez vous dans la file d’attente ! En échange de votre valise on doit vous remettre un ticket. Il est recommandé d’arriver une heure avant pour être sur d’avoir de la place (impossible de réserver à l’avance) : j’ai pris, bien des fois, cet autocar, et je n’ai jamais vu une seule place libre dans l’autocar. En attendant l’autocar, le wi fi est gratuit. 1h30 après son départ de la Cruce de veron (lorsque vous voyez la mer à votre gauche), l’accompagnateur du chauffeur demandera si quelqu’un descend à Boca Chica (Vous descendrez environ 15 km après Boca Chica). Si personne ne descend à Boca Chica, il ne s’y arrêtera pas, car on ne prend personne à la montée. Puis idem pour les arrêts à Andrés quelques km plus loin, puis idem pour le supermarché Olé (à 3 km de l’aéroport de Santo Domingo), puis autovia de Samanà (prononcez autobia dai samanà ). C’est là que vous descendez. Donc dites le avant car sinon l’autocar ne s’arrêtera pas là ! Et là vous prendrez votre transport pour Las Terrenas. Voir là : http://fr.las-terrenas-live.com/las-terrenas/transports/guagua-minibus.htmlRegardez les horaires Saint Domingue - Las Terrenas. Ce qui vous concerne est la mention : "Si vous partez du croisement de Las Americas (entrée de l’autoroute) comptez 30 minutes de plus sur les horaires indiqués."Allez voir la vue aérienne, tout en bas de la page : c’est à la “parada samanà” (appelée « parada las terrenas » sur le site mentionné ci dessus) que vous vous trouvez.
Prix : 375 pesos (6,57 euros mais à payer en pesos) Retour : il faudra aller jusqu’au terminus à Saint Domingue. Voyez, sur le site cité ci-dessus) où il se trouve sur la vue aérienne juste au dessus de la dernière. Il faudra que vous alliez deux pâtés de maison plus loin, à droite, au “parque enriquillo” (prononcez parquet haine ri qui yo): c’est le carré où il n’y a que de la verdure. Mais tout le monde connaît le parque Enriquillo, et vous dira le chemin. Il ne serait d’ailleurs pas surprenant que quelqu’un vous propose de vous aider à porter vos valises. Dans ce cas, vous donnerez un pourboire de 100 pesos. Au parque Enriquillo, vous repérez un bâtiment sur lequel est écrit en gros (et en bleu) “APTPRA”. Vous y allez, et juste à droite, dans l’entrée, il y a une salle d’attente dans laquelle on vend les billets de l’expreso Bavaro qui s’arrêtera juste devant.
Dans ce sens là (et uniquement dans ce sens là) le premier arrêt (non officiel) sera en face de l’aéroport de Punta Cana mais hors de la zone aéroportuaire), puis, un km plus loin, la guagua s’arrêtera à nouveau, face au terminal A de l’aéroport de Punta Cana. Vu que les réservations ne sont pas possibles, pour être sûr d’avoir de la place dans ces autocars de longue distance, que ce soit à, l’aller ou au retour, il faut être là pour acheter son billet une heure avant le départ (et plus d’avance encore lors de journées spéciales comme Noël par exemple) du terminus qui se trouve près du métro Balaguer, même si vous partez du parque enriquillo, car la vente des billets est coordonnée entre le terminus et le parque enriquillo et idem dans l’autre sens entre la Cruce de Veron et la Cruce de Friusa. Sécurité à Las Terrenas : allez voir là : www.diplomatie.gouv.fr/…ublique-dominicaine/
Une fois la nuit tombée, prudence !!!Concernant la location d’une voiture en RD, je vous fais un résumé de la conduite en RD : -en cas de danger le conducteur dominicain ne freine pas ,il klaxonne!
- la distance de sécurité entre les véhicules est de 10…attention il ne s’agit pas de mètres mais de pouces!
- un appel de phare des voitures en face ne vous prévient pas d’un contrôle mais d’un troupeau au milieu de la route
- si vous utilisez vos clignotants on saura tout de suite que vous êtes un étranger!
- la voie de gauche est la voie “normale”…la route y est souvent en meilleur état
- la priorité, en particulier pour les changements de file, revient à la voiture la plus cabossée qui ne craint donc pas les coups
- Pour doubler, la seule chose qui ne se fait pas, c’est par dessus ou par dessous
- En cas d’accident, l’étranger a toujours tord et a intérêt à ouvrir largement son portefeuille s’il ne veut pas être interdit de sortie du pays jusqu’à ce que la justice rende sa décision
- En cas d’accident corporel, l’incarcération est la règle.
- il n’y a quasiment plus de plaques d’égout dans le pays : on les vole pour les revendre aux ferrailleurs
incarcération : je livre à votre réflexion la conférence de presse d’août 2016 donnée par Mariano Germàn Mejia, Président de la Cour Suprème de Justice, et du Conseil du Pouvoir Judiciaire, de République Dominicaine. Participait aussi à cette conférence, Francisco Dominguez Brito, Procureur Général du pays. Cette conférence de presse avait pour objet d’annoncer à la presse les mesures et instructions données aux tribunaux concernant les accidents de la route dans lesquels il y avait des dégâts corporels.
Lire là : https://acento.com.do/2016/actualidad/8370371-dominicanos-son-campeones-de-latinoamerica-en-muertes-por-accidentes-de-transito/
Extraits, pour ceux qui ne parlent pas espagnol :Titre : les dominicains sont les champions d’amérique latine pour les accidents de circulation mortels*« Mejia a présenté les données lors d’une conférence de presse au cours de laquelle il a annoncé que* le ministère public était chargé de demander la détention préventive chaque fois qu’il y a un cas où les conducteurs causent des accidents sous l’influence de l’alcool ou de l’excès de vitesse et où une ou plusieurs personnes sont blessées ou tuées……Mejia a ajouté que dans les cas où l’inobservation des règles minimum de prudence conduisent à des décès ou des handicaps graves, les procureurs devraient demander la détention préventive contre ces personnes et requérir qu’____elles soient condamnées pénalement, indépendamment de la condamnation civile, proportionnelement à l’importance de l’accident"
Donc, non, l’incarcération n’est pas réservée qu’aux cas d’accidents mortels. Elle est quasiment assurée en cas d’accident corporel, même s’il n’y a que des blessures.
Outre l’aspect pénal, concernant la condamnation civile, si toutefois votre adversaire engage une telle procédure, toute personne ayant un minimum de notions de droit, peut aisément deviner la suite, sachant que la base du droit civil dominicain, marque de l’histoire coloniale française, n’est autre que le premier Code Civil français……
Et la justice dominicaine a, au moins, un point commun avec la justice française : avant qu’un jugement ne soit rendu, il faut attendre longtemps…mais là, ce sera une attente sur place… Et là, il est très clair que la situation d’une personne qui réside en République Dominicaine, n’a strictement rien à voir avec le cas du touriste ainsi bloqué dans le pays !!!
Cordialement et bonnes vacances
il va nous mettre le code penal dominicain en entier…je le vois venir!!!