Récit Pyrénées orientales : piste cyclable d’Argelès à Amélie-les Bains
2 et 3 mai 2017
Mardi 2/5/17 : Argelès-Amélie-les-bains : 40 km en vélo
Le départ de la piste cyclable depuis la gare d’Argelès est difficile à trouver. De la sortie de la gare, descendre la rue en face de la gare (‘café au coin), puis obliquer à gauche pour passer sous un pont et 1èe à droite. Il faut continuer environ 2 km jusqu’à un panneau à droite « déchetterie ». On longe alors la nationale un bon moment jusqu’au Boulou. Tronçon peu intéressant, même si on a la vue sur le Canigou.
Le Boulou, 1<sup>ère</sup> étape (petit café et thé), passage à l’OT et visite des principaux lieux : église derrière l’OT, la fontaine du chat (à côté du parc, on y passe en vélo en venant d’Argelès, la tour quadrangulaire (il reste un bout de cette tour construite pour combattre les Sarrasins). Elle fait face à la rivière le Tech. Après ¾ d’h de pause, Laurence achète un pain pour midi. On poursuit notre route vers Céret en passant par Saint Jean de Pla. Passé ce village, 2 petits lacs (bases de loisirs, pas de baignade, accrobranche) nous appellent pour une halte paisible mais la pluie annoncée pour 14h nous oblige à avancer pour arriver à Amélie-les Bains (notre destination à avant la pluie. Depuis le Boulou, la piste est agréable, soit bordée d’arbres (forêts), soit de cerisiers. D’ailleurs, nous goûtons nos premières cerises (‘les fameuses cerises de Céret) sur le chemin. Nous arrivons à Amélie-les bains par le leader Price, de l’autre côté du Tech, on aperçoit Palalda (que nous visiterons demain). Nous appelons notre logeur et on arrive 209mn plus tard chez eux Gens très gentils, disponibles, réactifs, appartement parfait et propre. On laisse même nos vélos dans une cave fermée à clef. On décide ensuite d’aller faire un tour dans la ville thermale (vieux bonnets de bain et culottes de grand-mère en vitrine, boutiques peu modernes). On aura mis 4 h pour faire 40 km (on l’a pris très cool). On arrive devant l’OT un peu avant 14h et on décide d’aller aux thermes (afin de voir puisque le temps n’est pas beau, s’il y avait des soins pas trop chers. Tout est cher et en plus en semaine, c’est réservé aux curistes. Je remarque une petite rando qui part des thermes et va à une chapelle Santa Engracia (1h30). Raide montée au départ puis la montée continue progressivement (quelques bancs sont là pour permettre aux randonneurs de se reposer). Laurence s’arrêt e à l’un d’eux. Il reste encore 20mn en marchant vite pour arriver à la chapelle (à un mirador, à droite jusqu’à la chapelle en 5mln ou à gaucher vers une croix. En face les Pyrénées espagnoles. Je redescends et récupère Laurence. Nous aurons mis 2h pour faire l’AR au départ des thermes et la pluie à mi-chemin (mais heureusement pas trop forte). On rentre après avoir fait un tour dans la ville et passer par l’OT à l’appartement. Si le temps est ok demain, on ira jusqu’à Arles sur Tech puis les gorges de la Fou (entrée 10 euros) après avoir visité Palalda (ancienne cité médiévale) et on ira jusqu’au Boulou en vélo puis prendra le bus à 1 euro jusqu’à Perpignan pour visiter la ville avant de prendre le train de retour.
Or, météo annoncée pour demain : pluies fines/nuages. On laissera donc tomber les gorges. Laurence a acheté un petit chèvre pour demain matin. Bonne douche et on est bien cassé. On s’était levé à 4h15 car notre train à 1 euro de Baillargues pour Argelès partait à 5h35.
Mercredi 3/5 : Amélie-les-bains-Palalda-Le Boulou (vélo) – Perpignan (bus)
Bonne nuit, pdj et nous voilà parties pour 8h30. On traverser le pont puis à droite, montée un peu longue vers Palalda. Très belle vue du village et on visite le vieux centre, vieilles maisons, chats accueillants. Le temps est un peu menaçant, mais nous apercevons une éclaircie, qui sait ! on sera peut-être épargnées. On cueille sur un cerisier sauvage quelques cerises après avoir passé le vieux pont de Céret (très belle vue depuis celui-ci) et on arrive au Boulou avant midi. Le bus est à 13h10. A cette heure-là, il s’arrête à presque tous les arrêts du Boulou. ON met les vélos dans la soute (celui de Laurence rentre difficilement) et on arrive à 13h45 à Perpignan.
Perpignan : visite de la vieille ville :
La gare routière est à côté de la gare SNCF. On s’assure que le train qu’on devait prendre à Argelès à 18h58 passe bien à Perpignan à 19h10 et on va vers le centre-ville pour visiter la vieille ville. Frédéric, notre logeur, nous avait recommandé d’aller à l’OT près du Castillet et visiter le palais des rois de Majorque. On a un peu de mal à trouver l’OT. Gens aimables, comme au Boulou d’ailleurs. L’employée nous montre les points remarquables à visiter puis nous informe que le prix d’entrée du château est de 4 euros et qu’une visite guidée a lieu les matins (11h30 et 15h) sans modification de tarif. On décide donc d’aller voir la cathédrale puis l’hôtel de ville (très joli) et partons ensuite au château. Une fois attachés nos vélos, il reste encore une petite montée à gravir pour arriver à l’entrée et s’acquitter du prix de la visite. Le guide est remarquable et nous met en haleine pendant 1h30. Le château a été construit par le roi de Majorque, fils de Jacques 1<sup>er</sup> d’Aragon. Celui-ci avait 2 fils et a légué son héritage aux 2 et non à l’aîné, comme le veut la tradition. Jacques 1<sup>er</sup>, le fils aîné, a le royaume d’Aragon et Jacques II, le cadet, Majorque et Montpellier. Il a mené du matériel d’Espagne pour construire la forteresse en briques. A cette époque, 14<sup>ème</sup> siècle, les murs étaient tous enduits à la chaux (et sable). Les galets en biais que l’on voit sur les murs étaient posés ainsi pour mieux résister et quinconce, puis une rangée de brique pour mieux consolider le mur et le faire au plus droit. Il reste très peu d’enduit à ce jour mais tout était recouvert d’enduit. De plus, l’intérieur de la cour était décoré (il reste quelques peintures dans la chapelle royale et surtout dans celle de la reine). Ces 2 chapelles ont été construites dans le donjon du château. Le roi a choisi l’endroit le plus élevé pour faire construire sa demeure. Douve sans eau qui abritait une animalerie pour le plaisir du roi et de la reine. La porte principale avait une ouverture sur le côté pour cause stratégique car il n’y avait pas assez de place pour défoncer la porte en cas d’attaque avec un bélier. Les créneaux (au-dessus, quelques dessins plus mauresques). Style semi gothique du château.
La salle de réception, une cheminée, un foyer (au milieu où l’on mettait les braises et sur le côté, feu de bois
Murs recouverts de tapisseries (Perpignan était connue pour ça et tapis au sol. Sur le côté, au bord des fenêtres, murets en pierre (bancs) sur lesquels étaient posés des petits coussins qu’on appelait « carreau ». Les femmes attendaient qu’on leur fasse la cour, d’où l’expression : rester sur le carreau
La chapelle royale : dans le donjon, les ouvertures sont pleines pour éviter les attaques; Chapelle atypique
Après cette visite enrichissante, voire enivrante d’information, nous repartons vers la cathédrale pour visiter le cloître mais arrivons à 17h, heure de fermeture. On se balade dans les ruelles (quelques balcons en bois, bâtiments hauts), belles boutiques. On sent un dynamisme. On va jusqu’au Castillet
Coût total : pour 2 jours : 29 euros (transport, hébergement, café) par personne