Argent et budget Réunion

- La monnaie locale est bien sûr l'euro.

- Les guichets automatiques bancaires s'appellent des gabiers. Ceux de la Banque de La Réunion (BR) sont traduits en créole.

- Les cartes de paiement ne sont pas acceptées dans la plupart des chambres et tables d’hôtes ainsi que dans les gîtes de randonnée, mais on peut retirer du liquide dans les mêmes conditions qu’en métropole, sauf dans le cirque de Mafate.

- Les chèques-vacances, tickets-restaurant et chèques-déjeuner sont bien répandus.

Petite mesure de précaution : si vous retirez de l’argent dans un distributeur, utilisez de préférence les distributeurs attenants à une agence bancaire. En cas de pépin avec votre carte (carte avalée, erreurs de numéro...), vous aurez un interlocuteur à portée de tongs pendant les heures ouvrables.

L'hébergement dans les hôtels de la côte n'est pas bon marché si l'on cherche la vue et le confort, mais, grâce aux chambres d'hôte et aux locations saisonnières, on peut s'en tirer à meilleur compte.

Côté restauration, c'est dans les établissements créoles que l'on trouve les plats les moins chers, de plus, ils sont copieux. On se passe facilement d'entrée ou de dessert. Encore moins cher : les plats à emporter, une excellente formule proposée par bon nombre de restaurants. Ils sont souvent 2 fois moins chers que les mêmes plats dégustés sur place.
En revanche, les restos de poisson ou les établissements touristiques sont forcément plus coûteux.

Niveau transports, le bus reste le moyen de déplacement le plus économique. L'ensemble de l'île est plutôt bien desservi, mais quand on s’écarte des axes côtiers, les fréquences diminuent largement. Il est très difficile de découvrir les Hauts et les coins les plus reculés. Les tarifs de location de voitures sont légèrement inférieurs à ceux pratiqués en métropole, sauf chez les loueurs nationaux.

L’artisanat est porté par des initiatives intéressantes comme le village artisanal dans les Hauts de Saint-Gilles, les artisans du village de L’Entre-Deux, des Hauts de Saint-Joseph, de la région de Saint-Philippe, des marchés forains de Saint-Paul et de Saint-Pierre...
Le marchandage n'est généralement pas pratiqué.

La vannerie est la spécialité principale de La Réunion : avec le bambou fendu et le vacoa tressé, les habitants fabriquent des paniers (appelés tentes) que l'on trouve sur les marchés. Évidemment, difficile d'égaler les prix serrés de l'artisanat malgache, notamment les nappes brodées aux motifs naïfs, que l'on trouve.
Enfin, Cilaos produit de délicates broderies très célèbres (mais chères), et l'Entre-Deux des pantoufles en fibres de chocas tressées.

Plus faciles à trouver et/ou à transporter, les nombreux produits locaux: lentilles et vin (de Cilaos), fruits tropicaux, gousses de vanille... Sans oublier les bouteilles de rhum.

Une bonne idée de cadeau : les fleurs. On vous conseille aussi l'artisanat malgache, notamment les nappes brodées aux motifs naïfs, bon marché.

Attention aux objets interdits à base de coraux ou de coquillages. En ce qui concerne l’écaille de tortue, même s’il y a un certificat, on déconseille.

Enfin, en librairie, grand choix de livres de cuisine, de compilations (avec photos d’archives) ou de romans consacrés à La Réunion ou à l’océan Indien.