Argent et budget Madère

La monnaie à Madère est la même qu'au Portugal, c'est donc l'euro.

Elles sont ouvertes du lundi au vendredi de 8h30 à 15h (certaines banques privées sont même ouvertes jusqu’à 18h).

On trouve des distributeurs (multibanco) un peu partout sur l’archipel, et les cartes de paiement sont acceptées dans la plupart des points de vente, commerces et hôtels. Même sur Porto Santo.

Le Portugal (et donc Madère) faisant partie de la zone euro, il n’applique pas de frais bancaires pour les paiements par carte, en revanche les retraits sont soumis aux mêmes conditions tarifaires que ceux effectués en France et peuvent être payants (mais c’est rare), se renseigner avant le départ auprès de sa banque.

Les prix indiqués s’entendent pour 2 personnes, petit déj inclus la plupart du temps.

Nous indiquons les prix en haute saison (l’été) mais attention, ces tarifs augmentent pour la fête des Fleurs (2 semaines entre mi-avril et fin mai) et pour les fêtes de fin d’année.

- Bon marché : moins de 50 €.
- Prix moyens : 50-80 €.
- Chic : 80-150 €.
- Très chic : au-delà de 150 €.

Les prix indiqués s’entendent pour un repas par personne.

- Bon marché : 7-15 €.
- Prix moyens : 15-25 €.
- Chic : au delà de 25 €.

Le pourboire n’est pas une coutume établie, mais cela peut se pratiquer, au resto comme dans le taxi.

Aux côtés des « poids lourds » de l’artisanat de Madère, comme les magnifiques objets et meubles en osier, ou les broderies, œuvres d’art quasiment uniques, ou encore les tapisseries, on peut trouver des petites merveilles, précieuses ou simples, faciles à transporter :

- des dentelles arachnéennes que des femmes aux doigts de fée réalisent au crochet aux fuseaux ;
- des bolo de mel, ces délicieux gâteaux aux airs et arômes de pain d’épice ;
- des mignonnettes de madère ou d’aguardente, quand on hésite devant la bouteille entière ;
- des bulbes d’agapanthe ou d’orchidée, pour le dire « avec des fleurs » ;
- des canotiers inspirés de ceux des « pilotes » de carros de cesto. Au retour de voyage, c’est bien simple, on les met tout simplement sur la tête ;
- plus originaux mais bien moins faciles à porter : des barretes de lâ, bonnets à oreilles, copies conformes de ceux portés par les paysans et les viticulteurs (très douillets au 1er coup de froid). Et pour avoir chaud de la tête au pied, des botachas, bottes traditionnelles souples et confortables.

Le raffinement des tissus (lin, soie...), les motifs inspirés de la nature, la « patte » de chaque styliste font de chaque pièce une œuvre unique et l’on ne mentionnera pas le nombre d’heures de travail... Vous pouvez vous en faire une idée en regardant le prix.

C’est une véritable industrie à l’échelle locale. On continue aujourd’hui à réaliser des chaises longues, des sièges, du mobilier, aussi bien pour le marché local que pour l’étranger.