Carte d'identité Tel-Aviv
- Superficie : 52 km².
- Population : 460 600 habitants (3,5 millions dans l'agglomération).
- Densité de population : 8 010 hab./km².
- Maire : Ron Huldai (parti travailliste), depuis 1998.
Les quartiers de Tel-Aviv
Autour de Dizengoff
La rue Dizengoff est en quelque sorte l’épine dorsale de la ville, autrefois hâtivement considérée comme les Champs-Élysées de Tel-Aviv. Beaucoup de magasins, restos et cafés avec terrasses. Toujours très animée, en journée comme le soir.
Au nord de la place Dizengoff, de part et d’autre de la rue Frishman, et jusqu’à la rue Frug, levez le nez et vous verrez quelques beaux exemples d’immeubles Bauhaus, dont certains ont été très bien restaurés.
En poursuivant vers le nord, on croise la rue Gordon. Pas mal de galeries d’art dans ce secteur, à découvrir le long des rues arborées qui vont vers la mer.
Autour de Rothschild
Le boulevard Rothschild, c’est le quartier des yuppies le jour et des fêtards la nuit. Autour d’une longue et large promenade arborée et bordée de belles demeures, la plupart de style Bauhaus, s’élancent aujourd’hui vers le ciel d’élégantes tours de verre et d’acier. Sans doute le visage du Tel-Aviv de demain (rappelons que les prévisionnistes misent sur 4 millions d’habitants à l’horizon 2025).
Neve Tsedek
Neve Tsedek, entre Jaffa et le centre de Tel-Aviv, est un ancien petit village aux maisons qui datent du début du XXe siècle, avec ses ruelles étroites et pavées. Historiquement, ce sont les origines de Tel-Aviv. Entre 1887 et 1896, bien décidés à s’affranchir de la Jaffa ottomane – alors cité fortifiée au milieu de terres agricoles et majoritairement peuplée d’Arabes –, les pionniers juifs tentèrent d’y faire pousser des agrumes pour leur propre compte. Ils n’y sont pas arrivés, mais les orangers et les citronniers plantés sur la piazza du centre Suzanne-Dellal l’évoquent joliment.
Aujourd’hui, le quartier est en pleine restructuration immobilière, les Israéliens l’appellent « le petit Paris ». Plus rien à voir avec la Neve Tsedek d’antan. C’est aujourd’hui un quartier branché, les bobos y prennent racine, et ceux qui n'y habitent pas pas viennent y « bruncher » le samedi.
Neve Tsedek, c’est des boutiques de design ou de vêtements, des cafés-restos, des galeries d’art et surtout le centre Suzanne-Dellal, haut lieu de la danse contemporaine et du théâtre en Israël, dont la création, en 1989, a permis de booster le quartier ; sympa. On y trouve aussi une terrasse de café sur une placette, à l’écart de la circulation.
En marge du quartier, au n° 2 boulevard Kaufmann, l’ancienne gare de Jaffa (Old Jaffa Railways Station), appelée Hatachana, construite à la fin du XIXe siècle et terminus de la ligne de Jérusalem, a été restaurée. C’est, à l’instar de Sarona et du nouveau vieux port, l’un des aménagements urbains qui attirent le plus les familles le week-end.
Au sud et à l’est de la ville
Le quartier Florentin, au sud de la ville, entre la rue Herzl et le début de Jaffa, est baptisé ainsi en référence au Grec David Florentin qui avait acheté un lopin de terre ici dès 1920. Rien à voir avec une quelconque ascendance toscane. Tout comme son voisin Neve Tsedek, Florentin est en plein boom urbanistique (entre 2000 et 2010, la population du quartier a même doublé !). Les tours y poussent comme des champignons. En journée, rehov Abarbanel et ses ruelles adjacentes concentrent une importante activité : chaudronniers, menuisiers, ateliers de sérigraphies, imprimeries, etc. Allez-y le samedi matin, quand les rideaux métalliques des artisans sont baissés et que le quartier se transforme en un véritable musée à ciel ouvert. Ici, avec toute la rage du sursitaire, se sont exprimés les plus talentueux artistes du street art (le périmètre de leurs œuvres est inscrit grosso modo du nord au sud d’Eilat à Ma’on et d’ouest en est d’Eifelet à Markolet). Vous trouverez facilement une balade guidée, si vous voulez être sûr de ne pas passer à côté des œuvres majeures.
Au nord-est du quartier Florentin, le shouk Levinsky, qui s’étire le long de la rue Levinsky, principalement entre HaHalutsim à l’est et HaShuk à l’ouest. C’est là que l’on trouve des delicatessen et des échoppes de fruits secs et d’épices appartenant surtout à des marchands juifs d’origine iranienne.
À l’ouest s’étend l’American Colony. Juste après la Beit Immanuel Christian, au coin de la rue, quelques maisons en bois rescapées du 19e siècle témoignent de la présence d’immigrants américains arrivés ici en 1866 sous l’impulsion de John Adams, le prêcheur d’une secte messianique. Un coin secret, aujourd’hui complètement décalé étant donné la fièvre architecturale qui s’est emparée du quartier.
Jaffa
Avec son promontoire qui domine la mer, Jaffa semble embrasser Tel-Aviv de son regard bienveillant. Voilà deux entités qui se côtoient, se tutoient au quotidien, à la fois si proches et si lointaines. C’est ici, au sud de Tel-Aviv, que tout a commencé. D’après les fouilles, le peuplement remonterait à plus de 4 000 ans, ce qui en fait l’un des plus vieux ports du monde. Mais ce n’est qu’au début du 20e siècle que des habitants quittèrent la ville pour établir le 1er quartier de Tel-Aviv, l’actuel Neve Tsedek.
Aujourd’hui, les choses se sont inversées. Jaffa, qui signifie « belle » en hébreu, est désormais un vaste faubourg de Tel-Aviv, aux multiples facettes. Juifs et Arabes y vivent dans une atmosphère apaisée comme nous le montre la réalisatrice Hilla Medalia dans son film Dancing in Jaffa, sorti en 2014, où l’on voit des enfants israéliens et palestiniens danser ensemble. Au-dessus du port s’élève le vieux Jaffa, un lacis de ruelles bordées d’anciennes demeures ottomanes, genre palais des Grimaldi à Monaco, et dans lesquelles résident les riches Israéliens qui les ont réhabilitées.
Plus au sud, c’est la partie nettement plus déglinguée, celle où vivent les Arabes israéliens. Sans oublier le marché aux puces, point de ralliement des oiseaux de nuit en partance et des « bruncheurs » du samedi matin. Mais force est de constater que Jaffa a en partie perdu son âme devant l’appétit des promoteurs.
La vieille ville de Jaffa, devenue branchée, s’est muée en ville-musée, et c’est bien dommage.
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