Activités, visites et sorties Tel-Aviv
Le mouvement Bauhaus
Le cœur de Tel-Aviv s’est développé dans les années 1930 avec les migrants juifs qui fuyaient le régime nazi. Ashkénazes d’origine allemande, ils n’avaient pas la culture de la mer. Pas étonnant alors que les premiers bâtiments Bauhaus aient été construits loin de la plage, ce qui leur permet aujourd’hui d’être assez bien préservés.
Au début des années 1930, la construction en Israël a été largement influencée par le Style international ou le mouvement Bauhaus. Tel-Aviv en reste l’illustration la plus éloquente. Ce style s’est développé en Allemagne au lendemain de la Première Guerre mondiale grâce à l’école d’art, de design et d’architecture, le Bauhaus, créée en 1919 par Walter Gropius à Weimar. L’idéologie de ce courant réside dans la recherche de la complémentarité entre l’art et les technologies industrielles. « Le fonctionnel, voilà le beau ! » et « À bas les enjolivures » pourraient en résumer l’esprit.
Sous l’impulsion de grands maîtres comme Klee, Kandinsky, Mies Van der Rohe, artisans et artistes conjuguent leurs compétences et les consacrent à l’architecture, à la création d’objets et de meubles. Dans l’entre-deux-guerres, l’école accueille des étudiants juifs. En 1933, dès leur arrivée au pouvoir, les nazis ferment l’école. Mais l’esprit Bauhaus aura eu le temps, en quelques années seulement, d’imprégner les architectes du 20e siècle qui se dispersent à travers le monde.
À la veille de la Seconde Guerre mondiale, ceux qui optent pour la Palestine participent à l’effort de construction en vue de reloger « la cinquième aliya », une masse grandissante de réfugiés juifs fuyant la montée du nazisme. Tel-Aviv double sa population dans les années qui suivent. La ville fleurit d’immeubles de 2 ou 3 étages, montés sur pilotis, aux angles arrondis, aux façades dépouillées et aux toits plats. Joseph Neufeld, Carl Rubin et Erich Mendelsohn figurent parmi les architectes influents.
Aujourd’hui, la ville compte près de 4 000 bâtiments de style Bauhaus. Construits en béton, certains se sont fortement dégradés. D’autres en revanche ont été admirablement restaurés. On peut en voir dans les rues Bialik, le long du boulevard Rothschild (partie sud) et autour de la place Dizengoff.
Les plages
De l’ancien port de Tel-Aviv, au nord de la ville, jusqu’aux portes de Jaffa, au sud, s’étirent près de 5 km de littoral bordé d’une longue promenade et de plages aménagées : douches et toilettes gratuites, casiers, espaces de jeux pour enfants, plages surveillées en saison, restos (qui offrent tous l’incontournable pastèque découpée-féta) et wifi gratuit. Voici le package de base ! Certaines proposent aussi des cours et location de matériel nautique, un terrain de volley, des livres à emprunter...
Le sable y est blanc et très fin. Si vous choisissez de vous allonger sur un transat surgira inévitablement un préposé qui vous demandera près de 15 Shk (petit supplément si vous utilisez un parasol). Pour étaler la serviette sur le sable, c’est gratuit.
Pour les routardes seules, pas de problème : la drague peut être parfois lourde, mais pas méchante. À chaque plage son ambiance, sa population.
Attention aux méduses en été.
Achats et shopping
Tel-Aviv compte de très nombreuses galeries d’art contemporain israélien, principalement autour de la rue Gordon, dans le quartier de Neve Tsedek, dans le quartier de Shapira (au nord du jardin zoologique, à l’est de Jaffa), ainsi que sur le port de Jaffa. L’office de tourisme distribue gracieusement une carte pour s’y retrouver.
Où sortir à Tel-Aviv ?
Tel-Aviv by night ne ressemble à aucune autre ville de ce côté de la Méditerranée. Troublante métropole où les lieux à la mode sont tellement européens qu'on n'y est pas vraiment dépaysé. Tout va très vite dans cette ville en perpétuelle effervescence, mais le plus fort de la nuit se concentre dans les environs immédiats de sderot Rothschild. Pour ceux qui veulent danser, c'est plutôt les dance bars que les boîtes de nuit.
Les bars
Ce sont les adresses où l’on traîne volontiers jusqu’à minuit, 1h du mat, parce qu’il y a de la bonne musique live ou que la bière est bonne. Après, on continue dans les dance bars ou les boîtes, c’est selon...
Dance bars et boîtes de nuit (ou clubs)
En principe, l’entrée est gratuite en semaine, payante les jeudi et vendredi (autour de 100 Shk). On trouve la programmation sur leur page Facebook.
Neve Tsedek et le quartier Florentin
Depuis que la « bétonite » sévit dans les parages, le quartier Florentin semble avoir connu ses heures de gloire en ce qui concerne l’activité nocturne.
Désormais, les folles nuits, c’est plutôt du côté de Rothschild que ça se passe. Cela dit, il reste quand même quelques récalcitrants.
Quant à Neve Tsedek, il ravit toujours les amateurs de before et de brunch du samedi matin.
La vie nocturne gay
À Tel-Aviv, la communauté gay est importante. La gay pride, en juin, rassemble plusieurs dizaines de milliers de personnes. Mais ici, pas de ghettos, et rares sont les bars exclusivement gay.
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