Gastronomie et boissons, où manger, boissons République dominicaine
Gastronomie : que manger ?
Les produits locaux, yucca, banane plantain, riz, café, cacao, ananas, etc., forment la base de la cuisine dominicaine (comida criolla). Le plat de base, le fameux arroz con habichuela, se compose de riz, accompagné de haricots secs et de poulet.
Côté viande, on déguste de la chèvre (chivo), en ragoût ou bien grillée, sur le bord des routes (dans le nord du pays), du bœuf (res) et du porc (cerdo).
Les produits de la mer (poisson, crevettes, crabes et langoustes) sont en général réservés aux touristes.
Les soupes sont préparées dans les foyers les plus pauvres et mêlent quelques légumes et morceaux de viande.
Le travailleur qui part le matin prend en général un repas assez copieux qui lui permettra d'attendre le dîner. Il n'est pas dans les habitudes locales de boire autre chose que de l'eau durant le repas.
Les grandes spécialités
- Le plat le plus courant et le moins cher est le pica pollo, sorte de poulet frit à la mode locale, en général servi avec des tostones (bananes plantain frites). C’est bon, pas cher et nourrissant. Mais on s’en lasse vite.
- La bandera est aussi un plat traditionnel : viande, riz, haricots, bananes plantain et salade avec avocat.
- On se régale aussi avec le chivo guisado, viande de cabri marinée avec oignons, poivrons, ail, origan et... rhum.
- On trouve également sur les routes des chicharones, couenne de porc marinée dans du jus d’oranges amères et cuite dans sa propre graisse, c’est un peu gras mais très bon. Accompagnés d’ail et de bananes plantain, on appelle ce plat mofongo.
- Une mention spéciale dans la cuisine locale pour les mondongos, ragoût de tripes de bœuf ou de porc que l'on déguste avec un zeste de citron vert. Ce n'est pas cher du tout.
- Pour les Dominicains, le sancocho (ragoût de sept viandes différentes avec des légumes) du dimanche n’est pas une fête, c’est indispensable, c’est tout. Au resto, il est rarement à la carte et il faut généralement le commander.
Où manguer en République dominicaine ?
Frituras
Ce sont les plus populaires et les plus simples. Ils « cuisinent » sur des vieilles roues de voiture avec un peu de charbon, ouvrent le matin et s'en vont quand tout est vendu. Conditions d'hygiène plus que douteuses, mais on y trouve des empanadas, sortes de beignets garnis de jambon et de légumes. C'est très bon marché et souvent délicieux.
Pica pollos
Dans tout le pays, des petites échoppes et des restos de chaînes (genre fast-food) vendent du poulet frit accompagné de tostones (bananes plantain frites) et de riz. C'est généralement servi dans un emballage plastique, c'est pas cher et c'est très correct.
Comedores
Là, on commence à évoluer dans l'échelle sociale, on est assis et on mange dans des assiettes. Assez peu de variété (attention à la fraîcheur des produits). On y commande, pour quelques pesos, un menu du jour (servicio) qui comprend une entrée genre crudités et une viande accompagnée de riz et de haricots.
Cafeterias
On les trouve surtout dans les grandes villes. Les produits sont toujours frais car le débit est important et les prix sont bas.
Paradas
Extrêmement pratiques, frais, copieux et bon marché, ces « routiers » dominicains que l'on trouve sur tous les grands axes vous servent en quelques minutes un bon repas local à consommer sur place dans une ambiance souvent bruyante et colorée.
Restaurantes
Comme partout dans le monde, on y trouve le meilleur et le pire. Un grand choix de restaurants, surtout dans les grandes villes. Se méfier du prix, car peu d'entre eux annoncent le menu à l'extérieur. Attention aussi aux suppléments non indiqués mais parfaitement illégaux : 10 % de service et 18 % de taxes (TVA locale). Seuls les restaurantes appliquent ces taxes et parfois certains comedores un peu chic.
Fast-foods
Les grandes villes dominicaines sont envahies par les McDo, KFC et autres Burger King. C'est cher pour le pays, et pas bon. Les Dominicains ont également leurs propres chaînes de fast-foods : Pollo Victorina, Pollo Rey, Pollo El Provocón...
Boissons
- L'eau du robinet n'est pas du tout recommandée, mais on trouve facilement de l'eau minérale en bouteille. Si elle est bon marché dans les échoppes et les supermarchés, elle coûte bien cher au resto (souvent environ 60 RD$).
Les éternels Pepsi et Coca sont disponibles. Il y a aussi le Kola Real, le « Coca du pauvre ». Citons encore dans les boissons imbuvables, Red Rock et Country Club, hyper sucrées et à l'arôme assez indéfinissable.
Évitez, en dehors des établissements touristiques, les glaces et jus de fruits, car l’eau ou la glace employées ne sont peut-être pas compatibles avec votre organisme.
- La bière locale Presidente, est la plus répandue. Sinon, la Bohemia et surtout la Brahma sont excellentes. La bière locale est disponible en 3 formats : 33 cl dans les établissements touristiques et 65 cl, voire 1 l (pequeña, grande et maxi), dans les établissements locaux, les prix étant curieusement assez voisins. Donc, toujours demander en quelle taille elle est proposée. On en trouve également en version light. On aime une bière fraîche, mais souvent elle est à la limite de la congélation et le goût est franchement « cassé ».
- Essayez, par curiosité, une boisson assez agréable, nutritive, non alcoolisée et pas chère, la Malta Morena et la Malta India.
- La mamajuana : cette sorte de rhum arrangé d’origine indienne, dont on dit qu’il a certains pouvoirs aphrodisiaques, est un breuvage constitué de rhum dans lequel macère du bois de gaïac, du vin rouge, du miel ainsi qu’un certain nombre d’épices. Il est censé vous apporter la jeunesse éternelle ! Commercialisé par la marque Kalembu.
- En ce qui concerne le vin, on trouve, surtout dans les établissements européens, des vins d'importation chilienne, argentine, espagnole à des prix abordables. Les vins français sont très chers. Mais il existe aussi une production de vin dominicain vers Neiba, un village à l'ouest du pays.
- Le fleuron de la boisson dominicaine est incontestablement le rhum. Les amateurs se régaleront et rapporteront une bouteille ou deux de derrière les fagots !
- En ce qui concerne les cocktails, ils ne font pas partie, comme à Cuba, de la culture locale : le cuba libre (rhume et coca) et la piña colada (à base de jus d'ananas) sont en fait des spécialités des barmen des établissements touristiques, et les amateurs seront déçus.
Le meilleur cocktail, c'est l'équivalent du ti punch antillais ou de la caïpirinha brésilienne : un peu de rhum brun sur un mélange de sucre de canne et de citron vert.
Si vous voulez vivre à la mode dominicaine, commandez un servicio de ron dans un colmado (épicerie-buvette), un bar ou une discothèque : on vous apportera une bouteille de rhum accompagnée de Coca ou Sprite, et un bol de glaçons. Comme ça, vous faites vous-même à meilleur coût et à votre goût votre cuba libre (rhum-Coca) ou votre santo libre (rhum-Sprite).
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