Où dormir, hôtels et hébergements République dominicaine
Le camping
Quasiment inexistant dans le pays, sauf pendant la Semaine sainte, quand les citadins viennent s'installer sur les plages.
Le logement chez l'habitant
On ne trouve pas l’équivalent des chambres d’hôtes ou des B & B (Bed & Breakfast) comme en Europe. Le logement chez l’habitant, comme on l’entend et comme on le connaît, en est encore à ses balbutiements.
Les hôtels
On trouve les 2 extrêmes, du très rudimentaire au grand luxe, mais l’offre est réduite dans la catégorie intermédiaire. Avec l’évolution du tourisme et de la demande, des hôtels de charme, au style colonial ou caraïbe, apparaissent, notamment dans la vieille ville de Santo Domingo ou dans certains villages du littoral.
On note par ailleurs l'apparition de quelques AJ privées et petits hostales tournés vers les jeunes routards, notamment dans la capitale et la péninsule de Samaná et c’est une bonne nouvelle, notamment pour les voyageurs solitaires.
Ensuite, on passe directement à des établissements de catégorie moyenne. Hors période de carnaval et pendant le festival de merengue (fin juillet), on trouve assez facilement de la place dans les hôtels.
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La location de villas
Souvent une bonne solution pour une famille ou une bande d'amis. Louer une villa en bord de mer pour une semaine ou 2 revient finalement moins cher que l'hôtel, et il est facile de trouver sur place quelqu'un qui s'occupera du ménage et pourquoi pas de vos repas.
Les appart-hotels, condominiumsou villas
Ce sont des chambres d’hôtel avec une cuisinette pour la formule la plus économique, mais cela peut aussi être un grand appartement et même une spacieuse villa. Si vous êtes en famille ou en bande, cette formule peut se révéler plus avantageuse que l’hôtellerie classique. Une solution en plein développement, notamment dans la région de Las Terrenas.
Les resorts (hôtels-clubs)
Ces établissements, vendus sur catalogue ou sur Internet par les agences de voyages, prolifèrent dans certains secteurs de la côte : autour de Bayahibe, dans la région de Punta Cana et de Playa Bávaro à l’est de l’île (la plus grande zone hôtelière du pays), dans les secteurs de Puerto Plata, Sosua et Cabarete (sur la côte nord).
Construits à l'écart des agglomérations, dans des cadres souvent paradisiaques, ils ne reflètent pas du tout l'image du pays. Ce sont de sympathiques ghettos et on fera tout pour que vous n’en sortiez pas. Les seuls Dominicains que vous verrez alors appartiendront au personnel du resort en question.
En revanche, ils offrent l’avantage de vous faire réaliser de substantielles économies si vous achetez un forfait vol-transfert-hébergement-restauration, etc.
Les resorts « all inclusive »
La particularité de Punta Cana est de pratiquer la formule tout inclus, all inclusive, todo incluido. Lancée avec succès par le Club Med dans les années 1980, la formule connaît aujourd’hui une expansion sans pareille.
Les Nord-Américains ont suivi, tant et si bien que l’on compte aujourd’hui à Punta Cana environ 80 resorts dont la plupart sont en formule all inclusive ; chaque établissement affichant en moyenne la bagatelle de 600 chambres ! Rien qu’au Club Med, pas moins de 700 employés pour faire tourner cette machine à (se) faire du bien !
Toutefois, il y a autant de resorts différents que de rêves de vacances : il y a les « premiers prix » où l’on dort dans des petits HLM de bord de plage et où l’on mange comme à la cantine, les resorts spécialement étudiés pour les familles (certains sont de véritables parcs d’attractions), d’autres réservés exclusivement aux adultes (dont certains affichent clairement leur penchant pour la fiesta, voire plus si affinités...), ou encore les resorts à dimension humaine (une centaine de chambres seulement !) avec services personnalisés, espaces privatifs et une table concoctée par un chef étoilé. C’est le portefeuille qui fait la différence !
Côté clientèle, se renseigner avant le départ est gage de vacances réussies car chaque établissement est rempli par un tour-opérateur dont la clientèle possède ses propres habitudes. Et savoir que tout ce petit monde n’a pas nécessairement les mêmes notions d’horaires ou de courtoisie.
Ce genre d’établissement n’est vraiment intéressant que si l’on achète son voyage all inclusive (c’est-à-dire un forfait comprenant billet d’avion, hébergement, pension, etc.). Savoir aussi que l’on obtient d’importantes réductions en réservant directement sur Internet, en particulier pour un séjour à la dernière minute ou, à l’inverse, pour une période assez éloignée.
Enfin, en dehors de certains resorts all inclusive pratiquant des prix « discount », Punta Cana n’est pas une destination bon marché, alors à bien y réfléchir, le all inclusive a parfois ses bons côtés, surtout quand il est bien fait. Tout est question de qualité de service. C’est d’autant plus vrai que les quelques restaurants et hôtels qui survivent à l’ombre des grands resorts sont chers et pour la plupart mal placés.
Dernière chose : Punta Cana c’est Punta Cana, et si c’est bien EN République dominicaine, ce n’est pas non plus LA République dominicaine...
Ce sont des motels à l’américaine qui servent essentiellement à des siestes coquines pour les couples en mal de discrétion. Mais à part ça, ce n’est pas cher, les sanitaires sont propres et il y a un garage. Le prix est proportionnel au temps d’occupation. On les trouve à proximité des grandes villes et on les repère à leurs noms (et néons) évocateurs : Éros, Aphrodite, Vénus, Madonna... Bon, seulement pour dépanner car l’atmosphère est tout de même un peu glauque.
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