Argent et budget République dominicaine
Argent, banques, change
Monnaie
- La monnaie locale est le peso dominicain (RD$), mais le dollar US est accepté à peu près partout, et surtout dans les hôtels de catégorie supérieure.
Au printemps 2023, 1 € valait autour de 58 RD$, mais le taux est par nature fluctuant. Pour 1 US$ on obtenait environ 55 RD$. Là encore, taux variable, en raison de l’instabilité économique et politique du pays.
Nous avons ici appliqué le taux moyen de 1 € = 60 RD$.
Un euro est accepté toutes les banque et dans tous les bureaux de change.
Payez au maximum en pesos, car l'utilisation du « billet vert » a tendance à faire augmenter les prix. Certains hôtels, tenus par des Européens, ont une fâcheuse tendance à n'afficher leurs prix qu'en dollars ou en euros, mais ils n’ont pas le droit de refuser une transaction en monnaie locale. Bien vérifier que lorsque l’hôtelier calcule la somme en pesos, le taux qu’il applique soit celui en cours dans les banques.
Change
Le taux le moins intéressant (à la limite de l’arnaque !) est celui pratiqué dans certains bureaux de change des aéroports , notamment celui de Santo Domingo (changer le minimum à l’arrivée, juste ce qu’il vous faut pour la soirée !) et surtout dans les grands hôtels. Privilégiez donc les bureaux de change et les banques dans les villes. Nous ne saurions trop insister sur les risques du change dans la rue, d’ailleurs interdit, à Saint-Domingue. Vous êtes assuré à 99 % de vous faire avoir...
Cartes de paiement
Les principales cartes de paiement sont acceptées dans le pays (MasterCard, Visa et American Express), dans de nombreux établissements touristiques. Leur usage entraîne des frais bancaires supplémentaires mais assez minimes (un faible pourcentage) ; en revanche, de nombreux commerçants ajoutent une taxe de 5 à 15 % pour couvrir leurs frais (en moyenne, autour de 6 %). En prime, qui dit carte de paiement, dit facture et qui dit facture, dit 18 % de taxe en plus... Vous comprendrez donc qu’il est toujours plus intéressant de payer la grande majorité de vos dépenses en liquide.
On trouve également dans l’ensemble du pays des distributeurs automatiques de billets.
N’oubliez pas que « banque » se dit banco en espagnol (les bancas sont des kiosques pour jouer et parier !).
La plupart des distributeurs ont un plafond de retrait, généralement fixé entre 2 000 et 4 000 RD$. Bonjour les commissions de votre banque en cas de retraits fréquents ! Elle peut être de 10 000 RD$ dans un distributeur de la Banco Popular ou encore de 20 000 RD$ à un autre de la banque Progreso.
Moralité : renseignez-vous toujours avant de faire un retrait ou mieux encore, retirez de l’argent au guichet de la banque avec votre carte, car le plafond est souvent beaucoup plus élevé qu’au distributeur.
Attention, il faut présenter une, voire parfois 2 pièces d’identité (passeport et permis de conduire, par exemple) quand vous devez retirer de l'argent au guichet.
Budget en République dominicaine
- La règle la plus avantageuse est de payer en monnaie nationale les petites et moyennes dépenses, et les gros frais en euro ou dollar.
Les prix transcrits en euros correspondent au taux moyen de 1 € = 60 RD$. Ce taux varie cependant très régulièrement.
Hébergement
En République dominicaine, les hôtels ne sont pas vraiment économiques pour peu qu’on souhaite un minimum de confort. Un peu partout, à la ville, à la campagne, sur les côtes et dans les montagnes, il existe des hébergements bon marché mais ils sont souvent modestes et très sommaires. Le pays manque en fait d’hôtels de catégorie intermédiaire.
D’une manière générale, les prix annoncés dans les hôtels incluent quasiment toujours les taxes et les services (qui peuvent s'élever à plus de 25 % !). Cela dit, faites-le-vous préciser lors de votre réservation, afin d’éviter les mauvaises surprises.
Attention, certains hôtels se mettent tout à coup à facturer ces taxes en plus du prix annoncé si vous leur demandez à payer en carte de paiement, preuve que le marché noir fonctionne plutôt bien... Vous l’avez compris, essayez de payer en liquide.
- Le système le plus répandu est le « tout compris (todo incluido) », pratiqué dans de nombreux hôtels et resorts, notamment sur la côte sud. Ce n’est pas ce qui manque, et certains sont installés dans des sites magnifiques, sur de jolies côtes. Pour un budget raisonnable, vous passerez une semaine (de médiocre qualité) dans de beaux sites tropicaux où la plage, le soleil et les boissons sont généralement servis à volonté. Si vous êtes en famille, cela peut être un bon choix sur le plan économique. Quant à la découverte de la culture... ce ne sera alors pas le sujet.
- En revanche, si vous avez envie de sortir de la traditionnelle formule hôtel-plage, n’hésitez pas. Mais le budget sera quand même souvent supérieur, surtout si vous fréquentez les établissements tenus par des « expatriés » (non-Dominicains).
- Une solution intermédiaire et de plus en plus utilisée par les « routards » : on réserve un séjour tout compris de 1 semaine dans un resort, et au bout de quelques jours, on part à l’aventure. On explore les villages et on revient au grand hôtel. Le forfait à la semaine en tout compris ne revenant pas beaucoup plus cher que le vol sec, c’est une formule hybride, mais vraiment intéressante pour ceux qui souhaitent allier la facilité à un brin d’aventure.
- La plupart des grands hôtels ont des sites web. Il y a souvent des offres exclusives en réservant par Internet, incluant l'aérien.
- Petit détail de vocabulaire : le plus souvent, la chambre double (doble) est une chambre à 2 lits pouvant accueillir jusqu’à 4 personnes, la simple est à un lit mais pour 2 personnes. Demandez donc plutôt une chambre pour 1 personne ou pour 2 personnes.
- Quand les tarifs sont exprimés en dollars, notamment dans les resorts de la côte des Cocotiers, nous n’avons pas jugé nécessaire de mentionner l’équivalent en euros, le taux demeurant très variable là encore. Enfin, sur la péninsule de Samaná, les tarifs de certains hôtels sont parfois exprimés en euros, car ils sont souvent gérés par des Français.
Voici notre échelle de prix sur la base d’une chambre pour 2 personnes.
- Bon marché : moins de 1 000 à 1 500 RD$ (environ 17 à 25 €).
- Prix moyens : de 1 500 à 3 000 RD$ (environ 25 à 50 €).
- Chic : de 3 000 à 5 000 RD$ (environ 50 à 83 €).
- Plus chic : de 5 000 à 8 000 RD$ (environ 83 à 133 €).
Si vous voyagez hors saison (en dehors des périodes de Noël, Pâques et juillet-août), vous pourrez obtenir des réductions pouvant aller jusqu’à 30 ou 40 %... On le répète : n’oubliez pas les promos sur Internet !
Repas
On peut manger à moindres frais en République dominicaine, mais on finira peut-être par se lasser de la nourriture classique et populaire, qui, bien qu'assez bonne, propose souvent les mêmes plats. Dès qu’on sort de ce cadre, ça devient assez cher.
Attention également aux taxes et services : pour les établissements très modestes, elles sont généralement incluses (ou pas comptées), mais dès qu’un resto ressemble un tant soit peu à un resto – et ce, contrairement aux hôtels –, les prix sont presque toujours affichés hors taxes.
Il faut donc prévoir d’ajouter à l’addition finale 2 taxes : 18 % (ITBIS, sorte de TVA) et 10 % (service), qui viennent largement grever l’addition. Il est aussi bon de préciser que le personnel voit rarement la couleur des 10 % de service... Certains établissements appliquent seulement une des taxes, d’autres les 2... Car les contrôles sont de plus en plus fréquents. C’est la loi. L’addition grimpe très vite.
- Bon marché : moins de 500 RD$ (environ 8 €).
- Prix moyens : de 500 à 1 000 RD$ (environ 8 à 17 €).
- Chic : de 1 000 à 1 500 RD$ (environ 17 à 25 €).
Pourboire
Lorsque le service est mentionné sur les notes des restos (en général 10 %, à ne pas confondre avec les 18 % de taxes), il est inclus donc, en principe, vous n’avez rien à ajouter. Mais si vous êtes satisfait de l’accueil et du service, une petite propina (pourboire) sera toujours appréciée !
Marchandage
Le marchandage ne fait pas vraiment partie des pratiques locales. Un commerçant ou chauffeur de taxi pourra se sentir vexé de vous voir négocier quelques pesos. Comme partout, il faut sentir à quel moment on peut discuter. Ce qui n’empêchera pas, dans un hôtel et hors saison, de discuter un peu les tarifs. Question de feeling...
Artisanat
C’est au mercado Modelo de Santo Domingo que vous trouverez la plus grande concentration du pays d’objets de fabrication locale : des tableaux naïfs (souvent peints par des Haïtiens), pour le meilleur et pour le pire, des petits objets plus ringards que créoles, plus chinois que dominicains. Mais on trouve également de jolis tableaux dans les nombreuses galeries des villages et villes touristiques, comme à Las Terrenas, par exemple.
- Une mention particulière pour les poupées Limé, créées par la sculptrice Liliana Mera en 1981, avec leur visage sans traits, ni yeux, ni bouche, ni couleur, comme pour illustrer les multiples origines du peuple dominicain.
- Certaines boutiques vendent de jolis bijoux fabriqués sur place. Mais on trouve aussi de l’import et des fausses pierres (notamment l’ambre), alors éviter d’acheter un bijou cher dans une boutique de souvenirs.
- Bien que tentants et bon marché, les CD de merengue et de bachata des vendeurs ambulants sont souvent des copies de qualité médiocre.
Produits locaux
- Rhum : un bon souvenir à rapporter, d’autant que c’est Christophe Colomb qui introduisit pour la première fois la canne à sucre (originaire d’Asie) dans la région, et au premier chef sur l’île. Sacrée révolution, si l’on pense aux milliards de litres de rhum produits et consommés dans le monde entier depuis lors... Voir la rubrique « Boissons » pour plus de détails.
- Café : excellent, de plus en plus souvent bio et pas cher du tout. Plusieurs types de plants : arabica, juncalito et ocoa. Le plus connu est le café Santo Domingo, commercialisé depuis 1945.
Pierres semi-précieuses
- Ambre : le pays en est le second producteur au monde.
- Larimar : c’est une pierre semi-précieuse (une variété de pectolite, en fait) dans les tons bleus, gris et verts. On ne la trouve qu’en République dominicaine, dans un bassin très petit (région de Barahona), donc c’est une gemme unique.
Cigares
Avant d’acheter un cigare, vérifiez bien que la bague ou la boîte porte l’inscription hecho a mano (ou hand made), signifiant « fait main ».
On conseille si possible d'acheter vos cigares directement chez les fabricants, dans les environs de Santiago par exemple. Les prix sont alors fixes. C’est dans la région du Cibao, située à 150 km au nord-ouest de Santo Domingo, que sont installées la majeure partie des fabriques de cigares.
En outre, ne soyez pas surpris de trouver des marques cubaines en République dominicaine. Ces noms appartenaient à des familles qui ont fui la révolution et les ont vendues par la suite à des sociétés américaines.
Attention aux cigares proposés par les vendeurs ambulants, ils sont presque toujours faux (ou vrais, mais très mal faits). N’espérez pas non plus faire une bonne affaire en duty free, à l’aéroport, les cigares y sont vendus bien plus cher que dans le pays et sont de piètre qualité.
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