Transports et déplacements République dominicaine
L'avion
Une dizaine d'aéroports permettent, soit par les lignes régulières d'Aerodomca (Aeronaves Dominicanas), soit par des avions-taxis, de se déplacer en moins de 1h dans n'importe quel coin du pays dans des conditions de confort et de sécurité normales.
Le bus
3 compagnies importantes se partagent le territoire : Metro et surtout Caribe Tours, vers le Centre et le Nord du pays, ainsi que Transporte Espinal, plus petite que les autres et ne desservant que certaines grandes villes. Ces compagnies vous acheminent pour quelques centaines de pesos dominicains dans des conditions de sécurité et de confort remarquables (cela dit, attention à la clim poussée à fond). Les bus sont généralement en très bon état.
De nombreux bus plus petits sillonnent le pays avec des horaires moins fiables que les compagnies citées.
On ne peut pas réserver à l'avance et les billets s'achètent le jour même.
Les guaguas
Prononcer « oua-oua ». Ce terme général désigne des minibus, ou tout simplement des camionnettes. Là, pas vraiment de terminal (on les trouve généralement près des parcs centraux) et surtout jamais de refus d'embarquer : même quand c'est plein, on pousse... Éviter les grosses valises ! D’ailleurs, les guaguas font payer 1 fois sur 2 une place supplémentaire pour les bagages à partir de 3 personnes (négocier le prix). Aucun confort, et sécurité plus que problématique, mais c'est folklo et vraiment pas cher. Pratique surtout pour les petits trajets, pas pour les grandes traversées.
Les taxis
À l'exception des compagnies connues, toujours négocier avant de démarrer et bien préciser que le prix est pour l'ensemble des passagers. Les taxis dominicains n’ont pas de compteur ou s’ils en ont un, il ne marche pas. Les véhicules sont souvent en mauvais état, et les taxis « occasionnels » généralement pas d'assurance...
Les motoconchos
Ce sont des motostaxis que l'on trouve à peu près partout dans les villes et jusque dans les campagnes reculées. Pour quelques poignées de pesos, elles vous emmènent rapidement où vous voulez, mais sur des distances souvent assez courtes. Relativement risqué toutefois (pas de casque, pas d'assurance) et prix à négocier avant, surtout la nuit où en général les tarifs doublent. On peut toujours taper gentiment sur l’épaule du chauffeur pour lui dire d’y aller mollo. On peut même monter à 2 passagers, mais à éviter car cela coûte le double, alors autant en prendre 2...
La location de motos
C'est parfois le moyen le plus pratique pour découvrir une région. Il peut être intéressant de faire les grands trajets en bus et d'explorer un coin en toute liberté en louant une moto. Mais il faut d'jà être motard pour louer une bécane en toute prudence. Ne vous improvisez pas pilote au pied-levé, même si personne ne vous refusera une location. Il en va de votre peau ! Évitez la saison des pluies, à fortiori sur les routes non revêtues car c’est la gamelle assurée.
Peu de Dominicains portent un casque (sauf à Santo Domingo). Pourtant, le port du casque est obligatoire et les policiers aiment le rappeler aux touristes étrangers, et ils pourront vous mettre une contredanse !
Malheureusement, il est difficile de trouver un casque correct chez les loueurs. Si vous êtes motard, apportez le vôtre.
La location de voitures
À partir de 3 ou 4 personnes, la voiture est un moyen de transport avantageux. Le permis national, comme le permis international, sont valables dans le pays. Le véhicule le moins cher revient à environ 50 € par jour, et il faut compter environ 70-75 € pour un 4x4 bon marché. Les prix sont plus élevés en haute saison. On vous recommande de faire votre réservation par Internet depuis la France, vous ferez une économie allant jusqu’à 50 % ! Sur place, une taxe de 28% est appliquée.
L'essence est entre 20 et 30 % moins chère qu'en France. Elle est servie par gallons (1 gallon = 3,79 l).
Si vous prévoyez de faire un circuit à l’intérieur du pays, il est préférable de louer un petit 4x4. Car, à part les axes principaux, les routes secondaires sont parfois mauvaises et se terminent presque toujours en pistes, certaines étant d’ailleurs impraticables autrement qu’en 4x4.
Quel que soit le loueur, avant de signer un contrat, bien vérifier l’état de la voiture (ne pas oublier de vérifier la roue de secours et surtout le parechoc avant) et faire indiquer sur le contrat toutes la moindre éraflure. Bien vérifier également les « suppléments » éventuels : transfert à l'aéroport, taxe ITBIS, frais de retour à un autre lieu que celui de la prise en charge (dropoff), assurances complémentaires diverses, etc. Tout additionné, cela peut vous coûter le double de la location proprement dite.
Enfin, vos 2 ennemis sur les routes dominicaines seront, dans l’ordre : les nids de poule (ou plus exactement d’autruche) et les ralentisseurs (gendarmes couchés).
La location de quads
Petit aparté « coup de gueule » sur ce moyen de transport à la mode sur les régions côtières. Son coût de location est sensiblement le même que celui des voitures et les possibilités sont moindres : autonomie limitée, seulement un passager. On peut, certes, rouler n'importe où avec un quad, même sur les plages, mais c'est formellement interdit ! On ne vous parle même pas des terribles nuisances sonores et de la pollution dont les Dominicains sont les premiers à pâtir, notamment dans la péninsule de Samaná où le quad règne en maître.
L'auto-stop
Il n'est quasiment pas pratiqué en République dominicaine, contrairement à Cuba. Dans de rares cas, on vous demandera : « Dame una bola. » Cela veut dire : « Prends-moi en stop. » À vous de voir...
L'art de conduire en République dominicaine
Il n’est pas plus dangereux de rouler ici qu’ailleurs sous les tropiques (mais pas moins non plus). En outre, on apprécie vite le peu de trafic sur les routes et l’absence d’embouteillage en dehors des grandes villes.
- Le port de la ceinture est obligatoire, ainsi que le port du casque si vous êtes à moto, même si les Dominicains semblent saffranchir de cette règle...
- Être très attentif à ce qui se passe autour de soi. Tout l’art consiste à regarder devant, derrière, mais aussi sur les côtés en même temps, façon caméléon. Ici on double indifféremment par la gauche ou par la droite. Ne pas croire non plus que le feu vert est un gage de sécurité, car il n’est pas toujours respecté... Dans votre cas, vous le respecterez scrupuleusement. Prudence donc lorsque vous traversez un carrefour...
- Les ralentisseurs ou « gendarmes couchés » (policia acostado) : même sur les « bonnes » routes, où l’on est censé rouler vite, on rencontre souvent des ralentisseurs non signalés et qui sont parfois très hauts. Lors de la traversée de certaines villes, on en trouve tous les 200 m. Une seule solution, roulez doucement.
- Aux croisements et aux intersections, on a souvent l’impression - réelle - que les automobilistes veulent forcer le passage lorsqu’ils s’engagent dans un carrefour. Faites donc comme les Dominicains : utilisez fermement le klaxon pour signaler que vous êtes bien décidé à passer si tel est votre droit, le tout avec prudence !
- Attention à la voie de droite. On y rencontre de tout : des piétons en promenade, des camions arrêtés... et surtout des motos. On transporte de tout sur ces bécanes pétaradantes.
- État des routes : le réseau s’est énormément amélioré ces dernières années. Les grands axes sont en très bon état. Hormis ces grands axes, les routes secondaires peuvent être en état correct et d’autres en assez mauvais état. C’est très variable.
- La signalisation est rare. Dans certaines régions, elle est même inexistante. Une bonne carte routière se révèle très utile (à commander avant le départ car on n’en trouve pas de bonne sur place). Les applications qui fonctionnent hors réseau s’avèrent bien utiles. Une fois ces applis téléchargées gratuitement sur votre smartphone, il suffit de télécharger la carte du pays dès que vous avez du wifi et vous y aurez ensuite accès même hors réseau.
Ne négligez tout de même pas la bonne vieille méthode conviviale : s’arrêter pour demander sa route aux passants et se faire confirmer qu’on est effectivement sur la bonne route une fois engagé. Les Dominicains vous renseigneront volontiers.
- Ne pas rouler de nuit. En raison du manque d’éclairage de certains véhicules, des piétons se promenant au bord de la chaussée, des animaux errants, des ralentisseurs non signalés et des nids de poule peu visibles. Toujours arriver à votre destination avant la nuit.
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