Histoire et dates-clés Florence

Berceau de la civilisation étrusque, l'actuelle Toscane connut à partir du IIe millénaire av. J.-C. 2 vagues successives d'envahisseurs.
Les Indo-Européens vinrent en effet se mêler aux éléments méditerranéens indigènes (la population « villanovienne ») pour donner naissance à des peuples très diversifiés sur les plans culturel, linguistique et technique. Si les Phéniciens et les Grecs (775 av. J.-C.) eurent également un rôle civilisateur considérable, les premiers à tenter l'unification politique et culturelle de la péninsule italienne furent les Étrusques.

Il fallut attendre le XVIe siècle, quasiment 1 000 ans après leur âge d'or, pour que les Étrusques sortent de l'ombre. Les Médicis, et notamment Laurent le Magnifique, figuraient parmi les premiers à s'y intéresser.

Après la mort de César, le monde romain connut un moment de flottement avant qu’Octave (futur Auguste) le neveu de César, ne puisse s’imposer.

Pour la 1re fois, toutes les terres bordant la Méditerranée appartenaient à un même ensemble politique. Octave, à qui le Sénat avait reconnu une autorité souveraine en lui décernant le titre d’Augustus le 16 janvier 27 av. J.-C., allait tenter d’en faire un État unifié.

Le « siècle d’Auguste » vit le triomphe de la littérature latine classique : Virgile, Tibulle, Properce, Ovide et Tite-Live.

Les compagnies commerciales de Florence, de Pise ou de Lucques jouissaient dans l'Europe médiévale d'une place primordiale. La région de Toscane était le cœur névralgique de l'économie de la péninsule italienne. Pise tomba dans la sphère d'influence de Florence qui concentra alors tous les pouvoirs. La plupart des commerçants étaient des banquiers qui supportèrent l'industrie lainière naissante. L'une des plus grandes familles de l'époque, les Borromeo, provient de San Miniato, petite bourgade équidistante de Pise et de Florence.
Florence était désormais le siège où convergeaient les commandes, les lettres de change, les chèques.

À la fin du XIVe et au début du XVe siècle, une conjonction de facteurs va amorcer leur déclin. La peste noire, tout d'abord, puis le lourd passif des rois de France incapables de rembourser leurs dettes de la guerre de Cent Ans. Enfin, la fermeture des routes commerciales orientales. Mais les causes externes chapeautaient une situation intérieure instable. Florence fut acculée.

Dès le XIIIe siècle, Florence devint une ville de grande tradition festive, laquelle se développa au moment du règne de Laurent le Magnifique.
Plusieurs fois par an, et à chaque événement un peu extraordinaire, la ville se transformait en une sorte d'immense carnaval pendant lequel se déployaient la fantaisie, l'exotisme, la richesse et les déguisements les plus extravagants.
Aux XIVe, XVe et XVIe siècles, elle fut, avec Venise, la seule république d'Italie, mais une république gouvernée seulement par les familles riches et influentes ! La richesse était bien mieux acceptée que la noblesse à Florence à cette époque. C'est pourquoi les Médicis, bourgeois issus du peuple, purent prendre le pouvoir et régner si longtemps.
Ce fut aussi l'une des seules cités à accorder un rôle très important à la critique et à la discussion. On organisait même des concours publics où s'affrontaient les goûts, les styles et les idées ! L’archétype humain de la Renaissance, le génie universel complet de cette époque faste n’est autre que Léonard de Vinci (1452-1519), né près du village de Vinci, entre San Miniato et Pistoia. À la fois peintre, dessinateur, ingénieur, inventeur, humaniste... il est le symbole intellectuel et artistique de l’âge d’or de la Toscane.

Pas surprenant donc que ce soit à Florence que se manifestèrent les premiers signes révélateurs d'un changement d'état d'esprit dans tous les domaines.