Où dormir, hôtels et hébergement Bolivie

S’il n’existe pas d’établissements spécialisés, certains petits hôtels proposent de planter sa tente dans leur jardin.

Les moins chers des hébergements. Sommaires, souvent vétustes, ils n’offrent que le strict nécessaire : matelas usé, oreiller plat comme une limande, mobilier vieillot, voire déglingué, draps fins et souvent troués, sanitaires communs. Pour ces cas de figure, mieux vaut prévoir de dormir dans son duvet sur le lit, ou dans son sac à viande. Emportez aussi une paire de tongs ou de sandales en plastique pour rejoindre la salle de bains (avec douche électrique) – parfois située en dehors du bâtiment, dans les villages. La propreté peut être excellente ou terrifiante ! En tout cas, une chose est sûre : le petit déj n’est jamais inclus.

C’est la catégorie au-dessus. Ils offrent un peu plus de confort. D’un lieu à l’autre, d’un propriétaire à l’autre, l’hostal peut aussi bien désigner une pension vraiment bas de gamme qu’un petit hôtel coquet. Là aussi, le chauffage reste du domaine du rêve : pour ne pas crever de froid durant l’hiver austral, il ne vous restera qu’à vous blottir l’un(e) contre l’autre ou à vous noyer sous 3 lourdes couvertures... Lorsque, miracle, le chauffage est disponible, il est payant et limité à quelques heures ; certains appareils au gaz ne sont d’ailleurs pas conseillés au-delà de 2-3h d’usage. Quelques hôtels règlent le problème en vendant, en louant ou en prêtant (plus rare) des bouillottes ! Dans les zones tropicales, la clim n’est généralement pas comprise, mais on dispose souvent d’un ventilo et d’une moustiquaire.

Les auberges de jeunesse (hosteles) entrent dans la même catégorie. La plupart sont privées et proposent à la fois des lits en dortoir ou chambres à partager, et des chambres privées. Parfois, on dispose d’une cuisine, parfois non. Comme pour l’hostal, la différence de confort est grande d’une adresse à l’autre. Surtout fréquentées par les Anglo-Saxons, les plus chères comptent en général une agence pour organiser des excursions et multiplient les soirées à thème.

Dans la plupart des hôtels bon marché, c’est une douche électrique qui se charge de vous procurer un filet d’eau chaude. Au choix, la température ou la pression... voire ni l’un ni l’autre ! Souvent, des fils électriques dépassent de la pomme ; parfois, on se prend une châtaigne en ouvrant les robinets... Le wifi est annoncé presque partout, mais ne marche pas toujours – ou alors juste à la réception et à vitesse petit V. Pour le reste, n’hésitez pas à discuter des prix si vous restez au moins 2-3 jours et n’oubliez pas de demander si le petit déj est inclus.

Dans certaines villes importantes, comme La Paz, Sucre et Cochabamba, on trouve quelques hôtels de charme, à prix tout à fait raisonnables. Ils allient un certain confort (eau chaude, parfois le chauffage) à des petits efforts de décoration (ailleurs inexistants). Souvent, ils occupent d’anciennes demeures d’époque coloniale. Les incontournables grands hôtels avec marbre, minibar et piscine se trouvent surtout à La Paz, Cochabamba et Santa Cruz.

Dans tous les cas de figure, une habitación doble possède seulement des lits jumeaux. Pour avoir une chambre avec un lit double, il faut demander une matrimonial – certaines pensions très bon marché et certains petits hôtels n’en disposent pas.