Activités et sorties Pékin (Beijing)

- Marché aux puces de Panjiayuan (Panjiayuan jiuhua shichang) :
Entouré de boutiques en dur actives tous les jours, un gigantesque déballage sous une structure couverte atteint son paroxysme le week-end (le meilleur moment pour y aller). L’ancien est rare et le récemment fabriqué (et vieilli) légion. En souvent mieux et moins cher qu’ailleurs, on trouve de tout ici.
L’ambiance animée, l’absence de harcèlement rendent la visite agréable... même pour les frileux de la brocante.

- Beijing Antique City (ou Curio City) (Beijing Guwancheng) :
Immeuble rectangulaire de 3 étages. Grand patio lumineux rempli de stands (bijoux et artisanat divers) au rez-de-chaussée. Le long des galeries, boutiques d’antiquités, de peintures, d’objets en jade, en os et autres.
À l’abri des aléas climatiques, on peut ainsi à la fois négocier de petits cadeaux sans mauvaise surprise de prix ni de qualité, et admirer d’authentiques pièces de collection proposées par des passionnés.

- Quartier des antiquaires (Liulichang) :
L’ancienne rue des fabricants de tuiles vernissées s’est depuis des lustres reconvertie dans les antiquités, la belle brocante, le matériel de calligraphie, les vieux bouquins, etc. Choix énorme, tous prix et qualités.
Côté ouest, en partant de Nanxinhua Jie, on rencontre d’abord la librairie Cathay Bookstore, proposant un immense choix de livres d’art, cartes postales et estampes. Puis, parmi une foule d’autres enseignes, se distingue le cossu Rongbaozhai (n° 19, en face d’une banque), où le choix de pinceaux, d’encres et de papiers de qualité est absolument incroyable.
Au-delà, c’est la zone des stands, des articles à petits prix. Qualité évidemment inférieure, mais quand ça plaît... Y marchander ferme. Ne se faire aucune illusion sur l’authenticité des antiquités proposées par les vendeurs à la sauvette.

- Baigongfang :
Occupe les premiers niveaux d’un immeuble moderne (entrée soulignée d’un fronton rouge). Réunion originale d’ateliers-magasins d’ambiance variable, allant de la tanière au showroom plus mercantile. Permet parfois d’observer les techniques de travail. Visite intéressante, au-delà du simple achat d’articles de qualité.
Bronzes, cuivres, gourdes pyrographiées, cloisonnés, céramiques de plusieurs types, pâte à sel, filigranes, marqueteries, papiers découpés, laques et sculptures de pierre. N’oublions pas les kitschissimes tableaux de fourrure. Au 1er étage, vaste espace consacré aux divers arts de la soie : délicates tapisseries, panneaux brodés double face et tisserandes en train de monter des tapis.

- Xiushui Silk Street :
Pas que de la soie, loin de là, mais un vaste choix de vêtements et chaussures aux 1er et 2e étages, et de souvenirs en tout genre au 3e. Également des jouets, tapis, thé, bijoux, du linge de maison, de l’électronique, et on en passe. Accueille pas mal de cars de touristes (ou de négociants ?) du monde entier. Bien sûr, on y trouve aussi un bureau de change.

- Marché de Xidan :
Le quartier d’jeuns de Pékin ! Dédale sans fin de petits et grands magasins de vêtements et d’accessoires, dont une partie se trouve dans un ancien temple. Les jeunes s’approvisionnent ici en chaussettes multicolores, chaussures de cuir, jeans coréens, tee-shirts imprimés, casquettes, lunettes de soleil et sacs à dos. De la marque et du faux à tous les prix. Marchandage possible quand les prix ne sont pas affichés.

Ce mignon hutong, à 500 m à l’est des lacs, repavé et élargi au prix de quelques rognures de façades il y a plusieurs années, est colonisé par une multitude de cafés-bars-restos et de boutiques de fringues, gadgets et déco. Branché hier, il est désormais plus mercantile que bohème. Et si l’on y regarde bien, un peu cher. Il faut bien payer les loyers !
Pourtant, cette modeste rue piétonne conserve pas mal de charme grâce au cachet de ses bâtisses et à tous les hutong perpendiculaires qui s’enhardissent à leur tour pour passer du résidentiel à l’animé.
Le mouvement s’est même étendu à Gulou Dongdajie, une voie de circulation majeure du secteur, autrefois couche-tôt. Un esprit de communauté urbaine s’y fait sentir, porté par un bon mix de boutiques, restos et cafés-boîtes en tout genre.

Quand Nan Luoguxiang s’est mise à saturer, la grande confrérie bobo pékinoise a commencé à s’intéresser à cette ruelle (hutong), parallèle au nord à Guozijian, et la première en venant du premier périph. Ce point de fixation irradie depuis dans toute la zone, et a déjà bien changé. On croit au mouvement perpétuel à Pékin. Voici en tout cas un quartier à explorer, à la recherche de restos, bars sympas et boutiques branchées, sans la foule « touristique » de Nan Luoguxiang.

À moins de 10 mn à pied de Wudaoying, un hutong pas encore institutionnalisé, bien dans son jus, où des restos et cafés hors des sentiers battus trouent la nuit noire de leurs lucioles.

Les myriades de cafés et restos ont affecté l’atmosphère populaire et artisanale des guinguettes d’autrefois. Pourtant, après des heures de visite, le coin constitue toujours une bonne étape.
Au sud du lac Qianhai, sur la rive gauche, l’allée des Lotus aligne les bâtisses à étages, métissage parfois réussi de chinoiseries et de « world-branchitude ».
Puis, en poursuivant le long de la rive, on arrive au célèbre pont Yinding Qiao, véritable centre névralgique de Shishahai, où les 2 rives du lac Houhai alignent d’autres brochettes de bars interchangeables. Effet hypnotique garanti.