Transports et déplacements Pékin (Beijing)

Pékin étant une ville étendue et parfois très embouteillée (sur les grands axes notamment), n’hésitez pas à prendre le métro quand c’est possible (c’est parfois plus rapide que le taxi)... ou même le vélo si vous limitez vos déplacements au centre-ville.

Il peut être judicieux aussi de se procurer un plan détaillé de la ville avec les lignes de transports en commun, ainsi que les rues en idéogrammes (pour être compris des taxis) et en pinyin (pour vous y retrouver !).

- Billet 3-6 元, en fonction de la longueur du trajet et du nombre de correspondances (sauf l’Airport Line, voir plus haut). Achat aux guichets ou aux billetteries automatiques (instructions en anglais faciles à suivre, il suffit d’entrer sa destination et de sélectionner le nombre de tickets voulus). Valable seilement le jour de l’achat.

- Carte prépayée Yikatong : s’achète et se recharge à tous les guichets. Elle évite de devoir faire la queue mais il faut payer une caution de 20 元 qu’il est un peu difficile, pour le visiteur de passage à Pékin, de récupérer (c’est toutefois possible à la station de l’Airport Express du terminal 3 de l’aéroport, mais prévoir du temps avant le départ !). Autre option : depuis 2017, le métro a officiellement lancé la Yikatong sur smartphone. Le service est déjà opérationnel avec les bus. Offre aussi une réduc d’environ 50 % sur les tickets de bus, lignes de la grande périphérie inclus.

- Horaires de fonctionnement : environ 5h-23h (légères variations selon les lignes). Rapide, fréquent et pas cher, son réseau s’est rapidement étendu ces dernières années et couvre désormais une grande partie de la ville. Bonne signalétique en pinyin dans les stations et les rames, où les arrêts sont annoncés en anglais.

- Prix : 2 yuans à l’intérieur de la ville. Réduc d’environ 50  % avec la carte Yikatong.

- Foultitude de lignes. Les indications sont en chinois, mais les numéros de bus en chiffres arabes. Ne roulant pas en site propre, ils subissent les embouteillages et sont bondés aux heures de pointe. Horaires proches de ceux du métro : grosso modo, 5h30-23h.

- Tarif : prise en charge, 13-14 元 ; au-delà de 3 km, 2,30 元/km (si le trafic est fluide). Compter 20 元 pour une course moyenne. Supplément de 20 % la nuit, 23h-6h.

Assez bon marché et pratique, même si leur nombre a diminué depuis l’apparition de transporteurs privés type Uber. Néanmoins, il reste assez facile d’en héler un dans la rue. 

Exigez la mise en marche du compteur, qui délivre un reçu en fin de course.
Comme très peu de chauffeurs parlent l’anglais, montrez votre destination (ou un lieu proche de celle-ci) en idéogrammes (la plupart de nos adresses sont traduites, et les cartes de visite d’hôtels-restos également) ou, mieux, le trajet à suivre sur votre smartphone grâce à une application GPS. Si vous essuyez un refus, c’est que le chauffeur va dans une autre direction ou veut... rentrer chez lui. Ne vous en formalisez pas et essayez-en un autre. Le pourboire n’est pas dans les habitudes.

Si le temps est de la partie, voici le moyen le plus agréable de découvrir la ville (au demeurant bien plate), ou du moins le centre (l’intérieur du 2e périphérique). Au-delà, ça se complique un peu à cause des grands axes de circulation. Problème, il n’y a presque plus de loueurs et il faut donc recourir aux vélos dans la rue qu’on trouve un peu partout mais difficiles à louer pour les étrangers...

Sans aller de la Cité interdite au temple du Ciel ad pedibus (encore que), on peut sillonner les hutong autour des lacs au nord-ouest de la Cité interdite, dans le quartier de la tour du Tambour ou celui du temple des Lamas, etc.
C’est même, outre le vélo, à peu près le seul moyen d’explorer cette zone. Faire juste un peu attention en traversant certaines artères car, si la circulation est plutôt bien réglementée, certains véhicules ont encore tendance à ignorer les passages pour piétons...

• Beijing Sideways : Gaël Thoreau, un expat français amateur d’histoire, d’architecture et d’urbanisme, propose des excursions en side-car de 2h, 4h ou à la journée, pas donné mais idéal pour s’orienter en début de séjour. En outre, le side-car permet un point de vue unique et une réelle proximité avec la ville et ses habitants. Demandez un guide francophone. Attendez-vous à sortir des sentiers battus !
  Leur must : une journée à la Grande Muraille sauvage avec déjeuner (et vin français) au sommet après avoir sillonné les montagnes et traversé des villages de paysans.
  Toute une série de formules adaptées à votre séjour, à partir de 1 800 元 la balade de 2h pour 2 personnes, ou 2 500 元 par personne l’excursion d’une journée à la Grande Muraille.
  Une nouveauté également : le tour en trottinette électrique de 3h, dans le centre-ville, à 500 元 par personne.