Activités, sports et loisirs Rhodes

Après l’échec des croisades, les chevaliers de l’ordre de Saint-Jean s’installèrent sur l’île et firent construire cette ville médiévale entourée d’épais remparts. On peut faire le tour de la ville en quelques heures, mais elle est assez riche en sites et en ruelles discrètes pour que l’on puisse y consacrer davantage de temps. Il est interdit aux touristes (comme à presque tout le monde d’ailleurs !) de circuler en voiture dans la vieille ville.

Assez étendue et bien préservée, cette cité abritée par de puissants remparts vous plongera dans une ambiance médiévale. De nombreuses rues sont encore pavées de têtes de chats, comme autrefois. Les rues principales sont souvent enlaidies par les magasins et restaurants, mais il suffit de s’écarter un peu pour trouver de nombreuses rues calmes. C’est vraiment à voir.
Balade très agréable (sauf au plus fort de l’été...) de 14h à 17h, lorsque les touristes sont à la plage et que les commerçants font la sieste : on a l’impression d’avoir la ville pour soi. En soirée, ne pas manquer de déambuler dans les rues désertes qui longent les remparts (par l’intérieur) entre la porte d’Amboise et celle d’Akandia : éclairage minimal, vieilles portes d’artisans fermés depuis des lustres, chatons errants... le tout dégage une douce mélancolie.

- Pour les étudiants : pour la plupart, les musées, monuments et sites sont gratuits sur présentation de la carte d’étudiant.
Sinon, il existe un ticket commun à 10 € (tarif 2021) donnant accès donnant accès au palais des Grands-Maîtres, au Musée archéologique, à la Panagia tou Kastrou et au Musée d’arts décoratifs.

On y monte facilement à pied par l’intérieur du village (prévoir de l’eau, ça grimpe !) ou à dos d’âne (départ devant Emboriki Bank, près de la place : 8 € pour un aller).
Au sommet, les vestiges de 2 civilisations se côtoient en parfaite harmonie : l’acropole et le château des Chevaliers.
En saison, tous les jours 8h-20h ; hors saison, fermeture à 15h30. Entrée : 12 € ; réduc ; gratuit pour les moins de 25 ans de l'UE et étudiants de l'UE.

Lindos était l’une des 3 cités qui ont dominé l’île de l’époque archaïque à l’époque classique. Le tyran « éclairé » Cléobule (VIe s av. J.-C.), qui gouverna la cité, eut l’insigne honneur d’être retenu parmi les « 7 sages » de l’Antiquité. Quand Lindos perdit son rôle politique, on continua à s’y rendre pour vénérer Athéna, dont le sanctuaire monumental date de l’époque hellénistique. On en voit les ruines ainsi que les éléments d’une restauration faite en 1936-1938.
Mais, les matériaux du XXe siècle ne valant pas ceux de l’Antiquité, on est aujourd’hui obligé de les restaurer à leur tour ! Vue superbe : on aperçoit au loin les imposantes falaises qui servirent de décor dans le film Les Canons de Navarone.

Les plages, à défaut d’être toutes belles, sont nombreuses. Celles de la côte est bénéficient de douches (gratuites).

Des thermes à la plage de Faliraki, un chemin goudronné, parallèle à la route, donne accès à 4 plages superbes (d’accès gratuit, celles-là) dans des criques nommées selon le nom de leur petite cantine : Jordan Beach, Oasis Beach, Tassos Beach et, notre préférée, Nicolas Beach. Sur les rochers, des transats (bien sûr !), mais un cadre superbe qui mérite une petite trempette en fin d’après-midi après une journée dans la vieille ville (accès en 20 mn par bus, tous les jours environ 7h-minuit).

Grande plage et station balnéaire remplies par les tour-opérateurs. L’enchaînement des immeubles immenses est assez stupéfiant. Au sud du petit port, une plage plus familiale et moins bétonnée. Plus loin, sur la pointe, une plage naturiste accessible par un chemin ou par la route.
Plus au sud encore, au cap Ladiko, 2 belles criques aménagées dont la plage Anthony-Quinn.

La plage la plus proche est celle de Stegna à 4,5 km. On l’atteint par une route en lacet assez dangereuse mais superbe. 2 belles plages de part et d’autre d’un petit port de plaisance avec ses petits bateaux et ses maisons colorées.

De Stegna, une piste part de l’extrémité sud, près du motel, et permet de gagner (à pied seulement) la plage d’Agia Agathi, puis Haraki. Suivre la piste principale et éviter de descendre vers les criques, décevantes. Compter 1h30. Partir tôt, car il n’y a pas d’ombre.

Un tournant « culturel » se produit juste avant Kiotari : à partir de cette grande ligne droite, presque plus un hôtel massif en vue ! Cause ou effet, peu de touristes s’aventurent au sud de Lindos, profitez-en. Le sud de l’île, qui n’a rien à voir avec l’ambiance de Rhodes-ville, n’est pourtant pas un désert. Pas mal d’activités peuvent s’y pratiquer (équitation, rando pédestre, voile, windsurfing), pour peu qu’on prenne le temps d’y séjourner quelques jours.

Au printemps (mars-avril), les amateurs d’orchidées trouveront leur bonheur. On peut s’arrêter 11 km avant Lahania, à Gennadi (prononcer « Yennadi »), un village à la fois agricole et touristique, avec une grande plage paisible (gravier et mer d’huile) et la dernière station d’essence avant Katavia. C’est la « capitale » des 10 villages du sud de l’île. Nombreuses possibilités d’hébergement. En été, 13 bus/j. depuis Rhodes, 6h15-21h15. De Gennadi, possibilité de gagner la côte ouest (Apolakia).

Beaucoup d’événements culturels pendant la saison touristique. Bien sûr, quelques concerts de musique classique, car le lieu s’y prête bien, mais aussi des concerts de rock, des expositions de peinture, des projections de films en plein air et des pièces de théâtre.

Également 2 cinémas multiplex (films en v.o.). Infos à l’office de tourisme.

• Fête médiévale vers la fin juin. Attention, ces jours-là, un monde fou !

Voir l’agenda culturel à Rhodes

On trouve de nombreux bars, dans la nouvelle ville, mais aussi dans l’ancienne. Beaucoup disposent de petites pistes de danse à l’intérieur.

La Bar Street, odos Orfanidou, est l’endroit préféré des touristes assoiffés. Ici, on ne rabat pas seulement le client, on le harponne (kamaki, « harpon », est d’ailleurs le mot grec utilisé pour dire « drague » !).
Dans la vieille ville, les ruelles autour de l’odos Miltiadou sont aussi très prisées et offrent en plus de nombreux coussins où s’asseoir pour boire un verre entre amis.
Enfin, moins bruyants mais plus branchés, les bars cosy de la place Arionos méritent un détour pour un verre chic, tout comme ceux des nouveaux Thermes à la porte d’Amboise, avec ses jeux d’eau illuminés (enseigne « Thermai », à l’angle des rues A. Diakou et S. Vénizélou).