Visiter Porto Torres, Voyage Sardaigne
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Porto Torres, Province de Sassari
Pour peu que vous préfériez la voiture à l’avion, ce grand port risque bien d’être votre porte d’entrée en Sardaigne.
À l’époque romaine, il était déjà le port principal du nord de l’île, et, au Xe s, la capitale de l’un de ses 4 giudicati (royaumes dirigés par le peuple). Puis la ville, excédée par les raids sarrasins, poussa les autorités à transférer l’Administration dans les terres. C’est ainsi que naquit Sassari.
Aujourd’hui, Porto Torres, ville ouverte à tous les vents, n’est pas bien sexy, il faut l’avouer. Elle ne s’anime réellement qu’à l’arrivée des bateaux de croisière et des ferries. Et s’il n’y avait pas la remarquable basilique San Gavino, chef-d’œuvre de l’art roman, on pourrait dire qu’elle ne présente qu’un intérêt limité.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) :
- pas de contrôles aux frontières italiennes, puisque l'Italie fait partie de l'espace Schengen, mais par précaution : carte d’identité en cours de validité ou passeport.
- Vaccin conseillé : rappel antitétanique à jour, surtout si l'on fait du camping.
- Meilleures saisons : les intersaisons : mai-juin et septembre-octobre.
- Durée de vol direct depuis Paris : 2h20 pour Cagliari.
- Décalage horaire : aucun.
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Que visiter à Porto Torres ?
Le monument le plus important à découvrir dans la ville de Porto Torres est sans aucun doute la Basilica di San Gavino.
Édifiée vers 1030 à l’emplacement de 2 églises des IVe et Ve siècle, cette basilique de style pisan est la plus grande église romane de Sardaigne : plus de 60 m de long pour 17,36 m de large. Elle porte le nom du soldat Gavinus, chargé sous Dioclétien d’exécuter 2 chrétiens. Mais comme Gavinus se convertit à son tour, ils furent tous les 3 décapités en 303. Une 1re originalité : pas de façade mais une abside à chaque bout ! À l’intérieur, festival de colonnes récupérées sur les sites archéologiques des environs. Autre particularité rare (voire unique en Italie) de cette église : la malédiction gravée sur une des 1res colonnes de la façade extérieure nord de l’église.
On peut faire d’agréables haltes dans les environs de Porto Torres. Côté plage :
- Spiaggia di Balai : jolie étendue de sable blanc nichée entre les falaises basses de la côte et entourée d’un parc offrant quelques palmiers et arbustes. C’est le plus bel endroit de Porto Torres : cela se sait, et comme la plage n’est pas bien grande, l’été, il vaut mieux y venir tôt ou très tard !
- Spiaggia Marina di Sorso : une lage familiale qui offre une longue et large étendue de fin sable blanc, parsemée de nombreux coquillages, genévriers, chardons et quelques palmiers nains. Petits bars de plage.
Pour les fans de préhistoire, ne passez pas à côté de l’Altare preistorico di monte d’Accoddi. Un site prénuragique qu’on pourrait comparer aux ziggourats mésopotamiennes (temples édifiés au sommet de terrasses). Datant de 3000 av. J.-C., détruit par un incendie, puis reconstruit en 2700, il n’en reste aujourd’hui que la large plate-forme où se trouvait autrefois le temple, et la longue rampe trapézoïdale pour y accéder.