Géographie et paysages Bolivie

Ce haut plateau (au-dessus de 3 000 m) qui n’occupe en fait que 14 % de la Bolivie, est un peu le Tibet de l’Amérique latine. Il s’entoure de 2 chaînes montagneuses.
À l'est, la cordillère Royale : environ 125 km de long, 20 km de large et quelque 300 pics à plus de 5 000 m ! Les plus beaux : l’Illampú, le Huayna Potosí et l’Illimani (qui domine La Paz).
À l'ouest, la cordillère Occidentale et ses sommets volcaniques : le Sajama (6 542 m), les Payachatas et le Licancabur (ce beau volcan dressé derrière la Laguna Verde).
C'est également sur l'Altiplano qu'on trouve les grands lacs boliviens : le lac Titicaca, et les lacs Uru Uru et Poopó au sud d'Oruro. Des grands déserts aussi : les salars d'Uyuni et de Coipasa, et le Sud-Lípez parsemé de lagunas.

Cette zone de transition, où les Andes dévalent vers l’Amazonie, court tout au long de la façade orientale de la chaîne. Si vous prenez l’avion vers Rurrenabaque ou Trinidad, demandez une place côté fenêtre pour admirer cette transition brutale des sommets enneigés au vert sauvage.
Riches d’une végétation abondante, les Yungas (« vallée chaude » en quechua) approvisionnent les villes en produits exotiques. Les pentes supérieures sont couvertes par la forêt des nuages, constamment abreuvée par pluies, nuées et brouillards. En perdant de l’altitude, elles se muent en forêts tropicales humides.

Comprises entre 1 500 età 2 500 m d'altitude, les vallées se caractérisent par un climat doux et une végétation verdoyante. Leurs terres fertiles en font le grenier de la Bolivie. Favorisée par de bonnes conditions climatiques, cette partie du pays permet la culture non seulement du blé ou du maïs mais aussi du raisin avec lequel on produit vin et fameux singani.

Au sud-est de l’Oriente, aux confins du Paraguay, voici une région qui a marqué douloureusement l'histoire de la Bolivie (guerre du Chaco dans les années 1930). Riche en pétrole, cette zone sèche et plate, préludes aux pampas australes, ressemble à une sorte de savane largement boisée. Du fait de sa faible densité en population, on y trouve un échantillon de variétés rares de faune et de flore.

Contrairement à l’image que l’on se fait souvent de la Bolivie, cette région de plaines basses et torrides, couvertes d’une végétation luxuriante, occupe 67 % de sa superficie. Riche en gaz et pétrole, elle constitue aujourd’hui le principal poumon économique du pays.
Là s'étalent l’Amazonie (au nord) et le Pantanal (à l’est), sillonnés de larges rivières rattachées au bassin de l’Amazone. La 1re se singularise par un couvert végétal encore très important, alternant avec des zones d’élevage, comme vers Santa Rosa del Yacuma, San Ignacio de Moxos et Trinidad.
Le Pantanal désigne une immense zone de prairies et savanes inondables qui s’étend principalement au Brésil voisin.

On compte une soixantaine de zones protégées et 22 parcs nationaux en Bolivie, couvrant quelque 180 000 km² – soit 1/6e du territoire. Montagnes culminant à 6 000 m survolées par les condors, déserts de sel, volcans, forêt tropicale hantée par les toucans et les aras, immenses marécages peuplés de caïmans...
Avec 66 des 112 écosystèmes mondiaux, la Bolivie se place parmi les 8 pays possédant la plus grande biodiversité au monde !
Attention, peu d’endroits sont ici balisés ou surveillés par des gardes. Ne vous y aventurez pas sans guide et n’hésitez pas, le cas échéant, à avoir recours aux services d’une agence.