Santé et sécurité Bolivie
Santé
Pour des pays tels que la Bolivie, il est indispensable de contracter avant le départ une bonne assurance voyage – a fortiori si vous envisagez d’effectuer un trek – qui garantisse, en cas de gros pépin, une prise en charge des soins par les hôpitaux.
Avec une assurance, les soins sont couverts (analyses comprises) et un médecin prendra contact pour décider s’il y a lieu d’effectuer un rapatriement ou non.
Les assurances voyage ne coûtent pas aussi cher qu’on le croit ; négliger cette précaution peut avoir des conséquences très néfastes. Et n’oubliez pas de conserver toutes les factures et les résultats d’analyses.
Hygiène
Comme bien souvent, hélas, pauvreté rime avec manque d’hygiène. Les précautions universelles doivent être respectées : pas de boissons non contrôlées (sauf bouillies : thé, café) et pas de glaçons non plus (sauf dans les restos ou cafés chic) ; éviter les crudités dans les petits restos pas chers, le lait et ses dérivés non industriels, les viandes peu cuites ou servies non fumantes, etc. Pour l’eau, bouteille (scellée) obligatoire et en cas de doute, désinfection par Micropur® DCCNA ou mieux, avec la paille Life Straw®.
- Autre précaution : en Bolivie, un certain nombre de maladies sont transmises par la viande porcine (ténia, trichinose, etc.). Évitez ce qui est fricassées, sandwichs de chola et chicharrones, ainsi que les chuletas à base de porc si la viande ne vous paraît pas suffisamment cuite. Porc se dit chancho, cerdo ou encore cuchi.
Le mal aigu des montagnes (soroche)
Voir le soroche au Pérou.
Virus Zika
En raison de la présence du virus Zika transmis par des piqûres de moustiques-tigres, il est recommandé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de différer leur séjour, ou de se protéger contre les piqûres de moustiques.
Sécurité
La Bolivie est un pays raisonnablement sûr. Entendez par là que les vols sont relativement rares et les agressions moins fréquentes qu’au Pérou voisin - même si l’on constate une augmentation de la petite délinquance.
Région déconseillée
Le ministère des Affaires étrangères déconseille sauf raison impérative de circuler aux abords de la zone frontalière avec le Brésil.
Excursions
La Bolivie est un pays apprécié des amateurs de grands espaces. Reste à l’aborder avec sagesse ; au cœur des forêts vierges et de l’Altiplano, les secours en cas d’accident sont loin d’être garantis... Mieux vaut donc ne pas partir seul et faire appel, pour randonnées, escalades et aventures diverses, à une agence de tourisme sérieuse (équipement, compétence du guide...). Des centaines existent, notamment au salar d’Uyuni, dont les services sont souvent des plus aléatoires...
La montagne mérite une attention toute particulière : les trekkings, à plus forte raison l’andinisme, nécessitent un minimum d’expérience, une bonne condition physique, une adaptation à l’altitude (à plus de 3 000 m) d’au moins 1 semaine et un bon équipement.
Ne sous-estimez pas les sommets boliviens et rappelez-vous que la saison sèche (de mai à octobre) est la seule recommandée si vous partez pour la 1re fois.
Arnaques
La vigilance est particulièrement de mise à Copacabana, à La Paz, aux frontières avec le Pérou et le Brésil et lors des grandes manifestations (carnaval d'Oruro...).
Attention aux vols à la tire dans les cybercafés, les bus, les gares routières et ferroviaires. Ne laissez personne porter votre sac, même en arrivant à l'hôtel... celui que vous prenez pour le porteur pourrait n’être qu’un petit voleur en embuscade ! Par ailleurs, laissez toujours votre passeport à l’hôtel.
En ville, optez toujours pour un radio-taxi (ceux avec le numéro de téléphone sur le toit, semblables aux taxis français), plus sûr que les taxis sauvages. Et méfiez-vous, lorsqu’un bus ou minibus tombe (prétendument) en panne, si un taxi surgit bien opportunément... il y a souvent anguille sous roche et parfois des complices pour vous détrousser à quelques rues de là.
À La Paz plus qu’ailleurs, gare aux faux policiers en civil qui demandent vos papiers, puis fouillent vos sacs et poches. Toujours leur demander de vous présenter leur carte et ne pas hésiter à faire appel à un soi-disant policier en civil dans un véhicule banalisé.
Instabilité socio-économique
De temps à autre, des bloqueos (blocages routiers), paros indefinidos (arrêts de travail) et autres huelgas (grèves) paralysent une ville, une route voire une région entière. La pratique n'est pas rare, surtout pendant les périodes électorales. Pendant 2 ou 3 jours, voire plus, toute l'activité économique qui peut se trouver suspendue.
Ces mouvements sociaux sont souvent annoncés à l'avance.
Si jamais vous vous trouvez coincé, il vous faudra simplement prendre votre mal en patience ou votre courage à deux mains pour rejoindre à pied bus ou taxis bloqués à quelques kilomètres des entrées des villes, ou essayer d'attraper un avion (les déplacements aériens sont souvent épargnés).
Drogue
À l’instar du Pérou, les infractions à la loi sur les stupéfiants, y compris la détention de quantités minimes de drogue - quelle qu’elle soit -, sont sanctionnées par de lourdes peines de prison.
- Rappel important : en quittant le pays, n’oubliez pas que l’importation de feuilles de coca et même de simples sachets d’infusion est strictement interdite !
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