Argent et budget Costa Rica
Argent, banques, change
Les monnaies utilisées
- La monnaie nationale est le colón (pluriel colones), en hommage à Christophe Colomb.
Le colón est abrégé en CRC et divisé en 100 centavos. Il est indexé sur le dollar américain. 1 € = environ 550 CRC (taux de change moyen en 2024).
Chaque billet a ses propres couleurs et taille. Côté pile, on trouve un personnage historique, et côté face, un animal emblématique du pays, qui symbolise bien l’importance de la nature dans l’économie et la symbolique du pays.
- Les dollars américains sont acceptés pratiquement partout, mais les commerçants vous rendent la monnaie en colones, avec une manière de calculer le taux de change qui est rarement à votre avantage. Si vous êtes champion en maths, parfait, sinon vous êtes à peu près certain de vous faire légèrement gruger. Quasiment tous les hôtels (sauf les plus économiques, comme les cabinas) affichent leurs prix en dollars. De nombreux restaurants font de même. Et même si la carte indique les prix en colones, on acceptera vos dollars. Pour un Européen, inutile de passer par le dollar, on se débrouille très bien avec les colones.
Banques, bureaux de change et distributeurs
- On peut changer les euros sur place (surtout dans les grandes villes), soit à la Banco de Costa Rica, soit à la Banco Nacional, parfois dans une seule des deux, ça dépend des villes. Pas de commission. En revanche, prévoir beaucoup d’attente et passeport obligatoire. Ce n’est donc pas la meilleure solution car toutes les villes ne disposent pas de banques proposant ce service.
Attention, le taux de change proposé à votre arrivée à l’aéroport international n’est absolument pas intéressant. Mieux vaut donc avoir quelques dollars en poche pour votre arrivée, et retirer du cash ou faire du change le lendemain dans une banque.
- Les banques sont généralement ouvertes du lundi au vendredi de 8h à 16h, et parfois le samedi matin.
- Chaque banque possède un ou plusieurs distributeurs à l’extérieur, accolés à l’établissement. Ils sont en général accessibles seulement de 5h du matin à 22h. Le soir, mieux vaut être vigilant.
Plus rare, on trouve aussi des bornes ATH (A Toda Hora) où l’on peut retirer de l’argent à toute heure (d’où leur nom). Attention, les commissions sont plus importantes que dans un distributeur classique.
Dans les coins les plus reculés du pays et les villages, il faudra impérativement prévoir du liquide car certaines localités n'ont même pas de distributeurs, ni de banque. Et dans les petites villes, les distributeurs peuvent être vides rapidement, notamment en fin de semaine.
Enfin, il se peut que le distributeur d’une banque ne vous autorise pas à retirer de l’argent. Parfois, toujours de manière incompréhensible, le distributeur considère que la somme demandée est trop importante. En revanche, quand vous divisez la somme en 2 et que vous tirez deux fois de suite, il ne bronche pas.
Les cartes de paiement
Il est très courant, dans les hôtels, petits ou grands, et certains restaurants chics et boutiques, de régler ses achats par carte. C’est un mode de paiement très répandu dans le pays. En revanche, pour les petites pensions, les sodas et dans les villages de manière générale, il faudra prévoir du liquide.
Attention, les paiements par carte sont soumis à des frais bancaires qui peuvent coûter cher à la longue (entre 2 et 3 % à chaque transaction).
Pour louer une voiture, carte de paiement internationale exigée.
Budget au Costa Rica
Contrairement à certains pays d’Amérique centrale et du Sud, le Costa Rica n’est pas un pays bon marché. Si l’on n’y prend garde, l’addition peut rapidement grimper. Au Costa Rica, il faut garder en tête que le colón (la monnaie locale) est adossé au dollar américain et que le niveau de vie de la population est plutôt bon.
On peut limiter les frais en logeant en auberges de jeunesse ou en cabinas (petites pensions qui en disposent, et en prenant ses repas dans les sodas (gargotes que l’on trouve partout). Pour les transports, choisissez le bus (les distances ne sont jamais très longues) ou la location d’un véhicule 4x4 si vous êtes plusieurs. Cette option offre beaucoup de liberté, sans être trop onéreuse, à condition de voyager à au moins 3 ou 4 personnes.
Il vous faudra ensuite ajouter le prix d’entrée des parcs nationaux (entre 12 et 25 $ par personne), mais aussi parfois les services d’un guide local car, dans certains parcs, ils sont obligatoires. Les prix sont encore plus élevés dans les jardins et réserves privés.
Mais le plus gros poste de dépense se concentre sur les loisirs : parcours de tyroliennes, snorkelling, cours de surf, plongée... on a parfois l’impression d’être pris pour une vache à lait.
Enfin, une règle d’or pour éviter d’exploser le budget : ne voyagez pas à Noël, ni pendant la Semaine sainte (Semana Santa). À ces périodes (environ 3 semaines dans l’année), c’est la très, très haute saison (peak season) et les prix de l’hébergement gonflent, ou passent carrément du simple au double.
Taxes, service et pourboire
Attention, des taxes de 10 à 13 % s’appliquent dans le secteur de l’hôtellerie-restauration. Ces taxes sont parfois comprises dans le prix, et parfois non.
Le service au restaurant est calculé dans ces taxes, il n’est donc pas obligatoire de laisser un pourboire ; mais libre à vous de vous délester de quelques colones si vous êtes content de l’accueil et de l’attention qui vous ont été réservés.
Hébergement
Nous indiquons les prix de l’hébergement en dollars car ils sont le plus souvent présentés dans cette devise (sauf dans les adresses vraiment locales et économiques). Les prix de l’hébergement valent pour une chambre double, sauf lorsqu’il s’agit d'auberges de jeunesse - nous donnons alors le prix pour un lit en dortoir.
- Très bon marché : max 30 $ (max 25 € ; surtout pour les dortoirs en auberge de jeunesse).
- Bon marché : de 30 à 60 $ (25-50 € ; les cabinas basiques, les doubles en auberges de jeunesse et les petits hôtels familiaux).
- Prix moyens : de 60 à 90 $ (50-80 € ; les cabinas plus confortables, les hôtels standards ; à ce prix-là, on a souvent la clim.
- Chic : de 90 à 130 $ (80-120 € ; les hôtels aux standards occidentaux).
Restaurants
Au resto, les prix s’affichent souvent en colones, sauf dans les adresses les plus chics et dans les villes les plus américanisées (notamment la côte Pacifique), où ils sont surtout annoncés en dollars.
La fourchette de prix des restos s’entend pour un plat principal, qui constitue la plupart du temps un repas à lui seul, et une boisson.
- Bon marché : max 6 000 CRC (environ 10 €).
- Prix moyens : de 6 000 à 10 000 CRC (10-18 €).
- Chic : de 10 000 à 15 000 CRC (18-27 €).
- Plus chic : plus de 15 000 CRC (plus de 27 €).
Achats et artisanat
Assez curieusement, l’artisanat local n’est pas d’une extrême richesse. C’est dans la capitale que l’on trouvera le plus facilement tout l’artisanat du pays, notamment au Mercado Central de San José. Bon panel de l’artisanat costaricien : étoffes colorées, objets en cuir, petites sculptures de bois, hamacs...
Dans toutes les bourgades, le Mercado Central est également un bon endroit pour chiner quelques objets de qualité, perdus au milieu de souvenirs made in China.
- Le café est l’un des souvenirs olfactifs et gustatifs le plus facile et le plus symbolique du pays. On en trouve partout et il est inutile de l’acheter dans les boutiques de souvenirs où vous paierez surtout le joli paquet en toile de jute et la belle étiquette. Les supermarchés vendent le même, bien moins cher. On conseille le café en grain, qui conserve mieux ses arômes.
- Largement supplanté par le café, le cacao, qui servait de monnaie d’échange au cours du XVIIIe siècle, a aujourd’hui une place très réduite dans l’économie du Costa Rica. Les amateurs pourront trouver dans certaines régions du chocolat, mais c’est tout de même une denrée assez rare... et très chère !
- Les cigares locaux, sans atteindre des sommets gustatifs, satisferont les amateurs de douceur et de légèreté.
- Carretas, petits chars à bœufs en bois fabriqués dans le village de Sarchí (Vallée Centrale), devenu un véritable centre artisanal. Difficile de visiter la bourgade sans repartir avec son petit chariot peint de couleurs vives, devenu l’emblème des travailleurs du pays. On y trouve également quelques meubles en bois et cuir, mais moins logeables dans la valise.
- Hamacs : on en trouve partout dans le pays, mais la qualité n’est malheureusement pas toujours au rendez-vous. Coton ou synthétique, plein ou à mailles (dans ce cas, bien vérifier la qualité des nœuds), avec barre en bois ou sans... Curieusement, les prix sont assez élevés. Mais on craque quand même, histoire de prolonger le voyage à la maison.
- Carnets, agendas, papier à lettres : on trouve beaucoup d’objets réalisés à base de feuilles de bananier, joliment traités, et qui constituent autant de petits souvenirs ou cadeaux.
- Les calebasses, gravées et peintes, sont transformées en objets du quotidien : saladiers, lampes, mobiles... Avantage : c’est léger. Inconvénient : c’est assez volumineux.
- Avec l’explosion du tourisme émerge au Costa Rica une peinture naïve et colorée, appréciée des visiteurs. Elle met en valeur la nature exubérante (c’est pratiquement l’unique sujet). Si certains tableaux relèvent d’un sympathique amateurisme, des artistes proposent une vision superbe et rayonnante du pays. Un tableau roulé peut facilement se glisser dans le sac à dos. Un souvenir de qualité, pas si cher finalement.
- Évitez à tout prix d’acheter des souvenirs fabriqués à partir d’ossements ou de carapaces d’animaux. Ne favorisez pas le développement d’un trafic qui croît naturellement avec l’explosion touristique !
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